1ère PARTIE
Proverbes 26 v. 16 : « Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec discernement ».
Depuis quelques décennies, il semble se développer dans le monde une « culture de la flemme ». Pour certains « avoir la flemme » est même devenu presque normal, c’est-à-dire ne tout simplement pas avoir envie d’effectuer les tâches à effectuer. Pourtant, dans la vision de Dieu, la paresse est et demeure un péché ; c’est donc une chose qui nous fait rater la cible de notre vie. Satan dans sa ruse, trouve très souvent le moyen de mignoniser le péché pour qu’il se fasse plus accepter dans l’esprit humain. Aussi, en parlant de paresse, d’aucun estimera que « ce n’est pas bien grave », ou même « c’est mon péché mignon » trouvant ainsi le prétexte pour ne pas s’en débarrasser avec force. Ne tombons pas ce piège. La paresse est vraiment dangereuse en ce qu’elle a plusieurs caractéristiques destructrices soit ignorées, soit minimisées. Toutes ces caractéristiques fondent en une seule : la presse se croit plus sage que le sage.
Parce que le chiffre 7 vous renvoie à la plénitude de Dieu, en vérité, on comprend à l’inverse que la parasse cache en elle la plénitude du mal. Voilà pourquoi même "sept hommes qui répondent avec discernement" n’arrivent pas à lui faire entendre raison.
A ce titre, la paresse défie toujours la sagesse de Dieu qui est pourtant bâtie sur ses sept colonnes.
Proverbes 9 v. 1 : La sagesse a construit sa maison, elle a taillé ses sept colonnes.
Christ étant la sagesse divine en personne, nous nous inspirerons de sept noms par lesquels il est appelé pour identifier les différentes colonnes du temple qu’il est [1]. Nous mettrons ensuite en opposition l’esprit de paresse qui se croit au-dessus de cet édifice de Christ, afin de voir son vrai visage.
Esaïe 9 v. 5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l'appellera Admirable (a), Conseiller (b), Dieu puissant (c), Père éternel (d), Prince de la paix (e) » .
Matthieu 1 v. 23 : « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (f).
Luc 1 v. 31 : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus » (g).
a) Admirable ou banal ?
Jésus-Christ notre sagesse est appelé l’Admirable, parce qu’il porte en lui toutes les merveilles de Dieu. C’est ce qui accompagnait son ministère.
Marc 7 v. 37 : « Remplis d'étonnement, ils disaient : « Il fait tout à merveille ; il fait même entendre les sourds et parler les muets. »
C’est également ce qui accompagnent ses disciples lorsqu’ils sont remplis de son Saint-Esprit, comme à la pentecôte :
Actes 2 v.6-8, 11 : « 6A ce bruit, ils accoururent en foule, et ils furent stupéfaits parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.7Ils étaient [tous] remplis d'étonnement et d'admiration et ils se disaient [les uns aux autres] : ‘ Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens ?8Comment se fait-il donc que nous les entendions chacun dans notre propre langue, notre langue maternelle ? (…)11Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans notre langue des merveilles de Dieu !’ »
Ce qui est merveilleux est beau et bon à contempler ; ce qui est merveilleux attire ; ce qui est merveilleux est unique ; il n’est pas commun, il est à part ; et c’est exactement ce que Dieu est, à part ; d’où sa sainteté.
En revanche, ce qui est banal n’a rien d’extraordinaire ; il n’a aucune originalité ; à la longue, cela devient donc ennuyeux, car l’Homme aime bouger, l’Homme aime bien découvrir de nouvelles choses ; et cela il le tient de son créateur, car avec Dieu nous ne restons pas toujours au même niveau ; au contraire nous allons de gloire en gloire.
2 corinthiens 3 v. 18 : « Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur. »
Avec la paresse, vous resterez toujours au même niveau ; vous ne bougez pas ; votre vie stagne; elle deviendra donc à un moment donné ennuyeuse, et vous n’attirerez plus personne. C’est pourquoi l’esprit de paresse fonctionne aussi avec l’esprit de solitude, car personne n’aime rester là où c’est ennuyeux. Il vaut mieux être dans un milieu où nous contemplons régulièrement des merveilles, que de rester dans un milieu où la banalité, le manque d’originalité, et finalement le manque d’excellence (puisque excellent est un synonyme d’"admirable") règnent en maîtres.
En écoutant la sagesse, nous sommes sûrs de dégager l’Admirable de Jésus. Mais avec la paresse et son lot de banalité, nous sommes sûrs de faire fuir les âmes assoiffées de Jésus. Fuyons la paresse !
b) Conseil ou sans vision ?
Jésus est également appelé le « conseiller ». C’est d’ailleurs l’un des noms attribués au Saint-Esprit :
Esaïe 11 v. 2 : « L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et de discernement, Esprit de conseil et de puissance, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel. »
Par le conseil du Saint-Esprit de Jésus, vous saurez quelles sont les bonnes décisions à prendre, vous saurez où vous allez exactement. Vous aurez des objectifs clairs et saurez à peu près quels moyens mettre en place pour y arriver. En effet, « lorsqu’il n’y a plus de vision d’avenir, un peuple vit dans le désordre (…) » (Proverbes 29 v. 18).
Or remarquez ce que fait plutôt la paresse :
Proverbes 26 v. 14 : « la porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit ».
Une porte qui tourne sur ses gonds tourne sans but. Elle va et vient tout simplement. Il en est ainsi du paresseux. Il n’y a pas vraiment de but dans la vie. Il avance et recule en même temps, il va à gauche et à droite en même temps, et finalement, il reste sur place. Comme l’expression dit, « il tourne en rond ».
Dieu ne veut pas que nous tournions en rond sur les tâches que nous avons à faire et donc sur notre vie, car dans chaque petite action que vous accomplissez pour Dieu, vous lui permettez de vous bâtir et d’évoluer dans « l’avancement des travaux » concernant votre vie. La paresse quant à elle vous fera faire du surplace ; dans ses chaînes, on manque de vision, de but, bref, on ne sait pas où on va. Or c’est là le principal critère de l’aveuglement, ne pas savoir où on va. Mais qui est celui qui aveugle les hommes ? C’est Satan, afin que les hommes restent dans l’incrédulité :
2 corinthiens 4 v. 4 : « Ils ne croient pas parce que Satan, le dieu de ce monde, a aveuglé leur intelligence. Ce dieu les empêche de voir la lumière diffusée par la Bonne Nouvelle de la gloire du Christ, lequel est l’image même de Dieu. » (Version Français courant).
Alors, la paresse, c’est de Satan.
Fuyons la paresse !
(Voir suite dans la 2ème partie)
[1] Jean 2 v. 19-22 : « 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.20Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! 21Mais il parlait du temple de son corps.22C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite »
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