23 nov. 202115 min de lecture

MANIFESTONS LES FRUITS DU SAINT-ESPRIT🍇🍈🍉

Dernière mise à jour : 27 févr. 2023

INTRODUCTION

Rares sont les personnes qui vous diront qu’elles détestent les fruits. Ils sont bons pour la santé et agréables à manger. Mais leur culture peut selon les cas prendre un certain temps. Il nous faut donc attendre plusieurs semaines, mois voire années pour les arbres fruitiers. L’image des « fruits » du Saint-Esprit prise par l’apôtre Paul dans le livre de Galates 5 v. 22 est tout à fait appropriée dans ce sens : comme un fruit naturel qui a besoin d’être planté sur une terre fertile et arrosée, qui a besoin d’un certain environnement propice à sa croissance, qui demande du temps pour arriver à maturité, les fruits du Saint-Esprit sont également plantés par ce dernier dans nos cœurs ; les cœurs doivent être « de bonnes terres » pour laisser la semence germer (voir la parabole du semeur dans Luc 8 v. 8); et il faudra bien sûr patienter pendant un certain temps plus ou moins long, pour voir le résultat du processus.

Nous sommes le jardin de Jésus, dans lequel il prend plaisir à cultiver depuis que nous l’avons accepté comme Seigneur et sauveur. Le Saint-Esprit opère de jour en jour un travail colossal pour nous remuer, attendrir, embellir, nettoyer, etc. Il est donc nécessaire de prendre conscience de l’importance de manifester ces fruits dont la semence est déjà plantée en nous (si nous avons le Saint-Esprit de Dieu), fruits qui nous identifient en tant qu’enfant de Dieu dans le monde. C’est là que se trouve notre liberté, car ce sont nos péchés (fruits de la chair) ne l’oublions pas, qui nous séparaient de Dieu. A présent, décidons fermement de cultiver avec le Saint-Esprit les fruits de la nouvelle création. C’est le thème de ce programme de prière.

PROPULSION SPIRITUELLE ‘SEPTEMBRE 2021’, CEST PARTI !!!

JOUR 1/LA CHARITE

Jean 14 v 8 «Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour »

Si nous voulons donc connaitre Dieu tel qu’il est réellement, il faudra aimer. Aimer sans faire de tri entre ceux qu’il faut aimer et ceux que l'on a du mal à aimer. L’homme a tendance à dire : "nous ne pouvons pas aimer tout le monde". Dans le monde dont le prince de l’air est Satan, on peut dire que cette affirmation est vraie ; en effet, le système humain est complètement à l’opposé du royaume de Dieu, où l’amour innerve tout : les principes de vie, les actions, les pensées, les jugements, les bénédictions et la parole. Tout en Dieu est imbibée de son Amour, et Jésus-Christ son fils est venu l’exprimer en se donnant corps et âme pour que nous ne mourions pas. Il devient donc nécessaire après une telle manifestation d’amour à notre égard, de se poser la question suivante: Jusqu’où aimons-nous le Seigneur Jésus-Christ ? Plus précisément lorsque nous prions, est-ce par intérêt calculé, ou simplement par amour pour Lui ? Quelles sont les limites que nous plaçons encore devant Lui pour nous empêcher de nous donner corps, âme et esprit à notre Seigneur et sauveur?

Jean 15 v. 12-13 : « C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. »

Choisissons de marcher dans cet amour, même si cela peut paraitre parfois injuste. Christ l’a fait. Suivons ses pas.

Prière. Père, je désire manifester à mon prochain quel qu’il soit ton amour patient, clément, doux et sincère. Transforme ma mentalité par ta parole. Merci pour les épreuves par lesquelles je passe, que tu utilises pour produire en moi le fruit du véritable amour, celui qui est stable en dépit des circonstances. Au nom de Jésus-Christ, Amen.

Estelle N.

JOUR 2/TEMPERANCE

1 Pierre 5 v. 8 : « Soyez sobres, veillez (…)»

Lorsque nous avons été offensés, nous pouvons selon les tempéraments de chacun tomber dans un certain radicalisme, c’est-à-dire devenir extrême dans notre comportement. Cela peut se manifester par le refus de pardonner, le refus de rétablir le contact lorsque le Saint-Esprit le demande[1], la réticence à continuer de pratiquer le bien, etc. Ce sera le cas par exemple d’une personne qui n’aide plus les autres parce qu’on aurait abusé de sa générosité.

La tempérance en tant que fruit du Saint-Esprit suppose une maîtrise de soi vis-à-vis de certains débordements susceptibles de donner accès au diable dans notre vie. Il peut s’agir d’un débordement d’état d’âme comme la colère.

Ephésiens 4 v. 26-27 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. »

Il peut encore s’agir de certains vices comme la gourmandise, l’excès de sommeil ou la paresse.

-Proverbes 23 v. 19-21 : « Ne sois pas parmi les buveurs de vin, Parmi ceux qui font excès des viandes : Car l'ivrogne et celui qui se livre à des excès s'appauvrissent, Et l'assoupissement fait porter des haillons… »
-Proverbes 20 v. 13 : « N'aime pas le sommeil, de peur que tu ne deviennes pauvre ; »
-Proverbes 6 v. 9 : « Paresseux, jusqu'à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? »

Il peut aussi s’agir de l’amour de l’argent.

1 Timothée 6 v. 9-10 : « Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »

Remarquons que chacun de ces excès conduit toujours à une forme de mort (exemple : la pauvreté pour la gourmandise, l’ivrognerie et la paresse, et la perdition pour la cupidité).

Nous sommes donc invités à manifester de la sobriété, de l’indulgence synonyme de la tempérance. S’il y a en revanche un point sur lequel il faudra être radical en tant qu’enfant de Dieu, c’est contre le péché ; n’oublions pas c’est cela qui nous avait séparé de Dieu. Il arrivera même quelques fois que le Saint-Esprit nous amène à ne pas saluer celui ou celle qui vient délibérément vers nous pour nous détourner de Jésus.

2 Jean 1 v. 9-11 : « 9Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 10Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! 11car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres. »

Par ailleurs, Dieu demande à ses enfants d’être zélés pour lui. D’aucun pensera qu’une personne zélée pour Jésus est extrémiste, mais n’oublions pas que la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu[2] ; la vision de l’extrémisme selon les hommes n’est donc pas la même que l’extrémisme selon Dieu, puisque ses pensées sont bien au-delà des nôtres[3]. Dès lors, enfants de Dieu, chaussons-nous avec assurance du zèle qu’apporte l’évangile de paix.

Ephésiens 6 v. 15 : « mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Evangile de paix » 😉

Prière: Seigneur Jésus, je te prie de produire en moi le fruit de la tempérance ; aide-moi à être modéré.e dans mes propos et dans mon attitude. Je désire également être radical vis-à-vis du péché qui m’empêche de m’épanouir avec Toi. Amen.

Estelle N.

JOUR 3/FORCE ET COURAGE

Parmi les fruits du Saint Esprit, on retrouve la force (capacité physique, morale ou intellectuelle de quelqu'un ; son énergie) étroitement lié au courage (fermeté de cœur, force de caractère/d’âme qui rend capable, en dominant la crainte, de supporter ou de surmonter les dangers, la douleur physique et de regarder en face la mort elle-même).

Ésaïe 11 v. 2 « L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel. »

En tant que nouvelle créature, « ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force... » (2 Timothée 1 :7). Dorénavant, je ne suis plus faible car « je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4 :13).

Nous ne sommes plus limités par nos propres forces humaines. Nous pouvons expérimenter la force surnaturelle de l’Esprit de Dieu qui nous rend capable de grandes choses.

Zacharie 4 v. 6 : « Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Eternel des armées. »

Nous pouvons compter sur le soutien de Dieu pour surmonter nos peurs:

-> face à nos ennemis

Deutéronome 6 v. 31: « Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant eux; car l'Éternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point. »

-> devant l’ampleur d’une tâche à accomplir

David dit à son fils Salomon :

1 chroniques 28 v. 20 : « Fortifie-toi, prends courage et agis ! N’aie pas peur, ne te laisse pas effrayer, car l'Eternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi. Il ne te délaissera pas, il ne t'abandonnera pas avant que tous les travaux pour le service de la maison de l'Eternel soient terminés.»

Dieu relève et fortifie ceux qui s’appuient sur Lui.

Esaïe 40 v. 29-31 : « 29. Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. 30. Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent ; 31. Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. »

Le prophète Elie au désert fût capable de marcher quarante jours et quarante nuits, avec la force que lui procura la nourriture fournie par un ange de l’Eternel (1 Rois 19 :7-8).

1 Rois 19 v. 7-8: « L'ange de l'Eternel vint une seconde fois, le toucha, et dit : Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. Il se leva, mangea et but ; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb. »

Dans le nouveau testament, Jésus exhorte ses disciples au courage face aux souffrances du monde.

Jean 16 v. 33 : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

De même, l’apôtre Paul nous encourage à nous appuyer sur la force divine.

Ephésiens 6 v. 10: « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante »

Prière : Saint Esprit, merci pour la force et le courage dont tu nous revêts pour affronter les difficultés de ce monde. Nous refusons de nous laisser effrayer face à l’ampleur d’une œuvre que tu nous confies car ce n’est pas par nos propres forces que cela s’accomplira mais par la force de Ton Esprit. Fortifie-nous encore et encore ! Amen !

Marinella K.

JOUR 4/HUMILITE, DOUCEUR ET SOUMISSION

1) Définition

Commençons par définir ce que sont l’humilité, la douceur et la soumission.

a) Humilité: disposition à s’abaisser volontairement en réprimant tout mouvement d’orgueil par sentiment de sa propre faiblesse. (Définition CNTRL – Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales).

b) Douceur : qualité qui procure aux sens un plaisir délicat, un mouvement progressif et aisé de ce qui fonctionne sans heurt ni bruit. (Définition dictionnaire Robert).

c) Soumission: action de soumettre, de réduire à la dépendance, à l’obéissance. (Définition CNTRL – Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)

2) Que dit la parole de Dieu de ces fruits ?

Dans le livre de Colossiens 3 v. 12, il est écrit:

 « Ainsi donc, en tant qu'êtres choisis par Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience ».

Nous comprenons au travers de cette parole qu’étant né.e.s de nouveau et rempli.e.s du Saint-Esprit nous devons être revêtu.e.s des sentiments d’humilité et de douceur. Lorsque nous étudions l’étymologie et le sens même de ces mots, nous constatons que l’un ne peut être dissocié de l’autre.

- En grec Humilité signifie « tapeinophrosune » : avoir une opinion humble de soi-même, un sens profond de sa petitesse, être humble d’Esprit[4].

- En hébreu, humilité se dit « Anavah », ce qui signifie humilité, douceur (gentillesse, amabilité)[5]

Ces fruits proviennent de l’amour. La parole de Dieu rappelle dans 1 Corinthiens 13 v 4 que « l’amour (…) est plein de bonté ; (…) ne s’enfle pas d’orgueil. » Le terme bonté de la traduction du grec « Chresteuomai » signifie ici : se montrer doux, être bon, serviable[6].

3) Comment manifester les fruits de l’humilité et de la douceur ?

Nous disposons du meilleur exemple d’humilité en Jésus-Christ. Il était juste et humble, lui qui s’est dépouillé de son statut de fils de Dieu pour nous sauver. Il nous a tous considérés comme étant des hommes/femmes de valeur. Il a servi dans l’obéissance notre Père et nous a exhortés à faire de même.

Jean 13 :13-15 « Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme je vous ai fait ».

Le Seigneur n’a donc pas regardé à sa position de Maître pour dominer et juger, mais il a au contraire élevé ses disciples. Nous devons donc suivre cet exemple et considérer les autres comme supérieurs à soi afin de manifester le fruit de l’humilité. Dans Philippiens 2 v. 3, il est écrit :

« Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d'une gloire sans valeur, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes ».

La parole de Dieu s’est faite chair (Jean 1: 14), et Jésus-Christ a lui-même incarné cette parole.

Nous retrouvons par ailleurs, la manifestation du fruit de la douceur et de l’humilité chez l’apôtre Paul.

 2 Corinthiens 10 v. 1 : « Moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, -moi, humble d’apparence quand je suis au milieu de vous (…) ». La douceur et l’humilité se trouvent donc dans le Seigneur.

Cette humilité et cette douceur vis-à-vis des autres inspirant à servir, ramène systématiquement à la soumission à Dieu. Jésus-Christ faisait la volonté de notre Père, en toutes circonstances. Avant son arrestation il dit au Père.

Luc 22 v. 42: « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse mais la tienne ».

Ces phrases révèlent une profonde soumission et crainte vis-à-vis de notre Père.

Jésus a en effet rappelé qu’« En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. 17 Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. » (Jean 13 :16-17). Cette parole inspire l’humilité dont nous devons faire preuve, car si Jésus s’est humilié nous devons à plus forte raison observer la même attitude vis-à-vis de l’Eternel. Ce passage nous rappelle également le respect et la soumission que nous devons à notre Père, et que rien ne le surpasse. Il est dit dans Proverbes 22 v. 4 : « Le fruit de l'humilité, de la crainte de l'Eternel, c'est la richesse, la gloire et la vie ».

Considérant que la soumission au Maître de l’univers induit l’humilité et la douceur, nous devons aussi accepter de recevoir avec douceur les paroles d’exhortation, de correction de Dieu. Il ne s’agit pas ici de trier selon notre intérêt mais d’accepter de faire sa volonté.

 Jacques 1 v. 21: « C'est pourquoi, rejetez toute souillure et tout débordement dû à la méchanceté, et accueillez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver votre âme.»

Nous concluons en rappelant que les fruits de l’humilité, la douceur et de la soumission sont la manifestation dans l’Esprit du rabaissement de soi, du service dans l’amour et de la soumission à la volonté de Dieu. Les trois fruits sont indissociables. Ils donnent accès à la manifestation de la gloire de Dieu et conduisent à la vie. Afin de porter ses fruits nous devons marcher dans l’amour en Jésus-Christ. N’oublions pas aussi que « Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4 v. 6)

Prière : Père, au nom de Jésus-Christ, je crois et déclare que je suis une nouvelle créature conformément à ta parole. Dès lors, par ton Saint-Esprit je suis capable de marcher dans l’humilité, la douceur, et la soumission à ta volonté. Amen.

Fadoua J.

JOUR 5/LA DILIGENCE

Pourquoi arrive-t-il que certaines personnes toutes talentueuses échouent là où d’autres réussissent ? Plusieurs paramètres tant objectifs que subjectifs peuvent expliquer cet état de chose. Mais aujourd’hui, nous mettrons l’accent sur un élément de la réussite souvent négligé et qui pourtant fait la différence : la diligence.

La diligence renvoie à la rapidité d’exécution d’une chose, la persévérance, le courage. Autrement dit il s’agit d’une attitude qui consiste à commencer un projet et ensuite le terminer avec succès. Êtes-vous diligent, poursuivez-vous vos idées et travaillez-vous avec force, avec courage, avec persévérance, jusqu’à ce que vous les acheviez ?

Dans le livre des Proverbe 6 v. 6-11, on lit ceci :

« 6Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage.
7Elle n'a ni chef, Ni inspecteur, ni maître;
8Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
9Paresseux, jusqu'à quand seras-tu couché? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?
10Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir!...
11Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.»

Deux exemples ici sont opposés : celui de la diligence et celui de la paresse. Il est impossible de parvenir aux succès sans travailler; ce n’est pas la voie de la réussite. Dans proverbes 10 v. 4, il est écrit :

« Celui qui agit d'une main lâche s'appauvrit, Mais la main des diligents enrichit. »

Lorsque vous vous laissez donc conduire par une main lâche, c’est-à-dire paresseuse vous vous dirigez vers la pauvreté par contre si vous êtes diligent vous vous enrichirez. Le choix nous appartient.


Proverbe 10 v. 5 : « Celui qui amasse pendant l'été est un fils prudent, Celui qui dort pendant la moisson est un fils qui fait honte. »

Ø Il faut donc travailler en son temps.

Jean 9 v. 4 : « Il faut que je (Jésus) fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. »

On peut encore lire ceci :

Proverbes 12 v. 11 : « Celui qui cultive son champ est rassasié de pain, Mais celui qui poursuit des choses vaines est dépourvu de sens. »
Proverbes 12 v. 27 : « Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; Mais le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité. »

En toute chose soyons diligent.e.s, prêt.e.s à travailler, et remercions Dieu de ce qu’il nous octroie le temps et le talent nécessaire pour accomplir les tâches qu’il nous confie.

Prière: Seigneur Jésus-Christ, voici mes talents et le temps que je dispose pour faire ta volonté sur cette terre ; je te remercie pour cela. Aide-moi à en faire un bon usage, en sachant compter mes jours[7], et en me mettant diligemment au travail. Amen.

Rita Prodige M.

JOUR 6/ PATIENCE ET PERSEVERANCE

Patience et persévérance renvoient toutes à la même qualité, à savoir cette aptitude à rester constant dans une dynamique (généralement des situations difficiles) sans se décourager. Il y a quand même une petite nuance. Tandis que la patience consiste à supporter sans se décourager, la persévérance elle consiste à « continuer d’agir sans se décourager ». Si la patience peut parfois être passive (par exemple : attendre quelque chose ou quelqu’un, sans forcément prendre d’initiative), la persévérance désigne une « patience active » ; il s’agit ici de renouveler l’action, de la répéter dans le temps jusqu’à obtention du résultat.

Qu’il s’agisse d’attendre simplement ou d’agir encore et encore, il faut du courage. C’est le socle même de la patience et de la persévérance. Seulement nous manquons bien souvent de courage pour attendre la réalisation de promesses divines, ou alors vis-à-vis de personnes acariâtres. Pourtant, Jésus -Christ nous a montré que nous sommes capables d’aimer la personne la plus difficile qu’il soit, si bien sûr, nous nous laissons conduire par son Esprit. Seule la chair est incapable d’être patiente envers les cœurs durs. Cela lui est impossible, car elle désire des résultats tout de suite. Or Dieu ne fonctionne pas toujours dans la promptitude. Parfois oui, parfois non. Et en ce qui concerne les fruits du Saint-Esprit, nous sommes d’accord que l’on ne peut planter un manguier dans notre champ aujourd’hui et lui réclamer de faire pousser ses fruits de mangue dans les 24h. Personne ne peut obliger un arbre à produire ses fruits hors saison, à moins peut-être d’utiliser des moyens artificiels. Mais dans la mesure où nous désirons une bénédiction non artificielle mais venant de Dieu lui-même, la seule bénédiction fiable d’ailleurs, alors, il nous faudra patienter et persévérer dans les actions que le Saint-Esprit nous pousse à poser. C’est ainsi que les fruits de son amour pousserons en nous.

1 corinthiens 13 v. 4 et 7: « L’amour est patient (…) il espère tout, supporte tout (…) ».

Ce fruit poussera dans les épreuves que nous traverserons. Finalement, plus il y en aura, mieux ce sera pour notre âme, même si ce n’est pas toujours agréable à la chair.

Jacques 1 v. 2-3 : « Mes frères, considérez-vous comme très heureux quand vous avez à passer par toutes sortes d’épreuves ;3car, vous le savez, si votre foi résiste à l’épreuve, celle-ci produit la persévérance. »

Ce fruit me fera entrer concrètement dans les promesses que Dieu m’a faites.

Jacques 1 v. 12 : « Heureux est l’homme qui demeure ferme dans l’épreuve ; car après avoir prouvé sa fermeté, il recevra la couronne de victoire, la vie éternelle que Dieu a promise à ceux qui l’aiment. »

Hébreux 6 v. 11-15 : « 11Mais nous désirons que chacun de vous fasse preuve du même zèle jusqu’à la fin, afin que votre espérance se réalise pleinement. 12 Ne devenez donc pas paresseux, mais suivez l’exemple de ceux qui croient avec persévérance et qui reçoivent ainsi ce que Dieu a promis.13Quand Dieu fit sa promesse à Abraham, il l’accompagna d’un serment formulé en son propre nom, car il n’y avait personne de plus grand que lui par qui le faire.14Il déclara : ‘Je jure de te bénir abondamment et de t’accorder de très nombreux descendants.’ 15Abraham attendit avec patience, et il obtint ce que Dieu avait promis. »