INTRODUCTION
Nous avons vu lors d'un précédent post ce que signifie et pourrait impliquer le prénom Déborah [1]. La bible nous parle d'une femme de Dieu, épouse, courageuse, prophétesse, juge en Israël, ayant un cœur de mère pour sa nation. Dans son célèbre cantique de victoire sur l'armée cananéenne contre qui son peuple était en guerre, elle dit :
« Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, Quand je me suis levée, moi, Débora, Quand je me suis levée comme une mère en Israël.» (Juges 5.7)
A l'heure où le réveil en Europe et partout ailleurs pointe à l'horizon, voilà une déclaration dont chaque femme souhaitant servir Jésus, peut s'approprier. Le roi des rois est entrain de lever une armée de guerrières, de mères, de femmes vaillantes qui accepteront de se soumettre à sa seigneurie pour vaincre les ténèbres, tout en étant des instruments de salut entre ses mains pour les nombreuses âmes qui ont tant besoin de lui. Pour se faire, ces femmes doivent se préparer. C'est l'objet de ce programme de jeûne et de prière.
PROPULSION SPIRITUELLE OCTOBRE 2024, C'EST PARTI!
JOUR 1/SE LEVER COMME UNE MÈRE.
Dans les dictionnaires de la langue française, et même d'un point de vue étymologique, est appelée "mère" une femme qui a au moins un enfant, soit qu'elle l'ait enfanté, soit qu'elle l'ait adopté.
De prime abord, il y a donc une notion physique de la mère qui est rattachée au fait d'enfanter, de donner naissance à un être humain (ou un être vivant au sens large du terme si l'on inclut la race animale).
Secondement, est également considérée comme "mère" une femme qui a pris soin d'un enfant, en le nourrissant, en pourvoyant à ses besoins physiques et psychiques, en lui communiquant des valeurs qu'elle estime bonnes afin que cet enfant gagne en maturité, qu'il soit de bonne moralité et épanoui dans tous les domaines de sa vie.
Il y a donc deux aspects attachés à la maternité : d'une part le fait d'enfanter et d'autre part le faire d'élever jusqu'à maturité.
C'est une bonne vision des choses. On ne fait pas un enfant pour l'abandonner à lui-même, mais une fois que l'enfant est sorti du sein maternel, la mère doit en prendre soin. Ce sont en réalité ces deux aspects qui font qu'une mère est une mère de telle sorte que même sans avoir mis physiquement au monde, celle qui prend soin d'une personne jusqu'à sa maturité sera considérée comme étant sa mère.
Dans le livre de Hébreux 11.3 (version semeur) il est dit :
"Par la foi, nous comprenons que l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l'invisible."
Ainsi dit, la vision de la mère que nous avons décrit ci-dessus tire son origine d'une réalité spirituelle que nous occultons malheureusement : être des mères dans l'esprit, pour ce qui est des femmes (ou des pères dans l'esprit pour ce qui est hommes).
QU'EST CE QUE CELA IMPLIQUE ?
1/Si la mère au sens naturel du terme donne naissance, nous devons enfanter dans l'esprit des âmes.
C'est en partie le ministère de l'évangélisation. Au travers de nous, Dieu veut amener des âmes à la nouvelle naissance, afin que ceux qui sont morts reviennent à la vie. C'est pour cela que Jésus est venu sur terre et qu'il s'est sacrifié. Une personne qui n'enfante pas d'autres personnes ou qui n'a même pas le fardeau des âmes, n'assemble pas avec Jésus. Cette personne travaille donc contre le royaume de Dieu consciemment ou inconsciemment.
Matthieu 12.30 : "Celui qui n'est pas avec moi [Jésus] est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse."
Proverbes 18.9 : "Celui-là aussi qui est lâche dans son ouvrage est frère du destructeur."
2/Si la mère prend soin de son enfant en le conduisant à la maturité, nous sommes spirituellement parlant, appelés à prendre soin de ceux que nous avons enfantés jusqu'à ce qu'ils sortent de l'enfantillage spirituel, et deviennent des personnes matures en Christ.
Il ne s'agit pas seulement d'évangéliser et abandonner les personnes en qui nous avons semé la parole; mais il s'agit aussi, voire surtout, de les aider à grandir, car c'est la finalité. Cela équivaudrait dans le cas contraire, à accoucher d'un bébé puis de l'abandonner. Il est en effet écrit :
"12Il [Christ] l’a fait pour former les saints aux tâches du service en vue de l'édification du corps de Christ, 13jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, À LA MATURITÉ DE L'ADULTE, À LA STATURE PARFAITE DE CHRIST." (Ephésiens 4.12-3)
Le but de tout ce que Dieu entreprend, c'est donc la maturité en Christ. C'est logique; personne ne fait un enfant pour qu'il demeure enfant. Mais nous prenons plaisir à voir nos enfants devenir des adultes. Ce sentiment et ce désir nous vient de Dieu lui-même. C'est dans ce sens que Jésus en remontant aux cieux a dit aux onze disciples :
"19Allez, faites de toutes les nations DES DISCIPLES, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. (..) ." (Matthieu 28.19-20).
Jésus a dit" faites des disciples", et non pas seulement "évangéliser". On peut évangéliser sans amener la personne évangélisée à devenir disciple, mais on ne peut amener des personnes à devenir disciples sans les avoir évangéliser. Le fait de devenir "disciples" inclut donc forcément l'évangélisation. Le Seigneur Jésus est mort pour que nous faisions des disciples : on enfante, et on prend soin jusqu'à maturité. C'est l'esprit même d'une mère, c'est le Saint-Esprit.
Cette responsabilité, il faut l'accepter si nous voulons marcher dans l'obéissance à Dieu. En formant des disciples, nous nous obligeons nous-mêmes à grandir en développant le cœur de Jésus. En effet, un enfant ne peut pas former un enfant. Mais l'on est obligé de devenir adulte pour faire grandir les autres.
Un autre avantage de répondre à cet appel d'être une mère dans l'esprit, c'est que Dieu se servira de votre engagement pour vous bénir : il pansera vos plaies, il vous restaurera, il vous corrigera, au travers de ces personnes dont vous prendrez soin. Vous grandirez forcément dans l'amour de Dieu. Vous apprendrez à lâcher prise, comme une mère doit savoir lâcher prise sur ses enfants pour qu'ils deviennent autonomes.
Les avantages sont légion, mais faisons le surtout par amour pour Jésus notre Seigneur.
Pour terminer, il est important de relever que c'est Dieu lui-même qui choisit les personnes que vous enfanterez et dont vous prendrez soin. Il faut donc veiller à ne pas se disperser, au risque de dépenser inutilement votre énergie et votre temps. Jésus est venu sur terre pour toute l'humanité, mais au départ, il avait choisi uniquement 12 personnes sur lesquelles il s'était concentré. Il les a formés et les a envoyé pour faire la même chose que lui, en leur ordonnant de se concentrer d'abord sur Jérusalem.
Actes 1. 8 : "Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre".
Il y a donc eu un noyau par lequel le royaume de Dieu s'est multiplié au travers des premiers disciples : Jérusalem.
Dieu vous donnera toujours un "Jérusalem", un noyau de personnes sur lesquelles vous devrez vous concentrer, même si vous êtes amenés bien sûr à diffuser sa parole partout. Ce noyau peut se concentrer en une seule personne, ou en plusieurs, selon la grâce que Dieu vous accorde. Mais sans ce noyau, il ne peut avoir multiplication. Veillez donc à en prendre soin. Ne laissez pas cette tâche à un autre, lorsque c'est à vous que Dieu l'a donné. Faites lui confiance, il saura comment vous aider à devenir une mère selon son cœur (ou un père selon son cœur, si vous êtes un homme).
PRIÈRE/ Père céleste, merci d'être un père pour moi. Accorde moi le courage de te servir en prenant soin des personnes que tu me confies, jusqu'à ce qu'elles deviennent adultes. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
JOUR 2/ LES AILES D'UNE MÈRE.
Lorsque nous parlons d'ailes, nous pensons à l'envol.
Exemples : les ailes d'un oiseau, les ailes d'un avion, les ailes d'un ange.
Associées à l'homme, les ailes prennent une connotation de liberté, ou d'indépendance. C'est pourquoi l'être humain aime bien la notion "des ailes".
Cependant, Dieu n'a pas donné des ailes uniquement pour que nous pensions à nous envoler ça et là, pour que nous soyons "libres" dans un sens charnel. En effet, l'homme charnel conçoit la "liberté" comme le fait de vivre pour lui-même (aller où il veut, faire ce qu'il veut, penser comme il veut, etc). Il ne comprend pas que la vraie liberté c'est vivre pour Jésus-Christ. Aussi ignore t-il un aspect important de la fonction des ailes : le rassemblement, la protection, la consolation.
Dieu a le cœur d'une mère qui rassemble ses petits dispersés grâce à ses ailes. Ce sont les ailes du rassemblement, qui nous pousse à apporter la lumière de Christ chez ceux qui ne l'ont pas encore, afin qu'ils rentrent dans sa bergerie.
Matthieu 23 v 37 : "Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !"
Deutéronome 32.10-12 : "10(…) Il l'a entouré, il en a pris soin, Il l'a gardé comme la prunelle de son œil, 11Pareil à l'aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes. 12L'Éternel seul a conduit son peuple, et il n'y avait avec lui aucun dieu étranger."
Psaume 91.4 (Parole de vie) : " Il te couvre de ses ailes, et tu te réfugies près de lui, comme un poussin sous les ailes de sa mère. Oui, sa fidélité te protège comme un bouclier."
Les ailes que Dieu a accordé à ses anges ne sont pas là uniquement" pour faire joli", mais elles ont entre autres une fonction protectrice. Même Satan, quand il était encore Lucifer, ange de lumière, avait des ailes déployées pour protéger.
Ézéchiel 28.14 : "Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées (…)".
S'il en est ainsi pour des anges, esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut (Hébreux 1 v 14), à plus forte raison le sera t-il pour les fils et filles de Dieu. Dieu veut nous donner des ailes spirituelles pour remplir la fonction d'une mère ou d'un père pour d'autres personnes, c'est à dire : les rassembler dans sa bergerie (amener au salut), les protéger et les consoler (les couver en leur donnant un cadre idoine de croissance jusqu'à leur maturité).
Que nos ailes soient déployées pour agir comme une mère selon le cœur de Dieu. C'était le cœur de DÉBORA pour Israël.
PRIÈRE/Père céleste, aide moi à voir la véritable fonction des ailes que tu veux m'accorder. Que je puisse en faire bon usage pour le bien des autres. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
JOUR 3/LES FLÈCHES DES DÉBORA.
Parce qu'il avait laissé Satan se servir de lui pour tromper Ève, Dieu dit au serpent :
"Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon." (Genèse 3. 15).
La parole de Dieu s'accomplit toujours et le diable le sait. En lisant Genèse 3.15, on comprend qu'il ait un véritable problème avec ceux qui naîtront de la femme, parce que ce sont eux qui lui donneront le coup de grâce. Ce sont ceux que la femme enfantera qui vaincront le serpent dans la guerre qui s'est déclenchée entre sa race et celle du serpent.
C'était justement dans un contexte de guerre que Débora et Barak chef de l'armée d'Israël à l'époque, avaient chanté un cantique d'où est tiré le texte de base de ce programme de prière :
"Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, quand je me suis levée, moi, Débora, quand je me suis levée comme une mère en Israël." (Juges 5.7).
Nous sommes actuellement dans une guerre spirituelle entre le royaume de Dieu et le royaume des ténèbres, guerre dont l'enjeu principal est le salut des âmes pour l'extension du royaume de Dieu. Dans cette guerre, une fille ou un fils de Dieu ne peut pas agir sans postérité car il est écrit :
"4Les fils qu’un homme a dans sa jeunesse sont pareils à des flèches dans la main d’un guerrier : 5heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Il n’aura pas honte quand il parlera avec des ennemis à la porte de la ville." (Psaume 127.4-5)
La postérité ici ne s'entend pas seulement au sens naturel du terme, mais surtout au sens spirituel conformément au mandat que Jésus a donné en remontant aux cieux,
"Allez, faites de toutes les nations des disciples (…)" [Matthieu 28.19].
Ce mandat fait lui-même écho à la bénédiction que Dieu a donné à l'origine à l'homme et à la femme :
"Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre (…)" (Genèse 1.28)
Dieu veut remplir la terre de la nouvelle race des élus en Christ, des personnes nées de nouveau qui marchent selon son Esprit à Lui. En formant des disciples pour Christ, nous sommes entrain d'accomplir ce pour quoi nous sommes sur terre, en nous donnant les moyens d'écraser la tête du serpent, confirmant ainsi la victoire de Jésus-Christ à la croix. Si ce sont les fils de la femme qui écrasent la tête du serpent, c'est qu'en tant que femmes de Dieu, il faut enfanter des fils pour Dieu, et les former à être disciples de Christ. C'est valable aussi pour un homme : il doit enfanter spirituellement des fils pour le royaume de Dieu.
Dans la guerre spirituelle, les fils sont des flèches que nous envoyons au camp des ténèbres. C'est une arme puissante dont on ne peut se priver. La flèche par rapport à d'autres armes de guerre, a cet avantage de la précision. Lorsqu'elle est bien visée, elle va tout droit sur la cible. Par ailleurs, la flèche est rapide et de par sa petitesse, elle est discrète. Elle peut dont aisément atteindre l'ennemi sans même qu'il ne la voit venir.
Dans le monde, sur le plan professionnel, nous recrutons des personnes, puis nous les formons à leurs postes pour qu'ils soient opérationnels; mais nous le faisons pour nos propres intérêts, parce qu'il y va de notre avenir carrière, de notre salaire ou de notre réputation. Si nous pouvons le faire pour un travail séculier, à plus raison pouvons-nous le faire pour une couronne incorruptible : recruter des ouvriers pour Jésus-Christ et les former. C'est ainsi que nous permettrons à Dieu d'exaucer la prière de Matthieu 9.36-38 :
"36Voyant la foule, il [Jésus] fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger. 37Alors il dit à ses disciples: la moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. 38Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson."
Débora s'est levée et est allée en guerre contre les Cananéens avec l'armée d'Israël. Elle a dit :"Je me suis levée comme une mère en Israël". Si elle le dit, c'est qu'elle était considérée dans le cœur de nombreux Israélites comme une mère, et qu'elle avait conscience de son rôle en tant que tel.
À quel moment est-elle devenue une mère pour Israël ?
Probablement en exerçant son ministère de juge et de prophétesse.
En accomplissant ce mandat, par ses conseils, ses sentences et les oracles de Dieu dans sa bouche, Débora avait forcément ramené le cœur de nombreux Israélites à Dieu. C'est dans ce cadre qu'un lien spirituel et affectif se serait tissé entre elle et ceux avec qui et pour qui elle est allée sur le champs de bataille.
Quand Dieu se sert constamment de vous pour ramener les cœurs à Lui, les gens apprendront à vous faire confiance, surtout si vous portez les fruits du Saint-Esprit. Au final, ces personnes deviendront comme des flèches dans votre carquois. Avec elles, la tête du serpent sera définitivement écrasée. Cela vous demandera aussi de l'humilité, car si c'est le guerrier qui tire la flèche, c'est la flèche qui transperce l'ennemi. C'est Débora qui avait encouragé Israël à aller en guerre, mais c'est Barak qui était le chef de l'armée, et c'est une autre femme (Jaël) qui avait donné le coup de grâce au chef de l'armée ennemie.
Juges 4.7 : "Elle [Débora] répondit : J'irai bien avec toi ; mais tu n'auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l'Éternel livrera Sisera entre les mains d'une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch."
Juges 4.21-22: "21Jaël, femme de Héber, saisit un pieu de la tente, prit en main le marteau, s'approcha de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le pieu, qui pénétra en terre. Il était profondément endormi et accablé de fatigue ; et il mourut. 22Comme Barak poursuivait Sisera, Jaël sortit à sa rencontre et lui dit : Viens, et je te montrerai l'homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera était étendu mort, le pieu dans la tempe."
À la fin, seul Dieu est glorifié. C'est aussi cela être une mère selon Dieu, c'est-à-dire savoir s'effacer pour que les fils soient mis en avant, en travaillant en coulisse afin que toute la gloire revienne à Dieu seul.
1 corinthiens 3. 6-9 : "6J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, 7en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. 8Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. 9Car nous sommes ouvriers avec Dieu.(…)".
PRIÈRE . Père céleste, donne moi un cœur qui aime les autres, que je puisse les amener à toi et les former afin qu'ils deviennent des flèches prêts pour la guerre spirituelle. Au nom de Jésus-Christ, je te le demande. Amen.
JOUR 4/DES DÉBORA CONSOLATRICES
Juges 4 v 4 : "Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël."
Debora était une épouse. Nous ne savons pas grand chose sur son foyer à part le nom de son mari, mais cette information était largement suffisante pour faire comprendre le message suivant.
Dans le livre de Genèse 24.67, il est dit :
" Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l'aima. Ainsi fut consolé Isaac, après avoir perdu sa mère."
Le rôle de Rebecca dans la vie d'Isaac a été capital. Sa présence dans la vie de celui qui était désormais orphelin de mère [2] est venue alléger, voire enlever la douleur de s'être retrouvé sans mère. Une mère a naturellement la capacité de consoler. On revoit là l'un des attributs du Saint-Esprit appelé aussi le consolateur (Jean 16.13).
Selon la définition qu'en donne le dictionnaire Le Robert), consoler c'est :
« 1.Soulager (qqn) dans son chagrin, dans sa douleur. Synonymes : apaiser, soulager
2.(choses) Apporter un réconfort, une compensation à.. »
Autrement dit, une femme selon le cœur de Dieu est une aide, et dans son rôle d'aide [3], elle est une consolatrice. Cela suppose que là où Dieu la place, les gens doivent être allégés dans leurs peines, dans leur tâches. Les gens doivent trouver à ses côtés un certain repos pour leur permettre d'être plus efficaces pour les choses du royaume de Dieu. C'est ce qui la différencie de l'enfant spirituel. En général, avec un enfant, il est difficile de se reposer. Vous devez toujours le surveiller pour qu'il ne se fasse pas de bêtises; vous devez toujours repasser après lui pour ranger; il réclame toujours de l'attention. En bref, tout est pratiquement centré sur ses besoins à lui, de telle sorte que vous aurez du mal à vous occuper soit de vous-même, soit d'autres enfants, soit d'autres choses qui sont pourtant tout aussi importantes. L'enfant ne vient pas à vous dans l'intention de vous alléger la tâche; mais il vient pour que vous l'aidiez à faire ce qu'il ambitionne.
Ce n'est pas cela le cœur d'une mère en Christ. Une mère en Christ, parce qu'elle est mature devant le Seigneur, vient plutôt pour alléger la tâche des autres. Elle ne pense pas d'abord à ses propres ambitions, mais aux besoins d'autrui, derrière lesquels se trouvent les intérêts du royaume. On voit là bien l'une des caractéristiques de l'amour décrite par Paul, selon laquelle "l'amour ne cherche pas son intérêt" (1 corinthiens 13.5).
Par ailleurs, tant que nous restons au stade d'enfant spirituel, nous ne comprendront pas vraiment les enseignements qui nous sont prodigués. En effet, l'enfant peut de temps en temps consoler sa mère ou son père s'il la/le voit triste, mais il ne peut pas réellement comprendre ce que son père ou sa mère vit, parce qu'il ne l'a jamais expérimenté dans sa chair. En revanche, lorsqu'il devient adulte et vit la même expérience que son père ou sa mère, il pourra dire : "je comprend désormais pourquoi papa/maman avait mal comme cela; je comprend pourquoi il/elle était si joyeux lorsque...". Nous sommes amenés à vivre ce que l'enseignant vit selon comment Dieu appelle chacun, si nous voulons comprendre ce que cet enseignant enseigne. Dans le cas contraire, nous serons légalistes. Nous prêcherons des choses que nous ne comprenons pas, et nous ne saurons pas vraiment consoler les autres comme il le faut.
Le Seigneur Jésus a dit :
"Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes" (Luc 16.10).
Ainsi dit, si Débora a pu se lever comme une "mère en Israël", ce qui est une grande chose, c'est parce qu'elle avait été fidèle en étant une épouse, une mère, et donc une consolatrice dans son propre foyer. D'ailleurs il est encore dit :
"si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Eglise de Dieu?" (1 Timothée 3.5).
Certains n'ont peut être pas encore de foyer en tant que tel. Cependant, il y a des tâches que Dieu leur a déjà confié et qui en réalité ne sont que des préparations à prendre soin du corps de Christ. Si ces responsabilités à petite échelle sont honorées, Dieu pourra vous confier son corps à plus grande échelle.
Moïse avait eu besoin qu'Aaron et Hur soulagent ses bras pour vaincre les Amalécites contre qui Israël était en guerre .
Exode 17.8-16 : "8Amalek vint combattre Israël à Rephidim. 9Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. 10Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.
11Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort.12Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. 13Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée."
C'est cela un consolateur. Comme Aaron et Hur, il soulage autrui dans sa douleur, dans la peine qu'il porte; il apporte du réconfort de telle sorte que le fardeau que cette personne ressent que son fardeau est moins difficile. Un consolateur procure donc du repos aux autres.
Parce qu'elle s'est levée comme une mère en Israël, Débora permit à Dieu de procurer du repos à son pays pendant 40 ans.
Juges 5. 31 : "(…) Le pays fut en repos pendant quarante ans."
Élevons notre niveau de consécration à Dieu en acceptant d'être de véritables consolateurs; pas de temps en temps seulement, mais de façon permanente. Soyons des personnes qui procurent du repos à ceux auprès de qui Dieu nous place, comme l'avaient été Aaron et Hur pour Moïse, comme Ève qui avait été formée pour aider Adam, comme Débora grâce à qui Israël se reposa, et comme Rebecca, qui fut une consolation pour Isaac.
PRIÈRE/ Père céleste, je veux être une personne qui ne regarde plus seulement à ses intérêts. Là où tu m'as placé (e), je veux être comme Débora, qui procure du repos ton peuple de façon durable. Je veux moi aussi prendre soin d'autres personnes comme tu le fais pour moi afin de développer le cœur de mère/de père selon Toi. Aide moi à donner de ma personne dans la joie, en lâchant prise sur mes ambitions personnelles. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
JOUR 5/LA FORCE POUR ENFANTER
Ésaïe 37.3 : "ils lui dirent : Ainsi parle Ézéchias : Ce jour est un jour d'angoisse, de châtiment et d'opprobre ; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n'y a point de force pour l'enfantement."
Les Assyriens vinrent menacer le peuple de Dieu, en l'insultant, pour les pousser à quitter leur pays et aller vers un autre où soi-disant ils prendraient soin d'eux [4]. Lorsque nous sommes sur le point d'enfanter quelque chose que Dieu a déposé dans notre esprit, les oppressions sataniques deviennent généralement plus virulentes. Voyons ce que l'apôtre Jean rapporte dans sa vision sur la fin des temps.
Apocalypse 1.1-3 : "1Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. 2Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.
3Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. 4Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté."
Toute chose qu'un disciple est sur le point d'enfanter sera toujours guetté par l'ennemi de nos âmes qui essaie de détruire et nous et le fruit de notre travail, ou si vous voulez, ce que vous avons enfanté. Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil. Des chefs religieux ennemis de Jésus en voulaient à sa vie, et complotaient donc pour la lui ôter. Mais Jésus n'était le seul sur leur collimateur. Il y avait aussi eu Lazare qu'il avait ressuscité des morts. Lazare n'était certes pas Jésus le Messie et ne s'était jamais dit être le fils de Dieu envoyé pour sauver l'humanité - puisque c'était cela qui était considéré par beaucoup à l'époque comme un blasphème -. Mais Lazare était le fruit du ministère de Jésus, la preuve même qu'il était ce qu'il avait dit être : le fils de Dieu, la vie éternelle, Dieu tout puissant, car seul Dieu peut ressusciter des morts.
Bien plus, Jésus était sur le point d'enfanter toute une race d'élus, une race sainte pour le royaume de Dieu. C'est pour cette raison qu'il était venu sur terre. Voyant que quelque chose de grand arriverait, le diable et ses démons se sont déchainés sur lui, pour essayer de l'empêcher d'enfanter cette nouvelle race d'homme et de femme nés de l'Esprit de Dieu, sur qui la mort n'aura plus de pouvoir.
S'il en a été ainsi pour le maitre, il en sera ainsi pour ses disciples. En tant que femmes que Dieu réparer pour un grand réveil, soyons consciente que des pressions augmenteront de lus en plus fort lorsque nous serons sur le point d'enfanter notre destinées ou des destinées en général. S'il y a des Lazare qui doivent sortir de notre sein spirituel, l'ennemi, essaiera de s'en prendre à nous pour nous empêcher de les ressusciter. Comme le dragon dans Apocalypse, il nous guette en attendant de voir s'il entendra un cri de nouveau né alors que nous sommes en travail c'est pourquoi il faut aussi prendre la peine de prier pour demander à Dieu la force d'enfanter. Beaucoup de femmes abandonnent souvent leur mission divine à l'aube de l'enfantement. Elles sont si près du but, mais à cause d'un manque de force pour enfanter, elles se découragent. Elles trouvent le travail trop dur. Mais il ne faut pas abandonner. Jésus a dit :
"12Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. 13Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé." (Matthieu 24.13)
"Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé." (Matthieu 10.22)
Tout sera fait pour nous lasser dans notre foi. les offenses, les trahisons, la haine, les inconforts matériels, et bien d'autres choses. Mais c'est l'œuvre du dragon, qui veut par tous les moyens que nous renions celui seul qui sauve les âmes, Jésus-Christ. Le dragon usera aussi de la malice du serpent en nous présentant des opportunités qui auraient pour but « de nous faciliter la tache » dans ces épreuves que nous traverserons. Mais en réalité, ce ne sera pas pour alléger notre fardeau ou nous libérer qu'il le fera, ce sera uniquement pour que nous sortions de la voix toute tracé par Dieu, afin que nous devenions vulnérable, et qu'il puisse nous tuer s'il lui en était possible. Il faut donc en ces temps de la fin, et surtout à l'approche de ce réveil des nations, veiller à marcher dans le discernement des esprits. Toutes les belles opportunités ne viennent pas forcément de Dieu. Il f=vaut mieux vivre dans l'inconfort avec Jésus que dans le confort avec le diable. Ne laissons pas Satan être notre libérateur. Mais supportons avec foi notre épreuve jusqu'à ce que Dieu lui-même nous sorte de l'ombre de la vallée et de la mort. De toute les manières il ne peut pas nous donner une épreuve qui soit au-delà de notre mesure.
1 corinthiens 10.13 : "Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter."
La prière nous sera dans ces conditions d'un très grand secours. Elle permettra de mettre à la lumière du Saint-Esprit toutes les opportunités qui nous sont proposés afin de discerner celles qui viennent de Dieu et celles qui sont des pièges pour notre âme. Elle nous donnera également la force de traverser les tempêtes dans la fidélité à Dieu. C'est ainsi que Jésus savait triomphé de l'angoisse qui 'avait saisi à Gethsémané, alors que son sacrifie à la crois était imminent. Jésus s'apprêtait à mourir pour enfanter l'église, et les ténèbres l'avaient tellement pressé que sa sueur en priant était devenu comme des grumeaux de sang. Mais un ange était le fortifier.
Luc 22.40-44 : "40Lorsqu'il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. 41Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, et, s'étant mis à genoux, il pria, 42disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. 43Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. 44Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre."
Il en sera de même pour nous, si nous nous déchargeons notre angoisse et notre peine en prière devant Dieu. Nous pourrions comme Jésus, enfanter grâce à la fortification de son Saint-Esprit.
1 Pierre 5.6-7 : "6Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable ; 7et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous."
PRIERE/Père céleste, accorde moi je te prie la force d'aller jusqu'au bout de ce que tu as déposé en moi. Je veux accoucher de mas destinée, je veux accoucher du réveil des nations. Ressuscite des personnes au travers de moi, et fortifie lorsque la pression me semble insupportable. Je compte sur ta force toute puissante. Au nom de Jésus je prie. AMEN.
JOUR 6/FEMMES, NE SOYONS PAS DES OBSTACLES AU RÉVEIL.
2 rois 11.1 : "Athalie, mère d'Achazia, voyant que son fils était mort, se leva et fit périr toute la race royale."
Il est impossible de lutter contre Dieu. Et pourtant, il y a dans des récits bibliques, l'histoire d'une femme, une mère de roi, qui s'érigea contre les paroles prophétiques que la maison de David. Dieu avait en effet promit à son serviteur qu'il ne manquera pas d'une lampe qui brillera en Juda, lui assurant qu'il y aura toujours un roi issu de lui sur le trône.
2 Samuel 7.16 : "Ta maison et ton règne seront assurés pour toujours après toi, ton trône sera affermi pour toujours.’ »
1 rois 11. 36 : "je laisserai une tribu à son fils, afin que David, mon serviteur, ait toujours une lampe devant moi à Jérusalem, la ville que j'ai choisie pour y mettre mon nom."
Malgré ce décret, la mère du roi de Juda Achazia osa lever la main contre la descendance de son fils - qui est aussi la sienne - après le décès de ce dernier. Elle voulait régner à la place d'un successeur légitime. Mais dans sa fidélité, Dieu épargna la vie d'un des fils d'Achazia qui fut caché pendant 7 ans de la reine usurpatrice du trône. Lorsqu'il fut dévoilé au peuple et à al reine, cette dernière fut tuée, et Joas, le roi légitime de Juda s'assit sur le trône. Après ces événements, il est écrit :
"Tout le peuple du pays se réjouissait, et la ville était tranquille. On avait fait mourir Athalie par l'épée dans la maison du roi." (2 rois 11.20)
Effectivement, un proverbe dit :
"La ville se réjouit du bien des justes ; mais il y a un chant de triomphe quand les méchants périssent." (Proverbes 11.10)
Le règne du roi Joas était marqué par la justice à certains égards, contrairement au règne de son père Achazia. Il répara le temple de Dieu et fit ce qui était droit aux yeux de l'Eternel tout le temps qu'il suivit les directions du sacrificateur Jéhojada (2 rois 12).
Voilà au moins une chose que la reine Athalie empêchait en violant le décret de Dieu. Tant qu'elle était sur le trône, aucune réparation du temple de Dieu ne fut entreprise, parce que ce n'était pas dans ses ambitions Ce qui l'intéressait c'était uniquement le pouvoir et non le règne de Dieu. Elle était prête à tuer sa propre descendance parce qu'elle voulait régner. Elle était prête à combattre Dieu uniquement pour régner. Mais nul ne peut vaincre Dieu. C'est qui fut finalement vaincu car tout passera, mais la parole de Dieu ne passera.
En tant que femme, ne nous opposons jamais aux plans de Dieu. Ne soyons pas des obstacles à al réparation de son temple, au rétablissement de sa justice et de sa vérité. N'empêchons pas le peuple ou quiconque de gouter et vivre son amour, car nul ne peut combattre Dieu et vaincre, s'il n'y laisse pas sa vie.
Actes 5.38-39 : "38Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira ; 39mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu."
Au lieu de conseiller ceux que Dieu nous confie sur des voies tortueuses, en tant que femme, conseillons -les de telle sorte qu'ils soient poussés à la fidélité à Dieu.
2 chroniques 22.2-4 : "2Achazia avait 42 ans lorsqu'il devint roi et il régna un an à Jérusalem. Sa mère s'appelait Athalie et c’était la petite-fille d'Omri. 3Il marcha lui aussi sur les voies de la famille d'Achab, car sa mère le poussait au mal par ses conseils. 4Il fit donc ce qui est mal aux yeux de l'Eternel comme la famille d'Achab, car il y trouva après la mort de son père des conseillers pour sa perte."
Achazia avait eu de mauvais conseillers qui l'ont perdu, et sa mère Athalie a=était visiblement au premier rang de ces derniers. On n'est pas étonné de la suite des événements avec son hold up politique à la mort de son fils.
Jézabel, femme d'Achab roi d'Israël, elle aussi mère, était malheureusement de la même trempe. Elle aussi mourut d'une manière lamentable, après avoir tout au long de son règne combattu Dieu en la personne de ses prophètes, et en ayant détourné le peuple de l'adoration au vrai Dieu, pour instaurer le culte de Baal et d'Astarté. Voyons sa fin.
2 Rois 9.30-37 : "30Jéhu entra dans Jizreel. Quand Jézabel l'apprit, elle se maquilla les yeux, s’embellit la tête et regarda par la fenêtre.
31Alors que Jéhu franchissait la porte, elle dit : « Tout va bien, espèce de Zimri assassin de son seigneur ? » 32Il leva le visage vers la fenêtre et dit : « Qui est avec moi ? Qui ? » Deux ou trois eunuques le regardèrent en s'approchant de la fenêtre.
33Il dit : « Jetez-la en bas ! » Ils la jetèrent, et son sang éclaboussa la muraille et les chevaux. Jéhu la piétina, 34puis il entra dans le palais, mangea et but avant de dire : « Allez voir cette maudite et enterrez-la, car c’est la fille d’un roi. ». 35On partit pour l'enterrer, mais on ne trouva d'elle que le crâne, les pieds et les paumes des mains.
36On retourna l'annoncer à Jéhu qui dit : « C'est ce que l’Eternel avait déclaré par l’intermédiaire de son serviteur Elie le Thishbite, quand il a dit : ‘Les chiens mangeront la chair de Jézabel dans le camp de Jizreel, 37et le cadavre de Jézabel sera pareil à du fumier qu’on étale sur les champs, dans le champ de Jizreel, de sorte qu'on sera incapable de dire : C'est Jézabel.’ »"
Une mère amène ses fils à Dieu, elle ne les en détourne pas. Une mère propulse ses fils dans la destinée que Dieu a préparé pour eux. Elle ne les empêche pas d'y entrer. Une mère contribue au réveil des nations avec Dieu, et non à leur aveuglement avec Satan.
PRIERE/Père céleste, je veux être une mère qui travaille avec toi pour que des nations se réveille? Je veux amener ceux que tu me confies, qu'ils soient des enfants naturels, ou des personnes que j'ai amené à Christ, à être plus proches de Toi. Aide-moi ne jamais combattre tes oints, mais à me soumettre à ta volonté. Au nom de Jésus je prie, Amen.
JOUR 7/LOUANGE
Prenons un moment pour adorer Dieu et prier selon comment le Saint-Esprit vous inspire.
Chant : "Si je me tais" (Bruno Laffite)
POUR ALLER PLUS LOIN.
Vous pouvez écouter le message du culte donné lors de ce programme (« Ne te cache plus»), le 6 octobre 2024, en cliquant sur le bouton ci-dessous :
[2] Genèse 23.1-2 : "1Sara vécut 127 ans : c'est la durée de sa vie. 2Elle mourut à Kirjath-Arba, c'est-à-dire Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham vint mener deuil sur Sara et la pleurer."
[3] Genèse 2.18 : "L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui."
[4] Voir 2 rois 18.31-32 : "31N'écoutez point Ézéchias ; car ainsi parle le roi d'Assyrie : Faites la paix avec moi, rendez-vous à moi, et chacun de vous mangera de sa vigne et de son figuier, et chacun boira de l'eau de sa citerne, 32jusqu'à ce que je vienne, et que je vous emmène dans un pays comme le vôtre, dans un pays de blé et de vin, un pays de pain et de vignes, un pays d'oliviers à huile et de miel, et vous vivrez et vous ne mourrez point. N'écoutez donc point Ézéchias ; car il pourrait vous séduire en disant : L'Éternel nous délivrera."
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