Jacques 4 v 11-12 (Parole de vie) : "11Frères et sœurs chrétiens, ne dites pas de mal les uns des autres ! Celui qui dit du mal d’un frère ou d’une sœur, ou qui les juge, dit du mal de la loi et il juge la loi. Et si tu juges la loi, tu n’obéis plus à la loi, tu es son juge.
12C’est Dieu seul qui donne la loi et qui est juge, lui seul peut sauver et faire mourir. Mais toi qui juges ton prochain, tu te prends pour qui ?"
La médisance est comme une drogue. On n'arrive pas à s'en passer. Nous en sommes tellement addicts parfois que nous avons l'impression que si nous ne l'avons pas pratiqué aujourd'hui, nous n'aurons pas la paix. C'est le même effet que des friandises. Plus nous en consommons, plus il devient difficile de s'en détacher. D'ailleurs, à ce propos, Proverbes 18 v 8 nous dit :
"Les médisances sont comme des friandises : elles descendent jusqu’au tréfonds de l’être".
Or de la même manière que d'aucun fera l'effort de limiter sa consommation de sucre pour préserver sa santé, il faudrait également faire des efforts pour éradiquer la drogue de la médisance. Elle nuit gravement à la santé de notre âme.
En effet, Proverbes 10 v 19 déclare :
"Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui met un frein à ses lèvres est un homme avisé ".
Dans le verset 18 du même Proverbes nous lisons que :
"[...] celui qui propage des racontars est stupide."
En réalité, personne ne fera confiance en un médisant. Même ceux qui prennent l'habitude d'écouter une mauvaise langue, à un moment donné, se méfieront de cette mauvaise langue parce qu'il se diront "s'il a pu me raconter la vie d'un tel, c'est qu'un jour il racontera aussi la mienne à d'autres personnes ". La méfiance s'installe alors, et avec elle son lot d'hypocrisie. Les gens feront semblant d'être avec vous tant que vous malparlez d'autres personnes, mais ces mêmes auditeurs ne vous feront pas totalement confiance de peur que leur vie intime ne devienne à leur tour le sujet de vos médisances. Finalement, la médisance ne vous donne pas bonne presse auprès de votre entourage; au contraire, elle attire du mépris sur votre personne.
Par ailleurs, la médisance induit en erreur. En effet, elle n'est jamais empreinte de bienveillance, mais plutôt d'amertume. Ceci dit, celui qui malparle d'une personne est en réalité submergée par la colère, avouée ou enfouie. Or la colère en soi aveugle. Elle ne permet pas une bonne appréciation des choses. C'est pourquoi aucun problème ne peut être efficacement résolue par la colère humaine. Dès lors qu'elle nourrit donc le commérage, nous n'aurons pas forcément la vérité dans nos propos. Dans la médisance, il y a donc toujours une part de mensonge, ce qui n'arrange pas les choses. Pour une personne qui a des responsabilités en particulier, il devient dangereux de prêter son oreille aux commérages, au risque de prendre des décisions destructrices, et d'influencer ses serviteurs ou ses collaborateurs. C'est pourquoi il est écrit dans Proverbes 29 v 12 :
"Quand celui qui domine a égard aux paroles mensongères, Tous ses serviteurs sont des méchants."
Ces serviteurs deviendront méchants tout simplement parce qu'il auront exécuté des ordres emprunts de méchanceté, à cause des paroles mensongères auquelles leur chef aura cru.
Dès lors, fuyons la médisance de toutes nos forces, et soyons vigilants à ce sujet. Notre langue et notre cœur sont appelés à bénir (dire du bien) et non à maudire (dire du mal).
Prière : Père céleste, merci par ton Saint-Esprit de m'aider à être vigilant (e) sur ce que j'entends et sur ce que je dis.
Je décide de fermer mon cœur à toute mauvaise parole qui n'honore pas ta sainteté. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
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