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Photo du rédacteurEstelle Ndjengue.

UN COEUR PUR (2)

Dernière mise à jour : 11 nov.


Nous poursuivons pour la deuxième semaine notre programme de prière et de jeûne sur le thème "un cœur pur". Vous pouvez consulter le programme de la première semaine sur ce lien : UN COEUR PUR (1) (eglisejesuschristroidesnations.net).



PROPULSION SPIRITUELLE AOÛT 2024 (2ème tour), C'EST PARTI!


2ème semaine de prière et de jeûne ( 8 au 14 août 2024)



JOUR 1/LA SINCÉRITÉ DANS L'ENGAGEMENT AU BAPTÊME

Matthieu 3 v 7-8 : "7Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir?8Produisez donc du fruit digne de la repentance".

La sincérité dans le baptême est ce qui lui donne de la puissance. Si nous désirons vraiment nous engager avec Jésus-Christ, alors nous pouvons librement nous faire baptiser. Pour cela, il faut que la repentance s'accompagne d'un changement de comportement (c'est cela qu'on appelle les fruits de la repentance). Jean-Baptiste avait traité certains prétendants au baptême de « races de vipère ».

Cela peut paraître surprenant quand on pense que celui qui vient pour se faire baptiser a forcément compris qu'il doit changer se style de vie. Or ce n'était pas le cas de ces pharisiens et sadducéens. Ils ne venaient pas dans la conviction de leurs péchés et dans le désir de changer de comportement (ce qu'on appelle les fruits de la repentance). Mais ils venaient iniquement pour fuir la colère de Dieu, comme si le baptême était une sorte de rituel religieux qui dans sa forme donne un ticket pour le ciel. Le baptême est en réalité l'expression visible de notre engagement pour Jésus. Or lorsque nous parlons d'engagement nous parlons de l'action de se lier par une promesse. Celui qui se baptise a reconnu que sa vie ne lui appartient plus, mais appartient à Jésus-Christ. Il a accepté de porter le joug de Jésus et de se laisser instruire par lui :

Matthieu 11 v 29 : « Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme »

Certains prétendants au baptême chez Jean-Baptiste voulaient uniquement « fuir le châtiment éternel », mais sans se soumettre à Dieu pour qu'il transforme leurs cœurs. C'est une mauvaise motivation. D'ailleurs, il est écrit :

« Il n’y a pas de peur dans l'amour ; au contraire, l'amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition. Celui qui éprouve de la peur n'est pas parfait dans l'amour.» (1 Jean 4 v 18)

Se baptiser par peur de l'enfer enlève toute sincérité au baptême. Se baptiser juste pour être débarrassé de démons n'est pas non plus sincère. Mais se baptiser par amour pour Jésus, par conscience de ce que notre vie ne nous appartient plus, c'est cela le vrai baptême. C'est exactement comme dans les liens de mariage. Se marier juste par peur de « vieillir seule » ne rend pas votre engagement sincère. Se marier juste pour sortir d'une situation financière ou administrative inconfortable n'est pas non plus sincère. Mais se marier parce que l'on aime vraiment celui ou celle qu'on épouse, c'est cela un vrai mariage. Il est bon de fuir l'enfer, il est bon d'être libre d'oppressions démoniaques, mais il est surtout bon d'accepter l'amour de Jésus en acceptant sa seigneurie dans notre vie. De même il est bon de sortir du célibat ou d'une situation sociale difficile. Mais si c'est la seule chose qui motive celui qui se marie, le mariage sera voué à l'échec car les épreuves mettront à nu notre manque de sincérité dans l'engagement vis-à-vis de l'époux ou de l'épouse.

Celui qui veut se baptiser doit au préalable se repentir de ses péchés. Cette repentance se prouvera par la volonté évidente de cette personne de changer de vie, et par la disposition de son cœur à se laisser transformer par le Saint-Esprit.


PRIERE/Père céleste, aide-moi à être sincère dans l'engagement au baptême. Je te prie de me convaincre de ton amour afin que je ne sois pas guidé par la peur, ou par l'hypocrisie. Je m'engage à suivre tes instructions tout au long de ma vie, en laissant le Saint-Esprit me transformer. Merci pour la grâce de m'accueillir dans ton royaume. Au nom de Jésus je prie. Amen.

Estelle N.



JOUR 2/QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DE BABYLONE


Nous parlons tantôt de Babylone, mais il faudrait probablement y revenir pour s'assurer que nous ayons bien compris de quoi il s'agit concrètement. Babylone est une entité spirituelle démoniaque, qualifiée comme étant « la mère des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17 v 5). En voici quelques caractéristiques, sur la base de Ésaïe 47 (version Segond 1910).


  1. Elle se prend pour une vierge, c'est-à-dire pour une personne sans souillure [1].

Ésaïe 47.1 : « Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone ! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens ! On ne t'appellera plus délicate et voluptueuse.»

Elle est descendante des Chaldéens, ce qui signifie qu'elle a hérité de leurs croyances religieuses, en particulier aux cieux et aux hommes dits « saints », au lieu d'adorer le Dieu qui a crée ces cieux et qui sanctifie ces hommes. On fait donc référence à l'astrologie, à des sacrifices d'enfants et bien d'autres abominations, en ignorant le Dieu vivant qui l'est l'Éternel des armées célestes.

Elle passe pour une raffinée et est voluptueuse, ce qui signifie qu'elle aime beaucoup les plaisirs sensuels.


2. Elle est arrogante et impitoyable : elle se prend pour la souveraine des royaumes, une reine de tous; elle manque de compassion même vis-à-vis du vieillard.

Ésaïe 47.5-6 : « 5Assieds-toi en silence, et va dans les ténèbres, Fille des Chaldéens ! On ne t'appellera plus la souveraine des royaumes. 6J'étais irrité contre mon peuple, J'avais profané mon héritage, Et je les avais livrés entre tes mains : Tu n'as pas eu pour eux de la compassion, Tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard.»

3. Elle est insouciante : elle ne considère pas que les données peuvent changer, que sa situation peut basculer un jour.

Ésaïe 47.7 : « Tu disais : A toujours je serai souveraine ! Tu n'as point mis dans ton esprit, Tu n'as point songé que cela prendrait fin.»

4. Elle est méchante, se croit sage, et est hypocrite (elle pense dans son cœur beaucoup de choses qu'elle ne verbalise pas, parce qu'elle connait ses pensées mauvaises, et craint donc d'être démasquée).

Ésaïe 47.10 : « Tu avais confiance dans ta méchanceté, Tu disais : Personne ne me voit ! Ta sagesse et ta science t'ont séduite. Et tu disais en ton cœur : Moi, et rien que moi !»

La ville de Ninive avait le même raisonnement, au moment où Dieu annonça son châtiment :

« Voilà donc cette ville joyeuse, Qui s'assied avec assurance, et qui dit en son cœur : Moi, et rien que moi ! (…) » (Sophonie 2.15)

A cause de cette hypocrisie, Dieu au sujet de Babylone :

« Ta nudité sera découverte, Et ta honte sera vue. (…)» (Ésaïe 47.3)

Il la mettra donc dans une situation où elle n'aura pas d'autres choix que de mettre l amain à la patte pour travailler, même si c'est un travail qu'on trouverai déshonorant, et qu'elle n'oserait pas faire avant, se prenant pour une reine assise sur son trône.

Ésaïe 47.2 : « Prends les meules, et mouds de la farine ; Ote ton voile, relève les pans de ta robe, Découvre tes jambes, traverse les fleuves !»

En bref, Babylone devra « mouiller son maillot » car jusqu'ici, c'étaient d'autres personnes qui le faisaient pour elle, à sa place, tandis qu'elle demeurait tranquillement assise sur son trône.


5. La famille est une idole pour elle.

ÉSAIE 47.8 : « Écoute maintenant ceci, voluptueuse, Qui t'assieds avec assurance, Et qui dis en ton coeur : Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, Et je ne serai jamais privée d'enfants !»

Elle veille à ce que le mari et les enfants soient centrés sur elle tout comme elle centre tout sur eux. Elle se sert d'eux pour satisfaire son égo, elle est déterminée à ne jamais s'e séparer. Son mari et ses enfants sont ses prisonniers.


En un mot, le slogan de Babylone c'est « mari, enfant, luxe, trône, volupté, paresse, esclavage à jamais». pour maintenir de train de vie, son moyen privilégié c'est la sorcellerie, la méchanceté, et l'hypocrisie.

Ésaïe 47.9-12 : « 9Ces deux choses t'arriveront subitement, au même jour, La privation d'enfants et le veuvage ; Elles fondront en plein sur toi, Malgré la multitude de tes sortilèges, Malgré le grand nombre de tes enchantements. 10Tu avais confiance dans ta méchanceté, Tu disais : Personne ne me voit ! Ta sagesse et ta science t'ont séduite. Et tu disais en ton cœur : Moi, et rien que moi ! 11Le malheur viendra sur toi, Sans que tu en voies l'aurore ; La calamité tombera sur toi, Sans que tu puisses la conjurer ; Et la ruine fondra sur toi tout à coup, A l'improviste. 12Reste donc au milieu de tes enchantements Et de la multitude de tes sortilèges, Auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse ; Peut-être pourras-tu en tirer profit, Peut-être deviendras-tu redoutable.»

Cette façon d'agir, en particulier ne ce qui concerne la sorcellerie, c'est un « travail » pour Babylone. Elle le fait depuis sa jeunesse, ce qui veut dire qu'elle est ancienne dans ses tares. Elle a de l'expérience dans le mal, au moment où Dieu vient la juger. Cela fait écho au serpent ancien, un des surnom de Satan.

Apocalypse 20.2 : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.

PRIERE/Père céleste, guéris mon cœur de toute emprise de Babylone. C'est à toi que je veux ressembler et non pas à cet esprit maléfique. Au nom de Jésus, Amen.

Estelle N.



JOUR 3/HONORER DES LÈVRES ET DU COEUR : UN DÉFI POUR LE RELIGIEUX.


Esaïe 29. 11 : « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres ; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine.»

Un cœur pur est vrai dans ce qu'il dit. Ses paroles épousent parfaitement les pensées de son cœur, et il sait de quoi il parle. Il ne fait pas les choses uniquement parce qu'on lui a appris qu'il faut les faire, parce qu'on lui a appris que c'était bien. Un cœur pur fait les choses parce qu'il aime sincèrement le faire et qu'il en mesure l'importance. Faire les choses par pure tradition religieuse, et non par conviction, c'est un péché.

Romains 14.23 : « (…) Tout ce qui ne provient pas d’une conviction de foi est péché. »

Lisons Ésaïe 29.11 dans d'autres versions :

Semeur : Le Seigneur dit encore : « Ce peuple se tourne vers moi, mais ce n’est qu’en paroles, et il me rend hommage, mais c’est du bout des lèvres : car au fond de son cœur, il est bien loin de moi, et la vénération qu’il me témoigne n’est faite que de règles que des hommes lui ont enseignées.

Une religion superficielle, du bout des lèvres ne vaut rien devant Dieu. Elle ne fait pas de nous de vrais adorateurs. Or ce sont ceux-là que Dieu recherche.

Jean 4.23 : « Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi.»

Il est certes bon de dire à Dieu : Je t'honore, mais il encore mieux lorsqu'on associe à cette déclaration la sincérité de cœur.


PRIERE/ Père céleste, aide-moi par ton Saint-Esprit, à t'honorer non pas seulement avec la bouche, mais aussi avec mon cœur. Au nom de Jésus je te demande. Amen.

Estelle N.


JOUR 4/NE SOYONS PAS IRRÉSOLUS


Jacques 1 v 5-8 : "5Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. 6Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. 7Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: 8c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies."

Dans la vie, nous voulons très souvent une chose et son contraire. Nous ne sommes pas toujours logiques dans nos raisonnements.

  1. On prie pour avoir un (e) bon(ne) ami (e), mais quand Dieu nous exauce, par derrière on critique cet(te) ami (e) en disant qu'il (elle) est mauvais (e).

2. On prie pour faire de grandes choses avec Dieu, mais lorsqu'il nous donne les bonnes opportunités, on ne les saisit pas, par incrédulité.

3. On prie pour rencontrer quelqu'un (e) de bien parce qu'on a envie de fonder une famille, et pourtant notre cœur n'est pas vraiment prêt (e) à s'engager avec une autre personne dans les liens du mariage.

4. On demande à Dieu de nous montrer la voie, mais lorsqu'il utilise par exemple quelqu'un pour nous parler et apporter la réponse dont on a besoin, on n'arrive pas à reconnaître la voix de Dieu par la bouche de cette personne. On s'attend à ce que Dieu nous parle autrement, alors que c'est Lui le Seigneur; c'est à dire que c'est Lui qui décide comment il doit communiquer. C'est Lui qui sait mieux comment s'adresser à nous.

5. Et enfin on l'appelle "Seigneur", et pourtant on ne fait pas ce qu'il dit. 

Luc 6 v 46 : "Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?"

Voyez-vous, nous sommes parfois tellement remplis de contradictions intérieures, et ces dernières constituent des obstacles dans notre avancement. Si nous voulons voir la gloire de Dieu, positionnons-nous. Ou on lui dit "OUI", ou on lui dit "NON".

Matthieu 5 v 37 : "Que votre parole soit ‘oui’ pour oui, ‘non’ pour non ; ce qu'on y ajoute vient du mal."
Apocalypse 3 v 15-16 : "15Je connais ta conduite et je sais que tu n’es ni froid, ni bouillant. Ah ! si seulement tu étais froid ou bouillant ! 16Mais puisque tu es tiède, puisque tu n’es ni froid, ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche".

PRIERE/Seigneur Jésus, aujourd'hui, je décide de me positionner pour toi, sans tergiverser. Amen.

Estelle N.



JOUR 5/PRIER AVEC FERVEUR.


Jacques 5 v 17-18 : "Elie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit".

La transformation de notre cœur passe par la parole de Dieu qui purifie.

Jean 17.17 : « Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.»

Mais ce n'est pas tout. Il faut lui associer la prière. Prier c'est communiquer avec Dieu. Or plus vous communiquez avec Lui, plus un échange se produit dans l'esprit entre Dieu et vous, d'Esprit à esprit. Autrement dit, lorsque vous priez, ce que Dieu a de saint descend sur vous et ce que vous avez de malsain fond devant sa sainteté. C'est le mécanisme qui explique la transformation d'une personne qui passe du temps dans la prière. Cependant, ce n'est pas n'importe quelle manière de prier qui permettra cette opération de purification. Au-delà de la sincérité dans la prière, que nous avons déjà évoquée à plusieurs reprises, par exemple le jour précédent, il faut également de la ferveur.

La ferveur est « l'état d'âme passionné d'une personne qui éprouve ardeur et zèle religieux » [2]. Lorsque vous priez avec ferveur, votre prière est enthousiaste, passionnée. Votre cœur brûle de zèle pour Dieu, et ce zèle est important dans la mesure où c'est lui qui sera le moteur de votre foi lorsqu'il faudra poser des actions concrètes après votre prière autrement dit, les pas de foi.

Jean 2. 17 (après que Jésus ait chassé les vendeurs dans le temple de prière) : « Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.»

Une prière qui manque de ferveur est une prière froide, indifférente au cœur de Dieu parce qu'elle n'arrive pas à ressentir ce que Lui ressent. Or si nous communiquons avec une personne, il est important de ressentir ce qui lui pèse sur le cœur, de la même manière que nous aimerions qu'elle ressente ce qui nous pèse sur le cœur. Dans le cas contraire, il n y aura pas de cœur à cœur avec cette personne. De même, avec Dieu, il faut un cœur à cœur. En effet, il est écrit :

« Regardez dans l’eau : vous verrez votre propre visage s’y réfléchir. Sondez le cœur d’un homme : vous verrez s’y réfléchir votre propre cœur.» (Proverbes 27.19)

Si cela est valable pour l'homme qui est notre semblable, à plus forte raison ce le sera avec Dieu à l'image de qui nous avons été crées. Lorsque nous sommes dans un cœur à cœur avec Dieu (c'est-à-dire que nous prions à cœur ouvert, en exprimant librement et sans arrière-pensées tout ce que l'on ressent), nous comprenons mieux ce qui se passe à l'intérieur de notre propre cœur, car en réalité nous ne nous connaissons nous-mêmes; seul le Saint-Esprit de Dieu qui sonde les cœurs et reins peut nous révéler ce qui se cache réellement au fond de nous. En ayant cette révélation, il sera plus facile d'être fervent dans la prière, parce que la vérité du Saint-Esprit nous aura libérés de toute lourdeur spirituelle.

Lorsque nous sommes dans un cœur à cœur avec Dieu, nous recevons aussi ses sentiments à lui. Or c'est en priant avec les sentiments de Dieu que notre prière sera efficace parce que nous aurons prié selon ses attentes. C'est dans ce sens que le Saint-Esprit nous vient en aide.

Romains 8. 26-27 : « 26De même l'Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières, mais l'Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. 27Et Dieu qui examine les cœurs sait quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est en accord avec lui qu'il intercède en faveur des saints.»

Par ailleurs, dans la prière, le Saint-Esprit nous fait contempler le Fils de Dieu en tant que référence de notre sanctification. Lorsque nous contemplons Jésus-Christ, c'est alors que nous sommes transformés de gloire en gloire, c'est-à-dire que notre cœur se purifie au fur et à meure de cette contemplation. C'est aussi cela l'adoration.

2 corinthiens 3. 18 : « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. »
« jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l’adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ.» (Ephésiens 4.13)

PRIERE/Saint-Esprit, rempli moi de toi afin que je puisse prier avec ferveur. Amen.

Estelle N.



JOUR 6/LA VRAIE CONNAISSANCE (1) : HALTE AU ZÈLE AMER.


Il est un zèle amer qui accompagne souvent nos motivations lorsque nous cherchons la connaissance des choses de Dieu. Ce n'est pas la connaissance de principes, ou des grandes révélations uniquement qui produisent l'amour. La connaissance qui fera entrer les vierges sages dans la salle des noces, c'est celle du cœur de l'Epoux, Jésus. 

Cette connaissance vient par le brisement de notre chair et non pas intellectuellement. À ce titre, il ne faut pas envier une personne qui semble avoir "beaucoup de connaissances" sur les choses de Dieu car derrière la vraie connaissance de Dieu, se cachent beaucoup de brisements qu'il faille accepter de traverser. Si vous pensez avoir de la connaissance sans qu'un fruit de l'amour ne sorte, alors votre connaissance a peut être besoin d'être purifiée ou de mûrir pour être vraiment agréable à Dieu.

Il faut également savoir que la libération de l'idolâtrie de la connaissance (qui avait été un piège pour Ève en Eden) peut prendre un certain temps. Soyons donc patients et dociles avec Son Saint-Esprit . En effet, un vrai connaisseur est une personne enseignable, qui ne se vante pas des révélations ou de ses connaissances, mais qui est humble.

Sachons par ailleurs que Dieu nous a aimés au moment où nous ne le connaissions pas. On ne peut donc pas l'impressionner avec les connaissances intellectuelles. C'est la connaissance de son amour qui fait la différence, sinon, il n'aurait pas choisi une personne non instruite comme Pierre pour bâtir son Église (Matthieu 16 v 18, Actes 4 v 13). Or beaucoup peuvent ne pas avoir cette connaissance que Pierre ou d'autres ont eu la grâce d'avoir malgré leurs grandes études. Non pas que les études soient mauvaises en soi, mais la motivation qu'on y met et le but qu'on y assigne doivent être exempts de tout zèle amer, et empreint d'humilité sachant que de toute manière, quelque soit notre niveau d'études, c'est Dieu qui donne à qui il veut la vraie connaissance.

Matthieu 11. 25-26 : « 25A ce moment-là, Jésus prit la parole et dit : « Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. 26Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu.»
Romains 9.14-15 : « 14Que dirons-nous donc ? Dieu serait-il injuste ? Certainement pas ! 15En effet, il dit à Moïse : Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et j'aurai compassion de qui je veux avoir compassion.»

Dieu cherche à ce qu'on connaisse son cœur, d'où l'appel à la profondeur dans la consécration.


PRIERE/Père céleste, pardonne moi pour le zèle amer dans la recherche de la connaissance. Je veux être humble et connaître non plus pour me vanter mais pour travailler à mon salut [3] et t'aimer tel que tu es réellement. Je veux te connaître et être connu de Toi, quand ton Fils reviendra chercher son Église, ou quand je quitterai cette terre. Au nom de Jésus je prie. Amen.

Estelle N.



JOUR 7/LA VRAIE CONNAISSANCE (2) : GNOSIS ou GINOSKO ?


1 Corinthiens 8 v 1-3 (parole vivante): "1Passons à la question des viandes sacrifiées aux idoles : « Nous sommes tous des gens éclairés, dites-vous, et nous possédons la connaissance (γνῶσις/gnosis) voulue ». C’est entendu, mais la connaissance (gnosis) seule inspire souvent des sentiments de suffisance. Le savoir rend orgueilleux, tandis que l’amour est constructif : c’est lui qui bâtit (l’Église), parce que celui qui aime aide les autres à croître dans la foi. 
2Si quelqu’un croit savoir (plus que les autres) et se flatte de sa « science », il n’a pas encore compris de quelle nature est la vraie connaissance. 3Mais si quelqu’un aime Dieu, il a atteint la perfection de la connaissance, car alors il est connu (γινωσκω/ginosko) de lui. Dieu lui-même l’enseigne."

La connaissance "gnosis" (γνῶσις) dont parle le verset 1 [4] est une connaissance simplement intellectuelle des choses de Dieu et de la vie en général. C'est déjà une bonne chose, cependant son fruit est généralement l'orgueil (voir fin du verset 1).

En revanche la connaissance "ginosko" (γινωσκω) des versets 2 et 3 est une connaissance plus intime de Dieu. Elle fait même référence entre autre, à un idiome juif pour parler de la relation sexuelle entre l'homme et la femme. Cela montre le degré d'intimité avec Dieu qu'elle implique. C'est pourquoi cette connaissance-là porte toujours le fruit de l'amour.

Le conseiller du roi connaît le roi d'une certaine manière (gnosis), mais l'épouse du roi le connaît plus intimement (ginosko). Elle peut ne pas avoir la connaissance de certaines questions politiques comme le conseiller; cependant, elle connaît mieux son mari que n'importe quel conseiller. C'est cette dernière connaissance que Dieu veut nous communiquer. Ne soyons pas partiels dans la manière dont nous connaissons les choses que nous devrions connaître, mais acceptons les sacrifices que Dieu nous demande pour le connaitre plus intimement. C'est de cette manière que son amour sera diffusé en nous. Alors, nous connaîtrons comme il faut connaître et nous serons connus de Dieu.


PRIÈRE/Père céleste je m'humilie devant toi pour que la vraie connaissance me soit communiquée. Pardonne moi tout orgueil lié à la connaissance intellectuelle, car ce n'est pas de cette manière que tu veux que je connaisse. Merci pour ta patience envers moi, et la transformation de mon cœur. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.

Estelle N.


 

[1] Vierge (bĕthuwlah en hébreux) est également une expression fréquemment utilisée dans les temps anciens pour personnifier une ville ou une nations. voir bĕthuwlah - Lexique Hébreu / Grec - TopBible — TopChrétien (topchretien.com)

[3] Philippiens 2.12 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement (…) »

[5] NOTA BENE/ La version segond 1910 comme d'autres version traduisent le verset 2 ainsi :

« Si quelqu'un croit savoir quelque chose, il n'a pas encore connu comme il faut connaître.». Ici c'est « connu » et « connaitre » qui renvoient au grec γινωσκω/ginosko. La version Parole vivante a juste été choisie ici pour mettre en exergue « la vraie connaissance » conformément au titre de ce message.

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