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TU T'APPELLES MIRYAM ou MARIE?




NB: Il est possible d'étendre le message aux prénoms Mariame, Mariama, Marianne et autres dérivés.


« Miryam » prononcé en hébreu meer-yawm' signifie dans cette langue « rébellion, obstination » [1]. Il vient du mot « mĕriy » (dont le sens en français est : rébellion, désobéissance, révolte, insoumission, indiscipline, indocilité, insubordination, sédition, mutinerie) [2] qui lui-même vient du mot « marah » (être querelleur, être rebelle, être réfractaire, être désobéissant, se révolter contre, irriter, être amer) [3].

Dans la Bible, juste après la mort et l'enterrement de Marie (ou Miriam selon d'autres versions de la bible), la sœur de Moise et d'Aaron, il y eut une révolte du peuple Israël aux eaux dites de Mériba.

Nombres 20 v 1-3 : « 1Toute l'assemblée des enfants d'Israël arriva dans le désert de Tsin le premier mois, et le peuple s'arrêta à Kadès. C'est là que mourut Marie, et qu'elle fut enterrée.
2Il n'y avait point d'eau pour l'assemblée ; et l'on se souleva contre Moïse et Aaron.
3Le peuple chercha querelle à Moïse. (…)»

Mériba (Mĕriybah) prononcé en hébreu « mer-ee-baw' » signifie « contestation, querelle » [4]. Il trouve sa racine dans le mot hébreu « riyb» qui signifie aussi « s'efforcer, lutter, combattre, contester, rivaliser, porter plainte, se quereller », etc.

Remarquons que ces deux mots ont la même racine :

- « Miryam » (meer-yawm') qui vient de « mĕriy » (mer-ee')

et

- « Mériba » (mer-ee-baw')


Remarquons également que le mot « mer » apparait d'une part dans le mot « mĕriy » (mer-ee') qui a donné le prénom « Miryam », et d'autre part dans le mot « Mériba » (mer-ee-baw'), les eaux où Israël se révolta contre Dieu. A priori cela sonnerait comme un simple jeu de mots hasardeux, mais en réalité, on peut en tirer une profonde symbolique d'autant plus que dans « Miryam», on a le mot hébreu « yam » qui signifie « la mer » en Français.


LE LIEN ENTRE MIRYAM/MARIE, ET LA MER (OU LES EAUX).


Dans le livre d'Exode au chapitre 15, Miryam sœur de Moise entonne un cantique en l'honneur de Dieu qui avait délivré son peuple, en engloutissant dans la mer rouge les Egyptiens qui les poursuivaient.

Exode 15 v 20-21 : « 20Marie, la prophétesse, sœur d'Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant.
21Marie répondait aux enfants d'Israël : Chantez à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.»

On a donc une femme dont il est clairement dit qu'elle est prophétesse. De plus, elle se présente sur le fait comme une chantre de l'Eternel, voire conductrice de louanges parmi son peuple. Cependant, juste après cet épisode avec Miryam, il y eut une rébellion du peuple contre Moise au niveau des eaux dites de Mara cette fois-ci.

Exode 15 v 22-24 : « 22Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur ; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d'eau.
23Ils arrivèrent à Mara ; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara.
24Le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ?»

On a vu au tout début que « marah » qui signifie entre autre « être amer », était la racine du mot hébreux « mĕriy » d'où est issu le prénom « Miryam ». Et une fois de plus, on constate que cette première querelle du peuple contre Moise et contre Dieu s'était manifesté à cause des eaux, des eaux manquantes plus précisément. La seule différence entre l'épisode de Mériba et celui de Mara est que les eaux de Mara existaient, mais elles étaient impropres à la consommation à cause de leur amertume; tandis qu'à Mériba, il n y avait pas du tout d'eau à boire.

Finalement, à deux reprises, dès qu'un évènement impliquait Miryam (exercice de ministère, mort et enterrement), il y eut juste après, une rébellion d'Israël contre l'autorité divine.


Est-ce un simple concours de circonstances ou alors y a t-il une explication logique à cela?


UNE PROBABLE EXPLICATION LOGIQUE A LA MANIFESTATION DE L'ESPRIT DE REBELLION JUSTE APRES DES EVENEMENTS EN LIEN DIRECT AVEC MIRYAM.


Miryam la sœur de Moise a pu être effectivement appelée par Dieu comme prophétesse, chantre de l'Eternel ou conductrice de louanges; elle a peu même être revêtue du « don de secourir » dont parle l'apôtre Paul dans le livre de 1 corinthiens.

1 Corinthiens 12 v 28 : « Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.»

A ce propos, souvenons-nous du courage de Miryam quand étant encore très jeune: elle suivit sur les eaux du Nil, la corbeille où sa mère avait caché Moise encore bébé, pour lui faire échapper du génocide infantile dont était victime les bébés hébreux de sexe masculin. C'était sur ordre de Pharaon qui ne voulait plus voir Israël se multiplier (Exode 1 : 15-22). La fille de Pharaon trouva le bébé qu'elle surnomma Moise (qui signifie « tiré des eaux» ), et Miryam lui proposa de lui trouver une nourrice pour allaiter l'enfant (Exode 2 v 1-10). Moise fut donc sauvé des eaux du Nil, et sa sœur Miryam avait contribué à ce salut. C'était vraisemblablement sa première action décrite dans la Bible en tant que servante de Dieu, qui avait veillé sur une âme en danger sur les eaux du Nil.

Cependant, en dépit de ces glorieux appels (prophétesse, chantre, secouriste), son cœur avait pu conserver quelque rébellion vis-à-vis de Dieu, dans la mesure où il y a eu des difficultés à se soumettre à son autorité, ce qui implique les autorités établies par Lui dans sa vie. On pense particulièrement à l'erreur qu'elle commit en se révoltant contre Moise dont elle convoitait visiblement la place en tant que berger d'Israël. Elle avait aussi critiqué sa belle-sœur, la femme de Moise parce qu'elle était éthiopienne (or Dieu ne fait pas de clivages ethniques [5])

Nombres 12 v 1-3 : « 1Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. 2Ils dirent : Est-ce seulement par Moïse que l'Éternel parle ? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle ? 3Et l'Éternel l'entendit. (…)» 

Miryam pourtant prophétesse - ce qui suppose que Dieu lui parlait et parlait par elle - voulait la place de Moise. Elle avait déjà l'onction prophétique, mais elle voulait encore celle de Moise. Elle enviait la relation que Dieu avait avec Moise à qui Dieu parlait de vive voix, sans énigme (Nombres 12 v 8). Elle enviait aussi sa position de leader du troupeau de Dieu, et probablement que comme beaucoup qui mettent en avant leur âge, elle était dérangée que ce soit son petit frère Moise, que Dieu avait choisi comme conducteur de son troupeau, alors qu'elle était la grande sœur. Elle voulait que Dieu passe par elle pour parler aux autres comme il le faisait avec Moise; or en même temps, elle était entrain de pratiquer la mauvaise langue par ses critiques!

Il est écrit :

Jacques 3 v 9-11 : « 9Par elle (la langue) nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. 10De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi. 11La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère ? La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère ?»

Puisqu'une prophétesse parle de part de Dieu, elle doit veiller à sa langue afin que n'en sorte que de l'eau douce et non de l'eau amère. Au lieu de critiquer par exemple sa belle-sœur, Maryam aurait pu plutôt intercéder pour elle puisqu'elle était revêtue de l'onction divine. Au lieu d'agir contre l'esprit des eaux en utilisant sa bouche pour parler la parole de Dieu, Miryam s'était plutôt laissée séduire par l'esprit des eaux pour parler contre les choses de Dieu. C'est ce qui arrive, lorsque même ayant beaucoup de dons, notre cœur n'est pas entièrement soumis à celui qui nous accordé ces dons, Dieu.


LES RICHESSES DE LA MER SONT A TOI MIRYAM.


Là où Dieu nous appelle à le servir, c'est encore là où il a prévu nous bénir. Même le lieu de notre souffrance a vocation à être le lieu de nos réjouissances. C'est comme Joseph qui avait beaucoup souffert comme esclave en Egypte, mais c'est finalement en Egypte où Dieu l'a enrichie (lire son histoire dans Genèse 37 à 52). Les richesses de l'Égypte sont devenues siennes.

Dieu dit à la Jérusalem restaurée :

Ésaïe 60 v 4-5 : « 4Lève tes yeux et regarde autour de toi : ils se rassemblent tous, ils viennent vers toi ; tes fils arrivent de loin et tes filles sont portées dans les bras.
5En le voyant, tu rayonneras de joie, ton cœur bondira et se dilatera, car les richesses de la mer se tourneront vers toi, les ressources des nations viendront chez toi.»

Chère Miryam/Marie, si l'esprit des eaux te combat, c'est parce qu'il sait que les richesses de la mer (Yam) sont à toi. Il sait que tu es appelée à en jouir. Mais il profite de ton ignorance actuelle et de ton insoumission à Dieu pour t'aveugler et t'empêcher de jouir de ce qui est à toi. Ces richesses de la mer (Yam) peuvent représenter une catégorie de personnes avec qui Dieu te connecte constamment. Si justement tu remarques que sans faire exprès, tu te retrouves presque toujours avec des personnes d'une même origine, ou avec des personnes ayant un même profil, il se pourrait que ce soit au travers de ces personnes vers qui Dieu veut que tu exerces justement ton ministère, que tu seras bénie. Il se pourrait même que bon nombre de ces personnes viennent de « contrés maritimes » puisque Dieu parle de « richesses de la mer ». Toutefois, un ambassadeur ne peut exiger les frais de mission s'il n'exerce pas la mission qui lui a été confiée. Il te faut donc répondre à l'appel de Dieu et tu verras comment il attirera ces « richesses de la mer » vers toi. Elles sont à toi et non à la sirène des eaux, alors lève toi!


EN CONCLUSION.


A toi qui porte le prénom Marie/Miryam/Mariame/Mariama...., cela pourrait être ton profil. Dans le cas contraire - car rien n'est figé - tu es invitée à chercher la face de Dieu pour savoir pourquoi il a permis que tu portes le prénom que tu portes.

Mais si ce qui a été dit dans ce message t'interpelle, il se pourrait que tu sois effectivement appelée par Dieu pour secourir des âmes en détresse, pour parler de sa part, pour intercéder, pour chanter pour sa seule gloire.

Il se pourrait Marie/Miryam/Mariame/Mariama...que tu sois une prophétesse de Dieu ou en tout cas que tu aies reçu de Dieu un appel très important qui implique que tu aies une puissance particulière pour renverser l'esprit des eaux là où il s'est illégalement établi. Malheureusement, si ton cœur n'est pas vraiment soumis à Dieu, les données seront inversées; c'est-à-dire que tu deviendrais plutôt esclave de l'esprit des eaux que tu es pourtant appelée à chasser et dans ta vie, et dans la vie d'autres personnes.

Tu es peut-être appelée à bénir des mariages (ex: prier pour que des gens rentrent dans cette bénédiction, soutenir des couples mariés, etc); mais faute de soumission véritable à Dieu, cette onction pour les mariages se transforme plutôt en destruction des mariages (ex : par la mauvaise langue). Or la destruction des mariages est l'une des nombreuses manifestations de l'esprit des eaux (autrement appelé "esprit de sirène des eaux").

Quand le cœur n'est pas soumis à Dieu, cet esprit essaiera de s'attacher à toi de telle sorte là ou tu passeras, tu libèreras malgré toi une atmosphère de révolte. En revanche, lorsque tu acceptes d'être disciple de Christ, tu libèreras plutôt une atmosphère de paix.

2 corinthiens 2 v 15-16 : « 15Nous sommes en effet pour Dieu la bonne odeur de Christ parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent : 16pour les uns, un parfum de mort qui donne la mort, pour les autres, un parfum de vie qui donne la vie.(…) »

Chère Marie/Miryam/Mariame/Mariama...il ne faudrait donc pas qu'après ton passage dans un lieu donné, en sentant ton odeur spirituelle, que les gens soient poussés à se quereller, se critiquer, parler contre les autres, contester Dieu, comme on a pu le voir avec Miryam sœur de Moise. Ton aura ne doit pas être une aura de querelle, de révolte ou de division, mais plutôt une aura de paix, d'amour et de grâce en Christ. C'est la vocation que tu as reçue de Dieu, et l'esprit des eaux te convoite justement à cause de cela. Ne tombe pas dans son piège, car cet esprit veut te copter. Incline plutôt ton cœur à Dieu entièrement, et tu auras une réelle domination sur cet esprit mauvais. C'est pourquoi tu portes ce joli prénom. Certes sa signification peut ne pas être plaisante (rébellion), mais maintenant, change simplement d'orientation, en décidant non plus de te révolter contre ton Dieu, mais plutôt à te révolter contre la sirène des eaux qui veut enchainer ta vie et celle de ton prochain. Tu es une guerrière de l'Eternel.

Sois bénie, chère Marie/Miryam/Mariame/Mariama…



Estelle Ndjengue

 

[5] Colossiens 3 v 11 : « Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.»




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