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SE SOUTENIR MUTUELLEMENT DANS LE MARIAGE.

Dernière mise à jour : 17 juil. 2022

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En jugeant qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul, Dieu a façonné une aide qui lui est semblable, la femme. L’idée comme nous l’avons déjà évoqué dans les avantages pratiques du mariage[1] était que l’homme puisse trouver un soutien auprès de sa femme, en tant que personne à même de comprendre ce qu’il vit, de comprendre ce par quoi il passe, ce qu’il traverse. L’expression « aide semblable » dans Genèse 2 v. 18, se réfère au mot hébreux « ezer » qui signifie « secours » ou « quelqu’un qui aide ». On revoit « ezer » dans certains passages de la bible où le Dieu du secours est invoqué dans la détresse :

Exemples :

- le prophète Samuel avait érigé une pierre commémorative de la victoire que Dieu donna à Israël dans une guerre contre les Philistins alors que le peuple était en position de faiblesse (1 Samuel 7 : 12)[2] ;

- Moise nomma son second fils « Eliezer » qui signifie Mon Dieu me secourt”, parce que dit-il, « Le Dieu de mon père m’a secouru, et il m’a délivré de l’épée de Pharaon. » (Exode 18 : 4)

- Dans bon nombre de ses cantiques, le roi David utilise le mot « ezer » pour louer ou invoquer le Dieu du secours :

o Psaume 121 v. 1-2 : « Je regarde vers les montagnes : Y a-t-il quelqu’un qui pourra me secourir ? – Pour moi, le secours vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. »

o Psaumes 146 v. 5 : « Heureux l’homme qui a pour secours le Dieu de Jacob et met son espoir dans le Seigneur son Dieu ! »


En revanche, lorsque le secours de Dieu fait défaut, c’est la ruine. Les hommes de Juda en ont payé les frais lorsqu’au lieu de chercher le secours auprès de Dieu, ils se sont tournés plutôt vers Pharaon.

- Esaïe 30 v. 5 : « Tous seront confus au sujet d’un peuple qui ne leur sera point utile, Ni pour les secourir (ezer), ni pour les aider, mais qui fera leur honte et leur opprobre. »


Par le prophète Osée, en utilisant encore le mot « ezer », l’Eternel rappelle à Israël que la cause de sa chute avait été de le renier, Lui seul qui pourtant pouvait apporter du secours.

- Osée 13 v. 9 : « Ce qui cause ta ruine Israël, c’est que tu as été contre moi, contre celui qui pouvait te secourir. »


On comprend donc au travers de ces passages la pensée de Dieu lorsqu’il institua l’aide semblable dans le mariage. L’aide semblable n’existe que parce que nous sommes en réalité en position de faiblesse, puisque nous voyons que le contexte dans lequel le mot « ezer » est évoqué dans les passages ci-dessus (et dans bien d’autres que vous pourrez vous-même étudier dans la bible) est un contexte de détresse, de solitude, d’abandon ou de ruine. Adam se sentait seul sans Eve, et dans la solitude, à un moment donné, la détresse s’invite et ce n’est pas la volonté de Dieu ni pour vous, ni pour votre conjoint. Raison pour laquelle il est écrit :

 Ecclésiaste 4 v. 9-10 : « 9Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail.10Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever. »

Le Père céleste a voulu que la femme soit un « ezer » pour son mari, c’est-à-dire un secours, un soutien ; et l’inverse est tant valable que logique : le mari doit de même être pour sa femme un « ezer ».

Ephésiens 5 v. 28-31 : 
« 28C'est ainsi que les maris doivent aimer leur femme comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même.
29En effet, jamais personne n'a détesté son propre corps. Au contraire, il le nourrit et en prend soin, tout comme le Seigneur le fait pour l'Eglise 30parce que nous sommes les membres de son corps, [formés de sa chair et de ses os].
31C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, s'attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un. »

Le secours mutuel dans un couple établi par Dieu est un aspect de l’essence même du mariage. A ce titre, en omettant de soutenir son mari/sa femme, l’on se défile de ses responsabilités, et nous devenons ainsi déloyaux vis-à-vis de Dieu, vis-à-vis de notre conjoint, et même vis-à-vis des autorités humaines à qui nous devons également soumission (Romains 13 : 1-5[3]). En effet, devant un officier d’état civil par exemple, nous nous sommes engagés à être fidèle à notre époux (épouse) quelques soient les circonstances, et à le (la) soutenir. Dans bon nombre de législations, le secours mutuel dans le mariage est une obligation qui si elle est violée, expose à des sanctions juridictionnelles[4]. L’idée ici est d’illustrer dans nos sociétés l'entraide conjugale et la solidarité sur laquelle repose le mariage. Si des législateurs humains malgré leurs défaillances eux-mêmes reconnaissent et imposent une telle valeur comme le devoir de secours dans le mariage, à plus forte raison devons-nous nous soumettre au Législateur céleste, dont la loi qui n’a fait qu’être transposée sur ce point dans nos lois humaines, est parfaite : soutenir son mari, soutenir sa femme est un devoir devant Dieu et devant les hommes. Il nous revient donc de respecter cet engagement. Nous refléterons vis-à-vis de celui ou de celle que nous avons choisi d’aimer, la fidélité de Jésus-Christ, surtout dans les moments de détresse. En effet il est écrit:

Mari, soyez pour votre femme un intime ami fidèle, et un frère dans sa détresse ; elle a besoin de vous. Femme, soyez pour votre mari une intime amie en tout temps, et une sœur dans sa détresse ; il a besoin de vous.

Père, je prie au Nom de Jésus-Christ afin que tu me remplisses constamment de ton Saint-Esprit par qui seul je resterai fidèle à mon mari/ma femme. Apprends-moi à le (la) soutenir en toutes circonstances, et à être une personne sur qui il (elle) peut compter. Aide-moi à réaliser combien il (elle) a vraiment besoin de moi, montre-moi de quelle manière pratique je peux lui apporter mon secours. Amen.

[1] https://www.eglisejesuschristroidesnations.net/post/l-utilit%C3%A9-du-mariage [2] 1 Samuel 7 v. 12 : « Samuel prit une pierre qu'il plaça entre Mitspa et Shen, et il l'appela Eben-Ezer en disant : « Jusqu'ici l'Eternel nous a secourus. » [3] Romains 13 v. 1-5 « 1Que chacun se soumette aux autorités qui nous gouvernent, car toute autorité vient de Dieu, et celles qui existent ont été établies par Dieu. 2C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. 3En effet, on n’a pas à craindre les magistrats quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux tu ne pas avoir à craindre l'autorité ? Fais le bien et tu auras son approbation, 4car le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, sois dans la crainte. En effet, ce n'est pas pour rien qu'il porte l'épée, puisqu'il est serviteur de Dieu pour manifester sa colère en punissant celui qui fait le mal. 5Il est donc nécessaire de se soumettre aux autorités, non seulement à cause de cette colère, mais encore par motif de conscience. » [4] Par exemple, en droit français, l’article 212 du code civil dispose que : "les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance".

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