Mais alors que se passe-t-il lorsque nous péchons encore en étant déjà nés de nouveau ?
Premièrement il faut vous assurer que vous avez sincèrement abandonné votre vie à Jésus, car de fausses conversions existent. Certains pensent que Jésus est seulement venu « améliorer » leur nature pécheresse, alors que Jésus est venu carrément « arracher la nature pécheresse ». Ce n’est pas pareil. Si vous ne faites que casser les branches d’un arbre espérant vous débarrasser de lui de cette manière, vous perdrez du temps. Les branches repousseront tôt ou tard, parce que leur racine est encore là. Mais si vous enlevez la racine de l’arbre, les branches et leurs fruits ne pousseront plus. Dieu ne veut pas une version simplement améliorée de vous, mais il veut une version complètement renouvelée de vous. Dans le cas contraire, votre vie sera une sorte de cohabitation de neuf et d’ancien, ce qui à un moment donné causera de graves déchirures.
Matthieu 9 v. 16-17:"16Personne ne coud un morceau de tissu neuf sur un vieil habit, car la pièce ajoutée arrache une partie de l'habit et la déchirure devient pire. 17On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres éclatent, le vin coule et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent."
Par ailleurs, beaucoup n’entretiennent pas leur relation avec Dieu, et laissent le diable s’infiltrer de nouveau dans leur vie.
Exemple pratique : imaginons une personne qui boit et fume. Elle tombe malade et a très mal partout, surtout au niveau du foie. Elle va voir le médecin parce qu’elle ne se sent pas bien. Ce dernier lui révèle qu’elle a un cancer du foie et qu’il faut opérer. Le patient accepte et se laisse faire. Mais pendant l’opération chirurgicale, le médecin constate qu’il n’y a pas que le foie qui est attaqué, mais d’autres organes le sont aussi (en l’occurrence les poumons et la rate). Le médecin décide de retirer les cellules cancérigènes de ces deux autres organes. A son réveil, le patient se sent beaucoup mieux. Il décide d’arrêter l’alcool pour ne pas rechuter et maintenir la guérison de son foie. Il est content et décide de rentrer très vite chez lui, sans même s’entretenir avec le médecin, tellement « il n’a pas le temps ». Le médecin lui demande de venir lui rendre visite constamment, mais à chaque fois, le patient néglige ses rendez-vous avec le médecin…jusqu’au jour où il retombe de nouveau malade. Il va revoir le médecin qui lui annonce que d’autres cellules cancérigènes se sont de nouveau développées au niveau de ses poumons, à cause de la cigarette qu’il avait continué de fumer après l’opération.
Le patient s’étonne de ce que le médecin dise « de nouveau développées », et comprend donc qu’il avait déjà eu un cancer du poumon. Il demande au médecin pourquoi il ne l’avait pas mis au courant de cet autre cancer car il pensait seulement qu’il avait eu un cancer du foie. C’est alors que le médecin lui annonce qu’il n’y avait pas que le cancer du foie, mais aussi du poumon et de la rate, et qu’il l’avait déjà retiré le jour où le patient avait accepté de se faire opérer. Le patient avait conscience qu’il avait un problème de foie en raison de l’alcoolisme et avait même décidé d’arrêter avec l’alcool. Le cancer du foie n’est donc pas revenu. Cependant, le patient ignorait qu’il avait eu aussi un cancer des poumons, peut-être parce que ça paraissait moins visible au début. Aussi n’a-t-il pas arrêté avec la cigarette qui provoquait le cancer des poumons. Cette maladie a donc refait surface, faute d’entretien de sa santé sur cet organe précis. Même si le médecin avait retiré tous les cancers dans tous les organes affectés, le patient n'avait conscience que d’un seul des aspects de sa guérison pourtant multiforme ; aussi a-t-il continué de fumer sans savoir que cela nourrissait une maladie dans un autre organe.
Le patient demande au médecin pourquoi il ne lui avait rien dit après l’opération sur l’existence des autres cancers du poumon et de la rate. Le médecin lui répond : « Monsieur, j’ai voulu vous le dire, mais vous êtes rentré aussitôt chez vous sans prendre le temps de venir me parler ; par ailleurs, nous avions eu de nombreux rendez-vous programmés, mais vous n’aviez jamais le temps de les honorer ; et quand on s’entretenait au téléphone, c’était toujours express ; vous étiez toujours pressé, vous n’aviez pas assez de temps à m’accorder ; sinon, j’aurais pris le temps nécessaire pour tout vous expliquer et vous donner les conseils pour éviter que le cancer des poumons dont je vous avais déjà soigné ne revienne. »
Voilà une histoire imaginaire qui reflète des réalités dans notre relation avec Dieu. Lorsque nous sommes venus à Jésus, c’est parce que nous avions été convaincus de péché par rapport à quelque chose ou certaines choses précises. Mais en réalité, nous n’avons pas toujours conscience de « tous » les péchés que nous avons commis et qui ont causé pourtant des dégâts dans notre vie. Mais par la foi, nous lui disons « Seigneur Jésus pardonne moi tous mes péchés » ; d’autres ajouteront peut -être « les péchés dont je suis conscient et ceux dont je ne suis pas conscient. », en citant les péchés dont ils sont conscients. Dieu, comme ce médecin nous lave par le sang de Jésus-Christ, et nous libère de tout ! Son sang efface la nature même du péché en nous, ce qui va retirer et les péchés conscients et ceux dont nous n’étions pas conscients, mais qui nous handicapaient quand même. Seulement, certains commettent l’erreur du patient dans l’histoire : ils n’entretiennent pas leur relation avec Dieu, ils n’ont pas de moments de qualité avec lui, or dans ces temps intimes que le Saint-Esprit nous révèle l’œuvre de Christ pour nous ; c’est dans les moments de qualité avec Lui qu’il nous révèle qu’il nous a libéré de pleins de choses dont nous n’étions même ignorants et nous donne des conseils et instructions pour ne plus ouvrir la porte à la mort. Le seigneur Jésus en donne une illustration.
Matthieu 12 v. 43-45 : « 43Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il traverse des lieux arides, cherche du repos et n’en trouve pas. 44Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti, et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. 45Il s’en va et prend avec lui sept autres esprits plus mauvais que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération mauvaise. »
Par ailleurs il est écrit :
Proverbes 24 v. 30-34 : « 30Je suis passé près du champ d'un paresseux, près de la vigne d'un homme dépourvu de bon sens : 31les épines y poussaient partout, les ronces couvraient le sol et son mur de pierres était écroulé. 32J'ai regardé bien attentivement et j'ai tiré instruction de ce que j'ai vu : 33tu veux somnoler un peu, te reposer encore, juste croiser les mains pour dormir ? 34Voilà que la pauvreté te surprend comme un rôdeur, et la misère comme un homme armé. »
Il est encore écrit dans 1 Pierre 5 v 8 :
« soyez sobres, veillez. Votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ».
Dans les deux derniers passages, le Saint-Esprit nous interpelle sur l’attitude des ténèbres : elles rôdent autour de l’homme, c’est-à-dire qu’elles errent dans vos alentours avec des intentions suspectes. Mais le v. 34 de proverbes 24 précise quelle est la nature de ces intentions : la pauvreté et la misère.
Si vous paressez dans votre vie spirituelle, la mort va s’installer de nouveau petit à petit dans votre cœur, et empêcher que la semence sainte qui a été plantée en vous produise ses fruits. La mort viendra donc vous voler, car c’est la raison pour laquelle elle rôde.
Lorsqu’un jardin est bien entretenu, il conserve sa beauté. Entretenez donc bien votre jardin d’Eden avec le Saint-Esprit, de peur que des mauvaise herbes - image du péché - ne repoussent.
Christ nous déjà libérés de la mort, à nous de travailler à notre salut en comptant uniquement sur sa grâce.
Philippiens 2 v. 12 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ».
Croyez fermement en votre liberté en Jésus-Christ !
Prière.
Père céleste, merci de m’avoir délivré de tout péché à la croix par le sacrifice de ton fils Jésus-Christ. Apprends-moi par ton Saint-Esprit à travailler à mon salut, en entretenant ma relation avec Toi. Amen.
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