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L'OBSESSION D'UNE VIE FAMILIALE

Dernière mise à jour : 1 nov. 2022

POUR LA VERSION VIDEO

Le Seigneur Jésus a été confronté à plusieurs sectes religieuses et philosophiques dont celle des Sadducéens. Ces derniers vinrent voir Jésus et lui posèrent la question :

Matthieu 22 v. 24-28
“24 Maître, Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère. 25Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s'étant marié, mourut ; et n'ayant point eu d'enfants, il laissa sa femme à son frère. 26 De même aussi le second, puis le troisième, jusqu'au septième. 27Or, après eux tous, la femme aussi mourut.
28Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l'ont eue ?”

Dans leur interrogation, on perçoit l’une des principales préoccupations des Sadducéens: si nous mourrons et ressuscitons, retrouverons-nous ce que nous avons laissé sur terre ? En particulier notre femme? Aurons-nous une postérité à la résurrection?


La préoccupation pourrait aller plus loin que le simple fait d'être marié à une personne; car certains ont peur de la mort parce qu’ils ne veulent pas perdre leurs biens, d’autres leurs familles, pour d’autres encore, ils aiment tellement ce monde qu’ils ne veulent tout simplement pas le quitter.

Le refus des Sadducéens de croire en la résurrection n’était donc que le reflet de leur attachement à la vie terrestre, et en l'occurrence ici, aux liens du mariage. Ils tenaient absolument à reproduire le schéma de la loi mosaïque qu'ils n'envisageaient pas une résurrection qui viendrait chambouler leurs plans de vie. Il s’imaginaient donc que si éventuellement la résurrection a lieu, il faudrait s’assurer avoir toujours une femme qui pourrait susciter à l’homme une postérité; aussi demandèrent -ils “duquel des sept sera-t-elle la femme?”

L'attachement à la vie terrestre est parfois si forte qu'on préfère souvent ne pas croire en la parole de Dieu. C’est comme certains qui, parce qu’ils ne veulent pas que Dieu dirige leur vie, préfèrent ne pas croire en son existence. En effet, croire en son existence impliquerait croire qu’Il soit souverain, ce qui ne les arrange pas forcément. Pour les Saduccéens, croire en la résurrection des morts impliquerait renoncer à avoir une femme qui susciterait une postérité à l'homme, ce qui ne les arrangeait pas non plus.


Voici la réponse du Seigneur Jésus:

Matthieu 22 v. 29-30
“Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.”

Dans sa réponse, Jésus invite clairement à se détacher de notre vie terrestre. Certes il est important de se marier et de fonder une famille, et c'est la volonté de Dieu pour nous. Mais si nous aimons notre vie familiale plus que Dieu lui-même nous serons bloqués dans la révélation de la parole et de la puissance de Dieu, tout comme les Sadducéens l'ont été.

A la résurrection, l'Époux c'est Christ, et l'Épouse c’est l’ensemble de ceux qui auront fidèlement cru en Lui comme les vierges sages (Matthieu 25: 1-13). Plus besoin donc à ce moment-là d’avoir un mari ou une femme; plus besoin non plus de faire des enfants.


Pour certaines personnes, surtout lorsqu’elles ne se sont pas encore réconciliées avec Dieu dont le Saint-Esprit procure la paix intérieure, l’envie d’une postérité constitue implicitement la recherche d’une éternité, qu’elles espèrent obtenir au travers d’une postérité. C’est comme “vivre éternellement par procuration au travers de ses enfants”. De ce point vue, c’est un peu malsain car aucun enfant ne peut vous garantir que vous vivrez éternellement, et aucun enfant ne peut vous donner la paix intérieure.


Pour d’autres personnes, elles désirent faire des enfants tout simplement parce qu’elles veulent garder une trace d’elles sur cette terre. Et c’est normal, puisque Dieu a dit lui-même “soyez féconds, multipliez-vous” (Genèse 1: 28).


Mais en réalité, dans l’un ou l’autre des deux cas, le souci d’une postérité à la résurrection ne se pose plus parce que vous vivrez éternellement. C’est pourquoi même dans le cas de ceux qui souffrent de stérilité par exemple, Dieu vous amène d’abord à vous attacher à Lui et à laisser l'obsession d'une postérité. Une fois que vous recevrez le Saint-Esprit qui vous garantit que vous vivrez éternellement avec Dieu, vous serez en paix, et la peur de mourir sans enfants disparaîtra. En effet, au moment même où vous avez accepté Jésus comme Seigneur et sauveur, votre vie de résurrection a commencé dès ici bas. C'est en cela que vous aurez une paix intérieure qui surpasse toute intelligence.

Laissez donc toute obsession liée à la vie familiale (avoir des enfants, une femme, un mari), et remettez Dieu à sa place de Dieu. Ce n’est que de cette manière que vous découvrirez sa toute puissance dans votre vie, et que la foi naîtra dans votre cœur pour rentrer dans votre terre promise. Si vous le faites sincèrement, Dieu vous surprendra agréablement. Au moment même où vous ne vous attendez pas, sa bénédiction viendra sur vous.


Prenez courage.

Si vous avez déjà fait la paix avec Dieu par Jésus-Christ

Père au nom de Jésus, je viens te prier de me libérer de l’obsession d’une vie familiale: obsession d’avoir un mari/une femme, ou des enfants. Je rejette ces idoles de mon cœur; révèle moi par ta parole ta toute puissance; à toi rien n’est impossible. Je me réjouis de ce que mon nom soit écrit dans ton livre de vie, et que par toi Jésus j'ai la vie éternelle. Amen.


Si vous n’avez pas encore fait la paix avec Dieu par Jésus-Christ.

Jésus je viens à toi tel que je suis. Prends mon fardeau à propos de la vie familiale. Viens guérir mon cœur brisé. Je te demande pardon d’avoir placé la famille au-dessus de toi. Désormais, c’est toi mon Dieu et non la famille. Amen.


Pst. Estelle Ndjengue.


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