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LE MANGER ET LE BOIRE



INTRODUCTION

Sur le plan physiologique, il est généralement admis que manger et boire sont les premiers besoins vitaux de l'être humain. Un grand nombre d'efforts que nous faisons vont donc tourner, pour la plupart, autour du manger et du boire. C'est même le premier objectif d'une personne qui cherche du travail. D'ailleurs, pour dénoncer la paresse et encourager les Corinthiens à la diligence, l'apôtre Paul avait dit :

"En effet, lorsque nous étions chez vous, nous vous avons donné cette recommandation : « que celui qui refuse de travailler renonce aussi à manger" (2 Thessaloniciens 3 v. 10).

Cependant, notre rapport avec la nourriture ou la boisson si elle est mal gérée, peut nous éloigner de Dieu. Il faut donc prendre conscience de l'enjeu spirituel qui se cache derrière le manger et le boire, car ne sont pas des actes anodins quoique nous les faisons de manière naturelle.


PROPULSION SPIRITUELLE FEVRIER 2023, CEST PARTI!




JOUR 1/MANGER ET BOIRE : UN TRANSFERT SPIRITUEL.

Exode 32 v. 1 et 6 : “Le peuple voyait que Moïse tardait à descendre de la montagne. Alors il se rassembla autour d'Aaron et lui dit : « Allons ! Fais-nous des dieux qui marchent devant nous, car ce Moïse, l’homme qui nous a fait sortir d'Egypte, nous ignorons ce qu'il est devenu. » (...) Le lendemain, ils se levèrent de bon matin et offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion. Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour s’amuser.”

Aucun repas que nous prenons n’est anodin. Que nous soyons athée ou croyant en Dieu, chaque repas aura pour nous un sens plus profond que la simple satisfaction d’un besoin naturel. Nous mangeons tous, consciemment ou non en remerciant quelque chose ou quelqu'un. Celui qui dit croire en une divinité, rendra grâce à cette dernière (ne serait-ce que dans son cœur), pour le repas ou la boisson qu'il consomme. Celui qui se dit athée croit au moins en lui-même. Il est satisfait d’avoir un plat devant lui parce qu’il estime que c’est par ses propres forces qu’il l'aura obtenu. C’est comme si au fond de lui il se remerciait lui-même d’avoir réussi à avoir quelque chose à manger. Finalement, l’athée mange en son propre honneur. Par ailleurs, de façon naturelle, lorsque nous nous réjouissons de quelque chose ou de quelqu’un, nous disons : “levons notre verre en l’honneur de….”. C’est une des preuves même que spontanément, l’être humain mange et boit très souvent par rapport à quelque chose.

Or dans le livre de 1 Corinthiens 10 v. 31, il est écrit : Ainsi donc, que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.” En réalité, c’est donc Dieu qui doit être honoré lorsque nous mangeons ou buvons; c’est Dieu qui doit être loué lorsque nous mangeons ou buvons, et c’est encore Dieu qui doit être remercié lorsque nous mangeons ou buvons. Dans ce sens, l’action de grâce lors des repas prend tout son sens. Il est important de reconnaître que ce que nous mettons à la bouche soit pour nous désaltérer, soit pour nous nourrir est un don de Dieu. Certes, nous aurons probablement fourni quelques efforts, dans la mesure où nous aurions fait les courses, cuisiné, effectué les préparatifs, etc. Cependant, n’eut été la grâce de Dieu qui fait pousser les aliments du sol, et qui fait sortir l’eau de la nature, nous n’aurions rien dans nos plats et rien dans nos verres. Finalement, nous n'avons fait qu’aller chercher dans la nature ce que Dieu a déjà rendu disponible en notre faveur. Et Il le fait, même lorsque nous sommes ingrats avec Lui, parfois, sans même qu’on ait à lui demander quoi que ce soit.

Matthieu 5 v. 45 : “(…) car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.”

Lorsque le peuple d'Israël mangeait et buvait dans Exode 32, c’était en l’honneur des veaux d’or que lui-même avait fabriqué. Le problème est que la divinité en l’honneur de qui vous mangez vous communique ce qu’elle a, en bien comme en mal. Il y a donc toujours un transfert de puissance, ou si vous voulez d’énergies, lorsque nous buvons ou mangeons en l’honneur d’une chose ou d’une personne. A priori, à l'œil nu, rien ne se passe; mais dans le monde spirituel, il y a un échange qui se produit. C’est pour cette raison que le psalmiste avait dit, en parlant de ses ancêtres dans le désert :

“19Ils ont fabriqué un veau à Horeb, ils se sont prosternés devant une image en métal fondu. 20Ils ont échangé leur gloire contre la représentation d’un bœuf qui mange l’herbe !” (Psaume 106 v. 19-20). 

Plus loin, le roi David déclare : Ils se sont attachés au dieu Baal-Peor et ont mangé des sacrifices offerts à des morts.” (Psaume 106 v. 28). Il ne faille donc pas être surpris que cette génération d'Israël manifesta davantage des œuvres mortes sur la route vers sa terre promise, dans laquelle elle ne put finalement entrer : rébellions, murmures, ingratitude, infanticides (dans le cadre des cultes aux faux dieux), impudicité, débauche, etc. En échangeant sa gloire contre l’image d’une créature sur laquelle ces Israëlites étaient sensés dominer[1] - un bœuf - ils étaient en train de lui donner l'autorité qu’ils avaient reçu de Dieu sur toute la création; ils recevaient en échange le statut du bœuf, qui on le rappelle est un animal qu’on exploite pour sa viande, pour sa force (dans les champs par exemple lorsqu’on veut travailler la terre), pour son lait (précisément la vache), etc. Autrement dit, en mangeant et buvant devant l’image du veau qu’il avait divinisé, Israël abandonnait son statut glorieux de “fils premier-né de Dieu”[2] - et donc de “dieu” (conformément à Psaume 82 v. 6) pour endosser un statut d’esclave (comme l'est en quelque sorte le bœuf pour l’homme).

Psaume 82 v. 6 : “J’avais dit : vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut.” [3]

C’était finalement un retour en arrière, eux qui avaient été libérés de l’esclavage en Egypte.

Proverbes 26 v. 11 : “Comme un chien retourne à ce qu'il a vomi, l’homme stupide reproduit sa folie.”

Lorsque vous mangez en l’honneur d’une divinité, vous êtes en train de lui communiquer la gloire que Dieu a déposé sur vous, et vous prenez en échange son piètre statut car en dehors de Dieu, il n y a aucun autre dieu. C’est donc en réalité Satan qui se cache derrière l’image en l’honneur de laquelle vous mangez ou buvez. C’est communier avec le diable que de manger ou boire à la gloire d’un faux dieu, d’un mort, ou de tout ce qui spirituellement peut constituer aux yeux de Dieu une idole. Cela n’est pas sans conséquences naturelles : si vous prenez la mauvaise énergie de Satan, il s’en suivra des maladies, des divisions, des mauvais caractères, des dépressions, des adultères, ou autres malédictions. Vous deviendrez son esclave, esclave du péché, esclave de la mort, alors que c’est vous qui êtes censé dominer sur les œuvres des ténèbres.

Luc 10 v. 18-19 : “Jésus leur dit : Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire .”

Genèse 4 v. 7 : “Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est à toi de dominer sur lui. “

En revanche, lorsque vous mangez et buvez à la gloire de Dieu, vous recevez constamment sa force divine, car Jésus a pris nos malédictions à la croix, et en échange, il nous a donné sa gloire. C’est donc avec lui qu’il faut communier en prenant notre repas, pour entretenir cet échange avec Lui par son Saint-Esprit :

Apocalypse 3 v. 20 : “Voici, je (Jésus) me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.”


Prière : Seigneur Jésus, merci de pourvoir à mes besoins alimentaires. Je te rends toute la gloire par rapport à ce que je mange et bois. Amen.


Estelle N.

Pasteure


JOUR 2/NE NOUS LAISSONS PAS ASSERVIR.


1 Corinthiens 6 v. 12-13[4] : “12Vous allez jusqu’à dire : « Tout m’est permis. » Oui, cependant tout ne vous est pas bon. Je pourrais dire : « Tout m’est permis », mais je ne vais pas me laisser asservir par quoi que ce soit. 13Vous dites aussi : « Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments. » Oui, cependant Dieu détruira les uns comme l’autre. Mais le corps humain, lui, n’est pas fait pour l’immoralité : il est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps.”

Les membres de l'Église de Corinthes avaient une façon erronée de concevoir la grâce de Dieu. Il y avait en effet, au nom de la liberté que Christ nous a acquise à la croix, de nombreux abus que l'apôtre Paul n’a pas manqué de dénoncer en ce qui concerne l'exercice des dons spirituels, le déroulement des cultes, la vie de sanctification, et en particulier le rapport avec le manger et le boire. Sur ce dernier point visiblement les chrétiens de Corinthes avaient des maximes pour soulager leur conscience: « Tout m’est permis », et « Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ». Sur cette base, ils estimaient qu’ils pouvaient manger ou boire comme bon leur semble, à tord et à travers. À vrai dire, nous sommes nombreux à réfléchir de cette manière dans notre rapport avec la nourriture. Cependant, la liberté en Christ qui a levé le voile sur des interdits alimentaires ne nous encourage pas à nous laisser asservir par la nourriture ou la boisson. Un tel pensera, “Dieu a tout purifié, je peux donc manger de tout, comme je veux ”. Si effectivement nous n’avons pas à déclarer impur ce que Dieu a déclaré pur comme l’avait dit le Seigneur Jésus à Pierre (Actes 10 : 15), se rendre esclave de la nourriture demeure néanmoins impur. C’est pourquoi Paul a répondu aux Corinthiens en disant : Je pourrais dire : « Tout m’est permis », mais je ne vais pas me laisser asservir par quoi que ce soit”.

C'est un nouveau clin d'œil à la domination. Dieu a créé l’être humain pour qu’il domine sur sa création, et non pour qu’il soit dominé par sa création; en se rendant esclave du manger, ou même d’un aliment particulier, nous sommes dominés par lui. En général se laisser asservir par la nourriture consiste à un état d’âme gourmand, c'est-à-dire la tendance maladive à manger excessivement ou de façon avide. Mais se laisser asservir par la nourriture peut également consister en une addiction à un aliment précis.

Exemples:

- un personne qui ne peut pas se passer d’une épice particulière, parce qu’elle en est devenue (consciemment ou non) accroc;

- une personne qui consomme beaucoup de sucre, beaucoup de sel, beaucoup de piment, etc;

- une personne qui ne peut se passer de coca-cola, qui en consomme pratiquement tous les jours au point de ne pas boire suffisamment d’eau;

- une personne qui ne peut se passer de viande à chaque repas (ou presque), de chips, de sucreries, etc.

Nous pouvons multiplier les cas de figures; mais dans la mesure où vous constatez qu’il devient difficile pour vous de vivre sans cet aliment ou cette boisson dont la consommation à l’excès affecte négativement votre santé, alors c’est que vous en êtes devenu esclave. L’esclavage alimentaire se traduit encore chez certains lorsqu’ils se moquent des avertissements qui leur sont donnés quant à leur rapport avec l’aliment ou la boisson en question. Pourtant Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre; seulement, on n’y prend garde (Job 33 : 14). Les Corinthiens avaient dit « les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments. » Et aujourd’hui, certains agissent comme les Corinthiens en disant de façon ironique : “de toute façon, il faudra bien mourir un jour, je peux donc continuer..”

Penser de cette manière révèle tout simplement que nous avons fait de la nourriture et du ventre des idoles, ce qui est très dangereux, car l’idolâtre n’héritera point du royaume de Dieu (1 Corinthiens 6 : 9).

Philippiens 3 v. 19 : “Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre.”

Cette pensée de l'apôtre Paul qui était destinée à ce qu’il avait appelé les “ennemis de la croix”[5] peut valablement s'appliquer à celui qui se place sous le joug alimentaire, car nous nous comportons en ennemis de la croix lorsque nous méprisons les avertissements du Saint-Esprit. En effet, ignorer ses sonnettes d’alarme quand à la manière dont l’on nourrit son corps revient à mépriser le temple du Saint-Esprit qu’est ce corps[6]. Si nous ne mangeons pas sainement alors que cela nous est possible, si nous devenons esclave d’un aliment ou d’une boisson dont l'excès est nocif à la santé, nous souillons notre corps, nous détruisons le temple de Dieu. Or il est écrit : “Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.” (1 Corinthiens 3 v. 17). Ce corps que Dieu nous a donné est utile. S’il est mal entretenu, nous accélérons sa mort. Certaines maladies surviennent non pas du fait d’attaques sataniques, mais tout simplement par manque de sagesse dans la manière dont nous traitons notre corps. La consommation excessive de sucre est à la source par exemple de certaines maladies du cœur, de l’AVC, de l’obésité, du diabète, de certains cancers, et de caries dentaires. La consommation excessive de sel contribue en pratique à provoquer l’hypertension artérielle et les AVC; la consommation excessive de piment peut causer des brûlures d’estomac, l’irritation des hémorroïdes, des problèmes gastriques, l'irritation de la peau, et même des voies respiratoires. Lorsque cela arrive, nous penserons peut-être à une attaque du diable, pourtant, il suffit de réguler la consommation de l’aliment en question. Cela aussi fait partie de la sagesse de Dieu, qui ne veut pas que nous mourions avant notre temps.

Ne laissons donc plus notre corps à la merci d’une addiction alimentaire quelconque; ne laissons plus notre ventre ni la nourriture nous asservir puisque Dieu détruira et le ventre et la nourriture[7], mais sa parole ne passera pas[8]. En revanche, notre corps n’est pas fait pour la débauche quel qu'en soit la forme, mais pour adorer le Dieu vivant.

D’accord avec Chrysostome qui commente les propos de Paul dans 1 corinthiens 6 v. 12, nous terminons sur cette note : "Tu es maître de manger et de boire; fort bien, mais prends garde que ce besoin ne devienne une volupté qui fasse de toi son esclave. Si tu dis: Il m’est bien permis de mener une vie douce et commode au sein des jouissances, l’apôtre te répond: Tu ne le fais déjà plus comme un homme qui en a le pouvoir, mais tu es l’esclave d’une telle vie." (Jean Chrysostome)[9].


Estelle N.,

Pasteure.



JOUR 3/TRAVAILLONS POUR LA NOURRITURE IMPÉRISSABLE


Jean 6 v. 26-27 : “26Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. 27Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l'homme vous donnera, car c'est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son empreinte. »”

Après que Jésus ai multiplié le pain et les poissons à Tibériade, beaucoup de gens le suivirent, au point de monter sur les barques pour le rejoindre jusqu’à Capernaüm.

Jean 6 v. 23-24 : “23D'autres barques arrivèrent de Tibériade près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu. 24Quand les gens s'aperçurent que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, ils montèrent dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.”

Remarquons la détermination des Israélites qui poursuivaient le Seigneur. On imagine une foule de personnes à l'affût de pirogues, prêtes à traverser les eaux juste pour retrouver le Fils de Dieu. A priori, on pourrait dire : “waouh! ces gens aiment vraiment Dieu! Voyez avec quel zèle ils poursuivent Jésus! Ils sont même prêts à quitter leur ville, leurs maisons pour le retrouver à Capernaüm, de l’autre côté de la mer.”

Cependant, la réalité était tout autre : ces personnes cherchaient Jésus avec autant de zèle non pas pour recevoir la parole de la vie éternelle, ou parce qu’ils croyaient qu’il était vraiment le Fils de Dieu, le Messie, mais tout simplement parce qu'ils espéraient nourrir leurs corps. Après qu’ils l’aient vu multiplier le pain, ils voyaient Jésus comme celui qui allait pourvoir pour leur besoin alimentaire, sans reconnaître sa divinité ni sa seigneurie sur leurs vies. C’est un peu comme cela certains cherchent Jésus, en qui ils ne voient que celui qui comblera leurs besoins terrestres. Ils sont prêts à déployer un grand zèle dans les choses de Dieu, mais pas pour développer son cœur; c’est uniquement pour le manger, le boire, le vêtir, le mariage, l’argent, les papiers, etc. Sur ce point, le Seigneur dit à ceux qui le poursuivaient :

“Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l'homme vous donnera” (Jean 6v. 27).

Cela suppose premièrement que, dans tous les cas de figure, nous travaillons toujours, que les motivations de nos œuvres soient pures ou simplement matérialistes. Cependant, et c’est le second point, Dieu veut que nous travaillons pour la nourriture impérissable, à savoir la vie éternelle, et non pour une nourriture périssable (la vie simplement terrestre dans ce bas monde). Autrement, ce serait travailler en vain. Malheureusement, ce qu’on observe, et même dans le corps de Christ, c’est un grand zèle lorsqu'il s'agit d’accomplir des œuvres qu'on pense tournées vers nos ambitions personnelles. Mais dès lors qu'on ne voit plus notre intérêt personnel, à ce moment-là, il y a moins d’engagement, moins d’excellence. Ne soyons pas ainsi. Toute chose passera, mais le pain que Jésus donne lui ne passera pas. Lorsque nous travaillons, pensons au fait que nous semons ce que nous récolterons pour l’éternité car Dieu nous l’a promis. Que notre cœur soit porté non pas vers les choses terrestres, mais vers les richesses célestes.

Matthieu 6 v. 19-21 : “19» Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent et où les voleurs percent les murs pour voler, 20mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les mites et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler ! 21En effet, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.”

Prière : Père céleste, apprends-moi à déployer du zèle non pour la nourriture simplement terrestre, mais pour les richesses éternelles que tu m’as promises. Au nom de Jésus je prie. Amen.


Estelle N.,

Pasteure.



JOUR 4/LA PRIÈRE, UN BESOIN AUSSI VITAL QUE MANGER ET BOIRE.


Proverbes 15:8 : « Le sacrifice des méchants est en horreur à l'Éternel, mais la prière des hommes droits lui est agréable. »
Proverbes 15:29 : « L'Éternel s'éloigne des méchants, mais il écoute la prière des justes. »

Dans les deux versets cités ci-dessus, on voit que Dieu prend plaisir à voir ses enfants s’approcher de Lui dans la prière.

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4:16) à l’image de David dans cet extrait de prière :

Psaumes 5 v. 2-4 : « 2. Prête l'oreille à mes paroles, ô Éternel! Écoute mes gémissements! 3. Sois attentif à mes cris, mon roi et mon Dieu! C'est à toi que j'adresse ma prière. 4. Éternel! le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde. »

Tout comme nous entretenons notre corps par le manger et le boire pour survivre, nous devons entretenir notre esprit par la prière pour ne pas mourir spirituellement, c’est pourquoi dans la Bible nous sommes exhortés à prier sans cesse car la prière nourrit notre esprit.

Prenons exemple sur Daniel qui se tournait vers Dieu trois fois par jour (Daniel 6:10).

La prière est le manger et le boire de notre esprit. Elle nous permet d’entrer en communion avec Dieu en entretenant une relation avec Lui. S’il est vrai que Dieu connaît déjà nos besoins avant même que nous les formulions, Il désire cependant que nous les exprimions :

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » (Philippiens 4:6)

Enfin, prier est un acte d’amour envers Dieu car lorsque je me tourne vers Lui, je lui montre que je cherche sa présence, son soutien; or en général on a recours à une personne qui compte pour nous.

On peut prier à volonté pour la plus grande joie de notre Seigneur Jésus-Christ, l'auteur et le consommateur de notre foi.


Hébreux 12 v 1-2 : "1Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi [...] ".



Prière : Seigneur, à chaque fois que je mange et bois pour alimenter mon corps, soit trois fois par jour en général, je désire également prendre un temps pour alimenter mon esprit par la prière. Saint-Esprit, aide-moi à demeurer dans ta présence. Au nom de Jésus, Amen!


Marinella K.



JOUR 5/MANGER PAR ET POUR L’AMOUR DE DIEU.


1 Corinthiens 8 :1 « En ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. – La connaissance rend orgueilleux, mais l'amour édifie. »

Cette parole sur la viande sacrifiée aux idoles appelle à la réflexion concernant l’attitude que nous, enfants de Dieu avons à l'égard de ce que mangent les autres.

Je me suis posé les questions suivantes : Pourquoi mangeons-nous ? Est-ce pour satisfaire nos désirs ? Est-ce pour plaire à Dieu ?

Dans le livre de Romains 14 : 6-8 nous lisons que

« 6. Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur [et celui qui ne fait pas de distinction le fait aussi pour le Seigneur]. Celui qui mange de tout, c’est pour le Seigneur qu’il le fait, puisqu’il exprime sa reconnaissance à Dieu. Celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur, et il est reconnaissant envers Dieu. 7. En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même : 8. si nous vivons, c'est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c'est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. »

Nous mangeons donc pour le Seigneur Jésus. Tout est fait pour Lui et par Lui. Cette parole m’a interpelée car elle implique que tout est hors de notre contrôle mais sous la direction du Seigneur. Alors peu importe ce que nous pensons au sujet des viandes sacrifiées aux idoles, ce qui fait la différence c’est notre cœur vis-à-vis de Dieu. La parole de référence (1 corinthiens 8 :1) indique que la connaissance rend orgueilleux; elle peut malheureusement nous pousser à nous comporter de la mauvaise manière. Personnellement, je reconnais qu’en tant qu’ancienne musulmane mangeant de la viande sacrifiée à un autre dieu que Jésus-Christ, j’ai souvent été dans le jugement de ceux qui mangeaient des viandes sacrifiées aux idoles, une fois que j’ai été au bénéfice de la grâce. J’ai cru que la viande avait un effet néfaste sur moi et sur tous ceux qui en mangent. Or, le Seigneur lui-même a dit :

 « ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais ce qui sort de la bouche. Voilà ce qui rend l'homme impur. » (Matthieu 15 :11)

Même si le cas évoqué dans la lettre de Paul aux Corinthiens concernait des personnes faibles dans la foi, certainement nouveau-nés, il n’en reste pas moins que ce qui compte, c’est la relation que nous avons avec la nourriture et notre attitude vis-à-vis des autres.

L’apôtre Paul dit que nous ne mangeons pas pour nous :

Romains 14 :6 « Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur [et celui qui ne fait pas de distinction le fait aussi pour le Seigneur]. Celui qui mange de tout, c’est pour le Seigneur qu’il le fait, puisqu’il exprime sa reconnaissance à Dieu. Celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur, et il est reconnaissant envers Dieu. » 

Or, jusqu’à ce programme de prière, pour ma part je n’ai jamais vu le manger sous cet angle. Je ne mangeais que ce qui me plaisais sans me poser de question. Aujourd’hui, je me demande : quelle relation avons-nous avec la nourriture ? Avons-nous conscience que nous mangeons pour le Seigneur ?

Nous rendons grâce pour les repas qu’il nous accorde, c’est vrai. Mais mangeons-nous dans l’amour de Dieu ? En jugeant ceux qui mangeaient de la viande sacrifiée aux idoles, je me suis moi-même comportée comme ceux qui sont mal affermis dans la foi en ayant fait preuve d’orgueil et en n’ayant pas manifesté de l’Amour à leur égard. La Parole de Dieu nous incite pourtant à ne pas juger, puisqu’elle rappelle :

« Je sais et je suis convaincu dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, mais si quelqu’un considère telle chose comme impure, alors elle est impure pour lui. » (Romains 14 :14). 

Elle ne condamne pas et ne nous incite pas non plus à imposer notre point de vue.

Romains 14 v. 10-13 : "10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. 11 Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. 12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. 13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute."

Réalisons aussi que la connaissance de Dieu n’a aucune valeur sans l’Amour, car ce n’est pas la connaissance en elle-même qui sauve, mais c'est l’Amour dans la connaissance. Le Seigneur Jésus est l’exemple parfait de ce que tout s’accomplit dans l’Amour. La connaissance à elle seule ne permet pas d’être juste aux yeux de Dieu, mais c’est l'Amour du Saint-Esprit qui nous permettra d’avoir la bonne attitude qui impactera notre entourage. Nous ne mangeons pas pour l’amour de nous-même mais pour l’Amour de Dieu d'abord, puis des autres ensuite, à l’instar des deux plus grands commandements de Dieu (Matthieu 22 :37-39)[10], et en sacrifiant si possible nos propres désirs. Si notre prochain est en danger à cause de ce que nous mangeons, alors n'en mangeons pas, par amour pour lui. L'objectif étant de gagner des âmes à Jésus, notre attitude ne doit pas être une occasion de chute pour notre frère ou notre sœur :

1 corinthiens 8 v. 13 : "C’est pourquoi, si ce que je mange devait causer la chute de mon frère ou de ma sœur, j’y renoncerais à tout jamais, afin de ne pas être pour lui une occasion de chute."

Nous contribuons aux œuvres de Dieu et non à leur destruction (Romains 14 :20); ne causons donc pas par notre attitude l’éloignement de nos frères et sœurs mais au contraire rapprochons les de Dieu par l’Amour. Soutenons celui qui est faible dans la foi, afin qu’il grandisse (Romains 15 :1-6) dans l’Amour en Jésus-Christ.


Prière : Saint-Esprit remplis nous de l’amour du Père céleste, afin que nous manifestions le même amour vis-à-vis des autres. Quelques soient les circonstances, que nous puissions élever notre prochain, le soutenir et nous humilier afin qu’il soit touché et qu’il tourne son regard vers toi. Que toute la gloire te soit rendue, au nom de Jésus-Christ, Amen.


Fadoua J.



JOUR 6/ LA NOURRITURE SPIRITUELLE


Matthieu 4 :1-4 : « 1. Puis Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. 2. Après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits, il eut faim. 3. Le tentateur s'approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » 4. Jésus répondit : « Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Alors que nous vivons, nous avons tous au quotidien le désir de manger, c’est un besoin et une occupation à laquelle l’homme s’applique tous les jours. Mais la nourriture physique est-elle la seule perspective dont nous avons ? D’après la Parole de Dieu : nous disposons de plus.

Nous pouvons être d’accord sur un point, la nourriture est essentielle à notre survie. Les peuples à travers le monde qui souffrent de la malnutrition, connaissent une espérance de vie inférieure à celle de pays développés : 38 ans contre 70 ans dans les 24 pays les plus riches du monde, en 2002, selon l'Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) [11].

Dans le monde, l’homme est convaincu que la nourriture est LA VIE. Dans un état de famine, la détresse va pousser instinctivement l’homme à se nourrir par tous les moyens. Nous serions même prêts à manger ce que nous ne connaissons pas si nous étions affamés.

Comment Jésus a-t-il donc pu tenir 40 jours dans le désert sans nourriture et résister à la tentation ?

Avant de répondre à la question, allons dans le contexte de la Parole citée par Jésus dans Matthieu 4 v. 4.

Deutéronome 8.3 : « Il t'a humilié, il t'a fait connaître la faim et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres non plus n'avaient pas connue, afin de t'apprendre que *l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel. »

Les Israélites qui ont quitté l’Egypte ont été éprouvés par Dieu dans le désert où ils ont connu la faim. Dieu les a dépouillés de ce qu’ils avaient l’habitude de manger et de ce qu’ils connaissaient. L’objectif était de les prédisposer à recevoir une manne nouvelle qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils devaient découvrir chaque jour. Lorsque Jésus dit « mais de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel … », il s’agit ici de toute Parole qui sort de la bouche de notre Père céleste.

Dans le livre de Jean 17v17, il est dit que la Parole : « […] est la vérité. ». Dieu voulait nourrir son peuple de la vérité afin qu’il vive. Or, Jésus a dit :

« 47. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. 48. Je suis le pain de la vie. 49. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts. 50.Voici comment est le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas. 51. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde. » (Jean 6 :45-51)

Le Seigneur qui nous a montré l’exemple, a persévéré dans le désert et ainsi a résisté à la tentation car il ne mangeait que la manne de notre Père. Aujourd’hui, Il nous appelle à faire de-même. Nous étions, avant d’être sauvés par Jésus, des personnes mortes rassasiées de nourriture physique mais affamées spirituellement parce qu'éloignées de notre Père. Maintenant que nous avons expérimenté la grâce de Dieu, nous attestons que la vie ne se trouve pas dans la simple nourriture physique, mais dans la Parole de Dieu qui est Vérité, Esprit et Vie (Jean 6 :63).

Quelle nourriture devons-nous donc manger ? Il y en a deux :


1. Le pain vivant

Il est dit dans le livre de Jean au chapitre 1 v. 14, que Jésus est la Parole faite chair. Nous avons dit que la Parole est une nourriture. Jésus a dit qu’il était le pain : « 47. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. 48. Je suis le pain de la vie ». La nourriture à consommer, est toute parole que le Seigneur donne et pour pouvoir s’en procurer il n’y a qu’une seule monnaie d’échange : LA FOI. Elle est nécessaire pour pouvoir manger la Parole du Seigneur. Quiconque croira mangera la Parole. Aussi, Jésus leur dit : « Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif » (Jean 6 : 35). Notre Seigneur nous promet une abondance de nourriture et d’eau, une abondance qui ne nous laissera jamais dans le besoin. Nous comprenons donc que l’homme peut se priver de nourriture par le simple fait de son incrédulité, car certains disciples n’ont pas cru en cette parole et ont quitté le Seigneur (Jean 6 : 66).

2. Faire la volonté de notre Père.

Comme toute nourriture que nous pouvons consommer, nous nous attendons à des bienfaits sur notre corps; elle permet d’avoir l’énergie nécessaire pour affronter sa journée. De même la Parole de Dieu ne reste pas sans effet. Dans le livre de Jean 4 : 34, Jésus dit :

«  (…) ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. ». 

La Parole doit être mise en pratique et nos actions doivent s’aligner à la volonté de Dieu. Le terme volonté vient du grec "Thelema" qui signifie entre autres « ce que Dieu souhaite que nous fassions »[12]. Pour que la nourriture de Dieu soit complète en nous, il faut donc la pratiquer au quotidien.

Bien-aimé, crois que la parole de Dieu est Esprit et vie, qu’elle est donnée par le Seigneur Jésus-Christ et qu’elle est une bonne nourriture pour ton âme afin de voir le monde comme Dieu le voit. Marchons donc comme le Seigneur en ayant à cœur de faire Sa volonté qui est juste et bonne.


Prière : Saint-Esprit aide nous à aimer, avoir faim et soif de la Parole de notre Père céleste. Conduis-nous à la manger. Tu connais le cœur de Dieu alors aide nous à faire sa volonté en pratiquant Sa parole. Au nom de Jésus-Christ nous prions, AMEN.


JOUR 7/PROCLAMATIONS


Je déclare que je mange et je bois en l'honneur du Dieu vivant.

Je communie avec son Fils Jésus-Christ, dont je reçois la gloire chaque fois que je mange ou bois en son honneur.

Je ne me laisserai plus (ou pas) asservir par un aliment, car Christ m'a rendu libre par son sacrifice. C'est à moi de dominer sur les aliments et non aux aliments de dominer sur moi car Dieu m'a fait à son image et selon sa ressemblance pour que je domine "[…] sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre." (Genèse 1 : 26).

Je choisis de "travailler" pour les richesses célestes, et non plus seulement pour les choses terrestres.

De la même manière que j'ai besoin de manger et boire tous les jours, je choisis de mener une vie de prière constante, régulière et fervente. Je prie comme je mange, je prie comme je bois.

Je renonce à manger ou boire quelque chose devant mon frère/ma sœur si cela constitue une occasion de chute pour lui/elle.

Je me nourris tous les jours de la parole de Dieu et je la mets en pratique, pour vivre.

AMEN.


[1] Conformément à Genèse 1 v. 26 : “Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.” [2] Exode 4 v. 22 : “Tu diras à Pharaon : ainsi parle l'Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis : laisse aller mon fils, pour qu’il me serve; si tu refuse de la laisser, voici, je ferai périr ton fils, ton premier-né” [3] Voir aussi Jean 10 v. 34 : “Jésus leur répondit : n’est-il pas écrit dans votre loi : j’ai dit : vous êtes des dieux.?” [4] Version Français courant. [5] Philippiens 3 v. 18 : “18 Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant. 19 Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre.” [6] 1 Corinthiens 3 v. 16 : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? [7] 1 Corinthiens 6 v. 13 [8] Matthieu 24 v. 35 : “Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point”. [9] Bible annoté, commentaire de 1 Corinthiens 6 v. 12 https://www.levangile.com/Bible-Annotee-1Corinthiens-6.htm [10] Matthieu 22 v. 37-39 : " 37 Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.38 C’est là le commandement le plus grand et le plus important. 39 Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même."





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