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Photo du rédacteurEstelle Ndjengue.

LÈVE LES YEUX AU CIEL👀

Dernière mise à jour : 1 août 2022

INTRODUCTION.

Juste après avoir dit "là où se trouve ton trésor là se trouve ton cœur" (Matthieu 6 : 21)

le Seigneur Jésus ajouta : "L'œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ;mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien ces ténèbres seront grandes !" (Matthieu 6 : 22-23). A ce titre, il devient urgent de bien orienter notre regard, car ce que notre œil contemplera déterminera notre lumière intérieure. On comprend pourquoi Dieu nous invite constamment à tourner nos yeux vers Lui en tant lumière du monde : en le contemplant, nous sommes transformés à son image, et nous sommes plus conscients de sa grandeur que de la grandeur de nos difficultés :

2 corinthiens 3 v. 18 : "Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit."

Certains hommes comme les rois David et Josaphat avaient compris le principe, aussi l’avaient-ils appliqué dans leurs vies :


Psaume 141 v. 8 : « C'est vers toi, Éternel, Seigneur ! que se tournent mes yeux, C'est auprès de toi que je cherche un refuge : N'abandonne pas mon âme ! »

Psaume 25 v. 15 : « Je tourne constamment les yeux vers l'Éternel, Car il fera sortir mes pieds du filet. »

Psaume 123 v. 1-2 : « 1Je lève mes yeux vers toi, Qui sièges dans les cieux. 2Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, Et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, Ainsi nos yeux se tournent vers l'Éternel, notre Dieu, Jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous. ».

2 chroniques 20 v. 12 : « O notre Dieu, n'exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi. ».

Voilà ce que Dieu attend de nous. Quelque soit ce que nous vivons, apprenons à fixer les yeux au ciel.


PROPULSION SPIRITUELLE JUILLET 2022 C’EST PARTI !





JOUR 1/ELI OU ELIE ?

Matthieu 27 v. 46-50 : « 46Vers trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : ‘ Eli, Eli, lama sabachthani ? ’ – c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?47Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : ‘ Il appelle Elie. ‘ 48Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire. 49Mais les autres disaient : ‘ Laisse donc, voyons si Elie viendra le sauver. ’. 50Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit. »

Jésus-Christ a porté nos péchés et nos douleurs à sa croix. Au rang de ces douleurs, il y en a une qui constitue selon certains experts, le mal du siècle : la solitude.

Pourtant lorsque Jésus a crié « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? », son humanité ressentait ici le poids de la souffrance de ceux qui se sentent seuls, abandonnés, isolés. Si c’est votre cas, vous avez aujourd’hui une bonne nouvelle : le Christ-Jésus a anéanti la solitude ; il a vécu l’abandon pour que jamais vous ne soyez plus abandonné. En effet, la conséquence du péché a été la séparation de l’Homme d’avec Dieu. C’est à cause de cette séparation que l’Homme ressent dans son âme la solitude ; même au milieu de nombreuses personnes, une partie de lui n’est pas dans la paix, parce qu’il se sent seul. Lorsque vous êtes coupé de Dieu, vous ressentirez fatalement la solitude, quand bien même vous seriez bien entouré. Dieu nous a tant aimé qu’il n’a pas voulu nous laisser comme des orphelins ; c’est pourquoi le Saint-Esprit vivant à l’intérieur de notre esprit a été envoyé, comme gage de ce que désormais Dieu est avec nous.

Jean 14 v. 18 : « Je (Jésus) ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. »

Dans la solitude, l’être humain essaiera de combler son vide par l’activisme ou par des addictions vicieuses. Très souvent aussi, c’est par la recherche d’une compagnie à tout prix qu’il espère trouver satisfaction. Lorsque Jésus criait « Eli Eli, lama sabachtani ? », ses moqueurs ont dit : « il appelle Elie…Attendez, voyons si Elie viendra le délivrer ». Jésus parlait pourtant à « Eli », Dieu le Père. Ses moqueurs ont pensé qu’il appelait Elie le prophète. C’est vrai que les consonances des deux mots se ressemblent : ay-lee’[1] et ‘hay-lee-as’[2]. On comprend qu’ils ont pu confondre. Seulement, la véritable raison de leur confusion se trouve ailleurs : celui qui rejette le Fils de Dieu pense pouvoir toujours s’en sortir en comptant sur l’Homme y compris sur soi-même (c’est-à-dire sur ses propres forces). C’est une maladie héritée du péché d’Adam : prendre l’Homme pour Dieu et donc s’attendre à son secours plutôt que de chercher le secours de Dieu. Aussi, devant leurs échecs dans la vie avec cette piètre méthode, les moqueurs de Jésus pensaient qu’il réfléchirait comme eux ; ils pensaient que Jésus compterait aussi sur l’Homme pour être délivré de l’injustice qu’il était entrain de subir ; aussi ont-ils directement pensé qu’il appelait Elie le prophète – un homme –. Ils avaient complètement occulté l’idée que « Eli » signifie « mon Dieu », alors qu’ils parlaient la même langue (l’araméen).

Lorsque nous sommes obsédés par une idée, il devient difficile de saisir les propos d’autrui. Nous aurons tendance à les interpréter dans la logique que nous avons choisie ; notre esprit devient fermé et ne s’ouvre même plus à de nouvelles façons de voir, même évidentes. C’était l’erreur que les Juifs à l’époque de Jésus avaient commise. Lorsqu’il criait à « Eli » le Père céleste, ils avaient automatiquement pensé qu’il criait à Elie, l’homme, car il était dans leurs habitudes de compter uniquement sur les hommes.

Le Seigneur Jésus venait donc montrer un modèle à suivre que les écritures enseignaient déjà :

Jérémie 17 v. 5 et 7 : « Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Eternel ! (…) Béni soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, Et dont l'Eternel est l’espérance ! ».

Psaume 118 v. 8 : « Mieux vaut chercher un refuge en l'Eternel que de se confier à l’homme ; Mieux vaut chercher un refuge en l'Eternel que de se confier aux grands. »

Si vous vous appuyez sur « Elie » avec « e » pour être libéré, vous vous sentirez toujours seul, car l’Homme ne peut jamais combler la solitude de l’Homme. En revanche même dans l’agonie, si vous criez à « Eli » sans « e », soyez sûr de vivre une résurrection. Criez à « Eli » vous pousse à lever les yeux au ciel, lorsque vous vous sentez seul dans la détresse, car c’est dans les cieux que le trône du Père est établi.

Psaume 103 v. 19 : « L’Eternel a établi son trône dans les cieux, et son règne domine sur toutes choses ».

Matthieu 6 v. 9 : « Voici comment vous devez prier : notre Père qui est aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ».

A l’inverse, crier à « Elie » vous fera plutôt fixer le regard vers le bas, sur les vanités terrestres. C’est justement ce que les ennemis de la croix vous poussent à faire. Sur la croix, même châtié, le Seigneur Jésus était élevé, bien au-dessus des hommes qui le rejetaient. Et ces mêmes personnes l’incitaient implicitement à faire comme eux, c’est-à-dire à prendre appui sur l’Homme. Ne perdez jamais votre temps à prêter l’oreille aux moqueries des gens lorsque Dieu vous fait passer par la croix. Si vous leur prêtez l’oreille, ils détourneront votre regard pour le tourner vers eux ; or eux, ils sont en bas ; vous, vous êtes en haut. Sur la croix, vous êtes au-dessus d’eux, mais si vous descendez de votre croix, vous retournerez effectivement à leur petit niveau, au moment où Dieu veut élever votre niveau: toute personne qui accepte d’être brisé par Dieu est élevé au-dessus de ceux qui le moquent parce qu’ils refusent de porter leurs croix. Si vous levez les yeux au ciel en restant concentré sur Dieu, votre vision deviendra céleste, et vous aurez le courage de lui obéir jusqu’au bout parce que vous aurez compris que la croix vous élève au-dessus des ténèbres, qu’elle élève vos pensées au-dessus des pensées simplement terrestres.

Esaïe 55 v. 8-9 : « 8Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel.9Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. »

Alors, levez les yeux au ciel, en criant non à « Elie », mais plutôt à « Eli ».


Prière. Père céleste, merci pour le sacrifice de Jésus, qui a porté ma solitude à la croix. Je crois que je ne suis pas seule. Tu es avec moi, tous les jours, quand je me couche, quand je m’endors, quand je me réveille. Merci pour le gage du Saint-Esprit qui m’atteste que tu es mon Père. Donne-moi le réflexe de crier à Toi plutôt qu’à l’Homme lorsque je suis dans la détresse. Au nom de Jésus-Christ. Amen.



JOUR 2/NE VOUS IMPOSEZ PAS D’AUTRES JOUGS.

Actes 15 v. 1, 23-29 : « Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : si vous n’êtes pas circoncis selon le rite de Moïse, 3vous ne pouvez être sauvés. (…)
Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublé par leurs discours et ont ébranlé vos âmes, nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul (…)Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne pas vous imposer d’autres charges que ce qui est nécessaire, savoir de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. ».

Difficiles pour certains de contempler la grâce de Dieu chez d’autres sans vouloir leur imposer des jougs, tellement ils souhaitent que tout le monde retourne à l’esclavage du légalisme, comme eux. Christ nous a affranchis des systèmes religieux sans âme, où vous faites les choses pour faire, mais sans que la paix intérieure du Saint-Esprit ne suive. Ces systèmes sont caractérisés par des rites que nous ajoutons à la simplicité du salut en Jésus-Christ qui s’obtient uniquement par la foi, et non par nos propres œuvres.

N’oubliez pas que vous ne pouvez pas acheter votre salut ou des bénédictions à Dieu. Alors, n’écoutez pas les « judaïsants », ces personnes qui veulent vous faire sortir de la simplicité de l’Evangile, en vous imposant de nouvelles conditions légalistes pour être sauvés ou pour être béni de Dieu. Dépendez uniquement du Saint-Esprit de Dieu et attachez-vous à lui, non à l’Homme. Voilà comment vous rentrerez dans votre terre promise. Encore une façon de lever vos yeux au ciel.

Vous êtes bénis.


Prière : Père céleste au Nom de Jésus-Christ, aide-moi à regarder simplement à la croix, et non aux rituels religieux. Amen.


JOUR 3/PRÉPAREZ VOTRE CULTE.

Beaucoup d’enfants de Dieu vont à l’Eglise, mais comme on va dans un simple club. D’ailleurs, même en allant dans des clubs ou dans toute autre réunion séculière, les gens se préparent : ils prennent leurs dispositions pour ne pas être retard ; ils apportent quelque chose (exemple : un cadeau si c’est une fête de mariage), ils essaient de s’habiller de façon appropriée selon le type de rendez-vous, ils préparent éventuellement un discours s’il y a lieu d’en donner un ; en bref, ils font de leur mieux, pour honorer l’invitation qui leur a été faite.


Nous avons vu que le culte rendu à Dieu dans le cadre du sabbat, est une célébration en son honneur[3].


Mais comment avez-vous l’habitude de vous préparer à cette sainte convocation ?


La meilleure manière, c’est de prier en amont ; plus précisément, avant d’avoir votre culte avec l’assemblée des frères et des sœurs en Christ, ayez d’abord, en avance, votre culte personnel avec Dieu. En effet, chaque membre du corps de Christ est comme un morceau de bois embrasé ; tous les morceaux de bois mis ensembles permettent d’avoir un grand feu. Mais c’est dans votre moment de culte personnel que le Saint-Esprit de Dieu vous embrasera. Vous arriverez donc à l’assemblée des saints déjà embrasé et en communion avec les autres, ce sera tout simplement l’éclat du feu de Dieu. Si chacun des morceaux de bois prenait le temps de se laisser embraser par le Saint-Esprit avant d’aller au culte, l’atmosphère de ce dernier sera davantage puissante, car l’église ce n’est pas le bâtiment, mais ce sont tous ceux et celles qui en sont les membres ; s’ils sont fades, l’Eglise sera fade ; s’ils sont bouillants, l’église sera bouillante. Il est donc de la responsabilité de chacun (et pas seulement des pasteurs) de se dynamiser dans un temps intime qu’il aura avec Dieu, puis d’aller célébrer Dieu au culte avec ce feu que lui a communiqué le Saint-Esprit.


Comment faire ?

Prenez un moment avant d’aller à l’église pour prier. Vous pouvez :

- d’abord lui remercier de la grâce qu’il vous accorde en ayant la possibilité de faire partie de sa famille, et de pouvoir aller au culte en assemblée : beaucoup dans de nombreux pays n’ont pas cette possibilité pour des raisons indépendantes de leur volonté ; ils se trouvent ainsi malgré eux, privés de la communion fraternelle, qui pourtant fait partie des piliers d’une église locale, et de l’Eglise de Jésus-Christ en général, comme en montre l’exemple l’église primitive;

Actes 2 v. 42 : « Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. »

- demander à Dieu de saturer l’atmosphère du culte de sa sainte présence : un culte sans Dieu n’est pas un culte. Or le « sabbat » est pour la gloire de Dieu et pour personne d’autre. Priez donc que Dieu couvre le moment de culte de sa gloire et que les cœurs de toute l’assemblée y soient sensibles;

- en parlant de cœurs, priez pour le vôtre, qu’il soit disposé à recevoir le Roi de gloire que Dieu est ; il est important de recevoir Dieu dans la joie. Celui qui le reçoit avec joie l’a vraiment reçu ; mais celui ne le reçoit pas avec joie, ne l’aura vraiment reçu. N’allez donc pas au culte avec un cœur fermé au Saint-Esprit, ou comme si on vous y contraignait ; mais priez plutôt pour que votre cœur soit déjà labouré en avance par le Saint-Esprit et qu’il soit content de participer à cette célébration d’une part, et d’autre part, qu’il soit content de recevoir la parole de Dieu tant dans les moments de louanges que dans les moments de prédication;

- priez pour vos frères et sœurs : que leurs cœurs soient également disposés à rendre un culte dans la joie et dans la paix ; priez que les cœurs qui viendront abattus soient restaurés;

priez pour ceux qui vont apporter la parole : demandez à Dieu de remplir le berger (Pasteur.e) de l’église locale de son onction afin que la parole soit diffusée selon le Saint-Esprit et non selon la chair ; priez aussi pour la vie de votre pasteur(e), sa sensibilité au Saint-Esprit, sa protection (le diable a horreur des pasteurs sérieux; il essaiera donc de les empêcher de servir le Seigneur Jésus correctement ; priez pour toute autre personne qui rendra un service pour que le culte ait lieu;

- priez pour la manifestation des dons spirituels selon le bon vouloir du Saint-Esprit afin que le corps de Christ soit édifié, et éventuellement des témoignages qui vont encourager l’église. Dans ce sens, vous pouvez demander au Saint-Esprit de vous utiliser pour bénir au moins une personne avec qui vous aurez un échange. Priez pour que vos conversations avec les frères et sœurs, surtout avant et après le culte, soient conduits par le Saint-Esprit ; ne laisser pas votre langue médire, critiquer, murmurer lorsque vous vous apprêtez à entrer dans la présence de Dieu, et même après. Nous ne pouvons pas adorer Dieu et mal parler d’un tel quelques minutes après que le culte soit terminé. Laissons notre esprit connecté à Dieu, et concentrons-nous plutôt sur Lui;

Psaume 46 v. 11 : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! Je domine sur les nations, je domine sur la terre. »

- priez pour la ponctualité des uns et des autres, et surtout pour que tout le monde puisse répondre à l’appel du Roi : certains peuvent avoir des difficultés de dernières minutes qui ne sont que des artifices de l’ennemi pour les empêcher de venir à l’église;

- enfin, bénissez votre église, c’est-à-dire bénissez vos frères et sœurs, et rendez gloire à Dieu pour ce moment de célébration.


De cette manière, il vous sera difficile d’être distrait ; votre « jour de culte » sera un succès car vous aurez une fois de plus rivé les yeux au ciel.


Prière : Père céleste, merci pour la possibilité que j’ai d’aller me réunir dans le cadre d’un culte avec mes frères et sœurs, en ton honneur. Aide-moi par ton Saint-Esprit à bien préparer dans la prière ces moments de célébration si importants pour toi. Au nom de Jésus je te le demande. Amen.

[3] Voir « La sainte convocation » (exhortation du 1er Août 2022).


JOUR 4/TROIS RAISONS POUR LESQUELLES NOUS DEVRIONS GARDER LA PAROLE DE DIEU.

Deutéronome 11 v. 8-9, 18-21 : « 8Vous garderez donc tous les commandements que je vous donne aujourd'hui, afin que vous vous fortifiiez, et que vous entriez et vous empariez du pays où vous allez passer pour en prendre possession ; 9Et afin que vous prolongiez vos jours sur la terre que l'Éternel a juré à vos pères de leur donner, à eux et à leur postérité, pays où coulent le lait et le miel. (…) 18Mettez donc mes paroles que voici, dans votre cœur et dans votre âme ; liez-les comme un signe sur votre main, et qu'elles soient comme des fronteaux entre vos yeux ; 19Et enseignez-les à vos enfants, en en parlant quand tu te tiens dans ta maison, quand tu marches par le chemin, quand tu te couches et quand tu te lèves. 20Tu les écriras aussi sur les poteaux de ta maison et sur tes portes ; 21Afin que vos jours et les jours de vos enfants, sur le sol que l'Éternel a juré à vos pères de leur donner, soient multipliés comme les jours des cieux sur la terre. »

Garder la parole de Dieu a au moins trois avantages :

- Elle vous rend fort (v. 8) : bonne nouvelle si vous vous sentez faibles ; prenez un moment rien que pour la méditer un peu, ou la proclamer. Elle va vous encourager ; vous éclairer ou vous donner de bonnes perspectives et directives ;

- Elle vous donnera les moyens d’entrer dans les promesses de Dieu (v. 8) : c’est une chose de savoir où on va, mais c’est une autre de savoir comment on y va ; là encore, seule le fait de garder la parole de Dieu vous le garantira ;

- Elle vous donnera longue vie et santé sur terre (v. 9 et 21) : en effet, « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4).

Pour ce faire, il faut la lier sur les mains (v. 18 : liez-les comme un signe sur votre main), c’est-à-dire que tout ce que vous devez exécuter doit être le fruit d’une parole de Dieu que vous avez reçu ; mais comme la main n’exécute que ce que la tête lui commande, il faut impérativement que la parole soit posée comme un signe sur votre front (v. 18 : qu'elles soient comme des fronteaux entre vos yeux) ; autrement, alignons notre sagesse sur celle de Dieu. Réfléchissons comme Lui réfléchit ou mieux soumettons nous à sa façon de réfléchir et nos pensées épouserons de plus en plus les siennes.


En un mot, la parole de Dieu est le moyen le plus sûr pour vous de garder les yeux fixés vers le ciel lorsque les circonstances ou l’ennemi voudront les ramener ailleurs.


Prière : Seigneur Jésus merci pour ta parole, qui est une boussole pour mon âme. Je décide de la serrer contre mon cœur quelque soit ce que je vois. Amen.


JOUR 5/ MÊME À TERRE, TENEZ LA MAIN DE DIEU.

Psaume 38.
« 2Eternel, ne me punis pas dans ta colère et ne me corrige pas dans ta fureur, 3car tes flèches m’ont atteint, et ta main a pesé lourdement sur moi.
4Il n’y a plus rien d’intact dans mon corps à cause de ta colère, il n’y a plus rien de sain dans mes os à cause de mon péché, 5car mes fautes s’élèvent au-dessus de ma tête ; pareilles à un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.
6Mes plaies sont infectes et purulentes à cause de ma folie.7Je suis courbé, complètement abattu ; tout le jour je marche dans la tristesse,8car un mal brûle mes reins, et il n’y a plus rien d’intact dans mon corps.9Je suis sans force, entièrement brisé ; le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements.10Seigneur, tu connais tous mes désirs, et mes soupirs ne te sont pas cachés.11Mon cœur est agité, ma force m’abandonne, même la lumière de mes yeux disparaît.
12Mes amis, mes compagnons, reculent devant ma plaie, mes proches se tiennent à l’écart !13Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges, ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés et méditent toute la journée des tromperies.14Mais moi, pareil à un sourd, je n’entends pas ; je suis comme un muet : je n’ouvre pas la bouche.15Je suis pareil à un homme qui n’entend pas et qui n’oppose aucune réplique.
16Eternel, c’est en toi que j’espère ; tu répondras, Seigneur, mon Dieu, »

Remarquez l’état de détresse du psalmiste lorsqu’il écrit ce cantique. Mais remarquez aussi l’humilité avec laquelle il explique le pourquoi de son mal-être : il n’a pas eu honte de reconnaître qu’il a commis des fautes, et mieux, il ne s’est pas privé de crier à Dieu. David nous donne une bonne leçon. Devant le mal-être même physique, lorsque nous sommes conscients par la conviction du Saint-Esprit que cela est dû à un péché, n’ayons pas honte de le reconnaître devant Dieu. C’est cette reconnaissance qui va ouvrir une porte à la guérison de notre âme et de notre corps.

Il ne faut pas non plus fuir la présence de Dieu lorsque nous sommes à terre ; au contraire : si la parole de Dieu a exposé votre état de cœur, elle est encore à même de vous restaurer :


Hébreux 12 v. 12-16 :
« 12Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.13Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.
14Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.15Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.16Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

Même si vous êtes à terre, abattu, tendez encore la main à Dieu. Il ne vous abandonnera jamais.


Prière. Père, céleste, même dans la détresse, mon âme se tourne encore vers toi, car Toi seul peut me sortir du trou dans lequel je suis tombé (e). Je m’attends à Toi ; Au nom de Jésus-Christ. Amen.


JOUR 6/AYONS LA CRAINTE DE DIEU.

Psaume 111 :
« 1Louez l'Éternel ! Je louerai l'Éternel de tout mon cœur, Dans la réunion des hommes droits et dans l'assemblée. 2Les œuvres de l'Éternel sont grandes, Recherchées par tous ceux qui les aiment. 3Son œuvre n'est que splendeur et magnificence, Et sa justice subsiste à jamais.
4Il a laissé la mémoire de ses prodiges, L'Éternel est miséricordieux et compatissant. 5Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent ; Il se souvient toujours de son alliance. 6Il a manifesté à son peuple la puissance de ses œuvres, En lui livrant l'héritage des nations.
7Les œuvres de ses mains sont fidélité et justice ; Toutes ses ordonnances sont véritables,8Affermies pour l'éternité, Faites avec fidélité et droiture. 
9Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi pour toujours son alliance ; Son nom est saint et redoutable.
10La crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse ; Tous ceux qui l'observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais. »

Le roi David dans ce cantique nous invite à contempler Dieu, dont la grandeur des œuvres doit susciter en l’Homme une sainte crainte. Son nom seulement est saint et redoutable, ce qui signifie qu’en entendant parler de l’Eternel Dieu, nous ne pouvons que donner respect. Voilà comment on gagnera en sagesse. Autrement dit, celui qui manque de sagesse n’a tout simplement pas une véritable crainte de Dieu. Pourtant cela fait partie des caractéristiques du Saint-Esprit :

Esaïe 11 v. 1-3 : « 1Puis un rameau poussera de la souche d'Isaï, un rejeton de ses racines portera du fruit. 2L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et de discernement, Esprit de conseil et de puissance, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel. 3Il prendra plaisir dans la crainte de l'Eternel.» 

Cependant, la grandeur de ses œuvres passe aussi par ses jugements. Dans Deutéronome 11, Dieu rappelle à Israël à la porte de la terre promise toutes les grandes œuvres qu’il a fait pour lui. Mais en les citant il insiste surtout sur les jugements qu’il avait exercé sur les ennemis de son peuple, et ceux qui parmi son peuple qui se sont comportés en ennemis de Dieu en se rebellant contre Lui :

Deutéronome 11 v. 2-7 : 
« 2Reconnaissez aujourd'hui – car je ne parle pas à vos enfants, qui n'ont pas connu ni vu tout cela – la façon dont l’Eternel votre Dieu vous a éduqués, sa grandeur, sa puissance et sa force, 3les signes et les actes qu'il a accomplis au milieu de l'Egypte contre le pharaon, roi d'Egypte, et contre tout son pays.
4Reconnaissez ce qu'il a fait à l'armée égyptienne, à ses chevaux et à ses chars, la façon dont il a fait couler sur eux l’eau de la mer des Roseaux, lorsqu'ils vous poursuivaient, et les a détruits pour toujours.
5Reconnaissez ce qu'il a fait pour vous dans le désert jusqu'à votre arrivée ici, 6ce qu'il a fait à Dathan et à Abiram, les fils d'Eliab, descendants de Ruben, la façon dont la terre s’est entrouverte et les a engloutis, avec leurs familles et leurs tentes et tous leurs partisans, au milieu de tout Israël.
7Oui, ce sont vos yeux qui ont vu toutes les grandes choses que l'Eternel a faites. »

En somme, la création tout entière nous enseigne la grandeur de Dieu ; la manière dont Dieu nous a délivré des ténèbres nous enseigne sa grandeur ; les jugements qu’il a exercés contre ceux qui nous poursuivaient nous enseignent sa grandeur, et même le châtiment qu’il a tantôt exercé dans sa maison pour y remettre de l’ordre, nous enseignent également sa grandeur.

Psaume 119 v. 137 : «Tu es juste, ô Eternel ! Et tes jugements sont équitables ».

Que faut-il de plus pour respecter Sa seigneurie ? Il est Dieu ! Honorons-le à jamais.


Prière : Père, je te prie de me donner la sainte crainte de ton Nom afin que marche dans la sagesse. Au nom de Jésus. Amen.


JOUR 7/REGARDEZ À LA GRATUITÉ DE SA GRÂCE POUR VOUS.

Esaïe 55 v. 1 : « Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, même celui qui n'a pas d'argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer ! »
Apocalypse 22 v. 17 : « (…) Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l'eau de la vie la prenne gratuitement ! ».

Vous ne pouvez rien rembourser à Dieu de tout ce qu’il a fait pour vous. Beaucoup de personnes pensent souvent payer en retour les grâces qu’elles ont obtenues de Lui, mais cela est impossible. Connaissez-vous la valeur de la faveur que Dieu vous a faites en vous sauvant de l’enfer ? Savez-vous combien pèse l’héritage en Christ auquel vous avez désormais accès ? Pouvez-vous rémunérer votre créateur ?

En effet, pour pouvoir payer quelque chose, il faut d’abord en connaître la valeur. Cependant, c’est au fur et à mesure que nous évoluons dans notre relation avec le Saint-Esprit que nous découvrons l’ampleur de notre héritage en Christ. A partir de là, il devient donc illogique de se dire qu’on va pouvoir rembourser à Dieu ce qu’il nous a donné alors que nous ne faisons que découvrir au jour le jour la valeur de sa grâce ; cette découverte, soyez en sûr, durera toute votre vie sur terre, et même jusque dans l’éternité. Si vous décidiez donc de rembourser à Dieu sa grâce, vous ne vous en sortiriez jamais.

Malheureusement certaines de nos attitudes trahissent le refus de la gratuité de la grâce divine : on la veut bien, à la condition qu’on puisse la payer pour ne pas être redevable à Dieu toute la vie. C’est vicieux, car Dieu veut justement multiplier sans cesse dans nos vies des actions de grâce, c’est-à-dire des remerciements ;

2 corinthiens 4 v. 15 : « Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce, en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre. »

Mais celui qui pense avoir déjà remboursé une dette cessera spontanément tôt ou tard de dire merci, puisqu’il pensera être désormais quitte de son bienfaiteur. Or si nous sommes quittes de Dieu, nous devenons indépendants de Lui, ce qui touche même à l’essence de notre foi, Jésus ayant dit : « (…) sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15 v. 5).

Dès lors, il faudrait revoir notre façon par exemple de faire des offrandes à Dieu. Faisons-les en guise de reconnaissance à Dieu et non pour obtenir une bénédiction ; vous donnez à Dieu non pour être béni, mais justement parce que vous êtes déjà béni de Lui. Celui qui donne pour être béni ne donnera pas dans une vraie générosité. A un moment donné, il se lassera d’offrir à Dieu. En revanche, celui qui fait des offrandes à Dieu parce qu’il est conscient qu’il a été hautement favorisé, parce qu’il est conscient que rien de ce qu’il donne ne peut équivaloir ce que Dieu lui a donné, donnera sans contrainte, avec joie, et incessamment ; sans qu’on ait besoin de lui courir après. Tout est donc une question d’état de cœur.

Il faudrait par ailleurs revoir notre façon de prier pour les autres : certaines personnes prient pour leur prochain comme pour lui rembourser la prière que ce dernier avait faite pour elles, et qui avait « marché ». Ne sachant comment faire pour « payer la note », une fois que l’occasion se présente, ils foncent, mais leur zèle n’est pas l’amour de Dieu ; c’est plutôt « le remboursement » d’une dette qu’il pense avoir contracté auprès de cette personne, juste parce qu’au travers de son ministère, Dieu avait agi en leur faveur : « je vais aussi prier pour lui, et comme ça, nous serons quittes ».

Bien-aimé (e), lorsqu’une personne quelconque, en particulier un homme ou une femme de Dieu exerce son ministère, il le fait pour Jésus, et vous en êtes gratuitement au bénéfice. Ne pensez pas pouvoir lui rembourser la grâce que vous avez reçue dans le cadre de ce ministère en lui rendant la pareille. Si vous avez un service à lui rendre, faites-le aussi pour Jésus et c’est tout, pas pour être quitte d’une quelconque dette. Quand Dieu vous a donné quelque chose, il l’a fait gratuitement, non pour que vous vous sentiez contraint de lui rembourser quoique ce soit. Autrement, nous ne sommes plus dans la grâce. Rien de ce que vous pouvez donner ou faire à un homme/une femme de Dieu ne saurait "compenser" la bénédiction que vous avez obtenue. Lorsque Dieu fait grâce, c’est pour que nous marchions dans sa grâce, c’est pour qu’à notre tour nous donnions dans la grâce ; mais si vous « rembourser à Dieu » ses faveurs, vous n’êtes plus dans la grâce ; vous n’êtes plus un fils de Dieu, mais vous êtes un esclave. C’est l’esclave qui attend un salaire du travail pour lequel il a été embauché. Mais votre Père céleste ne vous a pas "embauché" dans sa maison au sens de l’esclavage, il vous y a gratuitement préparé une place. Ne cherchez donc pas à lui payer quoique soit. Vous ne le pourrez jamais, et ce serait insulter le sacrifice de Jésus-Christ que rien ne peut équivaloir. En agissant ainsi, vous perdrez le focus sur le ciel. Soyez prudent. Marchez dans la grâce de Dieu vous garantit de fixer les regards au ciel, et non sur vos propres efforts. Voilà votre appel.

Vous êtes gratuitement béni.e.s !


Prière : Seigneur Jésus, je reçois ta grâce dans ma vie gratuitement. Libère moi de toute tendance à mépriser tes faveurs à mon égard, en voulant de te rendre la monnaie de la pièce. Je veux te servir dans un cœur pur, par amour. Amen

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