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LA SAGESSE DU PARESSEUX (2)

Dernière mise à jour : 14 oct. 2022

2ème PARTIE

c)- Puissance ou impuissance ?

La sagesse s’accompagne toujours de la force.

Proverbes 8 v. 14 : «(…) Je [la sagesse] suis l'intelligence, la force est à moi.»

Aussi le Messie est appelé “Dieu puissant” dans Esaïe 9 v. 5. En revanche la paresse manque de dynamisme. Elle n’a donc rien de Jésus, qui est la « droite de Dieu ». La droite symbolise la force, et c'est pourquoi la place du Seigneur Jésus est à la droite de Dieu.

Psaume 63 v. 8 : « Mon âme est attachée à toi ; Ta droite me soutient. »
Psaume 110 v. 1 : « De David. Psaume. Parole de l'Eternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. »
Marc 16 v. 19 : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. »
Actes 7 v. 54-56 : « 54En entendant ces paroles, ils avaient le cœur plein de rage et ils grinçaient des dents contre lui. 55Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.56Il dit : “Je vois le ciel ouvert et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.” »

La droite est forte, la droite est dynamique ; elle écrase ses ennemis et rien ne lui résiste. C’est ce qui avait poussé Jacob à changer le nom du fils que Rachel lui donna, lorsqu’elle mourrait. Elle l’avait appelé « Ben Oni » c’est -à-dire « fils de ma douleur ». Mais Jacob dont le nom lui-même avait été changé par Dieu [1], comprenait l’importance des noms que nous donnons aux enfants. Aussi il l'appela plutôt “Benjamin” qui signifie « fils de ma droite ». Il libérait ainsi une parole de bénédiction sur son fils en proclamant que sa vie ne produirait pas la mort, mais plutôt la force. Rachel avait probablement donné le nom “Ben-Oni” parce qu’elle était dans le couloir de la mort, parce qu’elle voyait ses forces disparaître dans l’agonie. Mais Israël avait voulu rester positif, et ne pas faire peser sur leur fils le poids de cette tragédie en l’appelant toute sa vie par un nom qui lui rappellerait la mort de sa mère, d’où Ben-Yamin (Benjamin). Là où la disparition de Rachel aurait eu pour effet d’affaiblir émotionnellement son mari, ce dernier trouvait en Benjamin une force consolatrice. En effet, celui qui est abattu n’a pas le courage de s’activer, et devient impuissant dans les choses qu’il doit accomplir. C’est l’un des dégâts de la douleur émotionnelle. On comprend donc pourquoi le Seigneur Jésus a présenté le Saint-Esprit comme étant “le consolateur”.

Jean 16 v. 13: “Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.”

Jésus savait très bien que nous aurions des situations difficiles qui viendraient aspirer notre courage, notre détermination à le suivre, notre zèle pour lui. Aussi, par son Saint-Esprit il vient soulager nos peines afin que nous ayons toujours la force de marcher sur le chemin qu’il a tracé. “Ben-Oni” qui représente les douleurs non soulagées ou les plaies non pansées de votre vie, vous amènera à la paresse en vous rendant impuissant (e); à l’inverse la sagesse de Dieu vous poussera toujours à accepter la consolation du Saint-Esprit pour vous communiquer à nouveau la vigueur de Dieu.

Alors, laissons Dieu guérir nos blessures, et nous n’ouvrirons plus de porte à la paresse !

d)- Permanent ou fugace?

Esaïe prophétise encore sur le Fils de Dieu en l’appelant “Père éternel”. Parmi tous les pères que nous avons ou avons eu, il y en a un sur qui nous pouvons compter sans faille, car lui est éternel, c'est Jésus. Il est un “père vivant à jamais”. Si vous déterriez les tombes des pères naturels, vous retrouveriez leurs cadavres. En revanche, la sépulture de Jésus est vide. L’éternité de Jésus-Christ vous garantit la permanence de ce qu’il vous offre, en particulier la vie, mais aussi, toutes les bénédictions qui vont avec. Ne seriez vous pas heureux de vous retrouver par exemple au paradis avec tous ceux que vous aimez pour toujours, dans la joie la paix et l’amour ? En principe, tout le monde dira oui. D’ailleurs remarquons à quel point l’être humain cherche consciemment ou inconsciemment l’immortalité: il a peur des rides, il veut de mieux en mieux manger pour ne pas tomber malade, il fait des recherches sur “comment vivre longtemps”; autant de choses qui prouvent que l’Homme recherche la vie éternelle qu’il a perdu en Eden. Malheureusement, tout ce qu’il construit ici bas est voué à disparaître un jour, tôt ou tard, et il le sait. Mais lorsque vous bâtissez votre vie sur la sagesse de Dieu, tout ce que vous aurez amassé, vous l’aurez amassé pour la vie éternelle, d’où l'exhortation du Seigneur Jésus dans Matthieu 6 v. 19-20 :

 “19Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; 20mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.”

Lorsque la sagesse bâtit, elle voit l'avenir. Elle s’arrange donc à faire les choses de telle sorte qu’elles durent, qu'elles soient permanentes. Mais l’esprit paresseux ne va pas plus loin que ça; il fait le minimum, mais ce moindre effort n’est pas suffisant pour obtenir ce dont il a besoin. La paresse commence mais ne termine pas parce qu’elle se relâche pendant la course. Cependant, vous l'entendrez dire : “j’en ai déjà assez fait comme ça! Je dois me reposer”. Elle prépare à manger, mais trouve fatigant de manger une fois que tout est prêt.

Proverbes 26 v. 15: “Le paresseux plonge sa main dans le plat, Et il trouve pénible de la ramener à sa bouche.”

A l’inverse la sagesse ne se relâche pas tant que ce pourquoi elle s’est levée n’est pas achevé. Elle va au bout des choses. On retrouve cet esprit jusqu’au-boutiste dans la nature même dans la parole de Dieu, puisqu’il est écrit :

Esaïe 55 v. 11: “Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins.”

La force de la paresse est fugace; elle ne dure qu’un instant, ce qui équivaut bien souvent à rien. Cette fugacité se révèle dans les temps d’épreuve où est éprouvée la stabilité de notre engagement pour le Seigneur.

Proverbes 24 v. 10: “Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force est mince”
Matthieu 13 v. 20-21: “20Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c'est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ;21Mais il n'a point de racine en lui-même, il ne dure qu'un moment, et lorsque l'affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt.”

Le proverbes 18 v. 19 déclare même que “Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit.” Or celui qui détruit c’est le diable selon Jean 10 v. 10 : Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire (…)”. La paresse a donc pour père le diable. Il n’est pas étonnant que les lâches ne puissent hériter du royaume des cieux conformément à Apocalypse 21 v. 8, mais leur part sera malheureusement dans l’étang de feu au même titre que les incrédules, meurtriers, impudiques, sorciers, idolâtres et menteurs.

Apocalypse 21 v. 7-8: “7Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.8Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l'étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort.”

Rejetons la paresse, son chemin mène à la mort.


(Voir suite dans la 3ème partie)

 

[1] En effet Jacob signifie usurpateur ou supplanteur (Genèse 25 v. 26), et Dieu changea son nom en Israël (Genèse 32 v. 28)

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