A qui n'est-il pas encore arrivĂ© de dire: "il m'en faut plus! cela ne me suffit pas!"? Il est une bonne chose de dĂ©sirer Ă©tendre ses limites, et c'est mĂȘme la volontĂ© de Dieu pour nous. Cependant, il est vrai que nous restons limitĂ©s par notre nature humaine. Ces limites peuvent ĂȘtre physiques (fatigue, maladie, handicap...), matĂ©rielles (une privation quelconque), spirituelles et psychologiques (persĂ©cutions, angoisses, outrages Ă cause du Nom de JĂ©sus...). Dieu est celui qui nous dĂ©livre au quotidien de nos limites.
Mais qu'en est-il lorsque ces derniÚres semblent perdurer ? A ce moment-là on peut remettre en cause sa toute puissance n'est-ce pas? Voire son Amour pour nous. Parfois on cherche la porte éventuellement ouverte au péché pour pouvoir se débarrasser de cette limite (et c'est trÚs bien d'ailleurs).
Cependant, au-delà du péché à confesser, ou des combats spirituels à livrer, il y a une chose que nous omettons bien souvent: *La grùce du Seigneur me suffit et sa puissance s'accomplit dans mes faiblesses*. En insistant sur "Seigneur guérit moi! Béni moi! Délivre-moi!", il te dit: *Ma grùce te suffit.*
La grĂące de Dieu est tout simplement la manifestation de sa faveur pour nous, faveur que NOUS NE MĂRITONS PAS. Le sacrifice de JĂ©sus a satisfait le PĂšre et aucun de nos efforts n'est Ă rajouter pour nous justifier. Il faut simplement accepter cette grĂące. A elle seule, elle suffit pour nous permettre d'accomplir les bonnes Ćuvres qu'il a prĂ©parĂ©es d'avance pour nous. Devant cette montagne, tu peux donc avancer car la grĂące du Seigneur te suffit.
Joseph Ă©tait esclave pendant plus de 10 ans, mais la grĂące de Dieu avait suffi Ă le faire prospĂ©rer bien avant mĂȘme qu'il ne soit libĂ©rĂ©, justifiĂ©, et glorifiĂ© devant Pharaon (voir GenĂšse 37 et s.). Esther avait pris le risque de finir ses jours dans le harem comme simple concubine de roi, et avait du attendre un an pour se prĂ©parer pour un roi qui aurait pu choisir une autre reine Ă la place de Vasthi. Mais la grĂące de Dieu avait suffi au milieu de la souffrance Ă©motionnelle (perte de ses parents, sĂ©paration d'avec MardochĂ©e, la seule famille qui lui restait, ainsi que la sĂ©paration d'avec son peuple...). Ainsi mĂȘme avant son intronisation en tant que Reine, et malgrĂ© ses origines juives (qui auraient pu la disqualifier) elle avait dĂ©jĂ obtenu la faveur de tout le monde au palais (Esther 2: 9, 13 et 15).
Cela me rappelle une petite fille que j'ai connue. MalgrĂ© son jeune Ăąge elle avait reconnu que Dieu seul est la source de son succĂšs Ă l'Ă©cole. Ainsi, malgrĂ© les tensions familiales qu'elle vivait au quotidien, malgrĂ© les moqueries de ses amis qui ne comprenaient pas pourquoi elle ne cherche pas comme tout le monde "un petit ami", malgrĂ© les actes occultes qui se multipliaient pour la bloquer dans ses Ă©tudes et la dĂ©truire, elle Ă©tait gĂ©nĂ©ralement au top. MĂȘme si toute la classe avait mal travaillĂ©, elle rĂ©ussissait toujours Ă avoir la note la moins mauvaise au point oĂč un de ses camarades lui avait dit: "MĂȘme en dessous de la moyenne tu es la meilleure ?!". Les sorciers ne comprenaient pas pourquoi malgrĂ© les coups qu'ils lui infligeaient, elle Ă©tait toujours remarquĂ©e. C'est la faveur divine. Eh oui! MĂȘme en prison ta lumiĂšre brillera dans les tĂ©nĂšbres cher (e) ami (e). Et ça c'est un message de Dieu: Rien n'arrĂȘte ses plans.
DĂšs lors on peut dire comme l'apĂŽtre Paul (qui avait eu une Ă©charde dans sa chair dont il a demandĂ© Ă Dieu la dĂ©livrance, sans succĂšs): JE ME GLORIFIERAI DONC BIEN *VOLONTIERS* DE MES FAIBLESSES, AFIN QUE LA PUISSANCE DE CHRIST REPOSE SUR MOI; C'EST POURQUOI JE ME PLAIS DANS LES FAIBLESSES, DANS LES OUTRAGES, DANS LES PRIVATIONS, DANS LES PERSĂCUTIONS, DANS LES ANGOISSES, POUR CHRIST; EN EFFET *QUAND JE SUIS FAIBLE, C'EST ALORS QUE JE SUIS FORT* (2 Corinthiens 12:9-10).
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