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L’importance de prier pour son conjoint.

Dernière mise à jour : 8 juin 2023

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La Bible présente des exemples d’hommes et de femmes de foi qui ont obtenu la victoire dans leurs combats par la prière d’intercession. Dans le cadre du mariage la même règle s’applique. Nous avons ici entre autres, un excellent terrain d’expérimentation de cette puissance. En effet, prier pour son conjoint est réellement salutaire, tant pour lui/elle que pour vous-même. Votre femme ou votre mari a réellement besoin de vos prières. Plusieurs témoignages dans la parole de Dieu démontrent comment certaines personnes ont échappé à la mort, obtenu des grâces au travers de l’intercession de leurs époux ou épouses.


Esther.

Le cas de la reine Esther en apparence moins probant, en est une confirmation. En jeûnant et priant pour le salut de son peuple, cette femme était également entrain d’intercéder pour le salut de son foyer. En effet, il est évident que le méchant Haman n’allait pas en rester là s’il avait réussi son projet machiavélique de supprimer tous les juifs ; Haman aurait sûrement plus tard – si ce n’était pas déjà le cas le cas d’ailleurs - projeté d’éliminer le roi Assuérus dont il convoitait le trône. On peut deviner sa convoitise au travers de la réponse qu’il donne au roi lorsque celui-ci lui demande : « Comment faut-il traiter un homme que le roi veut honorer ?»[1] Voici la réponse d’Haman, croyant que c’était à lui que l’honneur revenait :

Esther 6 v. 6-9
«(…)Haman se dit : ‘Qui d’autre, à part moi, le roi voudrait-il honorer ?’ Et il lui répondit: 'Si le roi veut honorer un homme,8il faut prendre un vêtement royal que le roi a déjà porté, ainsi qu’un cheval que le roi a déjà monté et sur la tête duquel on ait posé une couronne royale.9Il faut confier le vêtement et le cheval à l'un des plus illustres princes du roi, mettre cette tenue à l'homme que le roi veut honorer, le conduire, monté sur le cheval, sur la place de la ville et crier devant lui : ‘Voici comment l'on agit pour l'homme que le roi veut honorer !’ ». 

On voit bien d’Haman se prenait déjà pour le roi à la place du roi en place. Après Mardochée et les Juifs, il lui resterait plus qu’une marche vers le trône d’Assuérus. En validant le génocide des Juifs (puisqu’il avait donné les pouvoirs à Haman d’agir dans ce sens), le mari d’Esther validait sa propre mort. En effet, il aurait perdu sa femme, parce qu’elle était juive d'une part.

Esther 4 v. 13-14 : « Et Mardochée dit qu'on fît à Esther cette réponse : Ne pense pas que tu échapperas seule d'entre tous les Juifs parce que tu es dans la maison du roi.14Car, si tu te tais en ce temps-ci, les Juifs respireront et seront délivrés par quelque autre moyen ; mais toi et la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si tu n'es point parvenue à la royauté pour un temps comme celui-ci ? » 

D'autre part, le roi Assuérus risquait lui aussi d'être victime plus tard d’un coup d’Etat à l’instigation de son plus proche collaborateur, Haman le sans scrupule. Le jeûne d’Esther n’a donc pas que fait sauver les Juifs et la reine, mais il avait aussi sauvé son mari, le roi. D’ailleurs, Esther le fait remarquer à ce dernier lorsqu’elle lui dit dans son plaidoyer ceci :

Esther 7 v. 3-4
« 3Alors la reine Esther répondit, et dit : Si j'ai trouvé grâce devant toi, ô roi ! et si le roi le trouve bon, que ma vie me soit accordée à ma demande, et mon peuple à ma prière !
4Car nous avons été vendus, moi et mon peuple, pour être exterminés, égorgés et détruits. Que si nous n'avions été vendus que pour être esclaves et servantes, je me fusse tue, bien que l'oppresseur ne pût dédommager de la perte qui en reviendrait au roi. »

La reine affirme ainsi à son époux que laisser Haman accomplir son projet ténébreux serait une perte pour lui-même en tant que roi et son mari. Assuérus avait donc finalement tout intérêt à arrêter l’ennemi, pour son propre bien, qui était également celui de sa femme. Le seigneur Jésus ne rappelle-t-il pas d’ailleurs que le mari et sa femme sont une seule chair ?

Marc 10 v. 6-9
« 6Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme ; 7c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, 8et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. 9Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.»

Par son sacrifice, Esther avait sauvé la vie de son peuple, sa propre vie et celle de son mari par ricochet, dont les intérêts étaient en jeu, et elle le savait pertinemment.


Abigaïl

Une autre femme brille par son intercession en faveur de son conjoint, c’est la sage Abigaïl. Alors que son mari Nabal, avait insulté David et refusé de l’aider lorsqu’il lui demandait des vivres, cette dernière avait courageusement pris les devants pour éviter que la colère du futur roi ne s’abatte sur sa maison. Abigaïl avait intercédé auprès de David pour la vie de son mari, et partant pour sa propre vie et celle de toute sa maison.


1 Samuel 25 v. 14-17
« 14Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, la femme de Nabal : ‘David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, et celui-ci les a traités avec dureté. 15Pourtant ces hommes se sont montrés très bons pour nous. Ils ne nous ont fait aucun mal et rien ne nous a été volé durant tout le temps où nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs. 16Ils nous ont nuit et jour servi de protection, durant tout le temps où nous avons été avec eux pour garder les troupeaux. 17Maintenant, sache et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa famille est décidée. Lui-même est si méchant que nous n'osons pas lui parler.’ »
1 Samuel 25 v. 23-25
« 23Lorsque Abigaïl aperçut David, elle descendit rapidement de l'âne, tomba sur son visage devant lui et se prosterna contre terre.
24Puis, se jetant à ses pieds, elle dit : « C’est ma faute, mon seigneur ! Permets à ta servante de te parler et écoute ses paroles.
25Que mon seigneur ne prête pas attention à ce méchant homme, à Nabal, car il porte bien son nom : il s’appelle Nabal et il y a chez lui de la folie. Quant à moi, ta servante, je n'ai pas vu les hommes que toi, mon seigneur, tu avais envoyé.(…)28Pardonne la faute de ta servante ! En effet, l'Eternel accordera à mon seigneur une maison stable, car mon seigneur soutient les guerres de l'Eternel et on ne trouvera jamais rien de mauvais chez toi.»
1 Samuel 25 v. 32-35
« 32Alors David dit à Abigaïl : Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui t'a aujourd'hui envoyée au-devant de moi !
33Et bénie soit ta prudence, et sois bénie toi-même, toi qui m'as aujourd'hui empêché d'en venir au sang, et de me venger de ma propre main !34Mais certainement, comme l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du mal, est vivant, si tu ne te fusses hâtée de venir au-devant de moi, il ne serait pas demeuré de reste à Nabal, d'ici à demain matin, même un seul homme.
35David prit donc de sa main ce qu'elle lui avait apporté, et lui dit : Remonte en paix à ta maison ; regarde, j'ai écouté ta voix, et je t'ai accordé ta demande. »

Certes lorsque nous lisons à la fin de l’histoire que Dieu avait accompli sa justice en frappant Nabal à cause de sa méchanceté, et David prit finalement pour femme la veuve Abigaïl. Mais au moins cette dernière avait brillé par sa fidélité jusqu‘au bout à l’égard de son mari Nabal, en demandant pardon pour lui auprès de David, alors même que son comportement avait été désagréable. C’est cela le cœur d’un intercesseur selon Dieu, fidèle à son poste en dépit des circonstances.


Isaac.

Mais, il n’y a pas eu que les femmes, il y a aussi les hommes ! Isaac par exemple a dû prier pour sa femme Rebecca qui était stérile afin qu’elle enfante.

La promesse donnée à Abraham était irrévocable, et cette promesse coulait également sur Isaac.

Genèse 17 v. 21 : Cependant, mon alliance, je l'établirai avec Isaac, le fils que Sara te donnera à cette époque-ci de l'année prochaine. »
Genèse 21 v. 12 : Cependant, Dieu dit à Abraham : « Que cela ne te déplaise pas à cause de l'enfant et de ton esclave. Quoi que te dise Sara, écoute-la, car c'est par Isaac qu’une descendance te sera assurée.

Isaac a dû enfanter dans l’esprit cette promesse d’être père d’une multitude, par une intercession fervente en faveur de sa femme.

Genèse 25 v. 21 : « Et Isaac pria instamment l'Éternel pour sa femme, car elle était stérile. Et l'Éternel fut fléchi par ses prières ; et Rébecca sa femme conçut. »

Jésus lui-même.

Le dernier exemple et le meilleur qui couronne le tout, c’est celui de Christ lui-même ; en tant qu’Epoux, il intercède constamment en faveur de son Eglise, d’où son Epouse sortira, à savoir, les vierges sages.

Romains 8 v. 33-34 : « Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !»
Ephésiens 5 v. 24-25 : « Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle ».

L’intercession de Jésus-Christ est ce qui permet à son Epouse de tenir bon ; nous en avons énormément besoin, d’autant plus que sans lui nous ne pouvons rien faire (Jean 15 v. 5).


Chers époux, chères épouses, intercédons fidèlement pour nos conjoints. Ils en ont vraiment besoin, et la bénédiction qui en découle est valable pour nous tous, puisque nous sommes désormais une même chair devant Dieu. Ce qui le/la concerne, vous concerne également. Levons-nous donc dans la prière dans ce sens. Nous pouvons nous inspirer de cet encouragement que Shécania donna à Esdras à propos du renvoi des femmes étrangères :



Courage, Jésus vous aime énormément.

Père je te remercie pour la femme/le mari que tu m’as donné. Apprends-moi à intercéder pour elle/lui de façon fervente, sans me décourager. Au nom de Jésus-Christ je te prie. Amen.


Pasteure Estelle N.

Eglise Jésus-Christ Roi des Nations.

[1] Esther 6 : 6

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