LA PLACE DE LA FEMME DANS LE COEUR DE DIEU.
- Estelle Ndjengue.
- 17 mars
- 31 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours
INTRODUCTION.
A l'ère où Dieu lève une armée de femmes vaillantes pour révolutionner ce monde, il est important de comprendre la place de cette merveilleuse créature dans son cœur. C'est l'objet du programme de jeûne et de prière de ce mois de Mars 2025. Mais avant d'aller plus loin, en guise d'introduction, nous vous invitons à lire le message suivant sur « l'origine de la femme » disponible sur ce lien : L’ORIGINE DE LA FEMME.

JOUR 1/LA FEMME, L'EXPRESSION D'UN ORDRE DIVIN (Partie 1)
Genèse 2.18 : « L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.»
Genèse 2.21-23 : « 21Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. 23Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.»
Dieu venait d'achever de créer les cieux et la terre, ainsi que l'homme, et il vit que cela était bon (Genèse 1 et 2 v 1-3). Cependant lui constata qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul, et qu'il lui fallait une aide semblable.
En tant que Dieu d'ordre, le Créateur ne pouvait pas laisser passer un tel manquement. En effet, on dit qu'il y a de l'ordre dans un lieu lorsque d'une part chaque élément de la structure est à sa place et y joue effectivement son rôle, d'autre part lorsqu'il ne manque aucun élément dans l'ensemble de la structure. Ainsi dit, des places interverties tout comme l'absence d'un élément à sa place constitue du désordre. Si par exemple Jean est à la place d'Albert, nous sommes dans le désordre; de même si Jean ou Albert manquent à l'appel, nous sommes aussi dans le désordre. Le désordre dans la dernière option semble moins apparent, surtout lorsque nous sommes encore en plein construction. Par exemple, si nous bâtissons une maison, étant donné que les choses vont au fur et à mesure, on ne peut pas traiter les constructeurs de désordonnés s'ils n'ont pas encore entamé la construction de la dernière partie de la maison. Il nous faut tout simplement de la patience car la construction met du temps. Le désordre intervient vraiment lorsqu'on pense avoir achevé la construction alors qu'il lui manque quelque chose, en particulier une de ses pièces maitresses. Si le constructeur se contente d'une maison sans porte ou sans toit et trouve cela normal, alors, nous pourrons dire avec certitude qu'il y a du désordre dans son esprit, parce qu'un bon constructeur ne peut pas se contenter d'une œuvre inachevée. L'inachèvement est un désordre parce qu'il créa un disfonctionnement dans la structure en l'empêchant de jouer efficacement son rôle. C'est pourquoi Dieu, dans sa sainteté ne pouvait être satisfait en constatant qu'un élément de la création manque . L'avènement de la femme vient donc parfaire l'œuvre créatrice de Dieu en complétant ce qui manquait : un vis-à-vis à l'homme.
Nous pouvons donc affirmer que la femme est l'expression d'un ordre divin. Son existence même manifeste l'achèvement de toute la création de Dieu. Avec elle, Dieu a achevé la disposition de tous les éléments de l'univers qu'il a crée, en exprimant qui il est. En effet, en créant le monde, Dieu ne faisait de déverser à l'extérieur ce qu'il est à l'intérieur. Par exemple, chaque animal crée par Lui, qu'il soit grand ou petit, n'est qu'un reflet d'au moins un aspect de sa personne (le lion dans sa majesté, le cheval dans son élégance et sa puissance, l'hippopotame dans sa force, la colombe pour sa pureté et même le serpent dans sa prudence [1]). C'est pareil pour les espèces végétales, comme les fleurs qui dans leur beauté expriment Dieu chacune à leur manière (les roses symbole de la pureté, ou de l'amour, la Lys symbole de noblesse, la violette pour l'humilité ou la sagesse, etc). L'être humain rentre dans la même dynamique, puisque Dieu a dit qu'il crée l'Homme à son image et à sa ressemblance (Genèse 1.26). Le mot hébreux « אָדָם (‘Adam) » utilisé dans Genèse 1.26 signifie « l'être humain » (et aussi « tiré de la terre »). Lorsque Dieu dit donc « créons l'Homme à notre image et à notre ressemblance », il fait référence ici à l'être humain, homme et femme. En revanche, lorsque dans Genèse 1.27 il est dit qu'il créa l'homme et la femme, c'est un autre mot hébreux « זָכָר (zakar) » [2] qui est employé pour désigner l'homme, et qui signifie précisément "l'être humain mâle", par opposition à l'être humain femelle.
Genèse 1.27 : « Dieu créa l'homme (‘Adam) à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme (zakar) et la femme. »
La femme étant encore cachée en cette créature humaine tirée de la terre, il fallait à un moment donné l'amener à la manifestation de façon visible, car elle aussi est le reflet de Dieu tout comme l'homme (dans le sens masculin). L'être humain masculin et l'être humain féminin sont tous deux l'expression de Dieu dans leurs particularités. Former la femme, revenait donc tout simplement pour Dieu a révéler au monde, d'autres aspects spécifiques de sa personne que nous ne retrouvons pas forcément dans d'autres créatures. Quelle grâce.
PRIERE/Père céleste, en tant que femme, je te remercie d'avoir pensé à me former. Je sais qu'en me créant, tu a voulu montrer au monde à quel point tu fais toute chose à la perfection. J'ai de la valeur à tes yeux; aide moi stp à en prendre davantage conscience. Je te prie au nom de Jésus-Christ ton Fils. Amen.
Estelle N.
JOUR 2/LA FEMME, L'EXPRESSION D'UN ORDRE DIVIN (Partie 2)
Dans le livre de 1 corinthiens 14.32-34, Paul, apôtre du Seigneur Jésus déclare :
« 32L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes, 33car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints, 34que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler, mais elles doivent se soumettre, comme le dit aussi la loi. »
En tant qu'apôtre de Jésus, Paul veillait à ce que l'ordre règne dans l'Eglise qui est le corps de Christ [3]. Or dans un contexte où le désordre semblai battre son plein chez les saints de Corinthes, le serviteur de Dieu dit : « que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler, mais elles doivent se soumettre, comme le dit aussi la loi.». Le pronom possessif « vos » suppose qu'on s'adresse ici à des personnes à qui sont liées ces femmes. Effectivement, Paul parle à des hommes mariés, puisque le mot hébreux « γυνή (gune) » employé dans 1 corinthiens 14.34 pour désigner « femme » renvoit spécifiquement à la femme mariée (ou à la fiancée). On fait donc directement référence ici au statut civil de la femme en question, contrairement au mot hébreux « נְקֵבָה (neqebah) », employé dans Genèse 1.27 étudié le jour précédent [4], qui fait lui référence à l'être humain de sexe féminin, c'est-à-dire à la femme en général.
Or dans l'ordre que Dieu a établit, la femme mariée à un homme doit lui être soumise comme l'Eglise est elle même soumise à Jésus-Christ son chef.
Ephésiens 5.22-24 : 22Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 23car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 24Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.
Si nous faisons attention au contexte dans lequel s'exprime Paul dans 1 corinthiens 14, nous remarquons plusieurs disfonctionnements dans les cultes à l'Eglise de Corinthe qu'il dénonce : ne pas parler en langues en désordre, s'arrêter pour attendre l'interprétation de parler en langues (v 27-28), ne pas parler en même temps si nous recevons une prophétie, ou ne pas prophétiser en désordre (v 29-32). Il en explique la raison : « car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix » (v 33). C'est juste après dans la même veine, qu'il demande à ce que les femmes (des hommes à qui il s'adresse) se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler, mais elles doivent se soumettre, comme le dit aussi la loi. Il ajoute au v. 35 :
« Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leur mari à la maison, car il est inconvenant pour une femme de parler dans l'Eglise.».
Une telle injonction ne trouve sa raison d'être que dans le maintien de l'ordre dans un environnement où visiblement, des gens, et en particulier certaines femmes méprisaient l'ordre des cultes.
Qu'est ce qui pourrait expliquer que ces femmes prenaient la parole dans le désordre?
Beaucoup de femmes viennent à Christ avec un bagage émotionnel lourd. Dans certaines sociétés très patriarcales, la femme n'a pas souvent droit de citer. Elle est infantilisé, à la limite muselée. Sous prétexte du devoir de soumission envers son mari, elle est reléguée à un rang méprisable de telle sorte que ses avis, ses conseils, ses sentiments ne sont que très pris en compte. On pense même parfois qu'elle manque d'intelligence, et est incapable de participer à certains conseils, et pire de diriger. Dans ce type de mentalités, on n'a pas encore compris qu'elle est l'expression même d'un ordre divin, et que sans elle il n y a pont de perfection. Alors, venir à Jésus-Christ qui délivre des jougs peut devenir pour certaines de ces femmes le moyen de s'exprimer enfin, mais toutes ne le font pas de la bonne manière. L'esprit de vengeance s'empare très souvent des cœurs de telle sorte qu'on a des pensées comme : « maintenant que je sais que Jésus ne fait pas de clivage homme-femme, je suis importante aux yeux de Dieu; j'ai donc le droit de parler, d'enseigner, de prêcher, de conseiller, de participer aux assemblées décisionnaire, et JE LE REVENDIQUE !».
Le problème est que Jésus n'est pas venu sauver la femme de la tyrannie masculine pour qu'elle qu'elle aille dans un autre extrême en cherchant à arracher une liberté qu'elle a déjà en réalité. Ce que vous revendiquez avec un esprit de revanche sur la vie, par rapport à des choses dont vous auriez été privés, constitue finalement une idole dans votre cœur. Vous vous vous exposez à être utilisé par Satan pour semer la zizanie dans le corps de Christ. D'ailleurs, il est écrit :
« Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.» Romains 12.19
Lorsqu'une personne homme comme femme qui vient à Christ, se rend compte qu'elle a cru à un mensonge toute sa vie qui l'a muselé, il ou elle peut avoir tendance à prendre une revanche, mais c'est encore agir par la chair. Si c'est l'envie d'enseigner qui a toujours brulé dans le cœur d'une femme mais qu'elle a longtemps cru qu'elle n'y a avait pas droit parce qu'elle est une femme, en venant à Christ, elle est exposé à cause de la colère d'avoir été trompé, à l'excitation de vengeance. On trouve donc dans les assemblé des femme qui veulent parler à tout prix, surtout pour montrer qu'elles existent, mais pas parce qu'elle sont conduite par le Saint-Esprit. Cependant le fruit qui en découle est le désordre, et pourtant, la femme est l'expression d'un ordre divin. Partout où elle passe, elle doit dégager le parfum de la paix, en particulier dans l'Eglise de Jésus qui est son épouse.
En parlant de paix, remarquons qu'elle revient dans cette autre injonction similaire de l'apôtre Paul cette fois-ci dans sa lettre à Timothée pasteur.
1Timothée 2.11-12 (segond 21): « 11Que la femme s’instruise paisiblement, dans une entière soumission. 12Je ne lui permets pas d'enseigner et de dominer sur l'homme, mais je lui demande de garder une attitude paisible.»
1Timothée 2.11-12 (segond 1910): «11Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. 12Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence.»
La version segond 21 parle de « s'instruire paisiblement » pour la femme. on peut donc imaginer des trouble à la paix dans l'église en question, que cette injonction vient dénoncer, ou prévenir. En tant que pasteure, j'ai été personnellement confrontée à plusieurs reprises à des troubles pendant les moments d'enseignement, ou certaines personnes (en particulier des femmes) tenaient tellement à parler, ou à contredire, ou à ajouter quelque chose, mais uniquement parce qu'elles avaient la démangeaison de dire : « moi aussi je connais!». La conséquence en est que le culte ou le moment de rassemblement n'était pas respecté, le désordre intervenait, et c'est le diable qui se frottait les mains. Les réunions étaient perturbées et cela ne permettait pas à Dieu de diriger les choses comme il le souhaitait. C'est comme une personne qui vous voit conduire et veut absolument prouver (soit aux gens soit à elle-même) qu'elle peut aussi conduire. Ce qui la motive ce sont surtout des blessures intérieures (ex : on ne lui a jamais donner l'opportunité dans sa vie de conduire quoique ce soit) ou à cause de l'orgueil (envie de dominer), ou même de la jalousie. Souvenons sur ce dernier point de ce qu'avait dit Myriam accompagné de son frère Aaron au sujet de Moise :
« Est-ce seulement par Moïse que l'Éternel parle ? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle ? » (Nombres 12.2)
Comme Myriam qui avait été jalouse de son frère Moise, certaines femmes se sentent frustrées en voyant Dieu parler beaucoup par un (e) tel (le), et elles se disent donc : « Mais Dieu doit aussi parler par moi! ». C'est ce mauvais zèle qui les pousse à prendre la parole dans l'assemblée. Elles veulent donc enseigner, mais uniquement pour leur propre égo, et dans ce sens, leur enseignement devient non plus une bénédiction pour les autres, mais plutôt un prétexte pour les dominer. C'est valable aussi pour des prophéties, dont certains se servent non pas pour édifier mais pour flatter, cherchant à dominer autrui en tirant quelque avantage sur lui. C'est aussi un mauvais zèle. Or quand il y a mauvais zèle, il y aura fatalement du désordre.
A l'inverse des sociétés centré sur le patriarcat, il y a des sociétés où la femme est mise sur un piédestal, parfois même au détriment de l'homme. Dans ces sociétés, règnent souvent des divinités féminines, comme c'était le cas à Corinthes, où Aphrodite était vénérée. Lorsqu'une femme a eu l'habitude de dominer, de prendre le pouvoir, il peut lui être difficile de s'épanouir dans un contexte comme celui de Christ où désormais elle doit apprendre parfois à se taire et laisser faire. Elle est gêné par le faire de se taire, or le silence n'est pas forcément une mauvaise chose. Il y a effectivement un silence de la mort auquel fait référence dans la bible le mot hébreux « דָּמָם (damam) » qui signifie « être silencieux, être tranquille, attendre, être muet
mourir
être rendu silencieux, détruit
rendre tranquille
réduire au silence (faire mourir) »
Exode 15.16 : « La crainte et la frayeur les surprendront; Par la grandeur de ton bras Ils deviendront muets (damam) comme une pierre, Jusqu'à ce que ton peuple soit passé, ô Eternel! Jusqu'à ce qu'il soit passé, Le peuple que tu as acquis.»
1 Samuel 2.9 : « Il gardera les pas de ses bien-aimés. Mais les méchants seront anéantis (damam) dans les ténèbres; Car l'homme ne triomphera point par la force.»
Mais le silence dont parle l'apôtre Paul dans 1 Timothée 2.11-12 [5] a une connotation de "paix", de calme, de tranquillité et non de mort. C'est le mot hébreux ἡσυχία (hesuchia) dont voici la définition :
tranquillement, calmement, paisiblement, silencieusement
description de la vie de celui qui reste à la maison faisant ses propres affaires, et ne se mêle pas avec trop de zèle des affaires des autres
en silence [6]
Effectivement, parler en se mêlant des affaires qui ne nous regardent, c'est du désordre.
2 Thessaloniciens 3. 11-12 : « 11Nous apprenons cependant que quelques-uns parmi vous mènent une vie désordonnée : ils ne travaillent pas mais se mêlent des affaires des autres. 12Nous invitons ces gens-là, et nous les encourageons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler paisiblement pour manger leur propre pain.»
Et dans le même sens, en parlant précisément de femmes, Paul met en garde Timothée contre certaines « jeunes veuves » qui se détournaient de Christ en disant :
« Avec cela, n’ayant pas d’occupation précise, elles prennent l’habitude de l’oisiveté, se laissent aller à une vie indolente et vont régulièrement de maison en maison. Et encore, si elles n’étaient que désœuvrées et se contentaient de ne rien faire ! Mais elles deviennent curieuses et bavardes, se mêlent de tout et répètent inconsidérément des propos déplacés.» (1 Timothée 5.13, Parole vivante)
En somme, l'Eglise est un sanctuaire où les caractéristiques de l'Epouse de Christ chez chacune de ses brebis doit être visible. En tant que femme, il est important d'honorer cette divine mission. Le Saint-Esprit au travers des injonctions de Paul dans 1 Timothée 2.11-12 et 1 corinthiens 14.33-34 n'avait aucunement l'intention de museler la femme, ou de l'interdire de prodiguer des enseignement qui en plus sauve des vies. Cependant, il doit justement rester le maitre de la femme, e lorsque le Saint-Esprit est le maitre, la femme ne peut marcher dans le désordre. S'il y a désordre, c'est qu'elle n'est plus conduire par le Saint-Esprit, et il faut stopper pour préserver la paix, de peur de voir l'Eglise de Christ se transformer en champs de bataille. En tant que femme, nous devons être convaincues de ce que c'est pour la liberté que Christ nous a affranchies [7], mais nous ne devons pas en faire un prétexte pour nous venger de ce dont on aurait été privé toute la vie.
Galates 5.13 : « Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres.»
C'est en particulier valable pour l'usage de la parole car c'est avec sagesse et amabilité qu'une femme selon le cœur de Dieu ouvre la bouche pour conseiller, aviser, ou enseigner.
Proverbes 31.26 :« Elle (la femme vertueuse) ouvre la bouche avec sagesse et un enseignement plein de bonté est sur sa langue.»
PRIERE/Père céleste, je te remercie pour la sagesse dont tu me remplie afin d'être une femme qui dégage le parfum de ta paix dans ton Église. Guéris mon cœur de toute blessures qui pourrait me pousser à mal agir à tes yeux. Au nom de Jésus je prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 3/LA FEMME, UNE ECLAIREUSE ET UNE ENSEIGNANTE POUR DIEU.
Dans Jérémie 31.22, Dieu parle à son peuple en disant :
« Jusques à quand seras-tu errante, Fille égarée ? Car l'Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : La femme (neqebah)recherchera l'homme (geber).» (Segond 1910)
La version Semeur traduit ainsi :
« Jusques à quand tourneras-tu dans tous les sens, fille rebelle ? L’Eternel va créer du nouveau sur la terre : maintenant, c’est la femme (nĕqebah) qui entourera le Héros (geber). »
Nous avons vu le jour précédemment que le contexte dans lequel parlait l'apôtre Paul dans 1 Timothée 2.12 (« Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence.») vise les rapports maritaux entre un homme et une femme. C'est à la femme liée à un homme par les liens sacrés du mariage qu'il est interdit de dominer sur son mari en prenant autotrié sur lui, y compris sous prétexte de l'enseigner. Nous avons vu en effet que derrière l'enseignement, beaucoup de personnes (hommes comme femmes) se cachent pour dominer sur leurs semblable, alors que Dieu n'a jamais prévu que l'être humaine domine sur l'être humain. La domination est entré dans les rapports humains avec le péché [8]. Autrement dit, pour parler spécifiquement de la femme, elle ne doit pas utiliser l'enseignement pour exercer une domination sur son mari, qui de surcroit est le chef de famille selon DIEU.
Dans Jérémie 31.22, même si certaines versions de la Bible ont restreint le rapport homme-femme au mariage ou aux fiançailles (ex : Parole de vie[9], Français courant [10]), les mots nĕqebah (femelle, femme opposée à l'homme mâle, enfant de sexe féminin) et geber homme, homme fort, guerrier fort ou capable de lutter) nous permettre d'élargir le rapport homme-femme au-delà des frontières du mariage de telle sorte que chaque femme, même non promise à un homme, peut être utilisé par Dieu pour ramener cet homme à la raison, pour l'éclairer sur la voie divine, pour apporter des instructions divines ou tout simplement pour être son éclaireuse.
Or selon Proverbes 6.23, « l’enseignement est une lumière », et selon Psaume 119.130, la révélation des paroles de Dieu éclaire, elle donne de l'intelligence aux simples. Le verset 105 du même Psaume dit :
« Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.»
Si donc la femme peut être utilisé par Dieu pour éclairer l'homme, que la parole de Dieu éclaire l'intelligence, et que l'enseignement est une lumière, c'est que Dieu peut bel et bien se servir d'une femme pour enseigner à un homme, et en particulier sur ses préceptes divins.
En décrivant justement la femme vertueuse, nous l'avons vu au précédent jour Proverbes 31.26 dit qu' : « elle ouvre la bouche avec sagesse et un enseignement plein de bonté est sur sa langue.». "Plein de bonté" parce qu'elle est comme son Epoux spirituel, Jésus-Christ, humble et doux de cœur, est lui-même plein de bonté mais aussi enseignante. On pourrait même dire en lisant ce verset, que c'est en la voyant enseigner (mais pas que) qu'on découvre qu'elle est pleine de bonté.
Dans Proverbes 13.14, il est écrit :
« L'enseignement du sage est une source de vie pour détourner des pièges de la mort »
Or la sagesse est un trésor que Dieu a réservé à tout être humain, et même des animaux! [11]. Il ny a donc pas que des hommes sages, mais il y a aussi des femmes sages. La sagesse divine n'est pas le monopole de la gente masculine, mais elle trouve son plaisir chez tous ceux qui l'aiment, homme comme femme.
Proverbes 8.17 (discours de la sagesse) : « J'aime ceux qui m'aiment, Et ceux qui me cherchent me trouvent.»
Le proverbes 14.1 déclare par exemple que « la femme sage bâtit sa maison ». Il y a donc des femmes sages qui savent construire. Et S'il y a des femmes sages, il serait dommage de se priver de leurs enseignements, parce que ces derniers sont sources de vie en nous faisant éviter les pièges de la mort. On imagine donc qu'il y en a qui ont commis de graves erreurs, parque c'elles ont méprisé l'enseignement d'une personne uniquement parce qu'elle est une femme; et pourtant c'était le Saint-Esprit de Dieu qui par cette femme voulait les éclairer pour les sauver ou pour les protéger d'un danger.
Nous conclurons en disant ceci: si en tant que femme Dieu nous appelle à enseigner sa parole, il ne faudrait pas rejeter cette noble mission car Dieu nous demandera des comptes pour chacun des dons qu'il nous a accordé. Le don de l'enseignement est distribué par le Saint-Esprit selon son bon vouloir, et il ne fait pas de différence entre homme ou femme. Cela était déjà visible dans l'ancienne alliance où l'on voit Dieu lever des femmes comme leader, mais cela est encore plus visible sous l'ère de la grâce où les clivages de sexe sont brisés quant au ministère de la parole.
Galates 3.28 : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.»
En ces temps de la fin, où le Saint-Esprit réveille de nombreuses femmes pour enseigner sa parole, parce que Jésus est à la porte, l'heure n'est plus aux luttes de genres. Homme comme femmes doivent travailler ensemble pour le grand réveil qui arrive dans le monde, parce que les deux sont ensemble l'expression de Dieu, e que Jésus a apporté par son sang la réconciliation entre les deux sexes. Ils ont besoin l'un de l'autre et doivent s'accepter comme tel, travailler main dans la main.
1 corinthiens 11.11-12 : « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. 12Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu»
Le Seigneur a dit que la moisson est grande, et qu'il faut prier le Père pour qu'il envoie des ouvriers (Luc 10.2). C'est ce qu'il est effectivement entrain de faire. I ln y a donc pas de surprise à le voir lever une armée de femmes qui prêchent sa parole qui guérit. Les âmes en ont bien besoin.
Psaume 68.11 : « Le Seigneur dit une parole, Et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée »
PRIERE/Père céleste, merci de m'avoir choisi pour te servir, en vue de la grande moisson des âmes qui se prépare. Je choisis de répondre à ton appel selon ce que tu m'instruis de faire spécifiquement sans peur ni gêne, parce que je sais c'est à toi que je rendrai compte de tous les dons et talents que j'ai de Toi. Merci pour l'assistance de ton Saint-Esprit qui me révèle exactement à quoi je suis appelée sur cette terre, et comme faire pour exercer cet appel. Au nom de Jésus je prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 4/FEMME C'EST JÉSUS TON ÉPOUX ET NON TA SOEUR.
Dans Ézéchiel 23, Dieu fait des reproches aux villes de Samarie et de Jérusalem. Il image son propos en parlant de deux sœurs, appelées Ohola pour l'ainée (Samarie) et Oholiba pour la cadette (Jérusalem).
Dieu reproche aux deux sœurs de lui avoir été infidèles. Elles se sont amourachées de leurs amants (l'Assyrie), séduites par leurs belles apparences (v. 6).
C'était au départ l'ainé Ohola (Samarie) qui s'était détourné de Dieu en faisant confiance non à lui, mais aux Assyriens (v. 5-10). Cependant, sa sœur Oholiba (Jérusalem) vit cela et copia son comportement, en faisant même pire (v. 11-21). Les conséquences de leurs prostitutions ont été le châtiment que les deux villes sœurs ont subi de la part de Dieu. Il les a livrées à leurs ennemis qui les dépouillèrent (v. 45-49).
Dieu dit précisément à Oholiba (Jérusalem), en lui parlant de ses châtiments, qu'elle boira la coupe de sa sœur la Samarie, parce qu'elle a marché dans ses voies.
Ézéchiel 23.31-33 : «31Tu as marché dans la voie de ta sœur, Et je mets sa coupe dans ta main. 32Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Tu boiras la coupe de ta sœur, Tu la boiras large et profonde ; Elle te rendra un objet de risée et de moquerie ; Elle contient beaucoup. 33Tu seras remplie d'ivresse et de douleur ; C'est la coupe de désolation et de destruction, La coupe de ta sœur Samarie. »
Et pourtant, Dieu s'était déjà détaché de cette sœur dont Oholiba suivit l'exemple.
Ézéchiel 23.18 : « Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité ; Et mon cœur s'est détaché d'elle, Comme mon cœur s'était détaché de sa sœur.»
Ohola et Oholiba appartenaient toutes deux à l'Eternel avec elle entretenaient une relation d'amour; mais elles se sont détaché de leur mari (Dieu) pour commettre l'adultère avec des amants (l'Assyrie). N'oublions pas que Dieu entrevoit la relation qu'il a avec l'Homme comme une relation de mariage, lui étant l'Epoux, et nous son Epouse.
Osée 2.16 : « En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras: Mon mari! et tu ne m'appelleras plus: Mon maître!»
Ésaïe 45.5-6 : « 5Car ton créateur est ton époux : L'Éternel des armées est son nom ; Et ton rédempteur est le Saint d'Israël : Il se nomme Dieu de toute la terre ; 6Car l'Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé, Comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu.»
2 Corinthiens 11.2 : « Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.»
Après avoir vu les mauvaises attitude de sa sœur Ohola, Oholiba aurait du faire attention et rester fidèle à Dieu. Ohola n'était vraiment l'exemple à copier, mais Oholiba a préféré la suivre elle plutôt que Dieu. Entre nous les femmes, la sororité peut malheureusement quelque fois devenir une occasion de chute lorsqu'une sœur (au sens sanguin ou amical du terme) prend la place de Dieu dans notre cœur. Si Dieu est pour la solidarité entre sœurs, il désapprouve qu'une femme lui soit infidèle en se laissant influencer par l'infidélité d'une autre femme qu'elle considère comme une sœur. Cela peut être votre sœur de sang, ou tout simplement une ami plus ou moins proche dont on imite l'exemple d'infidélité.
Parfois, nous ignorons même que Dieu a déjà désapprouvé la personne dont nous copions l'exemple, ce qui nous fait faire fausse route, car nous pensons suivre un bon chemin. le cœur de Dieu s'était déjà détaché d'Ohola, mais Oholiba sa sœur avait suivi son exemple. On peut penser aussi à Saül de qui Dieu s'était déjà retiré, et pourtant Doëg l'édomite lui a livré David, par fidélité à Saül [12]. Il y a des personnes dont nous les femmes nous nous inspirons souvent, mais dont l'attitude n'est pas forcément agrée par Dieu. C'est pourquoi nous devons prendre conscience de ce que c'est Jésus-Christ notre Epoux, et non notre sœur. Les intérêts, les paroles et les valeurs Jésus-Christ ne doivent pas être relégués au second rang par rapport à l'amour que nous porterions pour une sœur ou amie quelconque, car c'est Jésus seul qui est allé à la croix pour nous et non cette sœur ou cette amie.
C'est ainsi que la sœur cadette de Lot s'était détourné de Dieu en couchant avec son propre père dont elle conçut Ben-Ammi, l'ancêtre des Ammonites, peuple ennemi de Dieu. Elle avait suivi le conseil de sa sœur ainé, qui l'avait devancé dans cette débauche, et l'avait encouragée à commettre la même abomination.
Genèse 19.30-38 : « 30Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles.
31L'aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays. 32Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. 33Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l'aînée alla coucher avec son père : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
34Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune : Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. 35Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
36Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père. 37L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab : c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour. 38La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben Ammi : c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour. »
En tant que femme, nous devons veiller à ne pas mettre notre relation avec « une sœur » au-dessus de notre relation avec Dieu, car c'est lui qui nous a racheté de la mort; c'est à lui que nos vies appartiennent. Assurons-nous aussi que les conseils reçus de nos sœurs viennent effectivement du Saint-Esprit de Jésus, en développant nous-même une solide avec Lui, puisque les brebis de Jésus entendent sa voix. Si Dieu parle donc par notre sœur, et que nous sommes sensibles à sa voix, nous saurons reconnaitre la voix du bon berger [14]. Mais si ce n'est pas le Saint-Esprit qui parle au travers d'elles, nous saurons aussi le reconnaitre. Et lorsque nous reconnaissons que la voix qui parle au travers de notre sœur est étrangère à Dieu, ayons le courage de ne pas la suivre. Ne faisons pas allégeance à l'être humain au détriment de notre salut car il est dit :
« 5Ainsi parle l'Eternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Eternel! 6Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants. 7Béni soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, Et dont l'Eternel est l'espérance! 8Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.» (Jérémie 17.5-8)
« Je [Jésus] viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.» (Apocalypse 3.11)
La vraie loyauté envers une personne n'a de sens que si l'on est d'abord loyal envers Dieu. En revanche, être loyal envers quelqu'un (fut-ce t-il frère ou sœur, ami.e, parent, employeur ou autre) au détriment de la loyauté que nous devons à Dieu, ne peut plus être appelé « loyauté », « solidarité » ou même « amour » . C'est tout simplement de l'idolâtrie de l'Homme. Or il est écrit :
« Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face» (Exode 20.3)
Et le Seigneur Jésus de renchérir :
« 37Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; 38celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. 39Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.» (Matthieu 10.37-39)
PRIERE/Seigneur Jésus, c'est à toi qu'appartient ma vie. Aide-moi à aimer mes sœurs sans les mettre sur un piédestal, en gardant à l'esprit que c'est Toi mon Epoux, celui qui a racheté mon âme d'entre les morts. Amen.
Estelle N.
JOUR 5/IL N Y A PAS DE "NOUVEAU" EN DEHORS DE JÉSUS.
Genèse 6.1-6 : "1Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface de la terre et que des filles leur furent nées, 2les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. 3Alors l'Eternel dit : « Mon Esprit ne contestera pas toujours avec l'homme, car l'homme n'est que chair. Il vivra 120 ans. »
4Il y avait des géants sur la terre à cette époque-là. Ce fut aussi le cas après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes et qu'elles leur eurent donné des enfants. C’étaient les célèbres héros de l'Antiquité. 5L'Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et uniquement vers le mal. 6L'Eternel regretta d'avoir fait l'homme sur la terre et eut le cœur peiné."
Satan s'en est pris à Ève et non à Adam parce que ce dernier constituait pour lui un obstacle à son projet de voler la femme pour l'utiliser à son compte : il voulait créer un nouveau monde, une nouvelle race humaine qui porterait sa mauvaise semence.
Depuis le début, nous voyons les anges qui ont été déchus aller vers les femmes pour qu'elles les enfante des fils, devenue une race méchante que Dieu a dû faire périr par le déluge. Jusqu'à présent, le diable n'a pas abandonné son projet de créer une nouvelle race de personnes même physiquement (voir par exemple la création d'usines à bébés où des bébés se développent non plus dans le ventre maternel, mais dans des machines, où ils pourraient être génétiquement modifiés (https://youtu.be/O2RIvJ1U7RE?si=GxmcoNaoR7o98HvV)
En trompant Ève, Satan volait donc à Dieu son instrument de multiplication de la vie, la femme étant l'image du Saint-Esprit qui multiplie la semence de Dieu. Ne pouvant pas rallier le Saint-Esprit à son compte, le diable s'est rabattu sur Ève et ça avait malheureusement marché. Elle ne devait que rappeler ce que Dieu a dit, mais il a réussi à la tromper en l'amenant à découvrir "une nouvelle connaissance". Derrière cela c'était la faire perdre la place de celle qui devait "rappeler les paroles de Dieu" (le Saint-Esprit ne fait que rappeler les paroles de Jésus Jean 14.26) pour qu'elle devienne une sorte de créatrice en dehors de Dieu.
C'est aussi cela l'image de l'adultère. L'homme qui séduit une femme mariée la veut pour lui afin qu'elle multiplie sa semence (semence physique, ou spirituelle). C'est ainsi qu'une femme adultère finira par ressembler à son amant sur le plan spirituel au moins parce qu'elle aura porté son héritage spirituel, qu'elle va multiplier même malgré elle.
En tant que femmes, ne laissons plus Satan nous utiliser pour son compte. Ne tombons pas non plus dans le piège de la haine de l'homme, il n'est qu'une victime de l'ennemi de nos âmes tout comme nous. Le diable hait l'homme. Il est un obstacle pour lui, aussi veut-il l'éliminer. En effet, deux hommes ne peuvent enfanter, mais c'est un homme et une femme qui enfantent. Il était donc plus stratégique pour Satan d'aller vers Ève (image de la multiplicatrice de la semence divine) que vers Adam (image du Père qui donne la semence). L'homme n'est pas l'ennemi de la femme ni la femme l'ennemie de l'homme. Les deux fonctionnent ensemble dans une belle harmonie. Le véritable ennemi, c'est Satan.
Ephésiens 6.12 : "Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes."
PRIÈRE /Père céleste, pardonne-nous toute attitude adultérine, toute tendance à aller voir ailleurs, à rechercher du nouveau alors tout se trouve en toi. Aide nous à ne pas voir en l'homme un ennemi, mais plutôt un allié. Merci pour ta purification qui nous amène à voir les choses comme tu vois. Nous croyons qu' en tant que femmes, nous sommes précieuses, parce que nous portons en nous la semence de ton royaume qui doit se multiplier sur la terre. Au nom de Jésus, l'Epoux, nous prions. Amen.
Estelle N.
JOUR 6/FEMME, DIEU TE GUÉRIRA DE CE PASSÉ DOULOUREUX.
Psaume 45 v 11-12 : "Écoute, ma fille, vois, et prête l'oreille ; Oublie ton peuple et la maison de ton père. Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; Puisqu'il est ton seigneur, rends-lui tes hommages."
En tant que femmes, il y a des traumatismes qui ont brisé nos cœurs, les rendant parfois tellement amers qu'on peut se sentir désormais incapables de guérir : incapables d'aimer à nouveau, incapables de pardonner.
Certaines ont subi des mariages forcés en épousant un homme qu'elles n'ont ni choisi, ni aimé, à cause de pressions familiales. D'autres ont été abusées sexuellement. D'autres ont été battues ou ont subi des violences verbales. D'autres se sont vu empêchées de poursuivre leurs études scolaires, ou même d'avoir une vie professionnelle. D'autres encore ont été dévalorisée sur le plan physique, traitées soit de "trop grosses", soit de "trop minces", trop noires, trop pâles, trop ceci ou trop cela.
D'autres attendaient simplement quelques paroles valorisantes de la part de leurs proches, parce que c'est leur langage d'amour, mais elles n'en n'ont que très peu reçues.
D'autres ont été trahies par leurs ami.e.s, ou n'en n'ont même jamais eus. Elles ont donc souffert d'isolement se sentant constamment seules.
D'autres ont eu des pères et/ou des mères irresponsables, autoritaires, ou carrément absents, qui se sont très peu impliqués dans leur développement en tant que femmes. À l'inverse, d'autres femmes ont eu des parents étouffants, qui contrôlaient leurs moindres faits et gestes, comme si elles n'avaient pas le droit de quitter le cocon familial, ou même devrais-je dire, comme si elles étaient emprisonnées dans leurs familles. Et pourtant Dieu a créé les choses pour que l'être humain (et même les animaux !) puisse un jour quitter le nid familial afin de voler de ses propres ailes. Pour ne donner qu'un exemple parmi d'autres, il dit dans Genèse 2 v 24 :
"l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair".
Nous sommes donc tous appelés à un moment donné à quitter des parents pour fonder notre propre foyer.
On peut également évoquer le cas de femmes qui ont été trompées par un homme qu'elles ont aimé, et dont elle garde encore les séquelles, ou de femmes méprisées parce qu'elle n'ont pas enfanté, comme si finalement, leur valeur se limitait à la capacité physique d'avoir des enfants.
Quelle que soit la douleur que l'on a pu subir en tant que femme, voici ce que dit Dieu dans le psaume 45 : "oublie ton peuple, oublie la maison de ton père."
Le « peuple » ici renvoie aux personnes dont nous sommes compatriotes, à notre nation, à nos origines ethniques ou tribales. La « maison du père » c'est la famille étroite, ou même la maison d'enfance où vous avez vécu.
C'est comme si Dieu disait donc à la femme : "ma fille ne pense plus à cette douleur que tu as subi dans ta famille. Ne pense plus à ces choses dont tu as souffert à cause de tes origines."
Chez certaines peuples effectivement, la place de la femme est méprisable, ouvertement ou non. Entre rites de veuvages humiliants, excisions, manque de scolarisation, polygynie, et toutes formes de législations ou coutumes mysogines, il est évidemment difficile pour les femmes concernées, de s'épanouir dans l'appel que Dieu a prévu pour elles. Le pire dans tout cela est que certaines ont essayé de garder l'espoir d'un changement dans leur vie personnelle, dans leurs familles et dans leurs sociétés en général, mais en vain. Elles sont mortes sans avoir pu jouir du moindre changement, et pour beaucoup, sans même avoir connu Jésus-Christ le sauveur de leurs âmes.
La bonne nouvelle est que si vous êtes vivantes, vous avez encore la possibilité de rencontrer Jésus-Christ le sauveur. En Jésus-Christ, la femme a un véritable espoir de renouveau. Lorsqu'il vous dit : "espère en moi", ce n'est pas un vain mot, parce son espérance ne trompe pas.
Romains 5 v 1-2, 5 : "1Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ. 2C'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu.(…) 5*Or cette espérance ne trompe pas*, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné".
D'ailleurs le Psaume 45 parle de la femme comme une reine à la droite du Roi qui est ici l'image de Jésus-Christ puisque dans les versets 1 à 8 du même Psaume, toutes les descriptions qui sont faites du roi à qui le cantique est adressé, rejoignent les caractéristiques du Messie dont parlaient les prophéties : le plus beau des fils de l'homme, la grâce répandue sur ses lèvres, vaillant guerrier, revêtu de la gloire divine, vainqueur, défenseur de la vérité et de la justice, doux, appelé "Dieu"(v. 7-8), ayant un trône éternel.
Femme, Jésus te voit comme sa reine. Il te positionne en haut et non en bas, à sa droite, et il te dit que tu es belle. Ne rend plus hommage à ton passé en le ressassant, mais rend plutôt hommage à ton roi Jésus qui t'aime. Il va restaurer ta vie, restaurer ton foyer, restaurer ta santé, ton physique, ton estime de toi-même. Il guérira tes blessures, te donnera de bons partenaires de vie, des ami.es fidèles, un mari fidèle, des enfants, une famille stable. Fais lui simplement confiance et espère en Lui.
PRIÈRE/Seigneur Jésus, c'est toi mon roi et mon sauveur. Prends stp toutes les blessures du passé douloureux que j'ai subi, et guéris mon cœur et mon corps. Je choisis de te faire confiance. Amen.
Estelle N.
JOUR 7/PRIÈRE-PROCLAMATION.
Prenons un moment de prière d'au moins 1h, en déclarant ces paroles sur nos vies.
Dans le nom de Jésus-Christ, je déclare, en tant que femme :
je suis l'expression de l'ordre de Dieu, par mon attitude; je dégage le parfum de la parfum de la paix de Jésus partout où il m'envoie;
je suis à ma place; je ne convoite pas celle d'autrui, et je ne déserte pas le poste où Dieu m'a établie;
je rejette tout esprit de vengeance qui me pousserait à entrer dans des revendication charnelle; je crois que Dieu lui-même me fera justice;
je lui fais confiance en gardant à son égard une attitude soumise et humble;
je reçois avec humilité et respect les enseignements de Dieu;
je lui fais confiance en étant soumise à mon mari dont le cœur est entre les mains de Dieu, conformément à cette parole : « Le cœur du roi est un courant d'eau dans la main de l'Eternel; Il l'incline partout où il veut.» (proverbes 21.1);
je déclare que mon (futur) mari est un homme qui craint Jésus-Christ et que je suis dans notre (future) maison une vigne féconde, comme le dit le Psaume 128. 1, 3 : «1Heureux tout homme qui craint l'Eternel, Qui marche dans ses voies! […] 3Ta femme est comme une vigne féconde Dans l'intérieur de ta maison […] »;
je répond à l'appel de Dieu, en le servant avec les dons qu'il m'a accordé;
j'enseigne avec sagesse et amabilité;
je refuse de mettre ma sœur au-dessus de Dieu dans mon cœur, mais je suis les conseils qui viennent du Saint-Esprit de Dieu;
j'éprouve par le Saint-Esprit les prophéties qui me sont données sans les mépriser, conformément à cette parole : « 19N'éteignez pas l'Esprit. 20Ne méprisez pas les prophéties. 21Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5.19-21);
je crois qu'en Jésus, il n y a aucune nouvelle connaissance, parce qu'il est tout en tous. Je refuse donc de m'abandonner à la mauvaise curiosité qui me pousserait à trouver un bonheur en dehors des instructions de Dieu, ou des promesses qu'il m'a faites. En Jésus, je suis déjà comblée;
par les meurtrissures de Jésus, j'ai été guérie de toute maladie et du corps et de l'âme;
je choisis d'oublier les douleurs du passé qui me maintiennent en prison, et je crois que mon avenir en Jésus est radieux. Je suis une reine en Christ.
[1]Matthieu 10.16 : « Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et purs comme les colombes.»
[3] Ephésiens 1.22-23 : « Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise, qui est son corps (…) »
[4] Genèse 1.27 : « Dieu créa l'homme (‘Adam) à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme (zakar) et la femme (neqebah) »
[5] Voir versions segond 1910, Colombe, Français courant, Parole vivante, Darby, Martin, Ostervald.
[7] Galates 5.1 : « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. »
[8] Genèse 3.16 : « Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.»
[9] « Fille révoltée, jusqu’à quand iras-tu dans tous les sens ? Oui, le SEIGNEUR a inventé quelque chose de nouveau sur la terre : c’est la femme qui va chercher à attirer son mari.»
[10] « Combien de temps encore vas-tu retarder le moment de te décider, fille rebelle ? Car le Seigneur a inventé quelque chose de nouveau sur la terre : c’est la femme qui va faire la cour à l’homme.»
[11] Le Proverbes 30.24-28 cite les fourmis, les damans, les sauterelles et le lézard parmi les animaux les plus sages : « 24Il y a sur la terre quatre animaux petits, Et cependant des plus sages; 25Les fourmis, peuple sans force, Préparent en été leur nourriture; 26Les damans, peuple sans puissance, Placent leur demeure dans les rochers; 27Les sauterelles n'ont point de roi, Et elles sortent toutes par divisions; 28Le lézard saisit avec les mains, Et se trouve dans les palais des rois.»
[12] 💐 Doëg l'Edomite💐
[13] Deutéronome 23.3 : « L'Ammonite et le Moabite n'entreront point dans l'assemblée de l'Eternel, même à la dixième génération et à perpétuité»
[14] Jean 10.27 : « Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.»
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