INTRODUCTION.
La "communion" est une union entre plusieurs personnes qui partagent le même centre d'intérêt qui partage la même foi. Le mot "fraternel" signifie un lien entre frères et sœurs; c'est un partage; nous pouvons également parler de soutien par des encouragements mutuels.
Dieu veut également que les hommes se réunissent afin de restaurer les relations entre nous et avec Lui. Cette communication fraternelle amène à des amitiés durables, sincères et solides. C'est pour cela qu'il est très important de se pardonner, de se dire la vérité avec amour et franchise se respecter les uns les autres, éviter les discours inutiles et surtout, de demeurer fidèle comme Jésus.
Quand nous sommes tous réunis, il y a comme un renouveau et surtout la présence du Seigneur au milieu.
La communion fraternelle, c'est une relation avec le Père le fils et le Saint-Esprit.
1 jean 1. 6-7 : Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique. Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même et dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus-Christ son fils nous purifie de tout péché.
Tout comme Christ est ressuscité des morts nous ressusciterons pour une vie nouvelle de communion avec Lui.
Le Psaume 133 du roi David [1] était un chant qui servait durant les voyages pour unir les cœurs ensemble. La communion fraternelle constitue donc également un temps d'édification, de témoignages, mais surtout un temps pour louer le Seigneur, l'adorer, lui rendre un culte.
La communion fraternelle, c'est une famille. Nous savons que Jésus était toujours réuni avec ses disciples. C'est un partage d'amour, une attention envers les uns les autres cela nous aide à garder la flamme de la foi allumée par les temps de prières. Elle apporte une bienveillance, une transparence, la réciprocité, la convivialité, l'unité.
C'est également une célébration, un souvenir, elle nous rappelle qu'il est mort et ressuscité pour que l'on se souvienne de son sacrifice à la croix.
La communion fraternelle, est une grande richesse qui nous permet de ne pas évoluer seul à l'écart, mais de grandir ensemble.
Nous sommes un troupeau et Jésus le Bon Berger et si nous sommes une brebis en dehors du troupeau, elle ne peut pas avoir une protection correcte, seule, elle est à la merci des prédateurs.
Alors restons unis
Sylvia M.
Tout au long de ce programme de jeûne et de prière, nous verrons comment et pourquoi cette communion est si importante dans le corps de Jésus-Christ.
PROPULSION SPIRITUELLE FÉVRIER 2025, C'EST PARTI!
JOUR 1/LA PAROLE DE DIEU S'EST FAITE CHAIR
Communier c'est partager : je donne à autrui et je reçois de lui.
Dans Jean 1.14 il est écrit :
"Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père."
Dieu avait dit au serpent que la postérité de la femme lui écrasera la tête (Genèse 3.15). Or la descendance de la femme est humaine elle-même étant humaine. Jésus-Christ, en entrant dans le monde, a dit au Père :
"Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps" (Hébreux 10.5).
Il parle ici d'un corps physique; ce qui signifie qu'à la base Jésus est Esprit (divin), et il a reçu par la suite un corps physique (humain) pour venir sur terre.
Nous savons que la parole de Dieu est Esprit (Jean 6.63). Et pourtant cette même parole s'est faite chair c'est-à-dire qu'elle est devenue un homme, Jésus-Christ. Si la Parole de Dieu a dû devenir un homme pour nous sauver, c'est qu'il est important pour Dieu que nous acceptions l'Homme comme moyen de bénédiction. C'est le mystère qui se cache derrière la communion fraternelle en tant que pilier de l'Eglise.
Actes 2.42 : "Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières."
Personne ne peut réussir sa vie en Christ sans communier avec les autres frères et sœurs dans la foi. Personne ne peut entrer dans sa destinée tout seul. Nous avons tous besoin de ceux que Dieu a choisis de placer dans nos vies, parce que la Parole de Dieu est devenue un homme. Si Dieu ne s'était pas fait homme, alors il serait incapable de nous comprendre : comprendre nos faiblesses, nos douleurs, nos défis. Et pourtant, il est dit de Jésus-Christ :
"Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché" (Hébreux 4.15).
Tant que nous n'acceptons pas que Dieu se soit fait homme pour venir nous sauver, alors nous prierons un Dieu qui ne nous comprend pas. Mais cela n'a aucun sens que de prier un Dieu qui ne comprend pas nos défis ! .
Le diable a trompé beaucoup de personnes en leur faisant croire que Dieu est trop grand pour se mettre à notre niveau; or, justement c'est une marque de grandeur que de se rabaisser au niveau d'un plus faible pour le sauver.
Philippiens 2.6-8 (version parole vivante) : "6Le Christ, dès l’origine, fut d’essence divine, un avec le Dieu saint. Il avait sa nature, sa gloire sans mesure, ses attributs divins. Loin de mettre sa joie à trouver une proie dans son égalité avec le Dieu suprême, 7il s’abaissa lui-même, avec humilité. Le Roi de tous les êtres ici-bas voulut naître en simple serviteur. Esclave volontaire, il a vécu sur terre sans éclat, sans honneur. Homme parmi les hommes, il fut ce que nous sommes, en tout semblable à nous. Humble et sans apparence, dans son obéissance il alla jusqu’au bout. 8Il humilia son âme jusqu’à la mort infâme d’un criminel en croix."
Le plus nous serons conscients que Dieu s'est fait homme pour nous sauver, le plus nous serons conscients de ce qu'il passe par des êtres humains pour nous bénir. L'orgueil de penser que nous n'avons pas besoin d'un tel ou d'une telle disparaîtra.
Il est cependant important de relever que la communion fraternelle ne se fait pas n'importe comment ou avec n'importe qui. Si nous sommes soumis au Saint-Esprit, laissons-le lui-même choisir ceux et celles avec qui nous devons communier. Même sur le plan naturel, nous ne choisissons pas nos familles, que nous y sentions bien ou pas. C'est Dieu qui nous les a donné. Alors, en ce qui concerne la famille spirituelle à plus forte raison, laissons à Dieu le soin de diriger nos relations.
Psaume 23.1-2 : "L'Eternel est mon berger je ne manquerai de rien. (...) Il me dirige près des eaux paisibles."
Certaines personnes n'avancent pas justement parce qu'elles ne sont pas dans la communauté chrétienne où Dieu les veut. Elles-mêmes choisissent l'église qu'elles veulent fréquenter, les prédicateurs qu'elles veulent écouter, sans suivre le conseil du Saint-Esprit. C'est l'une des causes du ralentissement de leur marche avec Dieu. Et pourtant, Il a déjà tout préparé d'avance (Ephésiens 2.10), y compris nos partenaires de destinée. Si nous ne sommes pas avec les personnes que Dieu a déjà choisies dans son agenda, cela sera compliqué d'évoluer car chacun a quelque chose de spécifique qu'il doit partager avec des personnes spécifiques.
Puisse le Saint-Esprit de Dieu nous révéler la valeur et la portée de la communion fraternelle pour une vie épanouie, car c'est la promesse de Jésus pour nous.
Jean 10.10 : "(...) moi [Jésus], je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance".
PRIÈRE/Père céleste, merci d'avoir donné un corps à Jésus pour venir me sauver de la mort éternelle. Je crois que tu as préparé des personnes spécifiques avec lesquelles je dois communier. Aide-moi à les accepter dans la joie. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 2/L’UNITÉ
Durant cette semaine de propulsion, nous nous sommes attachés à rappeler l’importance de la communion fraternelle. Nous allons aujourd’hui essayer d’en découvrir les fondements.
Que signifie le terme « communion » ?
La définition du CNRTL indique Qu’il s’agit de : « Accord profond, sympathie entre des personnes » [2]. Cette définition implique que la communion est la manifestation d’une réelle entente, affection ou encore union entre des personnes.
Que nous dit la bible ?
Nous retrouvons le terme de communion dans le livre de 1 Jean 1.5-7 :
« 5. Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n'y a pas de ténèbres en lui.6. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique.7. Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[-Christ] son Fils nous purifie de tout péché. »
Avant d’analyser le texte, regardons de plus près le terme « communion » employé ici est κοινωνία (koinonia) [3] qui est souvent traduit par : « communion fraternelle, communion, commun, contribution, dons, prendre part, communication, association, dispensation, union, participation, libéralité ». Les deux termes qui nous interpellent et sur lesquels nous souhaitons nous focaliser, sont : commun et union.
Ces derniers sont les deux éléments composant le terme même de communion. Nous y retrouvons le terme « comme ou commun » qui signifie être identique, pareil ou encore le terme union qui renvoie à l’alliance. Nous pouvons donc en déduire que le terme communion signifie « unir ce qui est identique ou commun ». Ce que nous avons de commun, c’est la vie de Jésus en nous. Cette notion d'union favorise le rassemblement et apparaît indispensable, car aucune unité ne peut être atteinte en état de division, l'une étant l'antithèse de l'autre.
Passons désormais à la manifestation de la communion fraternelle.
Le Seigneur Jésus a dit :
« Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » (Matthieu 12.30)
Focalisons-nous un instant sur le contexte de cette remarque que le Seigneur fait aux pharisiens. Le Seigneur venait de guérir un démoniaque qui lui avait été amené, et ce, au sein même de la synagogue. Le Seigneur avait pour mission de rassembler les enfants dispersés de Dieu (Jean 11.52), la remarque des pharisiens avait, quant à elle, l’objectif de diviser :
« Lorsque les pharisiens entendirent cela, ils dirent : « Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons. » (Matthieu 12.24).
En effet, elle avait pour ambition de décrédibiliser la belle œuvre de Jésus. C’est pourquoi le Seigneur a rétabli l’ordre en lançant les bases de la communion, à savoir qu’il n’est pas possible d’être en communion avec le Seigneur si la motivation est la dispersion de ses fidèles.
Le but principal du Seigneur est de rassembler ses enfants, mettant ainsi en avant l'importance de la communion fraternelle. Dans le livre d’Ésaïe 66.20, il est dit :
« Ils amèneront tous vos frères, issus de toutes les nations, en offrande à l'Éternel. Ils les amèneront sur des chevaux, des chars, des litières, des mulets ou des dromadaires à ma montagne sainte, à Jérusalem, dit l'Éternel, tout comme les Israélites amènent leur offrande à la maison de l'Éternel sur des plats purifiés. ».
Cette parole est révélatrice des plans de Dieu et nous pouvons affirmer qu’il a toujours souhaité réunir son peuple, issu des Israélites et de toutes les nations. L’unité est donc un principe fondamental pour Dieu. Nous dirons même plus que le fait de rassembler fraternellement équivaut à une offrande un don pour l’Éternel.
Cette offrande reprise dans le verset 20, est offerte « sur des plats purifiés » c’est ici une symbolique du corps du Christ dont il est question. Rappelons-nous que le Seigneur a donné son corps, et son corps est le réceptacle des âmes des frères et sœurs qu’il appelle à sa lumière. Il est dit dans Romains 12.5 :
« de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part. ».
Ce passage nous informe de plusieurs choses, que nous voyons ci-après :
Un seul corps :
Cette image d’un seul corps signifie que l’unité règne. Cette unité est très importante, car un corps ne peut pas être divisé sinon il ne subsistera pas.
Tous membres du corps :
Nous ne sommes pas étrangers les uns des autres, car nous sommes tous contenus dans le Seigneur. Chaque membre du corps dispose donc de sa place. Objectivement, nous ne pouvons pas être un membre hors du corps, car dans ce contexte, le membre en question ne subsistera pas. La communion dans ce corps est donc nécessaire, et l’image des membres montre que, bien que différents, nous faisons tous partis d’un tout.
Chacun pour sa part :
Ce que nous apprécions dans cette dernière partie du verset « chacun pour sa part », c’est qu’elle exprime pleinement le fait que chaque membre a une fonction à jouer. Cela signifie que chaque membre donne en commun pour le bien-être du corps. Un membre ne peut pas aller dans le sens contraire, ou se rebeller cela perturbera tout le corps. Comme une maison dans laquelle toute une famille vit, les membres se réunissent et œuvrent ensemble pour la subsistance de cette maison.
Dans la suite de la parole de Romains 12.4 et 6-8, il est dit :
« 4. En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n'ont pas la même fonction […] 6. Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. Si quelqu’un a le don de prophétie, qu'il l'exerce en accord avec la foi ;7. si un autre est appelé à servir, qu'il se consacre à son service. Que celui qui enseigne se donne à son enseignement,8. et celui qui a le don d’encourager à l'encouragement. Que celui qui donne le fasse avec générosité, celui qui préside, avec zèle, et que celui qui exerce la bienveillance le fasse avec joie. »
Nous sommes donc appelés à être complémentaires et généreux en mettant en commun les dons que Dieu nous a donnés, afin que le corps subsiste. Il est important de noter que cela est vital pour que le corps fonctionne, tous les membres doivent donner leur part.
Retournons à la parole de référence de l’apôtre Jean, il disait ceci :
« 5. Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n'y a pas de ténèbres en lui.6. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique.7. Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[-Christ] son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1:5-7).
Que pouvons-nous tirer de cette parole ?
Nous marchons à l’unisson au rythme de Dieu, liés par le sang de Jésus qui passe dans chacun des membres du corps, un sang qui nous purifie. Dans ce corps appartenant à Jésus, nous avançons avec le Seigneur tous ensemble.
Nous terminerons par cette parole :
« 25. Afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps mais que tous les membres prennent également soin les uns des autres.26. Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. 27. Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » (1 Corinthiens 12.25-27).
Nous avons parlé de l’unité dans un seul corps, n’oublions pas non plus que les membres prennent soin des autres, et ce, afin de garder le bien-être de l’ensemble. Ce qui nous touche personnellement, c’est que nous voyons dans cette parole l’image du système immunitaire du corps, qui se déclenche lorsqu’il y a une anomalie. Il va enclencher le réflexe de défense et combattre les intrus; en revanche, il ne s’attaquera pas au corps qui est reconnu comme faisant partie des siens. De même, frères et sœurs, nous devons nous lever dans la prière, dans les soins et le service que le Seigneur a prévu pour nous.
Aussi, Jésus n’échoue jamais, son corps s’est relevé et a vaincu la mort. Si un membre est ôté, il sera remplacé. Prenons l’exemple de la peau qui est arrachée. Celle-ci en dehors du corps mourra fatalement. Mais, à l’endroit où la peau a été arrachée, une nouvelle peau repoussera. Personne n’est indispensable, les personnes qui réfléchissent dans la méchanceté ne marchent pas dans la lumière et n’empêcheront pas l’œuvre du Seigneur s’accomplir.
Un membre qui est inactif finira par s’assécher, comme un membre qui se nécrose. Les conséquences sont sérieuses, car il finira par être amputé au risque de contaminer tous les autres.
Quelle est ta part dans le corps que le Seigneur a prévu pour toi ? As-tu rempli ta fonction de membre ou souhaites-tu te détacher du corps ? Sais-tu où le Seigneur t’a positionné ?
PRIÈRE/
Père fais moi connaître ma place de membre et aide moi à la prendre au sérieux
Saint-Esprit aussi vrai que les organes remplissent leur fonction, je souhaite avoir la même attitude c’est-à-dire dans la communion œuvrer conformément à la volonté du Seigneur qui est la tête, conduis-moi afin que j’accomplisse mes fonctions pleinement.
Seigneur aide moi à prendre soin des uns et des autres par divers moyens inspirés par ton Saint-Esprit.
Père, au nom de Jésus, je prie contre tout esprit de division qui me pousserait à s’éloigner et à chercher la solitude ou l’isolement. Expose-les à ta lumière et qu’ils soient détruits dans le nom puissant de Jésus.
Père, au nom de Jésus, je prie contre tout esprit de rébellion, qui nous pousserait à rejeter la tête qui est Jésus ou l'autorité humaine que tu as établie pour nous conduire.
Fadoua J.
JOUR 3/LA SOLIDARITÉ, COMMUNION FRATERNELLE EN PRATIQUE
Dans le corps de Christ, la communion fraternelle chez beaucoup s'est limitée à des temps de prière et de partage de la parole. L'on se dit que, vu que nous avons prié voire jeûné ensemble, nous avons pratiqué la communion fraternelle. Cela est vrai, mais ce n'est pas là TOUTE la communion fraternelle. Elle ne se limite pas à la prière ensemble, mais elle se vit en pratique par des actions concrètes.
Si communier c'est partager, nous devons aussi partager avec notre frère et notre sœur en Christ les joies comme les douleurs. Sur ce dernier point, on parle précisément de compassion qui signifie "souffrir comme".
1 corinthiens 12.25-27 : "25Alors il n’y a pas de division dans le corps. Au contraire, toutes ses parties prennent soin les unes des autres. 26Si une partie du corps souffre, toutes les autres parties souffrent avec elle. Si une partie est à l’honneur, toutes les autres partagent sa joie. 27Vous, vous êtes le corps du Christ, et chacun de vous est une partie de ce corps.".
Jean a dit ceci :
"Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?"(1 Jean 3.17).
On ne peut pas dire que l'amour de Dieu règne dans une communauté lorsque l'on manque de compassion à l'égard de celui qui est dans le besoin.
Cet amour était pratique dans l'Église primitive à Jérusalem. On voit qu'elle était vraiment remplie du Saint-Esprit par l'élan de solidarité qui s'y manifestait naturellement chez ses membres.
Actes 4.33-35 : "33Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. 34Car il n'y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, 35et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin.".
Ce même élan de solidarité, on la encore vu plus-tard à l'église d'Antioche. Lorsque Dieu annonça par le prophète Agabus une famine sur toute la terre, les saints d'Antioche firent une collecte pour soutenir leurs frères et sœurs de l'église de Judée. Nous sommes à une époque où il n y avait pas encore de téléphone, face time ou autres, pour prendre directement des nouvelles de quelqu'un. De plus, l'église de Judée n'avait pas elle-même sollicité cette aide de leurs frères et sœurs chrétiens. Et pourtant les chrétiens d'Antioche les ont aidés. Il n y a que l'amour de Dieu qui puisse faire agir ainsi. Même s'ils ne connaissaient pas tous physiquement leurs frères et sœurs de Judée, les chrétiens d'Antioche ont pratiqué concrètement la communion fraternelle, au-delà des simples mots.
1 Jean 3.18 : "Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité."
C'est depuis l'ancienne alliance que Dieu avait déjà promis à son peuple qu'il n'y aurait chez lui aucun indigent, dans la terre promise qu'il lui donne en héritage.
Deutéronome 15.4 : "Toutefois, il n'y aura point d'indigent chez toi, car l'Eternel te bénira dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te fera posséder en héritage".
Aujourd'hui dans la nouvelle alliance, cette promesse s'accomplit en Jésus-Christ qui est notre vrai héritage. Mais c'est par vous et moi que Dieu veut aussi pourvoir aux besoins d'autres personnes, de telle sorte que dans son corps, il n y ait aucun indigent.
Que la communion fraternelle dans nos églises se pratique également en actions et avec vérité, et non pas seulement en paroles.
PRIÈRE/Père céleste, merci de me donner un cœur généreux et compatissant pour mes frères et sœurs dans ton corps. Tu as promis que si nous suivons tes commandements, il n'y aurait aucun indigent chez nous. Tout ce que je possède, c'est Toi qui en est réellement le propriétaire (Agée 2.8). Utilise moi donc comme un moyen de bénédiction pour d'autres. Au nom de Jésus-Christ je te le demande. Amen.
Estelle N.
JOUR 4/ILS PERSÉVÉRAIENT… DANS LA COMMUNION FRATERNELLE…
Dans Actes 2.42, il est écrit que l'église de Jérusalem persévérait dans l'enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain et les prières.
Nous sommes habitués à entendre parler de persévérance lorsqu'il faut prier, lorsqu'il faut méditer et pratiquer la parole de Dieu. Mais nous sommes moins familiers avec la persévérance dans la communion fraternelle. Et pourtant, nous avons besoin de persévérance pour vivre l'amour de Dieu, dont cette communion fraternelle est un des aspects.
En pratique cela revient à quoi ?
À arrêter de fixer des limites aux actes d'amour que nous posons pour le bien du corps de Christ, par exemple.
Combien sommes-nous à dire "j'en ai déjà assez fait comme cela", "j'ai déjà assez donné", "je me suis déjà assez investi", et on s'arrête là. En réfléchissant ainsi, nous nous faisons nous-mêmes les juges de nos œuvres. Mais seul Dieu doit évaluer nos œuvres devant Lui. C'est à Lui de déterminer si oui ou non nous en avons déjà assez fait, et c'est par rapport à Lui seul en plus que nous pouvons dire "nous en avons déjà assez fait".
En effet nous avons malheureusement tendance à nous comparer à un tel qui à nos yeux ne s'investit pas autant que nous, et de là, nous concluons que "maintenant, c'est bon. J'en ai assez fait, par rapport à un tel."
Jésus a dit ceci à l'intention de l'église de Sardes :
"Écris à l'ange de l'Eglise de Sardes : ‘Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort. Sois vigilant et affermis le reste, qui est sur le point de mourir, car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu." (Apocalypse 3.1-2)
En s'adressant à cette église, Jésus se présente comme celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles.
" Sept" parce que ce chiffre représente la plénitude de Dieu, le "jusqu'au bout" de Dieu. Ce n'est que lorsqu'on arrive au 7ème jour que l'on se repose.
Genèse 2.2 : "Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite".
L'idée ici est donc d'apprendre à aller jusqu'au bout des choses que nous faisons pour Dieu.
Jésus dit ensuite à cette église qu'il connaissait ses œuvres. Cela veut dire que c'est Lui seul qui pèse toutes nos actions dans sa balance à Lui. Ce n'était pas à cette église d'évaluer elle-même si elle en avait déjà assez fait ou pas; c'est Jésus qui juge !
Jean 5.22 : "Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils"
Apocalypse 19.11 : "Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice."
D'ailleurs Jésus dit encore à l'église de Sardes:
"Je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu". (Apocalypse 3.2)
Cette Église pensait probablement en avoir déjà assez fait ("Je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort", Apoc. 3.1). Et pourtant, pour Jésus, ce n'était pas encore cela. Ce n'était pas suffisant. Ce n'était pas « parfait ». Le mot grec traduit par « parfait » dans Apocalypse 3.2 est "πληρόω (pleroo)" qui signifie "s'accomplir", "être rempli", "combler", "achever".
L'église de Sardes avait donc bien commencé à pratiquer les œuvres de la foi, à faire ce que Jésus attendait d'elle, mais elle n'est pas allée jusqu'au bout, elle n'avait pas rempli sa coupe, elle n'avait pas achevé sa mission. C'est comme dans la parabole des vierges folles qui avaient puisé de l'huile dans leurs lampes, mais pas suffisamment assez pour produire de la lumière jusqu'au retour de l'Époux (Matthieu 25. 1-12).
En tant que membres du corps de Jésus-Christ, nous avons une fonction vitale pour le bon fonctionnement de son royaume. Si nos poumons nous disaient un jour : "c'est bon là, nous pensons que nous avons assez donné d'air au corps", nous mourions.
De la même manière, s'arrêter de jouer le rôle que Dieu nous a assigné, c'est ouvrir la porte à la mort dans son corps. C'est méchant et paresseux, car si nous cessons de jouer le rôle que Dieu nous a assigné, que faisons-nous encore dans son corps ?
Jusqu'à la fin de nos jours (dont nous ignorons en plus la durée, seul Dieu sait), nos organes physiques continueront de travailler, même dans des conditions difficiles. Le cœur continuera de battre, les mains de saisir, le pied de marcher etc. De même, nous devons pratiquer les bonnes œuvres que Dieu a préparé d'avance jusqu'au bout, pendant le temps qu'il nous a imparti dans sa souveraineté. C'est lui seul qui sait jusqu'à quand. Notre rôle à nous, c'est de lui faire confiance.
Psaume 90.12 : "Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse".
De cette manière, nous développerons l'amour long dont parle Ephésiens 3. 17-19 :
"17(...) Je prie que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour18pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ, 19et de connaître cet amour qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.
PRIÈRE/Père, au nom de Jésus-Christ, je prie que tu m'accordes un esprit persévérant dans la pratique de l'amour fraternel. Je crois que j'ai un rôle important à jouer dans ton corps. Je te laisse être seul juge des œuvres que tu me fais pratiquer pour ta gloire. Aide-moi à ne pas me lasser conformément à cette parole "Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas." (Galates 6.9). Amen.
Estelle N.
JOUR 5/INTERCÉDER SANS CESSE
Dans 1 Thessaloniciens 5.17, Dieu nous dit : "Priez sans cesse", et dans Ephésiens 6.18, il est écrit : "Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints".
Parmi les multiples formes de prière que nous pouvons adresser à Dieu, il y a donc l'intercession. Elle consiste à se positionner dans la prière en faveur d'une autre personne. L'apôtre Paul exhorte à y veiller avec une entière persévérance.
On revoit encore le message du jour précédent, à propos de la persévérance dans la pratique de l'amour fraternel.
Aimer son frère ou sa sœur en Christ suppose qu'on le ou la porte devant Dieu dans la prière de manière plus ou moins régulière. On plaide sa cause devant le trône divin, parce que nous désirons son bien. Cette personne n'a pas forcément besoin d'être au courant qu'on le fait, même si cela est biensûr encourageant de savoir qu'une personne prie pour nous. L'idée est tout simplement ici, de faire preuve d'humilité. Nous n'avons pas besoin de crier sur tous les toits que nous prions pour un tel pour jouer l'important.
Cependant lorsque cela semble nécessaire, il nous faudra encourager celui où celle pour qui nous prions en l'informant de ce qu'il ou qu'elle fait l'objet de nos prières. Cela réconforte l'autre. Le Seigneur Jésus avait par exemple informé Pierre de ce qu'il avait prié pour lui, afin que sa foi ne défaille pas.
Luc 22.31-32 : "31Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. 32Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point [...]".
Paul l'avait également fait aux les saints d'Ephèse, de Rome et de Philippe.
Ephésiens 1.16-18 : "16je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, 17afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, 18et qu'il illumine les yeux de votre cœur".
Romains 1.9 : "Dieu, que je sers de tout mon cœur en annonçant l'Evangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous dans mes prières."
Philippiens 1.4 : "Dans toutes mes prières, j’intercède pour vous tous et je le fais toujours avec joie."
Le prophète Samuel avait aussi indiqué aux enfants d'Israël qu'il ne cesserait d'intercéder pour eux.
1 Samuel 12.23 : "Quant à moi, je me garderai bien de pécher contre le Seigneur en cessant de prier pour vous [...]".
Comme Jésus, ces hommes de Dieu aimaient vraiment ceux que Dieu leur avait donné. Ils aimaient la famille de Dieu, et cet amour se manifestait dans l'intercession constante qu'ils pratiquaient en faveur de ses enfants.
L'intercession persévérante avait été la clef de la délivrance de Pierre que le roi Hérode s'apprêtait à tuer après l'avoir fait emprisonner.
Actes 12.5 : "Pierre donc était gardé dans la prison; et l'Eglise ne cessait d'adresser pour lui des prières à Dieu."
Malgré qu'il fut gardé par 4 escouades de 4 soldats chacune (soit 16 soldats en tout !), Dieu envoya son ange, et Pierre sortit miraculeusement de prison, sans que les gardes ne se rendent compte de rien. Lorsqu'il rejoignit ses frères et sœurs en Christ, il les trouva entrain de prier pour lui, encore !
Actes 12. 11-12 :" 11Revenu à lui-même, Pierre dit: Je vois maintenant d'une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu'il m'a délivré de la main d'Hérode et de tout ce que le peuple juif attendait. 12Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient."
Soyons des intercesseurs les uns pour les autres, et notre communion fraternelle n'en sera que renforcée par l'amour de notre Père céleste.
PRIÈRE/Mon Père, merci de faire de moi un intercesseur en faveur de ta famille spirituelle, et de toute personne que tu me mets à cœur. Accorde moi par ton Esprit de la persévérance pour ce faire. Au nom de Jésus-Christ je te le demande. Amen.
Estelle N.
JOUR 6/SI L'UN TOMBE L'AUTRE LE RELÈVE
Ecclésiaste 4.10 : "Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever".
La vie est bien souvent un combat, et la marche avec Jésus en particulier. Nous sommes en guerre : contre notre propre chair et la contre la puissance des ténèbres (Ephésiens 6.12).
Or dans un champs de bataille, n'importe qui, à n'importe quel moment peut se blesser, se fatiguer, et tomber. N'importe qui peut se sentir si faible qu'il n'a plus la force de se relever tout seul. Nous voyons dans les champs de bataille comment des soldats sont souvent portés par d'autres sur des brancards, ou soutenus dans leur marche par leurs compagnons qui les tiennent pour les aider à se déplacer.
Souvenons-nous aussi de cet homme paralysé qui avait été porté vers Jésus par ses 4 amis sur un lit. Ces derniers avaient tellement foi en Jésus qu'ils ont percé le toit de la maison où il enseignait parce qu'ils n'avaient pas trouvé d'autre moyen pour venir jusqu'à lui, à cause de la foule.
Marc 2 v 3-5, 10-12 : "3On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes. 4Comme ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché. 5*Voyant leur foi*, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. » [...]
10Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, 11je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi. »
12Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu".
Ces quatre hommes, c'est l'image de la communauté des enfants de Dieu. Sans eux, l'homme paralysé n'aurait pas pu trouver la guérison.
Il nous arrivera souvent d'être << paralysé >>, et alors là, nous aurons besoin d'une ou de plusieurs personnes, des amis, des frères et sœurs en Christ qui nous aiment, qui nous portent vers lui pour que nous soyons restaurés. Il s'agit d'hommes ou de femmes de foi, prêts à percer des toits pour nous s'il le fallait.
Les plus forts ont toujours besoin même de moins forts qu'eux, car chacun est utile dans le corps de Christ.
1 corinthiens 12.22 : "Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires".
Pareillement le moins fort aura toujours besoin de plus fort que lui, car c'est à force de le fréquenter qu'il deviendra aussi fort.
Proverbes 13.20 : "Celui qui fréquente les sages deviendra sage [...]"
Dans cette optique, il n y a de place ni pour le complexe de supériorité, ni pour le complexe d'infériorité. Dieu a déposé en chacun de nous quelque chose de précieux pour répondre aux besoins des autres. Il nous revient donc d'être humbles, parce que nous avons besoin de notre frère, de notre sœur.
PRIÈRE /Seigneur Jésus, merci d'avoir déposé en ma sœur et en mon frère des dons précieux par lesquels ils pourront me bénir. Aide-moi à me laisser porter par les autres lorsque j'en ai besoin. Que l'unité et l'amour entre nous prévalent. Amen.
Estelle N.
JOUR 7/POUR ALLER PLUS LOIN.
Écoutez le message de culte donné dans le cadre ce programme de jeune et de prière, intitulé : "Les leçons de la lettre de Jude (2ème partie)".
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[1] Psaume 133 : « 1Chant des montées, de David. Oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! 2C’est comme l’huile précieuse versée sur la tête qui descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, et sur le col de ses vêtements. 3C’est comme la rosée de l’Hermon qui descend sur les hauteurs de Sion. En effet, c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie, pour l’éternité.»
[2] Définition du mot communion, site du CNRTL
[3] Strong 2842 : Communion
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