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L’utilité du mariage.

Dernière mise à jour : 24 avr. 2022

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Nous avons l’habitude de croiser des personnes qui aspirent tant à se marier qu’elles en deviendraient malades, tellement l’idée les obsèdent. L’âme ici a besoin de la restauration du Saint-Esprit. Il y a cependant un autre extrême, tout aussi nocif à la santé de notre âme : la peur du mariage. Derrière certains « choix volontaires du célibat » (ce n’est pas le cas pour tous fort heureusement), se cache quelque fois une frilosité quant à ce sacré engagement pour la vie, avec une personne, devant Dieu et devant les hommes. Elle peut s’expliquer par la peur de perdre une certaine liberté, la peur de partager ses biens, la peur de fonder une famille parce qu’on ne se sent pas à la hauteur ou parce que l’on craint de revivre des traumatismes d’enfance, la peur de reproduire un mauvais schéma parental, la peur de soi-même ou la peur de l’autre, la peur de s’ennuyer à force de voir la même personne tous les matins, la peur de devoir rendre des comptes s’imagine-t-on, la peur d’être trahi.e, peut-être une fois de plus, d’être maltraité.e, etc. Pour d’autres personnes, elles sont convaincues de ne pouvoir aimer à nouveau, et s’abstiennent de s’engager dans les liens du mariage. Pour d’autres personnes encore, les échecs de mariages passés, les divorces multipliées ou pas, leur font dire que le mariage, ce n’est pas pour elles : « j’ai essayé, mais ça n’a pas marché ». Mais il y a une bonne nouvelle : que vous ayez peur de vous marier, ou que vous soyez en crise dans votre mariage actuellement, Dieu veut vous restaurer. Il est le faiseur du mariage, et rien de ce qu’il institue n’est le fruit du hasard, bien au contraire; ce que Dieu Dieu institue a une véritable utilité. C’est dans sa divine Sagesse que notre Dieu a établi cette union sacrée entre un homme et une femme en vue d’accomplir ensemble son merveilleux mandat sur terre (A). Mais il y a encore d’autres utilités pratiques liées à la première (B).

A- L’accomplissement d’un mandat divin Dans sa première lettre à Timothée, l’apôtre Paul affirme : « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines de démons, car ils seront égarés par l’hypocrisie de menteurs dont la conscience est marquée au fer rouge. Ces gens-là interdisent de se marier (…) » (1 Timothée 4 : 1-3). Parmi les fameuses « doctrines de démons » de la fin des temps dont parle le serviteur de Dieu, il cite l’interdiction de se marier. Elle fait donc partie des différents systèmes de pensée pervers qui malheureusement connaitront un certain succès auprès d’âmes ignorantes du plan parfait de Dieu pour leurs vies en particulier au sujet du mariage (Osée 4 v. 6 : « Mon peuple périt faute de connaissance ») . Le mariage est une institution qui vient de Dieu Lui-même, lorsqu’on se penche sur cette parole bien connue de Genèse 2 v. 18 : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ». De ce passage, découlent l’essence même du mariage et son utilité : le besoin d’une aide semblable à nous pour rentrer dans le plan de Dieu pour notre vie. Dieu avait confié une tâche précise à Adam : cultiver et garder le jardin d’Eden qu’il avait créé. Adam devait prendre soin de l’œuvre de Dieu en tant que maitre établi sur la création: - « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (Genèse 1 : 26) - « L’Eternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:18) Cette mission ne pouvait être accomplie seul ; il a fallu qu’Eve entre en scène, reçoive la même vision de la part de Dieu, et qu’ensemble avec Adam les deux accomplissent le mandat divin. Le texte de Genèse 1 : 27-28 illustre parfaitement la réception commune par l’homme et la femme, de l’onction divine pour accomplir d’un même cœur la mission confiée par Dieu : « Et Dieu créa l’homme[1] à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle[2] et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, rendez-vous en maitres, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : voici, je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » (Genèse 1 : 27-31). On constate dans ce texte la récurrence de la deuxième personne du pluriel au travers : - de pronoms personnels et adjectifs possessifs comme votre, vous, leur, les (votre nourriture…[3], rendez-vous…, leur dit…, les bénit…); - de la conjugaison des verbes à la deuxième personne du pluriel (soyez, dominez, multipliez, etc…). Le mandat divin avait donc été donné pas seulement à Adam tout seul, mais également à Eve. C’était un mandat commun. Telle est l’idée du mariage dans la vision de Dieu : mettre ensemble un homme et une femme, qui constituent l’un pour l’autre un être semblable et qui dans ce sens, ont reçu ensemble de Dieu un mandat commun précis. Dès lors, dans la mesure où Dieu a pour nous un plan de mariage, il est difficile de concevoir que l’on puisse accomplir sa mission en solitaire ; c’est juste impossible sauf si éventuellement nous avons reçu le don de célibat. Mais comme l’apôtre Paul le mentionne, c’est Dieu Lui-même qui attribue ce don. 1 corinthiens 7 v. 7 : « Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. » (L’apôtre Paul, à propos du don de célibat et du mariage).

B- Autres bénédictions du mariage. Nous découvrirons que dans bien des choses que Dieu a créé, les bénéfices que nous pouvons en tirer vont au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Autrement dit, les choses que Dieu crée ne remplissent pas seulement la fonction que nous pensons qu’elles remplissent ; mais elles font plus que cela, et c’est tout à notre avantage. C’est un peu comme les aliments ; on vous dira de consommer du citron parce qu’il est bon pour la santé en raison de ses nombreuses vitamines. Mais en plus de cela, vous verrez que le même citron est également un bon allié en cosmétique, et même un remède contre certaines maladies. En gros, les aliments ne font pas que nourrir notre corps (fonction première), mais ils ont aussi la capacité de nous embellir physiquement, de nous soigner ou nous garder de certaines maladies ; à leur fonction alimentaire, s'ajoutent donc des fonctions curatives ou cosmétiques par exemple. Il en va de même pour le mariage. Il y a une fonction première plus générale, à savoir l’accomplissement de la mission que Dieu a confié au couple ; mais il y a également d’autres fonctions qui s'y rattachent et qui en pratique constituent une véritable bénédiction pour nous. C’est ce que nous verrons dans cette partie.


a)- Le mariage, un terrain de la sanctification divine.


Lorsque nous vivons en solitaire, il est plus facile de cacher aux yeux des autres nos défauts les plus profonds. Mais dans le cadre du mariage, parce que vous partagez désormais une intimité avec une personne, cela devient plus difficile. La lumière de Christ jaillira au milieu de la confrontation des deux caractères, des deux mentalités, des deux cultures éventuellement. Ce n’est pas toujours agréable, mais ô combien salutaire, puisqu’il est écrit « Tout comme le fer aiguise le fer, l’homme s’aiguise au contact de son prochain » (Proverbes 27 : 17).

Dans le même sens, le mariage peut aider à déployer vos talents cachés. Beaucoup se sont révélés être ce qu’ils n’avaient imaginé grâce à l’encouragement de leurs conjoints (chants, écrivains, politiciens, pasteurs, etc). C’est justement cela le rôle de votre aide : il/elle vous aide à révéler le potentiel que Dieu a déposé en vous ; il/elle vous encouragera à aller de l’avant, à dépasser vos peurs ou vos limites.

En somme, Dieu se sert du mariage pour nous faire gagner en maturité dans notre caractère, et déployer des dons et talents qu’Il a déposés en nous pour le servir.

b)-Le mariage peut garder de l’oisiveté et ainsi éviter de nombreux péchés. 1 Timothée 5 v. 13-14 « De plus, n’ayant rien à faire, elles prennent l’habitude d’aller d’une maison à l’autre ; mais ce qui est pire encore, elles deviennent bavardes et indiscrètes, elles parlent de choses qui ne les regardent pas. C’est pourquoi, je désire que les jeunes veuves se remarient, qu’elles aient des enfants et prennent soin de leur maison, afin de ne donner à nos adversaires aucune occasion de dire du mal de nous. »[4]

L’apôtre Paul dénonçait un problème qui est encore d'actualité. Certaines personnes – dans le contexte du texte il s’agit de veuves, mais nous pouvons élargir le problème aux hommes non mariés – parce qu’elles n’ont pas grand-chose à faire, vivaient dans l’oisiveté, allaient de maisons en maisons mais surtout pour faire du commérage. En vérité, lorsque nous n’avons rien à faire dans notre vie, nous aurons tendance à nous mêler de celle des autres, ce qui n’est pas sans conséquences, puisque la médisance entraîne beaucoup de douleurs ; elle est à l’origine de la destruction de foyers, d’amitiés, voire d’églises locales. L’apôtre Paul est entrain de dire indirectement ceci : vaut mieux s’occuper de son propre foyer que se mêler de celui d’autrui ; et bien souvent nous nous incrustons dans le foyer de l’autre parce que nous n’en avons pas nous-même, et que nous n’avons rien d’intéressant à faire. Dans ce cas, probablement que le fait d’avoir son foyer propre nous éviterait d’être oisif ; d’ailleurs, prendre soin de son mari/de sa femme et de ses enfants, c’est aussi servir Dieu. N’est-il pas écrit que « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, surtout de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5 : 8); et encore que « Si quelqu’un ne sait pas diriger sa famille, comment peut-il s’occuper de l’Église de Dieu ?» (1 Timothée 3: 5). L'église locale est donc en quelque sorte, un prolongement de sa famille, de son foyer; de cette façon, et comme il est écrit que celui est fidèle dans les petites choses, le sera aussi dans les plus grandes (Luc 16: 10), l'on sera capable de prendre soin correctement des brebis de Dieu dans son église nous confie parce qu'il nous aura entrainé à bien faire au sein de notre famille. Le mariage, fondation de la famille, est donc une fois de plus utile dans ce sens. En conclusion, fonder son foyer et s’en occuper vaut donc mieux qu’être oisif et commère ; et s’occuper de son foyer, de sa famille, c’est aussi servir Dieu.

c)-Le mariage garde du péché sexuel. 1 Corinthiens 7 : 1-7 « 1Au sujet de ce que vous m'avez écrit, il est bon pour l'homme de ne pas prendre de femme. 2Toutefois, pour éviter toute immoralité sexuelle, que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. 3Que le mari rende à sa femme l’affection qu'il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari.4Ce n’est pas la femme qui est maîtresse de son corps, mais son mari. De même, ce n’est pas le mari qui est maître de son corps, mais sa femme. 5Ne vous ne privez pas l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vous consacrer [au jeûne et] à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre manque de maîtrise. 6Je dis cela comme une concession, et non comme un ordre. 7Je voudrais que tous soient comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre. » L’apôtre Paul ajoute. 1 Corinthiens 7 : 8-9 : « J’aimerais cependant dire aux veufs et aux veuves que c’est une bonne chose de continuer à vivre seul, comme moi. 9Toutefois, s’ils ne peuvent pas se maîtriser en ce domaine, qu’ils se marient, car mieux vaut se marier que de se consumer en désirs insatisfaits. » Il est également écrit : Ecclésiaste 4 v. 11 : « De même, si deux personnes dorment ensemble, elles se tiennent chaud, mais comment celui qui est seul se réchauffera-t-il ?» Nous avons été créés esprit, âme et corps, et Dieu Lui-même a dit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 1 : 24). Au-delà d’avoir un partenaire de vie pour accomplir la mission que Dieu nous confie, nous ne pouvons-nous mentir à nous-mêmes en occultant le désir de s’unir physiquement à une personne. C’est un désir naturel, car la parole de Dieu en Genèse 1 : 24 est inscrite en nous. Le mariage est cependant le cadre unique choisi par Dieu pour vivre une sexualité épanouie. Il est donc également utile dans ce sens.

d)-Le mariage est le cadre choisi par Dieu pour une progéniture. Mais n’oublions pas que les rapports sexuels ont pour but aussi la procréation dont le désir est également inscrit en nous, puisque Dieu a dit : « multipliez-vous » (Genèse 1 : 28). Celui ou celle qui réfute l’idée du mariage alors que Dieu le projette dans sa vie, est en train de s’interdire d’avoir des enfants dans la sainteté. Cela peut paraitre incongru dans un contexte social où le libertinage sexuel sévit, où les possibilités d’avoir des enfants sans s’engager avec quelqu’un sont de plus en plus nombreuses et même plébiscitées. Mais selon la volonté parfaite de Dieu, les enfants naissent dans le cadre du mariage ; en dehors, nous sommes dans la fornication ou l’adultère, ce qui est un péché qui prive du royaume de Dieu.

1 Corinthiens 6 v. 9-10 et 13 : « Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les travestis, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les hommes toujours désireux de posséder plus, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les exploiteurs n'hériteront du royaume de Dieu. (…) Mais le corps n'est pas pour l'immoralité sexuelle : il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps. » e)-En couple, le travail est plus fructueux Ecclésiaste 4 : 9 « Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail.» Il est évident en pratique que certains projets de vie sont plus facilement réalisables lorsque nous sommes à deux que tout seul. Le travail commun avec notre mari/femme est beaucoup plus rentable que le travail individuel.

f)-En couple, vous aurez la victoire ! Il est écrit dans Ecclésiaste 4 : 10 et 12 « 10Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever. (…) 12Un homme seul est facilement maîtrisé par un adversaire, mais à deux ils pourront tenir tête à celui-ci. Et une corde à triple brin n’est pas vite rompue. »


Nous aurons dans la vie des combats et c’est inévitable. Mais dans certains cas, nous n’avons pas la victoire parce que nous luttons tout seul. Nous avons besoin d’aide et pas de n’importe laquelle : l’aide de son époux ou de son épouse est extrêmement puissante, en particulier dans le combat spirituel, mais pas que. Nous pouvons nous faire aider par des amis, des frères et sœurs, mais votre époux/votre épouse devant Dieu a une onction particulière dans certains combats que vous livrez parce que justement il/elle est dans une alliance particulière avec vous en Christ. Dans cette alliance, il y a un trio : vous, elle/lui, et Dieu. C’est dans ce sens que la fin du v. 12 d’Ecclésiaste 4 déclare : « Et une corde à triple brin n’est pas vite rompue ». Cette corde à trois brins dans le cadre du mariage symbolise Dieu, le mari et la femme. Ne nous privons pas d’une telle bénédiction. Cher.e ami.e, si vous êtes encore célibataire, mais êtes réticent.e à vous engager dans les liens du mariage, laissez le Saint-Esprit de Dieu vous guérir. Il sait mieux que vous ce dont vous avez besoin. Si vous êtes déjà marié.e, mais êtes déçu.e du mariage, laissez également Dieu vous restaurer. Il est le Dieu des miracles, et il est encore possible pour vous d’être épanoui (e) dans votre foyer. C’est sa volonté pour vous aussi. Que Dieu vous bénisse.

Père, merci de me restaurer par rapport à l’idée du mariage. J’abandonne entre tes mains toutes mes réticences, mes préjugés. Je te prie que tu les remplaces par ta sainte vision des choses. Au Nom de Jésus-Christ je prie. Amen.

[1] Ici le sens réel de « homme » (Adam) serait « être humain » : https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/0121/ [2]Le premier sens ci-dessus est différent du sens de « homme » utilisé dans la suite du verset, à savoir zakar (zaw-kawr) en hébreux qui est traduit précisément par ‘male’, ou ‘sexe masculin’. Voir : https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/02145/ [3] Ex : votre nourriture. [4] Version Français courant de la Bible. Pasteure Estelle N. Eglise Jésus-Christ Roi des nations.

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