INTRODUCTION.
Tout au long de ce mois d'Août 2024, nous prions et jeûnons sur le thème : "un cœur pur".
Dieu est déterminé à accomplir ses plans et c'est par ses fils et filles qu'il apportera dans ce monde sa lumière pour la restauration des cœurs. Mais étant donné qu'on ne peut que nettoyer un sol avec une serpillère propre, Dieu a besoin de purifier les cœurs de ses enfants pour qu'ils soient de bons canaux de diffusion de son amour. Il ne s'agit pas d'attendre la perfection de nos âmes avant d'être utilisés par Dieu; mais il s'agit plutôt de se disposer au perfectionnement de nos âmes. C'est cela la sanctification. Dieu a choisi de travailler avec des vases imparfaits que nous sommes; cependant, vases imparfaits ne veut pas dire vases vils. Alors, il y a des fruits du Saint-Esprit que le divin potier va faire sortir de chacun de nous pour que le monde s'en nourrisse. Le but final de tout cela, c'est aussi de voir Dieu. Or ce sont justement les cœurs purs qui verront Dieu selon les propos du Seigneur Jésus :
« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !» (Matthieu 5 v 6)
« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.» (Hébreux 12 v 14)
PROPULSION SPIRITUELLE AOÛT 2024, C'EST PARTI!
1ère semaine de prière et de jeûne ( 1er au 7 août 2024)
JOUR 1/UN COEUR DÉPOURVU DE PASSIONS.
La pureté renvoi à l'état d'une chose intègre Cela signifie qu'elle ne présente aucune corruption, aucun mélange avec d'autres matières. Par exemple, si nous parlons d'une bague en or pur, on suppose que ce bijou est composé d'or dans son entièreté. Il n y a pas d'or et d'argent, d'or et autre chose. C'est l'image de la pureté que Dieu recherche et veut bâtir dans nos vies. Lorsque nous venons à Jésus, l'amour de Dieu est déposé dans nos cœurs par son Saint-Esprit.
Romains 5 v 5 : « Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.»
D'une manière ou d'une autre, nous aimons donc déjà Dieu, à la nouvelle naissance en particulier. Le problème est que cet amour pour Dieu n'est pas entier. Il y a plusieurs choses à l'intérieur qui luttent pour soit partager le trône de Dieu dans nos cœur, soit supplanter Dieu dans nos cœurs. Ce sont toutes ces choses-là qui rendent le cœur impur. En parlant donc d'impureté de cœur, il ne faut pas envisager forcément des personnes qui haïssent Dieu, mais il s'agit également de personnes qui aiment quand même Dieu, mais pas de façon intègre.
Qu'est ce qui concurrence la place de Dieu dans nos cœurs?
Il peut s'agit de choses considérée par tous comme mauvaises (la haine, la colère, la jalousie, le mensonge, etc). Mais il peut aussi s'agir de choses qui semblent ne pas être mauvaises : la famille, le mariage, des activités professionnelles ou non professionnelles, le bénévolats, la santé, etc. C'est à ce dernier niveau qu'il peut devenir compliqué de réaliser l'impureté de son cœur, parce que nous ne voyons pas du tout en quoi ces choses qui sont légitimes à avoir, souillent le cœur. En réalité, ce ne sont pas que ces choses sont en elles-mêmes mauvaises mais c'est surtout la place que nous leur accordons par rapport à Dieu dans nos cœurs.
Dans le livre de Jacques 4 v 1 il est dit :
« D'où viennent les conflits et d'où viennent les luttes parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? »
Jacques nous annonce donc que ce qui est à la cause des problèmes relationnels, les conflits, les querelles, les luttes, ce sont les passions, et ces passions là combattent en nous; autrement dit, nous sommes leurs premières victimes, et notre prochain en est la seconde.
Une passion est un « état affectif et intellectuel assez puissant pour dominer la vie mentale »; c'est un « amour intense » pour quelqu'un ou quelque chose [1]. "hedone" (Prononciation [hay-don-ay']), le mot grec que Jacques utilise dans le verset ci-dessus désigne : "plaisir, jouissance" dans le sens des "désirs du plaisir" [2].
A mon humble avis, même si les deux mots ne se prononcent pas exactement de la même manière, il y a un petit jeu de mots entre "hedone" (Prononciation [hay-don-ay']) et "ADONAÏ", un nom attribué à Dieu en hébreux [3]. De là, une leçon très importante: l'homme confond ce dont il doit être passionné; au lieu de désirer intensément Dieu lui-même, il met à la place d'autres désirs dont il se passionne. La seule passion suprême que nous devrions avoir au final, c'est Dieu. Nous confondons malheureusement cette passion-là avec d'autres passions qui lui sont moindres, et c'est cette confusion qui crée des luttes dans notre être intérieur En effet, un royaume divisé contre lui-même ne peut tenir. Or notre esprit, notre âme et notre corps ont été crées par Dieu pour l'adorer lui. Lorsque nous les mettons au services d'autres passions, nos esprit, âmes et corps ne s'y retrouve, d'où les guerres intérieures, les instabilités émotionnelles, les confusions. Or une personne qui n'est pas en paix en elle-même à cause de ce que Dieu n'est pas encore sa passion, ne pourra être en paix avec son prochain. C'est ce qui explique qu'à la fin, il y a des querelles et des disputes.
Dès lors il faut se poser la question de savoir : De quoi suis-je réellement passionné (e)? Travail, Études, ministère spirituel, famille, justice, confort, voyage, sport, enfants, mari, femmes, jeux ?
Toutes ces choses qui prennent plus de place que Dieu dans nos cœurs constituent même des obstacles à l'exaucement de certaines de nos prières. En effet, Jacques poursuit en disant :
« 2Vous désirez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez rien obtenir ; vous avez des luttes et des conflits. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas. 3Quand vous demandez, vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. 4Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu ? Celui donc qui veut être l'ami du monde se fait l’ennemi de Dieu »
Dieu n'exauce pas la prière qui a pour but de satisfaire une passion personnelle car ce serait cracher sur Jésus, puisque Jésus est venu nous délivrer de l'idolâtrie nos passions. Les passions ou ces choses que nous aimons intensément nous feront toujours choisir nos propres dieux, et nos propres enseignants.
2 Timothée 4 v 3 : « En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d'enseignants conformes à leurs propres désirs.»
Ces choses qui brulent en nous plus que Dieu constituent "le zèle amer" dont parle encore Jacques :
« 13Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. 14Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. 15Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. 16Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.
17La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie. 18Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.» (Jacques 3 v 13-18)
Toute ardeur que nous avons à servir une personne ou une cause à laquelle l'on est dévoué fera la guerre au Saint-Esprit de Dieu qui est nous. Il vaut donc mieux faire comme David qui a dit :
« Qui d’autre ai-je au ciel ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi.» (Psaume 73 v 25)
Mais alors, pourquoi pense t-on est sur le bon chemin lorsque nous sommes zélés pour certaines causes ?
La réponse se trouve dans les paroles de Jésus lui-même, à l'endroit de l'église de Laodicée :
« 17Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, 18je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. » (Apocalypse 3 v 17-18)
On pense donc être sur le bon chemin parce qu'on ne voit pas, et on croit voir, comprendre, avoir raison, alors qu'on a tout faux. Même en faisant des choses pour Dieu, on peut être sur le mauvais chemin. Remarquons d'ailleurs que Jésus s'adressait non à des personnes qui ne croient pas en lui, mais à une église. S'il est possible pour des personnes qui disent "croire en Jésus" d'avoir des passions qui les éloignent de lui, nous comprenons que les passions qui nous animent sont un problème épineux, à ne pas prendre à la légère. Seul remettre Jésus comme unique passion dans notre cœur permettra de retrouver le bon chemin, celui de la paix intérieure, et surtout de la vie éternelle après la mort physique.
PRIERE/Père céleste, pardonne moi d'aimer … (mettre le nom d'une personne ou d'une chose qui vous vient à l'esprit) plus que toi; d'avoir laissé ….(mettre le nom d'une personne ou d'une chose qui vous vient à l'esprit) prendre ta place dans mon cœur. Je décide que désormais ce sera uniquement toi ma passion, et je suis convaincue que ton Saint-Esprit fera lui-même de l'ordre par rapport à toute autre chose que je suis appelé (e) à faire pour ta gloire sur cette terre. Aide-moi à voir claire afin que je ne me trompe pas de chemin. Au nom de Jésus je prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 2/LE COEUR PUR : UN COEUR DROIT (1ère partie)
Qu’est-ce qu’un cœur pur ?
C’est une question que nous pouvons nous poser en tant qu’enfant de Dieu, mais aussi de manière générale. Il n’est pas impossible que vous ayez entendu un jour que telle ou telle personne a un cœur pur. Mais qu’est-ce que cette personne a que nous n’avons pas et qui fait que beaucoup reconnaissent son cœur pur ?
Regardons ensemble ce que signifie le terme “pur”. Selon le CNRTL, le terme pur correspond à ce : “Qui est sans mélange. Dont les caractères, les qualités sont entières, sans mélange, sans dégradation due au métissage ou encore qui ne contient pas d'élément étranger.” Il s’agit ici de quelque chose d’entier n’ayant intégré aucun compromis, élément extérieur ou n’ayant subi aucune altération de toute nature que ce soit.
Dans la bible, c’est le mot טָהֵר (taher) [ qui est la racine du terme “pur”. La signification est élargie à plusieurs domaines, en voici les éléments principaux : “être propre, être pur, être pur (physiquement - de maladie), être pur cérémoniellement, purifier, être pur moralement, rendre pur, nettoyer, purifier, déclarer pur, accomplir la cérémonie de purification, être purifié, être déclaré pur, se purifier, se présenter pour la purification”. Dans cette définition, nous remarquons qu’il y a une volonté de se purifier, un état de pureté, une action menant à la purification, mais aussi déclarer pur. Ainsi, nous pouvons dire au travers de ce sens que la pureté requiert un choix, une volonté et enfin une mise en pratique menant à la conviction de l’état de pureté. Le terme “pur” est employé dans le livre de Lévitique plus que dans tout autre livre. Cette occurrence rappelle à quel point Dieu purifie ceux qui sont proches de lui. Les lévites dont il est question dans ce livre étaient proches de Dieu et prenaient grand soin dans la préservation de leur sainteté lorsqu’ils s'approchaient de Lui. C’est aussi le livre dans lequel les commandements de purification de Dieu ont été partagés afin que le peuple soit mis à part.
Nous pouvons donc synthétiser ces définitions (CNRTL & Bible) en indiquant ceci : la pureté implique une intégrité et une mise à part. Elle se choisit et n’est possible que si la volonté de celui qui la désire est ferme. Cette volonté implique la mise en pratique par l’acceptation du processus de purification donné par Dieu.
La base de la pureté étant établie, observons comment au travers de l’exemple de David, il est possible de saisir le caractère “droit” de la pureté. (Car nous l’avons vu, la pureté ne tire aucune altération de ce qui est étranger). Le texte de référence se trouve dans le livre de 1 Chroniques 29.12-17. Ce passage nous introduit à l’humilité du roi David face à Dieu. Devant tout le peuple, il reconnut sa toute-puissance et sa nécessité pour la croissance et la fortification de toute chose (Verset 12). Nous nous arrêtons un instant sur ce passage, car cette étape est très importante. Le roi David avait un cœur droit, mais avant d’observer sa manifestation, il est important d’observer son caractère.
Parlons de son humilité et de sa révérence à Dieu. Le roi David reconnaissait vivement sa dépendance à l’Éternel, mais aussi que tout ce qu’il possédait venait de Dieu. La soumission et l'humilité impliquent qu’un cœur ne peut pas être purifié dans la rébellion et dans l’orgueil. Comme expliqué précédemment, la pureté est accessible que si elle est désirée et de manière ferme (impliquant une intégrité sans faille). Posons-nous cette question, est-ce qu’une personne orgueilleuse et rebelle aurait pu se présenter devant Dieu comme l’a fait le roi David ? Ce n’est pas possible, elle aura tendance à fuir en courant loin de Dieu plutôt que de se soumettre et honorer Dieu. L’humilité et l’obéissance est donc une étape capitale à passer, sans quoi il sera impossible d’accéder au processus de purification.
Dans la deuxième partie du texte de référence 1 Chroniques 29.17-19, Le roi adresse une prière à Dieu. On y voit d'abord la droiture du cœur. En effet, le roi David rappelle à Dieu qu’il aime éprouver les cœurs car il aime la droiture (verset 17). En effet il est dit dans la parole, dans le livre de Malachie 3.3 :
“Il s'assiéra pour fondre et purifier l'argent, il purifiera les descendants de Lévi, il les rendra purs comme on rend purs l'or et l'argent, et c’est suivant la justice qu’ils présenteront des offrandes à l'Eternel.”
Le premier souhait de Dieu est de faire de nous des cœurs purs.Le roi évoque la droiture du cœur. Pour ce faire, il utilise le terme יָשַׁר (yashar) qui signifie : “être droit, être juste, être légal, être lisse, être mis de niveau, aplanir, sembler droit”. Nous retrouvons le même terme cinq fois dans le livre de proverbes :
Proverbes 3.6 : “Reconnais-le dans toutes tes voies et il rendra tes sentiers droits.”
Proverbes 4.25 : “Que tes yeux regardent bien en face et que tes paupières se dirigent droit devant toi”. (Implique que nous ne regardons pas en arrière)
Proverbes 9.15 : “pour interpeller les passants qui vont droit leur chemin ” (la folie tente de détourner les personnes marchant droit)
Proverbes 11.5 : “La justice de l'homme intègre rend sa voie droite, mais le méchant tombe par sa méchanceté.”
Proverbes 15.21 : “La folie est une joie pour celui qui est dépourvu de bon sens, mais un homme intelligent suit le droit chemin.”
Tous ces proverbes nous rappellent que la droiture ne laisse à celui qui la pratique aucune possibilité à l’ennemi de le détourner du chemin que Dieu seul trace. De fait, les intentions droites du cœur suivent un chemin tout tracé. Si nous extrapolons aux paroles du Seigneur qui a dit je suis le chemin, la vérité et la vie, ces intentions doivent donc suivre la volonté de Jésus-Christ.
(Nous verrons dans la deuxième partie l’importance d’un cœur tourné vers Dieu, en suivant l’exemple de ceux que Dieu a placé auprès de nous et à nous attacher aux vérités de Dieu sans réserve)
PRIERE/Père accorde nous un cœur qui désire faire ta volonté, qui t’honore, soit intègre en toute circonstance, s’attache à ta vérité, s’humilie et révère devant toi. Donne-nous la sainte crainte de ton Saint nom, qu’il ne soit pas trouvé en nous l’iniquité de la rébellion et de l’orgueil. Donne un cœur qui a une volonté ferme d’être mis à part et qui accepte le processus de purification que tu veux entamer dans nos vies. Père que celui qui manque de « vouloir » (Philippiens 2.13) afin d'être purifié selon ta volonté, qu’il puisse trouver sa volonté en toi. Aide-le à s’humilier et à reconnaître que rien n’est possible sans toi. Tu as dit que l'homme ne peut rien faire, c’est l’esprit qui vivifie (Jean 6.63.) Saint-Esprit donne nous la conviction de péché de justice et de jugement lorsque nous nous enflons d’orgueil et que nous refusons de lâcher prise. Aide-nous à faire la volonté parfaite de Dieu. Seigneur que ton saint nom soit élevé dans nos vies. Que toute la gloire te soit rendue. Au nom de Jésus-Christ, j’ai prié AMEN.
Fadoua J.
JOUR 3/LE COEUR PUR : UN COEUR DROIT (2ème partie)
Nous avons vu lors de la première partie qu’il était important de disposer d’une volonté ferme à suivre le chemin de Dieu afin de conserver le caractère “droit” de la purification. Nous allons pour cette deuxième partie, continuer d’observer et d’analyser la prière et l’attitude du Roi David, dans la seconde partie du texte de référence.
Il est dit dans 1 Chronique 29.17-19 :
« 17 Je sais, mon Dieu, que tu es capable de mettre le cœur à l’épreuve et que tu aimes la droiture. Aussi, je t'ai fait toutes ces offrandes volontaires avec un cœur droit et je vois maintenant avec joie ton peuple ici présent agir de la même manière.18 Eternel, Dieu de nos ancêtres Abraham, Isaac et Israël, garde à toujours ces intentions dans le cœur de ton peuple et affermis son cœur pour qu’il reste tourné vers toi. 19 Donne à mon fils Salomon un cœur attaché sans réserve au respect de tes commandements, de tes instructions et de tes prescriptions, afin qu'il les mette tous en pratique et qu'il construise le palais pour lequel j'ai fait des préparatifs. »
Nous pouvons dire que la prière du roi David comporte trois parties principales :
- David dit à Dieu qu’il lui offre une offrande avec un cœur droit.
- Il dit que son peuple a agi de la même manière que lui.
- Il demande pour son fils un cœur attaché à Dieu sans réserve.
Cette prière en plus de nous rappeler que la droiture nécessite de suivre le chemin tracé par Dieu, nous révèle l’importance de suivre l’exemple des leaders que Dieu a placé devant nous. Il est dit dans la parole dans le livre de Jérémie 3.15 : « 15 Je vous donnerai des bergers selon mon cœur, et ils prendront soin de vous avec la connaissance et le discernement nécessaires. ». Le Seigneur choisit de nous conduire sur le chemin droit en le traçant en effet, mais il place également devant nous des bergers qui sont personnellement conduits par lui qui nous conduisent et s’assurent que nous ne nous égarons pas.
Que signifie un berger de mon cœur ?
Pour répondre, rappelons-nous que la parole de Dieu nous parle d’un leader du cœur de Dieu. Il s’agit du roi David, dans le livre de 1 Samuel 13.14, il écrit à son sujet ceci :
« […] L'Eternel s'est choisi *un homme selon son cœur, et il l'a destiné à être le chef de son peuple. Cela arrivera parce que tu n'as pas respecté ce que l'Eternel t'avait ordonné. ».
Le prophète Samuel parle du futur roi qui remplacera le roi Saül.
Il est aussi dit de David dans le livre d’Actes 13.22 ceci :
« Puis il l'a rejeté et leur a donné pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J'ai trouvé David, fils d'Isaï, un homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés »
Que pouvons-nous en conclure ?
Un berger du cœur de Dieu est un berger qui a une relation proche avec l’Éternel et qui suit son exemple, son enseignement et toutes les instructions qui lui sont données. Un berger s’engage à enseigner au troupeau qui lui est confié le bon chemin et d’en prendre soin. Si nous regardons à l’exemple de Jésus qui est le bon berger (Jean 10), nous pouvons dire qu’il avait cette attitude puisqu’il est dit dans Jean 8.26 :
« J'ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde ».
Jésus a donc montré l’exemple en nous rappelant qu’il ne faisait que répéter ce que notre Père céleste lui disait. Aussi, Jésus a indiqué :
« Celui qui m'a envoyé est avec moi, il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. », rappelant aussi que le berger obéit. (Jean 8.29)
Le berger qui est placé devant le peuple ne peut donc pas être n’importe quelle personne, c’est une personne qui a une grande responsabilité vis-à-vis de Dieu. Elle doit restituer ce que le Père céleste lui enseigne et doit prendre grand soin de l’enseigner à ceux que Dieu a placés sous sa responsabilité. Son rôle est d’amener les enfants perdus de Dieu à s’attacher à lui, par amour, en esprit et dans la vérité.
Ayant indiqué cela, nous pouvons dire qu’il est donc important que ceux qui sont placés sous la responsabilité du berger doivent le suivre, imiter son exemple et de tout leur cœur persévérer dans le chemin. Ainsi les cœurs seront droits et ne chercheront pas des chemins tortueux.
Voyons maintenant quelle est la vision de Dieu par rapport à l’attitude d’un peuple qui choisit de ne pas suivre le berger et choisit de se détourner. Il est dit dans Jérémie 2.20-21 :
« 20 Depuis longtemps tu t’es révoltée contre l’autorité exercée sur toi, tu as arraché tes liens et tu as dit : ‘Je ne veux plus être en esclavage !’Pourtant, sur toute colline élevée et sous tout arbre vert tu t'es vautrée comme une prostituée. 21 Moi, je t'avais plantée pour produire des raisins excellents, d’une variété sûre. Comment t’es-tu transformée à mes yeux en fruits dégénérés d’une vigne étrangère ? »
Le Seigneur ici, rappelle que là où les personnes ont été placées est le meilleur endroit qu’il soit pour s’épanouir. Nous pouvons même dire que rejeter l’autorité que Dieu a placé devant nous équivaut à suivre les penchants mauvais de notre cœur, ce qui implique qu'on s’est détaché de Dieu. En effet, il est dit que le peuple ressemble à une prostituée. La prostituée a plusieurs compagnons et n’est attachée à aucun d’eux.
La prière du roi David prend tout son sens lorsqu’il demande à Dieu de donner un cœur à son fils, qui soit attaché sans réserve. Un cœur qui, pour ce faire, nécessite d’être rempli de l’amour de Dieu, de le reconnaître comme un Père aimant qui désire nous accorder le meilleur. Il est dit dans le livre de Jérémie 3.19:
« Je me disais : ‘Comme je voudrais te mettre au même rang que des fils et te donner un pays de délices, l’héritage le plus beau parmi toutes les nations !’Je me disais que tu m'appellerais : ‘Mon père !’et que tu ne te détournerais pas de moi. ».
La plus grosse erreur que puisse commettre l’homme, c’est de se détourner de Dieu. C’est au travers de cet amour paternel que nous pouvons revenir à notre Père après avoir transgressé, comme le faisait le roi David (Psaumes 51) en reconnaissant ses fautes et en se repentant.
Lorsque nous revenons à Dieu, il est bon pour purifier notre cœur et il en fait un point d’honneur car il a dit :
« Ils ne se rendront plus impurs par leurs idoles, ni par leurs monstruosités et toutes leurs transgressions. Je les sauverai de tous les lieux d’habitation où ils ont péché, et je les purifierai. Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu » (Ezéchiel 37.23)
Mais aussi,
« Je les purifierai de toute leur mauvaise conduite, celle par laquelle ils ont péché contre moi, je leur pardonnerai toutes leurs fautes, celles par lesquelles ils ont péché contre moi et se sont révoltés contre moi. » (Jérémie 33.8).
Nous n’avons donc plus aucune raison recevable aux yeux de Dieu de ne pas se tourner vers lui considérant qu’il a déjà promis de nous changer et de nous guérir. Alors prenons courage et retournons vers notre Père en toute circonstance, il nous attend.
PRIERE/Accorde-nous la grâce d’avoir un cœur qui t’aime sincèrement. Nous prions que l’expression de cet amour soit le moteur de notre motivation à faire ta volonté. Accorde-nous un cœur obéissant et respectant ton autorité, mais aussi l’autorité que tu as placé devant nous. Aide-nous Saint-Esprit à rejeter toute forme de rébellion et d’orgueil. Merci, Seigneur pour les pasteurs de ton cœur à qui tu nous as confiées. Père béni et rempli les de ton Saint-Esprit afin qu’ils persévèrent malgré la difficulté, les combats et les épreuves. Père, nous prions qu’ils aient à cœur de faire ta volonté parfaite. Aide-nous à suivre leur exemple et à copier les modèles d’autorité qu’ils sont.
Père, tu es bon pour nous laisser nous approcher avec assurance près de ton trône. Nous prions pour que nos cœurs soient toujours repentants. Tu ne repousses aucun de tes enfants qui revient à toi pour se confier et se confesser. Père accorde la paix à celui qui hésite ou ne souhaite pas venir à toi par peur. Comme Jésus, Père nous souhaitons avoir une intime relation par ton Saint-Esprit qui développera un cœur attaché à toi et l’envie de te ressembler. Père que la gloire de ton saint nom Jésus-Christ soit élevé dans nos vies et que les nations reconnaissent que tu es l’Éternel. Au nom de Jésus-Christ, nous avons prié, Amen.
Fadoua J.
JOUR 4/DES ATTENTES PURES.
En Eden, tout était à la portée d'Adam et Eve, sauf une seule chose : l'arbre de la connaissance du bien et du mal. De là, découle un principe important. Lorsque Dieu a crée le monde, il y a ce qui lui est exclusivement réservé, et ce qui est réservé à l'Homme. Par exemple, dans Proverbes 25 v 2, il est écrit :
« La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses ; La gloire des rois, c'est de sonder les choses.»
Autrement dit, cacher les choses, c'est réservé à Dieu ,et les découvrir c'est réservé à l'Homme.
Dans l'œuvre créatrice, il y a des choses qui relèvent de la seule compétence de Dieu, et d'autres choses qui relèvent de la compétence de l'homme. Ainsi, si l'Homme est capable de créer un avion, seul Dieu est capable de créer un oiseau. L'homme est capable d'être un canal par lequel un enfant sera conçu en lui (ex : par le rapport sexuel), mais seul Dieu est capable de former la chair et le sang de ce petit être dans le sein maternel.
Jérémie 1 v 5 : « Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations »
L'homme peut apporter de soins pour la guérison d'un malade, mais seul Dieu est capable de créer les matières premières naturelle grâce auxquels les médicaments sont fabriqués. En plus, Lui seul est capable de regénérer les cellules dans le corps humains au travers des soins, pour le rétablissement du malade.
L'homme pourra créer beaucoup de choses, mais l'Homme ne pourra jamais créer un esprit, une âme et un corps physique, qui constituent les trois dimension d'un être humain. Dieu seul le peut.
Il y aura donc dans la vie, la réserve de Dieu, et la réserve de l'homme. Dieu ne fera pas ce que seul l'homme peut faire, car il respecte cette réserve. C'était à Dieu de pourvoir pour le moyens de salut (et il l'a fait en Jésus-Christ); mais c'est à l'Homme d'y croire pour être sauvé. Dieu ne peut pas croire à sa place. L'Homme a le choix soit d'accepter l'œuvre de Dieu, soit de la refuser avec les conséquences que cela implique bien sûr.
Lorsque nous ne respectons pas la réserve créatrice de Dieu, nous souillons notre cœur, en rendant certaines de nos attentes impures. Tout le monde a des attentes vis-à-vis de quelqu'un, des autres, de l'Etat, de l'Ecole, de ses employeurs, de ses employés, etc, et de Dieu (y compris ceux qui disent ne pas croire en lui). Mais ces attentes peuvent être déçues lorsqu'elles ne correspondent pas à la vérité divine. Dans la planification de la vie ou pour notre bien-être en général, il y a aussi ce qui relève exclusivement de Dieu et ce qui est à nous. À titre d'exemple, sur la question des délivrances c'est Dieu seul qui est maître sur les méthodes. Nous n'avons pas à déterminer nous-mêmes comment le moyen de délivrance qu'il nous faut, au risque d'être déçus car Jésus deviendra pour nous une occasion de chute
Matthieu 11 v 6 : « Heureux celui pour qui je (Jésus) ne serai pas une occasion de chute!»
Jésus voulait dire par là "Heureux celui pour qui il ne représenterait pas un obstacle par rapport à ses attentes particulières ! Or si nos attentes sont différentes de ce que Dieu avait prévu, nous tomberons de haut, frustrés et en colère.
Les Israélites pensaient que le messie serait d'une telle manière et ils ont crucifié Jésus parce qu'il ne correspondait pas à leurs attentes ou à leur schéma de délivrance. Ils s'imaginaient peut-être un homme riche, un roi comme tous les rois dans le monde, qui naîtrait dans un palais ou tout autre endroit luxueux (et non au milieu d'animaux dans une crèche). Ils s'imaginaient quelqu'un qui viendrait les sauver des Romains, à qui il ferait la guerre (et non à quelqu'un qui viendrait leur dire que leur véritable ennemi c'est le péché qu'ils commettent et non l'envahisseur). Ils s'attendaient peut-être à une personne physiquement imposante, et non à une personne ordinaire, qui n'avait rien pour attirer les regards. Malheureusement, c'est ce qui frappe à l'œil que l'homme regarde au lieu de regarder au cœur.
1 Samuel 16 v 7 : "Mais l'Eternel dit à Samuel : « Ne prête pas attention à son apparence et à sa grande taille, car je l'ai rejeté. En effet, l’Eternel n’a pas le même regard que l’homme : l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au cœur. »"
Ésaïe 53 v 2 : « Il (le messie) s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire.»
En pratique, on peut s'attendre à ce que Dieu nous délivre par une imposition de mains, de longues prières, alors qu'il aurait prévu nous délivrer par l'étude de sa parole, simplement. D'ailleurs n'est-il pas écrit dans Osée 4 v 6 : « Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance.» ? À l'inverse, certains pensent être délivrés en augmentant leur niveau de connaissance de certains mystères, alors que Dieu avait prévu les délivrer par des prières ferventes.
Jacques 5 v 16 : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité.»
On peut s'attendre à ce que Dieu pourvoit à nos besoins en passant par quelqu'un qui nous donnerait de l'argent, alors qu'il a prévu nous libérer par une idée entrepreneuriale. C'était le cas d'une veuve menacée par des créanciers, qui criait au prophète Elisée pour sa délivrance. Ce dernier lui avait simplement donné une instruction.
2 Rois 4 v 1-7 : "1Une femme de la communauté de prophètes cria à Elisée : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu’il craignait l'Eternel. Or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et faire d'eux ses esclaves. » 2Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi : qu'as-tu chez toi ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout chez elle, mis à part un pot d'huile. » 3Il dit : « Va demander des vases dans la rue, chez tous tes voisins, des récipients vides, demandes-en un grand nombre. 4Une fois rentrée, ferme la porte derrière toi et tes enfants, verse de l'huile dans tous ces récipients et mets de côté ceux qui sont pleins. »
5Alors elle le quitta. Elle ferma la porte derrière elle et ses enfants, qui lui présentaient les récipients, et elle versait. 6Lorsque les récipients furent pleins, lorsqu’elle dit à son fils : « Donne-moi encore un récipient » et qu’il lui répondit : « Il n'y en a plus », l'huile s'arrêta.
7Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu qui lui dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette. Tu vivras, avec tes fils, de ce qui restera. »"
À l'inverse, on peut aussi s'attendre à ce que Dieu nous fasse trouver du travail pour payer une dette, alors qu'à ce moment-là, il a prévu passer par quelqu'un pour nous bénir.
Certaines personnes s'attendent à ce que Dieu les délivre dans leur petit coin, tout seul, alors que Dieu a prévu les délivrer par une personne à laquelle il veut qu'elles se soumettent. Il y en a aussi qui s'attendent à faire le métier dont ils ont toujours rêvé, alors que Dieu a d'autres prévisions, en souhaitant qu'ils le servent en faisant autre chose, qui (en apparence) n'a rien à voir avec que pour quoi ils se sont formés jusqu'ici.
Certains s'attendent à voyager alors Dieu veut qu'ils restent là où ils sont sont pour son plan, et à l'inverse, certains veulent rester là où ils sont, mais Dieu veut les envoyer en mission ailleurs. D'autres pensent que la promesse divine s'accomplira dans très longtemps, alors que Dieu est entrain de la réaliser sous leur yeux, et ils ne voient pas.
Jean 4 v 35 : « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.»
À l'inverse il y en a qui étaient convaincus de sortir de l'épreuve dans très peu de temps, alors que Dieu compte les éprouver pendant longtemps, comme Joseph (éprouvé pendant 13 ans), Abraham ( éprouvé pendant 25 ans) et bien d'autres héros de la foi, qui ont dû persévérer longtemps. En un mot, parfois nous pensons être déjà prêt d'arriver alors que le chemin est encore long.
1 Rois 19 v 7 : « L'ange de l'Eternel vint une seconde fois, le toucha, et dit: Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi.»
Exode 13 v 17-18 : « 17Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Égypte. 18Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge. (...)»
N'empiétons pas dans la compétence exclusive de Dieu au risque de se faire mal. Lorsque Dieu donna à Joseph la vision de la gouvernance (Genèse 37 v 5-11), il n'avait rien dit sur les moyens par lesquels il allait s'y prendre pour faire accéder Joseph à la royauté. Les moyens appartiennent à Dieu. Quant à nous, faisons lui simplement confiance en nous laissant faire. Que nos attentes s'alignent au Saint-Esprit. C'est à cette seule condition qu'elles seront pures.
« Il y a dans le cœur de l'homme beaucoup de projets, mais c'est le plan de l'Eternel qui s'accomplit.» (Proverbes 19 v 21)
Ésaïe 55 v 8 : « En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l'Eternel. 9Le ciel est bien plus haut que la terre. De même, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées. 10La pluie et la neige descendent du ciel et n'y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et avoir fait germer ses plantes, sans avoir *fourni de la semence au semeur et du pain à celui qui mange. 11Il en va de même pour ma parole, celle qui sort de ma bouche : elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire et rempli la mission que je lui ai confiée.»
Si vous avez donné votre vie à Jésus, faites confiance à Dieu qui seul connait comment il vous fera sortir de la situation difficile dans laquelle vous vous trouver. Réfléchir sur le "comment" des choses ne vous apportera qu'amertume, tristesse, et fatigue. Sachez que Dieu n'est pas un menteur et que celui qui se confie ne sera jamais déçu, même si vous ignorer comment Dieu s'y prendre pour vous délivrer. Votre responsabilité à vous c'est de "croire", et d'obéir" à ses instructions, de suivre son conseil, comme un enfant. Il s'occupe du reste. Vous ne serez pas déçus en agissant ainsi, car l'espérance qui est attaché à Dieu ne déçoit jamais.
Romains 5 v 3-5 : « 3Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance, 4la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance. 5Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné.»
Romains 10 v 11 : « selon ce que dit l'Ecriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus.»
PRIERE/Père céleste, pardon d'avoir des attentes différentes de tes plans. Je décide d'abandonner ma propre volonté, de planifier moi-même ma vie. Je te laisse le "comment" de cette situation qui me fait, et je me repose dans la foi en ce que tu finiras par accomplir ta promesse. Au nom de Jésus je prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 5/LA SUPPLICATION QUI TOUCHE DIEU.
Avant, j'avais personnellement de la peine à dire "NON", lorsqu'une personne me suppliait. À un moment de ma vie, le Saint-Esprit a commencé à travailler sur ce point. Je compris que la peur de dire NON à un quelqu'un venait tout simplement de l'idolâtrie de l'homme. Avant de connaitre Jésus, j'avais même eu à prendre certaines décisions sous le coup des insistances d'autrui, parce que je ne voulais pas blesser cette personne en lui disant "NON". Mais à la fin, je me suis rendue compte que j'avais fait un très mauvais choix, qui m'a coûté des années de ma vie. En ramenant cet épisode malheureux à ma mémoire, le Saint-Esprit m'a fait réaliser que la peur de dire "NON" à certaines sollicitations quand il faut pourtant dire NON vient directement du diable, qui piège par le sentimentalisme.
Effectivement, il y avait une force malsaine qui me culpabilisait chaque fois que je disais NON à une requête avec laquelle je n'étais pas à l'aise. avec les supplication; c'est comme je n'arrivais à y résister aux supplications d'autrui. Lorsqu'une personne insistait pour recevoir quelque chose de moi, je n'arrivais plus à discerner si c'était bon ou pas d'accepter ou de refuser. Je focalisais sur le fait qu'on me supplie, et non sur le bien-fondé de la supplication. Pourtant le seigneur Jésus ne se laisse pas influencer par des supplications mal fondées. Si ce que nous lui demandons est mauvais dans le sens où cela compromettrait ses plans, il refusera de céder à nos supplications. Je compris donc que la supplication qui touche Dieu, c'est celle qui correspond à sa volonté, à son plan, à son amour, à sa vérité, et à sa sainteté.
L'homme ou la femme qui est bien pour vous ou qui vous aime vraiment n'est pas forcément celui ou celle qui vous supplie d'être avec lui ou avec elle. C'est celui/celle qui est prêt (e) à se sacrifier pour que vous viviez et que vous soyez heureux (se), sans rien demander en retour.
Jean 15.11 : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »
Le bon client n'est pas forcément celui qui vous supplie de lui vendre votre bien ou vos services, ou même d'accepter ses conditions à lui. Mais le bon client c'est celui déjà que Dieu lui-même vous envoie, et qui respecte votre travail, qui le valorise, en reconnaissant la belle opportunité qu'il a de vous connaitre.
La supplication ne fait pas la vérité, mais c'est la vérité de Jésus qui donne un bon sens à la supplication.
Le dictionnaire le robert (en ligne) définit le mot "supplier" comme le fait de prier (quelqu'un) avec insistance et humilité en demandant quelque chose comme une grâce [4]. Or la grâce est une faveur qui nous est faite, mais qu'on ne mérite pas. Ainsi dit, celui qui supplie doit être dans un état d'esprit tel qu'il est conscient qu'il ne mérite pas la faveur qu'il demande. S'il n'obtient pas gain de cause, il ne doit donc pas être en colère puisque de toute façon, il ne mérite pas ce qu'il demandait. Cependant, dans le royaume de Dieu, faire grâce à une âme en détresse est un devoir de telle sorte que secourir, c'est lui reconnaitre son droit (divin). C'est pourquoi Dieu se met en colère lorsqu'on ne soutient pas par exemple la veuve, l'orphelin ou l'étranger.
Psaume 146. 9 : « L'Éternel protège les étrangers, Il soutient l'orphelin et la veuve, Mais il renverse la voie des méchants. »
Zaharie 7. 9-10 : « 9Ainsi parlait l'Éternel des armées : Rendez véritablement la justice, Et ayez l'un pour l'autre de la bonté et de la miséricorde. 10N'opprimez pas la veuve et l'orphelin, l'étranger et le pauvre (…) »
Ésaïe 1.17 : « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l'opprimé ; Faites droit à l'orphelin, Défendez la veuve »
Psaume 82. 3-4 : « 3Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre, 4Sauvez le misérable et l'indigent, délivrez-les de la main des méchants.»
Il est encore écrit :
« Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. » (Romains 13.8)
Il faut donc aider celui qui est en détresse au risque de commettre au yeux de Dieu une injustice.
Dans la bible, le mot "supplier" renvoie au mot grec "deesis" qui a été traduit par "besoin, indigence, privation, pénurie" ou "recherche, demande, supplication à Dieu ou à un homme". Il vient lui-même de "doeomai" qui signifie "vouloir, manquer de, désirer, languir, demander à, mendier ".
EXEMPLE/1 Timothée 2.1 : « J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications [deesis], des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes »
De là, on comprend que dans la vraie supplication, il y a la reconnaissance d'un manque, d'un besoin que seul la personne qu'on sollicite peut combler. Supplier Dieu revient donc à reconnaître que l'on est démuni, et que lui est riche de ce dont nous avons besoin. Supplier Dieu, c'est reconnaître sa petitesse vis-à-vis de Lui qui est grand. Supplier Dieu c'est reconnaître que l'on ne mérite pas ce qu'on lui demande, d'où l'action de grâce et le don de soi en retour une fois que nous avons reçu ce que nous lui avons demandé.
Dans la bible, "supplier" en hébreux, a souvent traduit le mot תְּחִנָּה (Techinnah).
1 Rois 8.28 : « Toutefois, Eternel, mon Dieu, sois attentif à la prière de ton serviteur et à sa supplication (Techinnah); écoute le cri et la prière que t'adresse aujourd'hui ton serviteur »
2 chroniques 33.13 : « Il lui adressa ses prières; et l'Eternel, se laissant fléchir, exauça ses supplications (Techinnah), et le ramena à Jérusalem dans son royaume. Et Manassé reconnut que l'Eternel est Dieu.»
Le même mot a aussi été traduit par "miséricorde" ou "grâce".
Josué 11.20 : « Car l'Eternel permit que ces peuples s'obstinassent à faire la guerre contre israël, afin qu'Israël les dévouât par interdit, sans qu'il y eût pour eux de miséricorde (Techinnah), Et qu'il les détruisît, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.»
Esdras 9.8 : « Et cependant l'Eternel, notre Dieu, vient de nous faire grâce (Techinnah) en nous laissant quelques réchappés et en nous accordant un abri dans son saint lieu, afin d'éclaircir nos yeux et de nous donner un peu de vie au milieu de notre servitude.»
Dans toutes ces définitions, nous revoyons l'esprit de la grâce. Une supplication devient donc puissante lorsque nous marchons dans l'esprit de la grâce, c'est-à-dire que nous sommes conscients de ce que Dieu nous donne gratuitement, uniquement parce qu'il nous aime, et non parce que nous lui aurons payé, ou que nous aurions mérité avoir ce qu'il nous donne. Lorsque nous ne marchons pas dans l'esprit de la grâce, nous aurons du mal à supplier Dieu ou même une autre personne. En effet, on ne supplie pas pour une chose qui nous est due. C'est pourquoi vis-à-vis de Satan, nous n'avons pas à le supplier de quoique ce soit. Nous lui ordonnons simplement de relâcher ce qui nous appartient et qu'il a volé (Jean 10.10). En revanche, vu que c'est Dieu qui est la source de toute chose et que sans lui nous ne sommes rien, il est tout à fait normal que nous lui supplions.
Jacques 1.17 : « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation.»
Pour conclure, supplier est une véritable acte de foi empreint d'humilité, à cause de ce que nous ne méritons pas ce que nous demandons. Lorsqu'il y a donc derrière une supplication, de la tromperie, de l'hypocrisie, de la manipulation, de l'arrogance, ce n'est qu'une supplication d'apparence. La requête prend la forme d'une supplication sans l'être ne réalité.
Ésaïe 29.13 : « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres ; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine.»
Ce type de supplication n'est qu'orgueil, et Dieu dit qu'il résiste aux orgueilleux (Jacques 4.6). Par rapport à la personne à qui on supplie de faire quelque chose, elle doit regarder non pas à la forme supplicatoire de la requête, mais au fond de la requête. Le diable est capable de supplier s'il veut arriver à ses fins, soyons donc vigilants. Si celui à qui est présentée une supplication n'a pas la conviction du Saint-Esprit d'y répondre par "OUI", il devra être ferme et dire "NON", n'en déplaise au supplicateur ou à la supplicatrice. Gardons donc l'intimité avec le Saint-Esprit qui seul connait les choses cachées, qui seul peut mieux nous aider soit à manifester la compassion en répondant à une supplication sincère, soit à éviter des pièges de l'ennemi en refusant d'accepter ses sollicitations.
PRIERE/Père céleste, par ton Saint-Esprit, apprend à faire des prières de supplications qui touchent ton cœur. Garde moi de toute arrogance en te présentant mes requêtes, ou lorsque je sollicite l'aide de mon prochain. Au nom de Jésus je te prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 6/SORTIR DE LA BABYLONE PROFESSIONNELLE.
L'activité professionnelle est une chose qui occupe très souvent le cœur de l'hommes plus que Dieu ne l'occupe. Parfois, même lorsque Dieu nous bénit en nous donnant du travail, de nous devient difficile de le laisser à la première place. On n'a plus le temps pour lui, parce que nous sommes préoccupés pour gagner notre pain. Si votre activité professionnelle vous empêche d'entrer en eaux profonde avec Dieu, il faut absolument faire quelque chose car vous ne pouvez pas rester dans cet état. Vous risquer vous refroidir spirituellement; or Jésus a demandé :
« Que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Ou que pourra donner un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16. 26)
Remarquons d'ailleurs ceci: lorsque nous nous présentons devant des inconnus, généralement nous brandissons d'abord notre activité professionnelle « Bonjour, je m'appelle un tel, et je suis ingénieur agronome », « Bonjour, je m'appelle une telle, et je suis manager à telle entreprise », « Bonjour, moi c'est tel, et je suis homme d'affaires ». Jamais ou rarement, vous entendrez que la personne se présente d'abord avec son caractère : « Bonjour, moi c'est un tel, et je suis empathique, mais un peu désordonné» ; « Bonjour je m'appelle une telle, je suis colérique, mais j'aime bien travailler ». Même si le contexte dans lequel on se présente peut influer sur la manière dont on se présente, il y a un constat clair sur terrain. Les hommes s'identifie essentiellement par leurs acticité ou même leur anciennes activités professionnelles, comme s'il avaient peur de lâcher prise dessus, ou avaient honte d'avoir perdu cette cette activité : « Bonjour, nous vous présentons tel, ex conseiller bancaire ».
Or remarquez la manière dont certains serviteurs de Dieu se présentaient, à l'exemple de Paul; il était fabricant de tentes [5], et pourtant dans ses lettres, il se présentait toujours comme apôtre ou serviteur de Jésus-Christ.
1 corinthiens 1.1 (salutation à l'Eglise de Corinthe): « De la part de Paul, appelé à être un apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu (…)»
Galates 1.1 (salutation à l'Eglise de Galates): « De la part de Paul, apôtre établi non par des hommes ni par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus-Christ et par Dieu le Père qui l'a ressuscité »
Ephésiens 1.1 (salutation à l'Eglise d'Ephèse): « De la part de Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu (…)»
Philippiens 1.1 : « De la part de Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, (...) »
Judes 1.1 : « De la part de Jude, serviteur de Jésus-Christ et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont saints en Dieu le Père et gardés pour Jésus-Christ»
Apocalypse 1.1 : « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean »
On pourrait penser que comme ils s'adressaient à des Chrétiens, il est normal qu'ils se présentaient surtout comme « serviteurs de Jésus-Christ »; cependant, Paul n'avait pas été envoyé uniquement auprès des Eglises, mais également des nations (non juifs), des rois.
Actes 9. 15 : « Mais le Seigneur lui dit: Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël »
A eux aussi, il n'avait pas honte de se présenter comme serviteur de Jésus. C'était pour lui son activité principale, pour ne pas dire sa véritable activité. On dirait que la fabrication des tentes, par laquelle bien sûr il gagnait de quoi se nourrir, était secondaire, ou tout au moins accessoire à l'activité d'ambassadeur de Jésus. Or Paul étant constamment jeté en prison pour l'œuvre du Seigneur, il est évident qu'il ne pouvait pas effectuer son métier de fabricant de tentes à sa guise. Tout dépend donc de l'activité principale, qui était l'apostolat. Et pourtant, pour beaucoup aujourd'hui, être ambassadeur de Christ, c'est l'activité accessoire, ou secondaire, la première étant le travail séculier que nous effectuons. Tout cela c'est l'œuvre de l'esprit de Babylone, la grande prostitué, qui malheureusement agit aussi dans le domaine des biens matériels auquel est intimement le travail, car nous travaillons essentiellement pour gagner de l'argent avec lequel nous pourvoirons à nos besoins. Babylone s'est infiltrée dans le domaine professionnel afin de rendre esclaves les hommes, afin de les prostituer avec leur travail. En effet, l'on devient prostitué une fois que nous avons fait d'une chose notre idole. C'est comme si nous commettions l'adultère avec cette hose puisque c'est Jésus et non cette chose (l'activité professionnelle par exemple) qui doit constituer notre premier amour. C'est pourquoi Jacques avait traité d'adultères celui qui dans son cœur garde des passions mondaines qui l'empêchent d'aimer Dieu tel qu'il se doit.
Jacques 4. 1-4 : « 1D'où viennent les conflits et d'où viennent les luttes parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? 2Vous désirez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez rien obtenir ; vous avez des luttes et des conflits. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas. 3Quand vous demandez, vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. 4Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu ? Celui donc qui veut être l'ami du monde se fait l’ennemi de Dieu.»
Remarquons justement ce que l'ange dit à Jean à propos du champs d'influence de cette entité démoniaque.
« En effet, toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution, les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’immoralité et les marchands de la terre se sont enrichis grâce à la démesure de son luxe. » (Apocalypse 18.3)
Babylone s'est donc bel et bien assise dans les activités commerciales de l'Homme, et y travaillent activement pour tourner les cœurs des hommes vers les richesses mondaines.
Pour ce qui est des personnes qui pour l'instant n'ont pas d'activité professionnelle, il y a un tel malaise qui les fait fuir souvent les rapports sociaux, parce qu'elles ont l'impression de n'avoir pas de valeur, faute de travail (NB : nous ne parlons pas ici de personnes paresseuses qui expressément refusent de travailler pour ne vivre qu'aux dépens d'autrui). Et pourtant, il y a des saisons que Dieu suscitent chez beaucoup pour qu'ils puissent reconsidérer le sens de leur vie, sachant que leur salut en dépend; parfois, Dieu va permettre une période d'inactivité professionnelle pour que ces pers
onnes se concentrent sur Lui et sur l'appel qu'il a d'avance prévu pour eux.
Ephésiens 2.10 : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.»
Mais à cause de la peur de manquer (une forme d'idolâtrie de l'argent), ces personnes ne le comprennent pas, et tombent même en dépression parce qu'elles sont en chômage.
Certains d'entre nous avons simplement besoin de revoir notre emploi du temps pour laisser à Dieu la priorité au quotidien, sans négliger son activité professionnelle. D'autres sont appelés par Dieu à quitter leur emploi actuel pour se mettre entièrement à son service.
Peu importe votre cas, vous ne pouvez être disciple de Jésus-Christ en aimant plus vitre activité que Lui. S'il a besoin de vous, il doit pouvoir être libre de vous utiliser à sa guise. Mais l'idole du travail vous empêchera bien sûr.
Souvenons de Pierre et André qui avaient une entreprise de pêche mais qui laissèrent tout pour suivre Jésus. Il en est de même pour Jacques et Jean, qui laissèrent non seulement leur activité professionnelle, mais aussi leur propre père, pour suivre Jésus. Peut-être que Zébédée espéraient que ses fils reprennent le flambeau de l'entreprise de pêche, mais ils ont préféré se mettre au service de Jésus, en devenant pêcheur d'hommes.
Matthieu 4. 18-20 : « 18Comme il marchait le long du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient un filet dans le lac ; c’étaient en effet des pêcheurs. 19Il leur dit : « Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » 20Aussitôt, ils laissèrent les filets et le suivirent. 21Il alla plus loin et vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans une barque avec leur père Zébédée et qui réparaient leurs filets. Il les appela, 22et aussitôt ils laissèrent la barque et leur père et le suivirent.»
Souvenons nous aussi de Lévi qui était collecteur d'impôts. Il gagnait sûrement très bien sa vie, mais il a répondu à l'appel de Jésus sans discuter. Aujourd'hui, son évangile nous bénit encore.
Luc 5. 27-29 : « 27Après cela, Jésus sortit et il vit un collecteur d’impôts du nom de Lévi assis au bureau des taxes. Il lui dit : « Suis-moi. » 28Et laissant tout, il se leva et le suivit. 29Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison, et beaucoup de collecteurs d’impôts et d'autres personnes étaient à table avec eux.»
Souvenons pareillement d'Elisée, qu'Elie appela à le suivre dans le ministère de prophète, alors même qu'il était en plein travail, comme Lévi l'était au miment où Jésus l'appela.
1 Rois 19.19-21 : "19Elie partit de là et il trouva Elisée, le fils de Shaphath, en train de labourer. Il y avait devant lui douze paires de bœufs et lui-même se tenait près de la douzième. Elie s'approcha de lui et jeta son manteau sur lui. 20Elisée abandonna ses bœufs et courut après Elie. Il lui dit : « Laisse-moi embrasser mon père et ma mère et je te suivrai. » Elie lui répondit : « Vas-y et reviens. Pense en effet à ce que je t'ai fait. » 21Après s'être éloigné d'Elie, Elisée prit une paire de bœufs, qu'il offrit en sacrifice. Avec le bois de leur attelage, il fit cuire leur viande et la donna à manger au peuple. Puis il se leva, suivit Elie et fut à son service."
Les deux hommes Lévi et Elisée , non seulement avait répondu aussitôt sans tergiverser, mais il firent un repas en l'honneur de leur nouvelle vocation (Luc 5.29, 1 Rois 19.21). C'était donc pour eux une joie que de quitter tout, y compris leur activité professionnelle pour répondre à l'appel de Dieu. Cela montre à quel point ils se sont senti honoré que Dieu les ait choisis pour le servir de cette manière. Ce qu'ils laissaient n'était rien comparé au service de Dieu. Or lorsque nous Dieu nous appelle de la même manière, nous sommes souvent tristes ou stressée à l'idée de quitter tel travail pour répondre à son appel. Il nous faut réaliser l'honneur que Dieu nous fait que de nous recruter dans son champs. Cela doit être une joie, et non un sujet de tristesse.
Souvenons-nous enfin que peu importe ce que Dieu nous demandera comme prix à payer pour le suivre, il pourvoira toujours à nos besoins, car Jésus a dit que l'ouvrier mérite son salaire.
Luc 10.2-7 : « Il leur dit : « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. 3Allez-y ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 4Ne prenez ni bourse, ni sac, ni sandales et ne saluez personne en chemin. 5Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : ‘Que la paix soit sur cette maison !’ 6Et s'il se trouve là un homme de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 7Restez dans cette maison, mangez et buvez ce qu'on vous donnera, car *l'ouvrier mérite son salaire. (…) »
Faites confiance à Dieu, il est un père responsable qui prendra toujours soin de vous.
PRIERE/ Seigneur Jésus, aide-moi à t'aimer toi plus que mon activité professionnelle. Peu importe ce que tu me demande concernant cela, je veux te suivre comme Lévi, comme Élisée, sans discuter. Amen.
Estelle N.
JOUR 7/DEMEURER DANS LA PAROLE.
Jean 8 v 31 : "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples"
Demeurer dans la parole de Jésus c'est s'accrocher aux vérités générales d'une part. Ce sont des principes qui sont valables pour tous sans exception, peu importe nos différences de ministères.
Exemple: le fait d'aimer Dieu de tout son cœur et son prochain comme soi-même; le fait de pardonner, etc.
D'autre part, il s'agit de s'accrocher à des instructions spécifiques que nous avons reçu personnellement de Dieu. Elles ne concernent que notre propre personne, et non autrui. Par exemple, si le Saint-Esprit vous dit de procéder à une reconversion professionnelle, vous devrez le faire. Ce n'est pas valable pour votre frère qui lui aura reçu d'autres instructions personnelles. Si Dieu vous instruit de reprendre vos études, c'est valable pour vous uniquement. A un autre, il pourra même lui dire d'arrêter ses études pour un plan spécifique qu'il a déjà prévu. Si Dieu vous dit d'étudier tel thème dans la Bible, c'est pour vous spécifiquement parce que vous en avez besoin; ce n'est pas forcément pour une autre personne qui aurait un autre besoin.
Jean 2121-22 : « 21En le voyant, Pierre dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » 22Jésus lui dit : « Si je veux qu'il vive jusqu'à ce que je revienne, en quoi cela te concerne-t-il ? Toi, suis-moi. »
Demeurer dans la parole de Dieu, c'est aussi s'accrocher à ses promesse même s'il y a des souffrances sur le chemin. Certains ont peur de rester fidèles à ce que Dieu leur a dit parce qu'ils craignent de revivre des souffrances qu'ils sont connu par le passé, ou qu'ils ont vu d'autres vivre. Or il y a une différence entre la souffrance vécue dans le monde à cause des mauvaises alliances dans lesquelles nous étions et la souffrance de Christ et pour Christ, que l'on vit pour étendre son royaume. Ne fuyons pas cette dernière car elle est capitale pour la purification de notre cœur.
2 Timothée 2 v 3 : "Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ"
Romains 8 v 17 : "Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui."
PRIERE/Seigneur Jésus, aide-moi par ton Esprit à demeurer dans ta parole. Amen.
Estelle N.
[1] Voir définition "le Robert" en ligne : passion - Définitions, synonymes, prononciation, exemples | Dico en ligne Le Robert.
[3] Adonaï est le pluriel de Adon; il signifie "mon maitre".
[5]Actes 18.3 : « comme il avait le même métier, il resta chez eux et ils travaillèrent ensemble : ils étaient fabricants de tentes.». On parle ici d'Aquilas et Priscille sa femme (voir Actes 18.1-2)
[6] טָהֵר (taher) - Strong 02891
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