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Photo du rédacteurJésus-Christ, Roi des Nations

LA DISTRACTION

INTRODUCTION.

Il vaut mieux être concentré que distrait pour être productif. Seulement, même la concentration devient de plus en plus un défi de notre siècle. Cela affecte notre productivité et notre bien-être psychique, mais pas que. Notre relation avec Dieu est la principale victime de toutes les formes de distraction que le diable déploie en ces temps de la fin; malheureusement, dans bon nombre de cas, ça marche. Mais ce n'est pas une fatalité. Du moment où l'on ouvre les yeux sur ce que constitue réellement la distraction, nous pouvons sortir de ses filets.

C'est l'objet de ce programme de prière et de jeûne.


PROPULSION SPIRITUELLE NOVEMBRE 2023, CEST PARTI!




JOUR 1 : ETRE ATTENTIF AUX BONTÉS DE DIEU POUR RESTER CONCENTRÉ


Psaume 107 (lecture intégrale)


Le mot "distraction" vient du verbe "distraire" dont le premier sens d'un point de vue littéraire est "séparer d'un ensemble". A la base, la distraction implique donc l'idée d'une séparation. Dans ce sens, on comprend que détourner l'attention d'une personne (le sens le plus connu de "distraire") équivaut à séparer cette personne d'une chose qui lui est essentielle.

Cela fait penser à l'objectif de Satan en Eden, lorsqu'il a voulu séparer Adam et Eve de Dieu. Voilà finalement la toute première distraction vécue par l'Homme. Autrement dit, la source de toute distraction ou de manque de concentration vient de ce péché originel, qui a provoqué la séparation d'avec Dieu. C'est l'œuvre des ténèbres car de toute les façons, il n'y a qu'elles qui ont intérêt à ce que nous soyons distraits. Plus l'on est donc éloigné de Dieu, plus on t distrait et plus on est proche de Dieu, plus on développe la concentration.


Remarque : Dieu peut exceptionnellement te mettre dans une bulle lorsque tu est parmi certaines certaines personnes. Il peut arriver que nous soyons entrain de faire une chose pour nous très importante, et que Dieu nous surprenne en attirant notre attention sur autre chose. Par exemple, imaginez que vous soyez en réunion de travail, ou dans une salle de classe où un cours est donné, et que le Saint-Esprit vous ouvre les yeux spirituels, et vous voyez un ange à la porte avec une épée. Ou alors c'est carrément le Seigneur jésus que vous voyez. Pendant un laps de temps, votre attention va être retenu alors même que vous êtes en pleine réunion ou en plein cours. Est-ce de la déconcentration de la part de Dieu? Non, pas du tout au contraire. Si Dieu vous fait vivre une telle expérience, il sait pourquoi. A vrai dire, s'il attire votre attention pendant un moment sur une telle vision, c'est que cette dernière est pour cet instant là plus importante que ce que vous faisiez, même si cela vous tenais à cœur. D'ailleurs peut être même que cette expérience vous aidera à mieux vous concentrer par la suite sur ce que vous faisiez.

Exemple: en ayant cette vision, vous pourrez vous sentir plus rassuré car vous saurez que vous n'êtes pas seule dans la salle, mais que Dieu est avec vous. Ca devrai t en principe vous aider à travailler plus sereinement dans la paix de Dieu.


On en arrive donc à la question de savoir : qu'est ce que la véritable concentration.


La véritable concentration se maintient lorsque nous arrivons à voir Dieu partout; ce qui est tout à fait normal car Il est partout et en tous.

Colossiens 1 v 16 : Car en lui (Jésus) ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
Éphésiens 4 v 6 : un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.

Si nous pouvons voir Jésus-Christ partout et en tous, nous ne perdrons pas le focus qui est son amour. Dans le psaume 107, on voit que David rappelle la fidélité de Dieu à l'égard de ses ancêtres et il dit au v 43

Que celui qui est sage prenne garde à ces choses, Et qu'il soit attentif aux bontés de l'Éternel.

Alors même que David à cette époque n'existait pas encore, il a rappelé ce que Dieu a fait de bon pour son peuple, en plus de celles dont il a personnellement été au bénéfice.

L'attention que nous donnons aux bontés de l'éternel nous permettra de rester concentrés sur son amour. On ne perdra pas le focus sur les choses essentielles comme l'avaient malheureusement certains spécialistes de la loi à l'époque de Jésus.

Matthieu 23 v 23 : « Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous versez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin et que vous laissez ce qu'il y a de plus important dans la loi : la justice, la bonté et la fidélité. C'est cela qu'il fallait pratiquer, sans négliger le reste»

En nous déconcentrant de la pratique de l'amour de Dieu, nous apparaissons comme un arbre rempli de feuilles mais sans fruits. En nous déconcentrant de l'amour de Dieu, c'est comme si nous privilégions les branches de l'arbre en négligeant son tronc. Pour tant, il est possible de voir un tronc sans branches alors l'inverse est impossible (1). La distraction est donc une œuvre de la folie décrite dans le livre des proverbes, qui détourne l'attention des hommes du vrai chemin, en se faisant passer pour la sagesse. .

Proverbes 9 v 13-16 : « La folie est une femme bruyante, Stupide et ne sachant rien. Elle s'assied à l'entrée de sa maison, Sur un siège, dans les hauteurs de la ville, Pour crier aux passants, Qui vont droit leur chemin: Que celui qui est stupide entre ici! (…)»

Ce manque de concentration sur les bontés de dieu à notre égard entraine aussi les jugements sur autrui. En effet, la tendance à voir la paille dans l'œil de notre prochain sans voir la poutre qu'il y a dans son propre œil vient de ce que parce que nous ne prenons garde à « d'où Dieu nous a sorti». Le manque de miséricorde vient de ce qu'on a méprisé la bonté de Dieu à notre égard, ou qu'on l'a vite oublié.


La distraction nous empêche d'être sérieux avec le Saint-Esprit de Dieu. Or le sérieux produit toujours des résultats. Et le non sérieux également. En parlant de sérieux, il faut qu'on puisse le témoigner dans tous les domaines de notre vie; par exemple, on ne peut être sérieux dans les murs de notre église et être une personne différente en dehors de murs de l'église. Si nous sommes sérieux dans notre travail mais pas en famille nous manquons de sérieux avec Dieu, ou alors à l'inverse, on ne peut être sérieux dans notre foyer et être désinvolte au travail. Agir de la sorte c'est jouer un rôle dans la société; et cela ne rend pas gloire à Dieu, surtout si nous disons croire en Lui.

Il faut refuser cette séparation là; c'est dans tous les domaines de notre vie que nous devons être concentré sur Dieu. Dans le cas contraire, nous faisons de Jésus-Christ une simple religion humaine. Notre témoignage doit être homogène quelque soit la sphère où nous nous trouvons. Le Seigneur Jésus avait été sérieux tant en famille, qu'avec ses disciples et forcément dans son travail de charpentier. Il n y a pas un domaine où Jésus n'était pas sérieux; Cela venait de son intimité avec le Père céleste où il était très sérieux, et ce dernier lui a rendu ce témoignage.

Matthieu 17 v 5 :« Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : écoutez-le !»

En conclusion, soyons concentrés sur l'amour de Dieu et non sur les simples œuvres religieuses qui en soit ne déterminent pas le salut éternel, comme le faisaient certains scribes et pharisiens.

Tout ce à quoi la chair nous pousse c'est à la déconcentration de l'amour de Dieu de telle sorte que la vraie distraction c'est celle qui nous sépare de l'amour de Dieu.


PRIERE/Père céleste, apprend moi par ton Esprit à demeurer dans la pratique de ton amour pour rester concentré sur tous les domaines de ma vi. Je désire te voir partout, quelque soit la sphère sociale où tu me places. Je désire te voir en chacune des personne avec qui tu me connectes pour que le saches donner ton amour. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.

Estelle Ndjengue.



JOUR 2/METTRE FIN À L'ENFANTILLAGE


1 Corinthiens 13 v 11 : « Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu un homme, j'ai mis fin à ce qui était de l'enfant.»
NB : l'enfantillage est la manière d'agir, l'activité qui manifeste un manque de maturité, qui ne convient qu'à un enfant. (2)

L'une des caractéristiques de l'enfant qui le différencient d'un adulte, c'est sa petite capacité de concentration. On estime ainsi qu'en raison de son cortex encore immature, un enfant de 3 ans aurait une capacité d'attention d'environs 10 min; vers 3-4 ans, il peut parvenir à se concentrer jusqu’à 15 min; vers 5-6 ans on parlera d’une vingtaine de minutes et entre 6-8 ans on estime que l’enfant possède jusqu’à 30 min d’attention soutenue maximum. Pour certains experts en physiologie, la capacité d'attention d'un adulte a priori, on avoisinerai les 90 min à 2h (3).

Même si ces données scientifiques seraient discutables, reste qu'un enfant par rapport à sa physiologie, aura naturellement une capacité attentionnelle moindre qu'un adulte, et c'est tout à fait normal. C'est Dieu qui nous a crée ainsi, voulant que notre développement physique et psychique se produise au fur et à mesure.

Cela dénote aussi d'une réalité spirituelle. Un enfant spirituel sera forcément plus affecté par les distractions autour de lui qu'une personne plus mature en Christ. L'une des manifestations de cette immaturité attentionnelle c'est l'ennui qui survient facilement devant des activités importantes (exemple : je n'arrive pas à prier en étant concentré pendant 30 min ou une heure; je n'arrive pas à lire la bible pendant tel temps; je n'arrive pas à effectuer telle tâche sérieusement car au bout de 30 min cela m'ennuie). Généralement, ce sont les enfants qui ont du mal à terminer certaines de leurs activités (par exemple scolaire) en raison de leur faible capacité d'attention d'une part, et d'autre part en raison du fait qu'ils n'ont pas forcément conscience de l'importance de l'activité qu'ils font. Ils affectionneront donc plus les jeux.

Cependant, dans notre relation avec Dieu, en refusant de grandir, on peut avoir tendance à prendre les choses sacrées comme de simples jeux, ou en tout cas à ne pas les prendre au sérieux, alors qu'ils sont d'une haute importance pour Dieu, pour nous et pour notre prochain. Ainsi :

- on aura envie de vite passer à autre chose et encore à autre chose, et ainsi de suite alors même qu'on n'est pas au point sur ce sur quoi Dieu nous fait travailler. Résultat des courses : on n'est pas solide (en Christ). Or il est écrit :

Luc 16 v 10 : «Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes (…)»

Cela signifie qu'avant de vous faire passer à l'étape suivante de votre parcours, le Saint-Esprit veut d'abord vous affermir sur l'étape de l'heure. Il ne passe pas à autre chose sans que vous n'ayez eu des bases solides pour supporter la prochaine saison.

- on a du mal à avoir le sens des responsabilités parce qu'on ne mesure pas l'enjeu de ce que Dieu nous confie; un petit enfant ne peut pas par exemple garder ou gérer un billet de 500€ comme le ferait un adulte tout simplement parce qu'il n'en mesure pas l'importance; à ses yeux, ce n'est qu'un bout de papier, et c'est normal par rapport à son âge.

- on aimerait faire des taches plus « fun »; c'est le propre même de l'enfant qui aime bien « jouer ». Pourtant, un auteur spécialiste sur les questions d'attention et de concentration a dit : "La vraie liberté, c'est d'être capable de suivre un cours de maths même quand on n'aime pas les maths !" (4). En vérité, avec Dieu, lorsque vous conservez l'enfantillage spirituel, votre chair vous domine; or la chair se lasse très vite des choses importantes; elle ne fait que ce qu'elle aime, ce qui excite ses sens; mais en marchant par l'esprit, ce n'est plus juste le fun ou l'ennui qui nous conduit, mais c'est l'obéissance à l'instruction de Dieu; nous savons que nous faisons ceci parce qu'il est important de le faire, n'en déplaise à la chair.


REMARQUE.

Au fur et à mesure que le monde évolue, les capacités de concentration tant chez l'enfant que chez l'adulte diminuent, de telle sorte que les 90 min ou 2h dont nous parlions tantôt sont de plus en plus revues à la baisse. D'un point de vue naturel, on jette la responsabilité sur l'évolution technologique (exemple: développement des réseaux sociaux qui détournent l'attention), sur des bonnes habitudes perdues (la lecture des livres en version papier surtout), la perte de sommeil de qualité qui touche de plus en plus de monde, etc.

Ne remarquons-nous pas que ces signaux qui ont pour effet de diminuer notre capacité de concentration se multiplient au moment où le péché s'accroit dans le monde? Au moment où le retour de Christ devient davantage imminent?

L'idée n'est pas de diaboliser ici les nouvelles technologies qui sont en principe une bénédiction divine en ce qu'elles permettent une plus grande diffusion de l'Évangile. Seulement, la manière dont elles sont gérées peut s'avérer néfaste pour notre santé mentale, et les ténèbres en profitent à fond pour qu'elles deviennent non une bénédiction, mais plutôt une source de destruction. Ainsi, à force de perdre sa capacité à se concentrer il vous deviendra difficile par exemple de prendre du temps avec Dieu pendant 3h s'il a besoin de vous.

Il vous sera difficile d'écouter un enseignement sur la parole de Dieu, que vous jugeriez à votre gout « trop long » alors que le Saint-Esprit y a déposé une révélation capitale pour votre vie (en revanche, remarquez que devant un match de votre équipe préférée, le temps vous paraitra moins long!).

Il vous sera difficile de prier en prenant conséquemment du temps, alors que certains démons ne sortent que par la prière et le jeûne comme l'avait le Seigneur Jésus (Mathieu 17 v 21). Certaines victoires, vous ne les aurez qu'en prenant du temps. C'est donc à dessein que le prince de ce monde travaille avec ses agents, pour diminuer - voire anéantir - les capacités de concentration de l'Homme, afin de détourner son attention des choses essentielles. Ils travaillent à « infantiliser » les êtres humains par mille et un moyens pour les limiter. Sur le plan spirituel, c'est particulièrement vrai: le diable ne veut pas que vous grandissiez; il veut que vous restez un enfant spirituel pour vous empêcher de prendre vos responsabilités avec Dieu. Ne soyons pas ignorant de ses ruses, mais au contraire, faisons notre part en agissant comme l'apôtre Paul qui a « abandonné ce qui était de l'enfant » car le temps était venu pour lui de grandir. Lorsque nous voyons sa vie, nous pouvons témoigner de ce que cet homme était vraiment concentré sur l'appel de Dieu dans sa vie. Il a été un véritable disciple, focalisé sur la mission que Jésus lui avait confié. Ni la détresse, ni l'angoisse, ni la persécution, ni la faim, ni le dénuement, ni le danger ni l'épée, ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, n'avaient pu le distraire (Romains 8 v 35-39). Il est demeuré dans l'amour de Dieu, et a donc réussi sa mission puisqu'il a dit :

2 Timothée 4 v 7-8 : « 7J'ai combattu le bon combat, j'ai terminé la course, j'ai gardé la foi. 8Désormais, la couronne de justice m'est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue.»

Que cela soit notre partage.


PRIERE/Seigneur Jésus, aide moi par ton ESPRIT à renoncer à ce qui relève des enfantillage. Guéris moi de toute blessure liée à mon enfance qui me retient captif en m'empêchant d'évoluer avec Toi. Aide-moi à prendre au sérieux notre relation et les responsabilités que tu me confies. Amen

Estelle Ndjengue.



JOUR 3 : ET SI LA TENDANCE À ÊTRE ÉTOURDI OU INSTABLE N'ÉTAIT PAS QU'UN SIMPLE DÉFAUT NATUREL?


Dans le livre de Matthieu 17, le Seigneur Jésus a chassé un esprit mauvais de la vie d'un enfant lunatique (ou épileptique selon d'autres versions de la Bible).

Une personne lunatique est une personne « dont l'humeur, les dispositions à l'égard des autres changent trop souvent.» Au Québec, est dit lunatique celui « qui est distrait, dans la lune, qui a la tête ailleurs ». (5)

Le petit enfant possédé souffrait d'une maladie qui se caractérisait donc par des instabilités émotionnelles, et il se pourrait que cette instabilité allait au-delà des simples émotions, pour impacter sa vie sociale, familiale, professionnelle et autre. Vue sous cet angle on comprend que la tendance d'une personne à être constamment distraite ou étourdie ne doit pas être négligée, mais qu'elle est beaucoup plus grave que l'on ne le croit. Il se pourrait que derrière ce défaut, se cache une influence démoniaque tapis dans l'ombre, qui demande un engagement conséquent pour en venir à bout.

Matthieu 17 v 19-21 : « 19Alors les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier : Pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon ?20C'est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus.(…) 21Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne.»

Ecoutez le message dans son intégralité (en cliquant sur le bouton "Podcast" ci-dessus).


Estelle Ndjengue.


JOUR 4 : CE QUE SATAN VEUT VRAIMENT VOUS VOLER!



Psaume 119 : « 51.Des orgueilleux me chargent de railleries ; Je ne m'écarte point de ta loi. (…) 69.Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés ; Moi, je garde de tout mon cœur tes ordonnances. (…) 78.Qu'ils soient confondus, les orgueilleux qui m'oppriment sans cause ! Moi, je médite sur tes ordonnances

Lorsque l'oppression est pesante sur nous, nous avons tendance à nous lamenter sur des choses matérielles que nous perdons. Cependant, ce ne sont pas essentiellement ces choses-là qui constituent l'objet de l'attaque que nous subissons de la part des forces des ténèbres : c'est la parole que Dieu nous a donné un jour. La parole que les ténèbres auront réussi à voler à une personne est ce qui va constituer la clef leur donnant accès à toutes ses richesses; et Dieu nous donne à tous des paroles spécifiques. Par exemple le cas de Joseph, Dieu lui avait dit qu'il serait un roi, et même qu'il règnerait sur sa famille (Genèse 37 v 5-11). Joseph avait gardé cette parole malgré les difficultés, et un jour, au moment où on ne s'y attendait pas, il reçût tout d'un coup : la libération de prison, la justification, le mariage, les honneurs, etc. Le diable avait tant voulu lui communiquer l'amertume dans le cœur pour que Joseph perde la promesse de Dieu; mais cela n'avait pas marché.

C'est encore la même chose qu'il fait contre chacun d'ente nous, en particulier ceux qui veulent suivre pieusement Dieu.

2 Timothé 3 v 12 : « Du reste, tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jésus-Christ seront persécutés »

Sous l'étau de l'oppression, il vaut mieux donc demander au Saint-Esprit en cas d'oubli quelle est la parole qu'il nous a donné et que l'ennemi de notre âme cherche à voler, au lieu de focaliser sur la chose matérielle que nous aurions perdue. Cela nous aidera à supporter vaillamment l'épreuve qui nous est proposée. Dans le cas contraire, en pensant que la chose matérielle que nous aurions perdu sous l'oppression qui est l'essence même du combat spirituel dans lequel nous sommes engagé, nous tombons dans la distraction. Nous ne combattons pas pour cette chose matérielle là, mais nous combattons pour garder la parole que Dieu nous avait donné. De là, découle tout le reste.


Ecoutez le message dans son intégralité (en cliquant sur le bouton "Podcast" ci-dessus).


Estelle Ndjengue.



JOUR 5 : SE CENTRER SUR DIEU – 1 ère partie


Qu’est-ce que la distraction ?

Analysons deux visions de la distraction. Selon le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales), la distraction est l’inattention, inapplication de la pensée aux choses dont on devrait s’occuper ». Selon la Bible, nous retrouvons le terme de distraction dans 1 Corinthiens 7.35 : « […] est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction ». Le terme employé ici est ἀπερισπάστως (aperispastos) (6) qui signifie « sans distraction, sans être sollicité, sans inquiétude, sans tiraillement ». Ce terme est un dérivé de περισπάω (perispao) qui signifie « attirer autour, distraire, entraîner, détourner ».

La distraction est donc l’objet de notre inattention nous incitant à être défocalisés de l’objectif laissant place au dispersement et par conséquent au désordre.

Nous étudierons le texte de référence que nous retrouvons dans le livre d’Ezéchiel 18.5-6 : « 5 L'homme qui est juste, c’est celui qui applique le droit et la justice.6 Il ne mange pas sur les montagnes (partie 1) et ne lève pas les yeux vers les idoles de la communauté d'Israël (partie 2). […] »

Nous analyserons ce verset en deux parties consécutives.

Il est dit que l’homme juste ne mange pas sur les montagnes. Tentons de comprendre le sens de cette affirmation de Dieu. Le mot montagne en hébreu se dit הַר (har), mais lorsque nous étudions de plus près le sens de chaque lettre, nous retrouvons un sens caché qui signifie : la révélation du Très Haut.

Cette illustration nous permet de comprendre les nombreuses fois où Dieu invite ses enfants à se rendre sur la montagne. Sur la base de l’illustration ci-dessus, nous comprenons que les appels de Dieu à la montagne incite à aller à sa rencontre en toute intimité afin d’avoir la révélation de qui il est.

La montagne, n’est par ailleurs pas un endroit quelconque puisque c’est un lieu saint au regard de Dieu. Le prophète Ezéchiel décrit bien cet aspect de sainteté dans Ezéchiel 40.2 : « […] Il m'y transporta, dans des visions divines, et me déposa sur une montagne très élevée » et ajouta dans Ezéchiel 43. 12 : « […] Sur le sommet de la montagne, tout l'espace qu'elle doit occuper est très saint. Voilà donc la loi de la maison ». Nous pouvons donc affirmer que cette rencontre est un moment privilégié au plus proche de Dieu, c’est là que nous retrouvons le temple de Dieu comme rapporté par Ezéchiel.

Le sommet de la montagne est le point le plus haut de la terre. Si nous regardons à son aspect physique, la montagne qui est un amas rocheux, en relief, extrêmement solide et haut, dépassant souvent les nuages. Notons que c’est un lieu qui peut s’avérer difficile d’accès, réservé au plus motivés, préparés et persévérants :

« 12. Depuis l'époque où Jean-Baptiste prêchait jusqu'à présent, le Royaume des cieux subit la violence et les violents cherchent à s'en emparer. » (Matthieu 11.12).

Les conditions de préparation physique nécessaires pour l’ascension d’une montagne impliquent une bonne endurance et bon cardio. L’exercice n’est pas simple car la météo influera également sur la course.

Pour cette première étape d’analyse nous pouvons donc dire que lorsque nous entreprenions l’ascension vers le lieu saint pour aller au temple, la distraction ne peut pas faire partie de l’équation. Elle nous arrêterait sur le chemin et nous mettrait en danger car il n’est pas toujours bon de s’arrêter en montagne (exemple de raisons : dangerosité de la vie sauvage, conditions climatiques ou encore emplacement périlleux etc). Les plus persévérants atteindront donc le point culminant.

Une fois sur les hauteurs, il est dit dans Ezéchiel 18.56, qu’il ne faille pas manger sur la montagne, là où se trouve le temple. Le Seigneur a dit : « détruisez ce temple et je le relèverai en 3 jours » (Jean 2.19) et il parlait du « temple de son corps » (Jean 2.21). Sur la montagne un rendez-vous est donc donné avec Jésus. Le Seigneur comparant régulièrement le corps à un temple, analysons de plus près la notion de corps. Le mot « corps » se traduit en hébreu par בָּשָׂר (basar), voici ce que veut dire le sens de chaque lettre (Maison, Feu, premier), nous comprenons qu’il s’agit là de la Maison de dieu.

Réalisons-nous que notre corps renferme l’ADN de Dieu ? Il a été créé afin de contenir le feu de Dieu. Ce feu ne peut être étranger autrement dit produit de la distraction, car la distraction n’est pas une huile qui alimente le feu. En effet, l’huile alimente le chandelier que nous retrouvons dans le lieu saint du tabernacle. L’huile est très souvent comparée à l’image du Saint-Esprit car elle consacre par onction (Ephésiens 1.13). Rappelons également la parabole des vierges sages (Saint-Esprit) et des vierges folles (Esprit du monde), nous en retrouvons le récit dans le livre de Matthieu 25.1-13. Les vierges qui s’attendaient au retour de l’époux entretinrent leurs lampes en pensant constamment au retour du Seigneur, comme demandé dans le livre d’Exode 27.20-21 :

« 20 Tu ordonneras aux Israélites de t'apporter, pour le chandelier, de l'huile pure d'olives concassées, afin d'entretenir constamment les lampes. 21 C'est dans la tente de la rencontre, devant le voile qui cache le témoignage, qu'Aaron et ses fils la prépareront pour que les lampes brûlent du soir au matin en présence de l'Eternel. C'est une prescription perpétuelle pour les Israélites au fil des générations. »

Les vierges folles étant distraites par d’autres préoccupations, n’ont pas fait le nécessaire pour entretenir le feu du temple. Dans ce cas précis, c’est l’absence de feu qui a causé la perte des vierges folles. Nous pouvons également citer l’exemple des fils d’Aaron : Nadab & Abihu. Il est dit dans le Lévitique 10.1-2 : « 1 Les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brûle-parfum, y mirent du feu et posèrent du parfum dessus. Ils apportèrent devant l'Eternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait pas ordonné.2 Alors un feu sortit de devant l'Eternel et les brûla. Ils moururent devant l'Eternel ». Ces derniers ont donc apporté devant Dieu, par manque d’attention aux instructions de Dieu ou peut-être par mépris, un feu étranger. Leurs yeux, oreilles et cœurs n’étaient plus tournés vers Dieu. Les conséquences de cette distraction furent la mort. La mort physique et spirituelle est au rendez-vous de celui qui ne va pas à la montagne à la recherche et en présence de Dieu.

Évoquons maintenant l’exemple de Moïse, dans le livre d’Exode 34.28-29 :

« 28 Moïse resta là avec l'Eternel 40 jours et 40 nuits. Il ne mangea pas de pain et ne but pas d'eau. Et l'Eternel écrivit sur les tables les paroles de l'alliance, les dix paroles.29 Moïse descendit du mont Sinaï, les deux tables du témoignage à la main. Il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu'il avait parlé avec l'Eternel. »

Nous remarquons que Moïse est descendu de la montagne, rempli de la lumière de Dieu.

Que pouvons-nous dire donc ?

De l’expression que nous retrouvons dans le livre d’Ezéchiel 18.5-6 : « 5 L'homme qui est juste, c’est celui qui applique le droit et la justice.6 Il ne mange pas sur les montagnes », nous comprenons que tout ce qui n’est pas donné par le Saint-Esprit est une distraction qui nous écarte de Dieu et nous rapproche de l’esprit de mort. Pour alimenter le feu, nous devons rester en présence de Dieu constamment comme des lampes remplies de l’huile du Saint-Esprit.

Le Seigneur a par ailleurs confirmé cette fatalité dans le livre de Jean 15.6 :

« 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent.» 

Adorons donc notre Dieu en esprit et en vérité (Jean 4.23), afin de ne manger que le pain de Dieu et rester constamment dans sa présence. C’est dans ces conditions que nous serons capables de résister aux distractions. Il est dit dans Ephésiens 2.21-22 :

« 21 C’est en lui que tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 C’est en lui que vous aussi, vous êtes édifiés avec eux pour former une habitation de Dieu en Esprit. »

Combattons la distraction sous toutes ses formes qui nous sépare de la présence de Dieu.


Prière : Père merci de ce que tu as fait de nous des temples saints dans lesquels brûle le feu de la parole et du Saint-Esprit. En Jésus, nous constituons une unité. Pardonne-nous d’avoir apporté du feu étranger. Je prie Saint-Esprit que tu nous conduises au quotidien, nous conseilles et guides afin d’apporter le meilleur de notre temps, des offrandes et de notre adoration dans la maison de l’Eternel. Aide-nous à l’adorer en esprit et en vérité au nom de Jésus-Christ Amen

Fadoua Jabrak.



JOUR 6 : SE CENTRER SUR DIEU - 2ème partie.


Lorsque nous lisons cette parole de Dieu, nous comprenons que Dieu nous demande quelque chose de très précis. Il s’agit de garder les yeux fixés sur lui. Nous avons expliqué ce que la distraction signifiait : « attirer autour, distraire, entraîner, détourner ». Dans cette deuxième partie, le Seigneur nous exhorte de ne pas lever les yeux vers les « idoles ». Les idoles viennent du terme hébraïque גִּלּוּלֵ֖י (Gillulê) de la racine גָּלַל (galal) qui signifie rouler, rouler au loin, rouler ensemble. Ce terme est souvent utilisé pour évoquer l’action de fermer, par exemple : rouler une pierre à l’entrée du puit (Genèse 29 :3), ou fermer l'entrée de la grotte (Josué 10.18), ou encore celle d’une tombe (Proverbes 26.27).

Selon le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) (7), l’idole est la : « Représentation d'une divinité que l'on adore et qui est l'objet d'un culte au même titre que la divinité elle-même », mais il est aussi dit qu’il s’agit d’une personne ou chose intensément admirée et faisant l’objet d’une sorte de vénération (attachement profond et admiratif, synonyme de déférence, dévotion, respect ou révérence).

En d’autres termes, nous dirons, sur la base du sens hébraïque גִּלּוּלֵ֖י (Gillulê) et cette dernière définition, qu’une idole nous détourne de la véritable adoration qui est due à Dieu.

Par ailleurs, notons que les rituels de circumambulation, mouvement de marche autour d’un objet ou une personne, sont très régulièrement pratiqués. Ils consistent à marcher autour d’un objet mais encore d’une statue. Nous retrouvons ces pratiques dans les religions suivantes :

  • Bouddhisme : tourner autour de bouddha

  • Islam : le tawaf implique de tourner sept fois autour de la Kaaba.

  • Indouisme : tourner autour de la divinité Pradakshina

  • Grèce antique : il s’agissait d’un rituel d’encerclement magique réalisé lors de la fête familiale des amphidromies, il était accompli lors de l’arrivée d’un nouveau-né.

Tous ces rituels, d’un point de vue biblique, comme l’explique la racine étymologique du mot idole, font tourner en rond ceux qui les pratiquent et éloignent de Dieu.

Analysons maintenant les idoles que le Seigneur dénonce dans la Bible :

  1. Le veau d’or : créé par les israélites afin que, selon leurs propos, des dieux marchent devant eux (Exode 32.1). Remarquons que le souhait d’idolâtrer une statue a non seulement détourner les israélites de Dieu mais a également mis en lumière la folie dont ils ont fait preuve. De toute évidence une statue ne peut être animée car elle est sans vie. Le peuple avait une démarche visuelle et s’était écarté de la vision spirituelle de la relation avec Dieu. Ils placèrent également Moïse dans la position du libérateur, « Moïse l’homme qui nous a fait sortir d’Egypte », alors que la gloire revenait à Dieu. L’idole a dans ce contexte complètement écarté le peuple de Dieu.

  2. Dieu évoque également une multitude d’idoles (Juges 10.6) par lesquels il fait des reproches à Israël : Baal, dieu du tonnerre et du pouvoir, Astarté déesse de la fécondité etc. Nous pouvons constater qu’il s’agit très souvent des dieux qui représentent les désirs du cœur animés par les plaisirs de la chair comme la richesse, la fécondité, l’amour…

Tout prend racine dans les désirs du cœur. C’est la raison pour laquelle certaines idoles qui nous détournent de Dieu ne viennent pas sous forme matérialisée mais peuvent également prendre forme dans la vénération de choses variées comme : le vol, l’impudicité, l’addiction alimentaire ou les jeux. Il est dit dans la parole Ezéchiel 14.3 :

« Fils de l’homme, ces gens-là portent leurs idoles sur leur cœur, ils mettent juste devant eux ce qui les pousse à la faute. »

L’idole se place donc entre Dieu et celui qui la porte dans son cœur.

Le piège du monde actuel est que beaucoup pense suivre Dieu tout en n’adorant pas des idoles car elles ne sont pas manifestées dans le monde matérialisé. Mais l’ennemi de notre âme a trouvé un moyen plus subtil d’attacher l’idole en la dématérialisant. Cependant, rappelons-nous que tout ce qui nous fait quitter les yeux de Dieu est une idole.

Examinons de plus près deux exemples bibliques d’idolâtrie et d’adoration :


1. Anne, mère du prophète Samuel :

Il nous est raconté l’histoire d’Anne, une femme qui a déversé son cœur devant le Seigneur. Malgré la douleur dans son cœur, elle ne se laisse pas emporter par l’amertume de sa situation, car il est dit : « 10 L'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et pleura abondamment. » (1 Samuel 1.10). Nous remarquons que malgré la douleur, Anne chérissait Dieu et ne s’est pas laissé emporter par ses propres désirs, mais elle s’est remise entièrement à Dieu. Elle a de surcroît démontré sa consécration en offrant ce fils qu’elle a tant désiré « Elle fit le vœu suivant : « Eternel, maître de l’univers, si tu consens à regarder la détresse de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n'oublies pas ta servante et lui donnes un fils, je le consacrerai à l'Eternel pour toute la durée de sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête. » (1 Samuel 1.11)

Quels ont été les fruits de cette dévotion ?

  • La naissance du prophète Samuel (1 Samuel 1.20)

  • Samuel fut agréable à Dieu (1 Samuel 1.26)

  • Samuel a oint le grand roi David et accordé la victoire aux israélites. (1 Samuel 16.13)

  • A la mort de Samuel tout Israël le pleura (1 Samuel 28.3)


2. Les enfants d’Eli :

Il est dit dans le livre de 1 Samuel 2.12 : « Les fils d'Eli étaient des vauriens qui ne connaissaient pas l'Eternel. » ce qui implique que les enfants d’Eli n’étaient pas attachés au Seigneur et ne s’étaient pas consacrés comme ils devaient en tant que Lévites.

Quelles sont les idoles qu’ils portaient dans le cœur ?

  • La gourmandise, 1 Samuel 2.16.17 : « 16 Si l'homme lui disait : « Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira », le serviteur répondait : « Non ! Donne-la maintenant, sinon je la prends de force. » 17 Ces jeunes gens se rendaient coupables d'un très grand péché devant l'Eternel, parce qu'ils traitaient avec mépris les offrandes faites à l'Eternel. », car ils prenaient la meilleure part consacrée à Dieu.

  • L’impudicité, 1 Samuel 2.22 : « Eli était très âgé lorsqu’il apprit comment ses fils agissaient vis-à-vis de tout Israël. Il apprit aussi qu'ils couchaient avec les femmes qui se rassemblaient à l'entrée de la tente de la rencontre. ». Les fils d’Eli se laissaient entraîner par cette idole au mépris de la sainteté de Dieu.

Quels ont été les fruits produits de ces idoles ?

Ci-dessous une synthèse des fruits de ces idolâtries :



Par cet exemple, nous pouvons dire que les idoles, qu’elles soient matérialisées ou dans le cœur, détournent dangereusement l’homme de Dieu et le mènent à la mort.

Si l’histoire des fils d’Eli a connu une issue tragique, nous sommes sous l’air messianique et nous avons donc dans le Seigneur Jésus-Christ une espérance. Dieu est bon et a tout prévu pour aider à ne plus se laisser détourner (si toutefois notre cœur s’attache à obéir à Dieu). Notre Père nous a donné le Saint-Esprit qui vient identifier, au fur et à mesure de notre marche avec le Seigneur, ces idoles dont nous n’avons parfois pas conscience de porter. Il va les écarter une à une pour aboutir à un face à face avec Dieu (Jean 16.8).

Si nous avons consacré notre vie à Jésus, alors la relation que nous avons avec le Saint-Esprit nous poussera à une relation d’intimité dans laquelle nous ouvrirons notre cœur en nous confiant à Dieu.

Nous pouvons ainsi revenir à lui, même chargés d’idoles car il est dit dans le livre d’Ezéchiel 14.4-5 :

« 4 C'est pourquoi, parle-leur ! Tu leur diras : ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Tout Israélite qui porte ses idoles sur son cœur et place juste devant lui ce qui le pousse à la faute, s'il vient s'adresser au prophète, moi, l'Eternel, je lui répondrai, s’il vient, quel que soit le nombre de ses idoles. 5 J’agirai de cette manière afin de toucher le cœur des Israélites qui se sont détournés de moi à cause de toutes leurs idoles ». Dieu nous attend et est toujours prêt à nous écouter, corriger, guérir, restaurer et circoncire notre cœur. 

Il est dit dans 1 Pierre 5.7 : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. »; nous pouvons donc avoir l’assurance que Dieu n’abandonnera pas et nous prodiguera tous les soins nécessaires pour nous guérir de l’idolâtrie. Aussi, prenons garde car il est dit au verset 8 : « Soyez sobres, restez vigilants : votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. » et les idoles sont des alliés de l’ennemi de notre âme qui a séparé l’homme de Dieu dès le commencement.

Ayons un cœur comme Anne et consacrons-nous à l’Eternel qui nous aime tant.


Prière : Seigneur, merci pour ton amour, ta patience et le précieux Saint-Esprit que tu as permis que nous ayons. Je t’en prie prend la première place dans notre cœur, encourage-nous à venir à toi pour exposer ces idoles qui sont dans nos cœurs. Seigneur anéantis les toutes et que notre cœur en soit dépourvu. Merci Seigneur car tu as fait de la destruction des idoles ton combat, nous pouvons donc nous réfugier en toi et rester en ta présence. Sois béni, sois glorifié au nom de Jésus Christ AMEN.

Fadoua Jabrak.



JOUR 7/LOUANGE-PROCLAMATIONS


Prenons un moment pour nous abandonner à Dieu au travers d'un chant

(Myriam Heiniger & Charly Souniath)


- Je choisis de devenir attentif aux bontés de Dieu à mon égard pour rester concentré sur son amour et sa fidélité.

- La distraction ne sera plus mon partage : le temps, mon énergie, mes biens, et mon corps sont à toi Seigneur Jésus.

- Je (ou "J'ai") choisis l'alliance avec Jésus-Christ; tout esprit étranger à cette alliance est banni de ma vie au Nom de Jésus-Christ.

- Je renonce à toute forme idolâtrie (nommer les selon ce que le Saint-Esprit vous inspire)

- Je choisis de me sanctifier pour Jésus-Christ.

- Je choisis de grandir avec le Saint-Esprit, en décidant d'abandonner tout ce qui relève de l'enfantillage spirituel (nommer des anciennes habitudes à abandonner et des nouvelles habitudes à adopter).

- Je rejette l'amertume; je pardonne ceux qui me font du mal.

- Quelques soient les types d'oppression ou de secousses que je peux subir, je choisis de garder fermement la parole que Dieu m'a donné.

AMEN.

 

(4) Jean-Philippe Lachaux, chercheur en neurosciences cognitives à l'Inserm et codirecteur de l'équipe Eduwell du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, auteur de plusieurs ouvrages sur l'attention et la concentration.

(6) Strong 563 : ἀπερισπάστως (aperispastos) soit distraction

(7) Idole : Définition du CNRTL



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