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TOUT EST GRÂCE.

INTRODUCTION.

Nous avons il y a quelques temps l'importance de rentrer dans le repos de Dieu [1]. C'est dans la continuité de cette thématique que nous envisageons cette semaine le thème Tout est grâce. L'être humain est facilement porté par la glorification personnelle. Il se sent exister lorsqu'il a produit des efforts, et ce n'est pas mauvais en soi. Le problème est qu'il n'accepte pas toujours que même ces efforts ne sont que le résultat de la grâce de Dieu dont il est au bénéfice chaque jour. Le programme de jeune et de prière a pour but de nous recentrer sur cette vérité : tout est grâce.


PROPULSION SPIRITUELLE AVRIL 2025, C'EST PARTI !


JOUR 1/C'EST QUOI LA GRÂCE ?

Texte de référence : Hébreux 4. 1-11

Nous le savons, la grâce est une faveur que l'on ne mérite pas. Seulement il y a plusieurs choses qui font que malgré que l'on ait régulièrement ce mot à la bouche, nous n'en jouissons pas des fruits comme il le faut, pour plusieurs raisons.


1/ La familiarité avec le mot "grâce"

Bien des fois disons-nous ou entendons nous dire : "Je vais bien par la grâce de Dieu" , "que Dieu lui fasse grâce", "Seigneur ta grâce !", et pourtant notre style de vie et notre mentalité ne reflète en rien le style de vie d'une personne qui vit dans le repos de Dieu.

Le danger avec la familiarité (soit par rapport à un concept ou par rapport à une personne) c'est qu'elle peut nous fait perdre de vue la véritable valeur de cette chose ou de cette personne. Or en perdant de vue la véritable valeur d'une chose ou d'une relation, il nous devient impossible de jouir de la grâce qui en découle.


2/La confusion entre grâce et paresse.

Nous avons souvent pensé que comme la grâce est une faveur que l'on reçoit sans la mériter, alors, nous n'avons aucun effort à fournir pour entrer dans une bénédiction divine.

À l'inverse, nous pensons donc que pour peu que l'on ait fourni le moindre effort, "nous méritons" telle bénédiction. Or la grâce, ce n'est pas cela. La grâce de Dieu c'est la bénédiction que vous recevez de lui, que vous ayez fait quelque chose ou que vous n'ayez rien fait du tout. Autrement dit, même lorsque vous avez fourni un effort quelconque pour entrer dans une bénédiction divine, c'est encore la grâce.

Pourquoi ?🤷

Parce qu'en réalité, la bénédiction divine repose sur une réconciliation préalable avec Dieu*. Or cette réconciliation avec Dieu n'est pas le résultat de votre sacrifice, mais du sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Il fallait d'abord que quelqu'un paie pour vos péchés pour que vous entriez dans la bénédiction divine, or vous êtes incapable de le faire. Aussi Jésus l'a fait à votre place, car Dieu est juste. Il fallait absolument que quelqu'un paie pour vos fautes et répare la relation brisée avec le Dieu qui bénit. Vous ne pouvez pas blesser quelqu'un et lui exiger après qu'il vous fasse du bien comme si de rien n'était, sans payer votre dette😒. Jésus a effectué le paiement de votre dette à Dieu à votre place, de telle sorte qu'il nous est désormais à tous possible d'entrer dans la bénédiction de Dieu quelque soit le domaine de notre vie. Dès lors, tout le mérite des bénédictions que nous recevons de Dieu revient à Jésus-Christ qui a payé le prix pour cela. Les efforts que nous fournissons ne sont que l'acceptation de cette alliance divine.

Prenons l'exemple d'une personne X qui épouse une personne Y, qui est très riche, propriétaire d'un manoir. Une fois que X se marie avec Y, ce qui appartient à Y lui appartient désormais aussi. X n'a fait qu'accepter l'alliance de mariage avec Y pour devenir propriétaire du manoir en question, mais c'est Y qui en avait acquis la propriété par ses efforts. Les efforts de X se limitent à préserver sa relation avec Y. C'est la même chose avec Jésus et nous. C'est Jésus qui est propriétaire de toutes les bénédictions divines, et nous, en entrant en alliance avec Lui, nous devenons cohéritiers avec Lui. Nous n'avons rien payé, nous ne faisons qu'accepter de << l'épouser >>👫.

➡️Romains 8.17 : "Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ [...]".

Vivre la grâce divine, ce n'est donc pas paresser en ne faisant rien du tout🦥; mais il s'agit de fournir l'effort d'entrer dans l'alliance de Christ🏃, et de faire ce qui est de notre responsabilité pour garder notre couronne👑.

➡️Philippiens 2.12 :" Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement […]". 
➡️Apocalypse 3.11 : "Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne." 

Dans Hébreux 4.11, Paul dit ceci à propos du repos de Dieu : "Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos".

Hébreux 4.11 : "Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance."

S'il dit "efforçons-nous" cela suppose qu'il y a bel et bien une dimension d'efforts à fournir, et cet effort, c'est *l'obéissance à Dieu*, puisqu'il dit dans la suite du même verset : "[…] afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance."


3/La confusion entre repos physique et repos intérieur.

Vivre la grâce de Dieu, c'est se reposer en Lui. Mais qu'est-ce vraiment le repos ?

Paul dit ceci dans Hébreux 4. 3-4 et 8-10:

➡️V. 3-4 : "3Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit : Je jurai dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde. 4Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour."
➡️ V. 8-10 : "8Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d'un autre jour. 9Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. 10Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes". 

Israël avait le devoir de se reposer une fois par semaine et jusqu'à aujourd'hui, cette coutume divine perdure. D'ailleurs, le repos n'était pas seulement fixé une fois par semaine le 7ème jour, puisque Dieu avait fixé d'autres sabbat dans l'année à l'occasion de certaines fêtes. Par exemple, à l'occasion de la Pâque juive et de la fête des pains sans levain [Lévitique 23 v 8], de la fête des moissons [Lévitique 23 v 21], du jour de souvenir et d'ovation le premier jour du septième mois [Lévitique 23.24], du grand jour du pardon [Lévitique 23.28-32], et de la fête des huttes [Lévitique 23.35]), etc.

Ces jours-là, en plus du repos hebdomadaire, le peuple devait se reposer ou ne faire aucun travail pénible.

Aujourd'hui aussi, dans de nombreux pays, nous aimons bien aller en congés ou en vacances. Nous prenons plaisir par exemple à voyager ou à aller à tel endroit pour "décrocher", pour nous ressourcer, parce que nous ressentons ou pensons ressentir le besoin de nous reposer. C'est une bonne chose en soi. Cependant pourquoi malgré tous ces "décrochages" n'avons- nous toujours pas de paix intérieure ? Pourquoi malgré qu'Israël ait eu autant de jours de repos dans l'année, Dieu dit à leur sujet : "Je jurai dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos !" (Hébreux 4. 3) ?

C'est tout simplement parce que le repos dont il parle ici est intérieur. C'est un repos de l'esprit et un repos de l'âme, qui conditionnent le repos physique. Si vraiment les congés donnaient ce repos-là, nous serions tous au paradis, ou au moins, nous serions tous dans toutes nos bénédictions dès ici-bas. Mais ce n'est pas le cas. Le repos vers lequel Dieu nous amène ne se limite pas au repos physique des congés ou de vacances, mais il s'agit du repos de l'âme qui ne s'acquiert qu'en ayant foi en Dieu, peu importe ce qu'il fait de notre vie.

Aller en vacances en étant incrédule par rapport à des choses que Dieu nous a dites ne nous donnera jamais le véritable repos. Mais croire en ce que Dieu a dit, même sans aller en vacances, c'est cela le vrai repos. Cela dit, allons en vacances quand et si le Saint-Esprit nous y pousse ! 😌

En conclusion, la grâce de Dieu, c'est vraiment se reposer en Lui, et pour ce faire, rien d'autre à faire que de croire en Lui : le laisser conduire les circonstances de notre vie comme il l'entend en croyant qu'il ne fait que nous amener vers des eaux paisibles.

➡️Psaumes 23. 1-2 : "1L'Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. 2Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles."

PRIÈRE🙏/Seigneur Jésus-Christ, je te fais confiance. Je sais que tu m'amènes vers des eaux paisibles. Aide moi à ne plus voir tes exigences comme des contraintes, mais plutôt à prendre plaisir à tes voies, même si ma chair se sent inconfortable. Je sais que tu es entrain de me délivrer de toute mentalité d'esclavage qui m'empêche de vivre ta grâce au quotidien. Amen 🙏

JOUR 2/SUSPENDUS AUX LÈVRES DE JÉSUS

➡️ Psaume 45. 2 : "Tu es le plus beau des fils de l'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres: c'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours"

Lorsque Dieu parle, la grâce coule de ses lèvres. Cela signifie que chacune de ses paroles nous procure des faveurs. Que ces paroles aient pour nous un goût sucré ou amer, elles sont imbibées de sa grâce. Que ces paroles prennent la forme de conseil, d'instruction, de sentence, ou d'enseignement, elles seront toujours imbibées de sa grâce. Dès lors, même si Dieu nous disait quelque chose que nous trouverions "dur à entendre", en réalité, c'est sa grâce qu'il est en train de nous accorder, parce toute la parole de Dieu reflète sa grâce.

Dans l'ancienne alliance comme dans la nouvelle alliance, toutes les paroles de Dieu n'étaient que le reflet de sa grâce. Jésus étant la parole de Dieu faite chair (Jean 1.14), tout ce qui émane de Lui n'est que grâce. Même son silence, c'est encore sa grâce. Pour pouvoir donc en bénéficier, il nous faut absolument être suspendus à ses lèvres, comme Marie la sœur de Lazare que Jésus avait ressuscité après quatre jours au tombeau (Jean 11.39-44). Elle était aux pieds de Jésus lorsqu'il enseignait, écoutant avec concentration toutes ses paroles.

➡️Luc 10.39 : "Elle avait une sœur appelée Marie, qui s'assit aux pieds de Jésus et écoutait ce qu’il disait."

Sa sœur Marthe en revanche, qui avait accueilli Jésus chez elle, était affairée aux travaux ménagers pour recevoir son invité. Mais elle fut frustrée de ce que personne, et sa sœur en particulier, ne soit venu l'aider. C'est alors qu'elle vint voir Jésus pour exprimer sa colère.

➡️Jean 10.40-42 :"40Marthe était affairée aux nombreuses tâches du service. Elle survint et dit : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de venir m'aider. » 41Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses, 42mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée. »"

Marthe aurait gagné à faire comme sa sœur Marie, en s'asseyant aux pieds de Jésus pour écouter ses paroles, afin de recevoir la grâce qui en découlait.

Lorsque vous êtes aux pieds de Jésus l'enseignant, sa grâce descend sur vous. Vous recevez la vitamine de la paix intérieure. En revanche, si vous êtes distrait à faire ceci ou cela, à faire des choses que Dieu ne vous a pas appelé à faire, vous finirez comme Marthe, anxieuse, frustrée, amère, et même, vous deviendrez une occasion de chute pour ceux qui sont dans le repos de Dieu. Voyons en effet comment Marthe avait perturbé l'enseignement de Jésus uniquement pour lui demander d'ordonner à sa sœur de la rejoindre dans les travaux. Elle voulait (peut-être inconsciemment) la priver du grand privilège que Marie avait de recevoir la grâce de Dieu. Il en est ainsi de toute personne qui se prive de la grâce de Dieu en n'écoutant pas ce qu'il dit. Non seulement elle sera dispersée, occupée constamment à faire ceci ou cela (se disant même que c'est pour Dieu), mais en plus, elle aura tendance à perturber la paix de ceux qui auront choisi la bonne part😞.

Dans "la bonne part", il faut comprendre par-là les bénéfices de la grâce que nous avons reçus en ayant laissé agir la parole de Dieu dans notre cœur. Cela, personne ne pourra vous l'enlever. Par contre, le diable pourra voler celui qui n'a pas reçu la grâce de Dieu qui se trouve dans sa parole.

➡️Matthieu 13.12 : "Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a."

Alors, restons suspendus aux lèvres de Jésus, parce que tout sa parole diffuse la grâce divine.


PRIÈRE/Seigneur Jésus, comme Marie, je me mets à tes pieds pour écouter ton enseignement. Je crois qu'en le recevant, je reçois en même temps ta grâce dans ma vie. Amen 🙏

 

JOUR 3/DEMANDER.

Matthieu 7.7 : "Demandez, et l'on vous donnera […]"

Lorsque nous demandons quelque chose à quelqu'un, nous lui faisons part d’un besoin que nous avons, en lui montrant que nous comptons sur sa bonne volonté pour accorder ce que nous désirons. Il y a donc à la base dans l'action de demander, une attitude d'humilité. C'est cette essence de l'humilité rattachée au fait de demander, qui bloquent certaines personnes qui n'aiment pas solliciter les faveurs d'autrui. Ils se sentent diminués en le faisant, ils ont l'impression de supplier et cela les dérange. Et pourtant la supplication est justement une forme de prière parmi d'autres !

Ephésiens 6.18 : "Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance […]" 

Il faut accepter de demander, parce qu'en Christ Jésus, tout n'est que grâce ; or souvenons-nous, la grâce est une faveur que l'on ne mérite pas. On demande humblement ce qui est une grâce pour nous, mais l'on réclame ou revendique (parfois sous couvert de "demande") ce qu'on estime être un dû. Ceux qui n'aiment pas demander (à Dieu ou à l'être humain) sont enchaînés en réalité par l'orgueil. Aussi préfèrent-ils "mériter" ce qu’ils désirent. Ils ne veulent pas concevoir qu'on puisse le leur donner gratuitement, parce qu'en recevant gratuitement, ils se sentent diminués. Mais la grâce est justement gratuite. Par ailleurs le rejet constitue aussi une raison pour laquelle nous pouvons être mal à l'aise avec le fait de demander. À force d'essuyer des "NON", on peut se sentir blessé, et se résoudre à ne plus demander. On préfèrera même parfois que les choses viennent à nous au lieu que ce soit nous allions vers ces choses. On préfèrera que ce soit les autres qui nous sollicitent, qui nous demandent "les premiers", que ce soit eux qui fassent le premier pas, au lieu que ce soit nous qui le fassions. On pense de cette manière se protéger du rejet. Mais c'est un leurre. Regardons comment notre Dieu se comporte. Tous les jours il se fait rejetter par des millions de personnes qui méprisent son amour, qui ne veulent pas de son aide, et même parmi ses propres enfants, qui méprisent son conseil. Et pourtant, il est encore prêt à revenir vers eux, à leur tendre encore la main, à leur demander encore un accès à leurs cœurs. Il ne se lasse pas de "demander" à ces personnes de lui faire confiance, quand bien-même il a la capacité de le leur imposer, puisqu'il est tout puissant. C'est parce qu'il est rempli d'amour à notre égard qu'il ne se laisse pas bloquer par le rejet qu'il subit constamment de notre part. En tant fils et filles de Dieu qui marchons par son Esprit, nous devons accepter de passer outre les rejets. Demandons : si on nous dit « oui », tant mieux ; si on nous dit « non », ce n'est pas grave. D'ailleurs on pourrait même encore interpréter les « non » comme une grâce divine, car c'est Dieu le maître des temps et des circonstances. Certains échecs que nous avons eu dans la vie étaient en réalité une protection divine. Nous y avons vu une fatalité, mais c'était une bénédiction. Le « Non » n'est donc pas toujours synonyme de rejet, au contraire. En s’empêchant donc de demander par peur du rejet, nous ne recevrons jamais certaines grâces qui sont à notre disposition.

Demander le veau gras.

Dans la parabole du fils prodigue (Lire Luc 15), le fils aîné avait depuis longtemps envie de manger le veau gras qui était dans la maison de son père où il vivait. Cependant, il n'osait pas. Il s'attendait à ce que son père le lui donne (en guise de récompense pour ses loyaux services), alors que le veau gras était aussi à lui. Mais il ignorait ce droit-là. S'il avait au moins eu l'humilité de demander à son père, ce dernier lui aurait informé de ce que c'est à lui, et qu'il peut en jouir comme il le souhaite, sans même avoir besoin d'une permission. Mais par orgueil, le fils aîné est resté dans son coin, pensant que c'est son père qui devait venir à lui. Lorsque le veau gras a été donc tué et mangé pour fêter le retour de son frère cadet, le fils aîné s'est mis en colère.

Luc 15. 27-32 : "27Le serviteur lui dit : ‘Ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé.’ 28Le fils aîné se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier d'entrer, 29mais il répondit à son père : ‘Voilà tant d'années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis. 30Mais quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé tes biens avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau engraissé !
31‘Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j'ai est à toi, 32mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ » "

Demander que Dieu touche le cœur des autres en notre faveur.

Proverbes 21.1 : « Le cœur du roi est un courant d'eau dans la main de l'Éternel ; Il l'incline partout où il veut »

Lorsque nous avons besoin de quelque chose de la part d'autrui, nous pouvons d'abord prier Dieu afin qu'il touche le cœur de cette personne pour qu'elle réponde favorablement à notre sollicitation. C'est cela l'humilité. C'est Dieu qui fit que Néhémie trouve grâce devant le roi Artaxerxès, lorsqu'il avait besoin d'un long congé pour aller s'occuper de la reconstruction du temple de Jérusalem. Néhémie reçut la permission d'y aller, et reçut même le matériel nécessaire par une lettre du roi. Il reconnut que c'était la main de Dieu qui a le cœur des rois entre ses mains selon Proverbes 21.1.

Néhémie 2.8 : "[…] Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi." 

Mais ce n'était pas le fruit du hasard ! Néhémie avait justement prié auparavant pour que Dieu touche le cœur de son roi. Il comprit donc que "Oui" d'Artaxerxès n'était que la réponse à sa prière. Le roi lui fit grâce parce que Dieu lui avait déjà fait grâce dans le spirituel au travers de sa prière. Lisons cette prière.

Néhémie 1.11 : "11Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom ! Donne aujourd'hui du succès à ton serviteur, et fais-lui trouver grâce devant cet homme ! J'étais alors échanson du roi."

Ce qui est possible pour les congés professionnels comme dans le cas de Néhémie est possible aussi pour tout autre domaine, comme dans le cas du mariage. Prenons l'exemple de la reine Esther. C'était Dieu qui lui fit trouver grâce dans le palais du roi. Dans la préparation à son mariage, elle reçut d'abord la faveur de l'eunuque qui s'occupait des femmes. Et pour la concrétisation du mariage, elle reçut encore la faveur du roi qui avait porté son choix sur elle, parmi toutes les autres femmes. Lisons.

Esther 2.8-9 : "[…] Esther fut aussi prise et conduite dans la maison du roi, sous la surveillance d'Hégaï, gardien des femmes. 9La jeune fille lui plut, et trouva grâce devant lui ; il s'empressa de lui fournir les choses nécessaires pour sa toilette et pour sa subsistance, lui donna sept jeunes filles choisies dans la maison du roi, et la plaça avec ses jeunes filles dans le meilleur appartement de la maison des femmes."
Esther 2.17 : " Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi."

C'est encore même par la grâce de Dieu qui toucha le cœur de son mari que plus tard, Esther eu gain de cause devant lui, quand elle lui demanda la vie sauve pour elle et pour son peuple menacé de génocide. Elle n'avait déjà pas le droit de venir le voir sans permission sous peine de mort. Mais Esther reçut la grâce du roi. Il lui avait justement demandé, à plusieurs reprises qu'elle était sa requête, parce qu'il était prêt à y répondre favorablement. Mais la bonne volonté du roi Assuérus n'avait été que le fuit de jeûnes et prières pendant 3 jours, que la reine avait observé avec tout le peuple juif. Lisons.

Esther 4.15-17 (Sur le jeûne avant la requête présentée au roi) : « 15Esther envoya dire à Mardochée : 16Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j'entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai. 17Mardochée s'en alla, et fit tout ce qu'Esther lui avait ordonné. »
Esther 5.1-3 (Esther brave l'interdiction légale de se présenter sans permission devant le roi, mais Dieu touche son cœur) : « Le troisième jour, Esther mit ses vêtements royaux et se présenta dans la cour intérieure de la maison du roi, devant la maison du roi. Le roi était assis sur son trône royal dans la maison royale, en face de l'entrée de la maison. 2Lorsque le roi vit la reine Esther debout dans la cour, elle trouva grâce à ses yeux ; et le roi tendit à Esther le sceptre d'or qu'il tenait à la main. Esther s'approcha, et toucha le bout du sceptre.Le roi lui dit : Qu'as-tu, reine Esther, et que demandes-tu ? Quand ce serait la moitié du royaume, elle te serait donnée. »
Esther 7.2 (le roi encourage encore sa reine à demander ce qu'elle désire) : « Quelle est ta demande, reine Esther ? Elle te sera accordée. Que désires-tu ? Quand ce serait la moitié du royaume, tu l'obtiendras. »

Par la suite, on voit que la reine obtint du roi ce qu'elle désirait. Elle n'a pas été orgueilleuse ni dans la saison de la préparation au mariage, ni pendant son mariage. Elle avait compris que la manière dont Dieu déroulait les circonstances de sa vie, son mariage avec Assuérus, la faveur du roi pour le salut de son peuple, ce n'était que la grâce divine. Elle avait aussi prié pour être favorisée particulièrement pour le salut des juifs.

Hommes comme femmes, soyons humbles. Apprenons à demander, parce que le Dieu qui nous a créés nous a créés et sauvés en Jésus-Christ, dans un esprit de grâce. Dès lors, tout ce que nous recevons de lui, n'est que grâce.

Demander avec de bonnes motivations.

Il est écrit dans Jacques 4.2-3 :

 "[…] vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 3Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions".

Pour avoir gain de cause lorsque nous adressons des requêtes quelconques, veillons à nos motivations. En principe, nous sommes créés pour adorer Dieu et non l'inverse. Si nos requêtes ne sont motivées que par l'envie de satisfaire des intérêts égoïstes et non pour glorifier Dieu, alors il est normal qu'il nous dise « Non ». Dans ce cas, ne nous frustrons pas, parce que Dieu nous aime. Prenons son « Non » comme la manifestation de son amour à notre égard.


PRIÈRE/Père céleste, je sais que tu m'aimes, alors je n'aurais pas honte de te demander ce que j'ai sur le cœur. Je sais que quel que soit la réponse que tu me donneras, c'est pour mon bien. Tu es un bon père, qui ne refuse rien de bon à ses enfants. Je te prie de me guérir aussi de tout orgueil lié à l'esprit de rejet qui m'affecte, et qui m'empêche de demander à mon prochain. Je ne veux plus attendre que les autres viennent à moi, car cela ne reflète pas ta nature sainte. Je veux apprendre à aller vers les autres pour "leur demander". J'ai confiance en ce que tu me feras obtenir grâce de leur part, comme tu l'as fait avec Esther et Néhémie. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.

JOUR 4/AVOUER SES TRANSGRESSIONS POUR OBTENIR MISÉRICORDE.

Proverbes 28.13 : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. »

On ne peut parler de grâce divine sans parler de miséricorde. La miséricorde est la compassion que l'on manifeste à l'égard de celui qui souffre ; c'est la patience à l'égard des cœurs durs, lents à la conversion. La miséricorde, c'est le pardon des fautes. C'est l'amour envers celui qui a mal agi. Plusieurs versets dans la bible attestent que Dieu est miséricordieux.

Néhémie 9.17 : « Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté (…) »
Psaume 78.38 : « Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l'iniquité et ne détruit pas ; Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. »
Daniel 9.9 : « Auprès du Seigneur, notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous avons été rebelles envers lui. »

Dieu est prêt à nous pardonner ; mais il nous faut pour recevoir les bénéfices de cette grâce, avouer nos transgressions. Le fait de cacher ses fautes ressemble à du sable que l'on met dans un verre d'eau pure, l'eau représentant la grâce. Chaque faute cachée obstrue donc la grâce de Dieu dans nos vies. Cela l'empêche d'agir pleinement en nous et au travers de nous. Cacher ses transgressions, c'est protéger le diable dans notre cœur, or on ne peut aimer deux maitres.

Matthieu 6.24 : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l’autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. »

Avouer ses transgressions, c'est chasser le diable de notre cœur et se disposer à accueillir Jésus, la grâce de Dieu en personne.

Dans l'aveu de nos péchés, il nous faut être intègre. Ne cherchons pas à justifier le mal que nous avons commis. Ne cherchons pas non plus à nous cacher derrière les éventuels fautes d'autrui, comme si notre responsabilité devenait subitement moindre. Ève par exemple, au lieu de reconnaitre simplement ses torts devant Dieu, avait accusé le serpent qui l’avait séduite. De même Adam, au lieu de reconnaitre qu'il avait désobéi à Dieu en écoutant sa femme, s’était contenté de rejeter toute la responsabilité sur elle.

Genèse 3.11-13 : « Et l'Éternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? 12L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. 13Et l'Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé. »

Ni l'un ni l'autre n'avait dit à Dieu : « Dieu, je reconnais que j'ai péché contre toi, je suis fautif » ; mais chacun avait plutôt rejeté la responsabilité de ses torts (non reconnus de façon franche) sur autrui. Et pourtant, lorsqu'il était revenu à la maison, le fils prodigue avait simplement dit à son père qu'il avait péché contre lui et contre le ciel. Il n'avait pas cherché à renvoyer le tort sur quelqu'un d'autre.

Luc 15.21 : « Le fils lui dit : ‘Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.’ »

Dans le cas d'Adam et Ève, le fait de rejeter la responsabilité de leurs fautes l’un sur l’autre ne les avait pas justifiés pour autant. Dieu leur fit grâce en confectionnant des habits en peau de bête pour cacher leur nudité, mais Ils ont dû quand même être chassés d'Eden. En revanche, alors qu'il ne demandait qu'à être traité comme un serviteur, le fils prodigue, après avoir entièrement reconnu ses torts, avait été accueilli chez lui comme un roi. C'est juste après son aveu qu'il est écrit :

Luc 15.22-24 : « 22Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez [vite] le plus beau vêtement et mettez-le-lui ; passez-lui un anneau au doigt et mettez-lui des sandales aux pieds. 23Amenez le veau qu’on a engraissé et tuez-le ! Mangeons et réjouissons-nous, 24car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à faire la fête. ».

Que l'on reconnaisse nos torts ou pas, Dieu nous aimera toujours, et il restera lent à la colère, car il ne prend pas plaisir même en la mort du méchant.

Ezéchiel 33.11 : "Dis-leur : « Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l’Eternel, le déclare, je ne prends aucun plaisir à la mort du méchant, je désire qu’il abandonne sa conduite et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous donc de votre mauvaise conduite ! Pourquoi devriez-vous mourir, gens d’Israël ? »"

Cependant, c'est nous qui avons tout intérêt à être humbles, en avouant nos transgressions, car sans cela, la grâce de Dieu ne peut couler dans notre vie. Dieu ne veut pas notre condamnation, mais notre libération. Alors, avouons nos transgressions sans détours.


PRIERE/Père céleste, merci de m'aimer autant. Tu es lent à la colère et tu pardonnes mes fautes. Je te prie de m'aider par ton Saint-Esprit à avouer mes fautes devant toi, et si nécessaire devant une personne à qui je dois le faire, afin de permettre à ta grâce de couler dans ma vie. Au nom de Jésus je prie. Amen.

JOUR 5/DEMANDER PARDON

Nous avons vu les deux jours précédents, l’importance d’avouer ses transgressions (Jour 5) et de demander (jour 4) : demander le veaux gras (l’image d’une chose que l’on désire) et demander à Dieu de toucher d’une personne en notre faveur. Aujourd’hui, nous voyons l’importance de demander pardon.

La repentance est le premier ministère du Saint-Esprit pour celui qui bientôt naitra de l’esprit conformément à Jean 3.3 :

« Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». En effet, le Seigneur a dit ceci à propos de son Esprit : « 7Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 8Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement ».

Le Saint-Esprit vient donc révéler au monde qu’il a péché, en lui montrant ce que c’est que réellement le péché, parce que depuis que nous n’avons pas la même conception du péché que Dieu. En effet, depuis que l’Homme a mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il conçoit le péché d’une manière différente de Dieu, ce qui malheureusement le pousse à échée très souvent sans qu’il ne s’en rende compte.

Ésaïe 55.8 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Eternel. »

Quand l’Homme agira d’une certaine manière, et que le Saint-Esprit lui dira qu'il a péché, il est souvent prompt à rétorquer en disant : « mais non, pour moi je n’ai pas péché!». Avez-vous déjà entendu ce type de réflexion ? Ou alors, peut-être qu’il vous est déjà arrivé à vous-même de la tenir : « je ne pensais pas faire du mal en faisant cela ! », « oh ! mais pour moi je te considérais déjà comme ma femme ! Même si nous ne sommes pas encore mariés donc j’estime qu’on n’a pas péché », « oh ! mais je croyais bien faire en disant… ». Or tout ceci n’est généralement que simple sagesse humaine. Et pourtant, il est écrit :

« Confie-toi en l'Eternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta sagesse ! » (Proverbes 3.5).

D’autres versions de la bible parlent plutôt « d’intelligence » au lieu de « sagesse » (ex : Segond 21, semeur, Français courant), parce que le mot hébreux בִּינָה (biynah) traduit dans ce verset par « sagesse » ou « intelligence » signifie « compréhension, discernement, jugement, connaissance »[2].

Notre façon de comprendre doit absolument s’aligner à celle de Dieu. Ce n’est qu’ainsi que nous évitons le péché, car pécher, c’est en réalité louper le coche. Il ne s’agir d’agir ou de dire comme nous pensons qu’il est bon de dire ou d’agir ; mais il s’agit de dire ou d’agir comme Dieu le veut. Ce n’est qu’à cette condition-là ne nous sommes surs de ne pas pécher. Mais pour cela, nous avons impérativement besoin du Saint-Esprit. Une fois qu’il entre en jeu, il nous révélera les zones de notre vie où nous avons mal agi aux yeux de Dieu. Mais une fois qu’il l’a fait, c’est à nous qu’il revient soit de le reconnaitre et demander pardon, soit de s’endurcir à notre propre détriment.

Sans demande de pardon, il ne peut avoir de réconciliation ni avec Dieu, ni avec ceux que nous avons offensé. La relation sera hypocrite, ou même il n’y aura pas de relation du tout.

Dans notre rapport avec Dieu, ces quelques versets illustrent bien l’importance de demander pardon à Dieu.

2 chroniques 6.37-39 : « 37s'ils rentrent en eux-mêmes dans le pays où ils seront captifs, s'ils reviennent à toi et t'adressent des supplications dans le pays de leur captivité, et qu'ils disent : Nous avons péché, nous avons commis des iniquités, nous avons fait le mal ! 38s'ils reviennent à toi de tout leur cœur et de toute leur âme, dans le pays de leur captivité où ils ont été emmenés captifs, s'ils t'adressent des prières, les regards tournés vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j'ai bâtie à ton nom, 39exauce des cieux, du lieu de ta demeure, leurs prières et leurs supplications, et fais-leur droit ; pardonne à ton peuple ses péchés contre toi ! »
2 chroniques 7.14 : « si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »
Ésaïe 55.7 : « Que le méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées ; Qu'il retourne à l'Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. »
 Ésaïe 59.20 : « Un rédempteur viendra pour Sion, Pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, Dit l'Éternel. »
Jacques 4.9-10 : « 9Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.10Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. »

Dans notre rapport avec l’Homme, Jésus dit ceci :

« 23 Si donc tu présentes ton offrande vers l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 24laisse ton offrande devant l'autel et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande. 25Mets-toi rapidement d'accord avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu'il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l'officier de justice et que tu ne sois mis en prison. 26Je te le dis en vérité, tu n'en sortiras pas avant d'avoir remboursé jusqu'au dernier centime. » (Matthieu 5.23-26).

Nous avons vu par ailleurs, le jour 5, l’attitude humble du fils prodigue dans Luc 15, lorsqu’il vint demander pardon à son père pour l’avoir offensé (il avait pris sa part d’héritage alors même que son père était encore en vie, avait quitté la maison et dilapidé tous ces biens).

Ne soyons pas orgueilleux ne pensant que le temps finira par faire oublier les fautes que nous avons commises envers autrui ; si le temps à lui seul effaçait les péchés, Jésus ne serait pas venu sur terre pour verser son sang. De même, ce n’est pas en essayant de faire subitement de bonnes actions que nos mauvaises actions passées seront effacées. Certaines personnes pensent pouvoir se rattraper en « changeant de comportement », en essayant d’agir bien sans toutefois demander pardon pour leurs mauvaises attitudes passées. C’est uniquement le sang de Jésus qui lave les péchés et non nos bonnes actions. Nous ne sommes pas sauvés par nos bonnes œuvres, mais uniquement par la grâce de Dieu.

Ephésiens 2.8 : « 8Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.  9Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Tite 3.5 : « il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, »
2 Timothée 1.9 (Parole vivante) : « C’est lui qui nous a sauvés et nous a appelés à mener une vie sainte et consacrée. C’est lui qui nous a adressé notre vocation particulière. Et s’il l’a fait, ce n’est certes pas à cause de nos mérites ou de nos œuvres, mais bien parce qu’il en avait librement décidé ainsi, parce qu’il est bienveillant et qu’il désire nous accorder sa faveur. Dès avant les temps éternels, sa grâce était là, préparée pour nous et destinée à devenir nôtre dans l’union avec Jésus-Christ. »

Prenons courage, et demandons pardon. Le Saint-Esprit de Dieu est prêt à nous aider, si on lui demande de l’aide.

 

PRIÈRE/Père céleste, pardonne mon cœur dur ; je reconnais avoir souvent honte de demander pardon ; mais aujourd’hui, je choisis l’humilité parce que je sais que tu m’aimes, et que ta grâce est disponible pour qui veut la recevoir. Au nom de Jésus je pris. AMEN.

JOUR 6/LA NÉCESSITÉ DE LA FOI POUR RECEVOIR LA GRÂCE DE DIEU.

Dans le psaume 107.20, David dit :

« Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse. »

Dieu veut absolument nous guérir, et pour cela sa parole est disponible. C'est dans sa parole que se trouve la puissance de guérison. Seulement, cette puissance ne se manifestera que si l'on croit à ce que Dieu a dit, comme le centenier dans Matthieu 8. Il avait un serviteur malade et il est venu voir Jésus afin qu'il le guérisse. Jésus voulait se rendre chez lui pour le guérir mais le centenier lui dit :

« 8Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri 9car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l'un : Va ! et il va ; à l'autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait. » (Matthieu 8.8-9).

Ce soldat avait tellement eu foi en Jésus qu'il avait compris qu'il n'avait pas besoin qu'il se déplace chez lui pour guérir son serviteur. À sa parole seulement, même à distance, la maladie s'enfuit.

Certaines personnes pensent que pour voir un miracle de Dieu, il leur faut physiquement voir un homme ou une femme de Dieu, qu’il faut qu'on leur impose les mains encore et encore, qu’il leur faut s'entretenir absolument avec l'oint (e) de Dieu. Et pourtant, la parole de Dieu suffit. Naaman le général syrien qui était allé en Israël rencontrer le prophète pour être guéri de la lèpre, s'était offusqué de ce que le prophète n'était pas sorti de chez lui pour le rencontrer. Il avait simplement donné une instruction à Naaman au travers d'un messager.

2 Rois 5.9-11 : « 9Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Élisée. 10Élisée lui fit dire par un messager : Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair deviendra saine, et tu seras pur. 11Naaman fut irrité, et il s'en alla, en disant : Voici, je me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux. »

Finalement, en suivant le conseil de ses serviteurs, Naaman capitula. Il finit par obéir à l'instruction divine qu'Elisée lui donna, et il fut guéri.

2 rois 5.13-14 : « 13Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui parler, et ils dirent : Mon père, si le prophète t'eût demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu faire ce qu'il t'a dit : lave-toi, et tu seras pur !14Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur. »

Nous n'avons pas besoin de plus pour voir agir la puissance de Dieu. Croyons seulement en ce qu'il a dit, comme des enfants, et sa grâce se manifestera dans nos vies. Croire c'est agir conformément à l'instruction que Dieu a donné, sinon, notre foi sera vaine. C'est dans ce sens qu'il est écrit :

« 19Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. 20Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? 21Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel ? 22Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. 23Ainsi s'accomplit ce que dit l'Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu. 24Vous voyez que l'homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. 25Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin ? 26Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2.19-26)

En un mot, pour croire en Jésus, il faut agir conformément aux instructions qu'il a donné, comme l'a fait Naaman. C'est cela la vraie foi.


PRIÈRE/Seigneur Jésus, tu as dit que si je crois, je verrai la gloire de Dieu (Jean 11.40). Je me positionne aujourd'hui en choisissant de croire simplement en ta parole, en y obéissant conformément à l'instruction que tu me donnes. Amen.

JOUR 7/PROCLAMATIONS

Au nom de Jésus-Christ, je déclare :

La grâce de Dieu est mon partage. Je refuse de chercher à mériter ses bénédictions, parce que jésus a tout accompli en ma faveur. Je suis déjà béni (e).

Je fais confiance à la parole de Dieu.

J’obéis aux instructions de son Saint-Esprit.

Lorsque j’ai besoin de quelque chose, je demande à Dieu.

Lorsque j’ai besoin de quelque chose de la part de mon prochain, je lui demande. Je crois que Dieu est capable de fléchir le cœur des hommes en ma faveur, comme il l’a fait avec Esther Et Néhémie.

Lorsque j’ai agi mal contre Dieu et contre mon prochain, je prends courage pour avouer mes fautes. Je prends aussi le courage pour demander pardon de façon sincère et sans détour. Je refuse de justifier ma mauvaise attitude, ou de rejeter la faute sur autrui. J’assume mes responsabilités, en comptant sur la miséricorde de Dieu qui pardonne tous mes péchés en Jésus-Christ.

Je choisis aussi de pardonner à ceux qui m’ont offensé (e).

Ce n’est ni le temps, ni mes bonnes actions qui me réconcilie avec Dieu, mais c’est le sang de Jésus, au travers duquel Dieu a déversé sa grâce dans ma vie. Je suis sauvé (e) uniquement par la grâce de Dieu non par mes efforts.

Je choisis de me confier à la sagesse de Dieu plutôt qu’à la mienne.

Je vis par la grâce de Dieu, je respire par sa grâce, je dors et me réveille par sa grâce, je suis en santé par sa grâce, je mange et bois par sa grâce ; je travaille et je me repose par sa grâce ; je réussis dans mes entreprises par sa grâce, j’ai des amis et une famille, par sa grâce. Je suis marié (e) (ou je me marierai) uniquement par sa grâce. Jai des enfants (ou j’enfanterai) par sa grâce. Je gagnerai tous les combats qui se présente à moi par sa grâce.

Je suis dans l’église où il m’a établi (e) par sa grâce.

Je le sers avec mes dons et talents, par sa grâce.

Je me reposerai éternellement par sa grâce.

 

POUR ALLER PLUS LOIN.

Ecoutez le message du culte donné dans lors de ce programme, intitulé « Que t’importe ? Toi suis Jésus », en cliquant sur le bouton ci-dessous :



 

 


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