top of page
Photo du rédacteurEstelle Ndjengue.

L'ESPRIT DE SCORPION

Message du culte du 28/01/2024,

11h-14h.


Dans le livre de Jérémie 23 v 1, il est écrit :

« Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage ! dit l'Éternel.

Dieu reprend les mauvais bergers qu'il a établi sur sa bergerie pour paitre ses brebis. Ces derniers lui ont été infidèles de par leur attitude perverses à l'égard du troupeau de Dieu : ils l'ont détruit et dispersé.


Comment l'ont-ils détruit?

Il y a plusieurs manières de détruire une œuvre, mais nous insisterons sur une seule aujourd'hui : le relâchement. Dans le livre de proverbes 18 v 9, il est écrit :

« Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit.»

Le pasteur qui néglige donc de prendre soin des brebis que Jésus lui confie est entrain de détruire ce que Jésus construit. Or il est dit dans 1 corinthiens 3 v 16 :

« Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.»

Lorsque Dieu confie à quelqu'un une tache, cette dernière a toujours vocation à bénéficier à tout son corps qu'est l'Eglise. C'est d'autant plus vrai lorsque vous avez des personnes que vous devez aider à grandir en Christ. Si vous devenez négligent en ce qui les concerne, vous les exposer aux loups; votre négligence met les brebis de Dieu en danger, et leur Sauveur vous demandera des comptes, et la méchanceté dont vous auriez fait preuve à leur égard retombera sur vous. Négliger de paitre les brebis de Jésus n'est jamais sans conséquences.

Jérémie 23 V 2-4 : « 2C'est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël, sur les bergers chargés de prendre soin de mon peuple : Puisque vous avez dispersé mes brebis, que vous les avez chassées et n’êtes pas intervenus en leur faveur, je vais intervenir contre vous à cause de la méchanceté de vos agissements, déclare l'Eternel.
3Je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées. Je les ramènerai dans leur domaine. Elles se reproduiront et deviendront nombreuses.
4Je placerai à leur tête des bergers qui prendront soin d’elles. Elles ne connaîtront plus la peur, elles ne seront plus effrayées et plus aucune d’elles ne sera manquante, déclare l'Eternel.»

La passivité devant Jésus qui s'active à rassembler ses brebis égarées est une non assistance à personne en danger. Même dans le monde séculier elle est considérée comme un délit, punissable en France par exemple de 5 ans d'emprisonnement et 75000 euros d'amende (1). Il s'agit pour une personne pouvant secourir une autre qui court un risque pour sa vie et qui n'intervient pas volontairement. C'est dans ce sens que Proverbes 24 v 11-12 dit :

«11Délivre ceux qu'on traîne à la mort, Ceux qu'on va égorger, sauve-les ! 12Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !... Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ?»

La passivité est donc une manière d'œuvrer, mais d'œuvrer pour le diable, qui seul a intérêt à ce que nous ne nous activions pas pour l'œuvre de Dieu. Cela lui facilite la tache dans son entreprise de destruction. Le paresseux dans sa négligence se fait donc complice du diable.


Comment l'ont-ils dispersé ?

Dans Matthieu 12 v 30, le Seigneur Jésus dit :

« Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse »

Le mot « disperse » utilisé dans ce passage est le mot grec "skorpizo" qui signifie :

  1. éparpiller

  2. de ceux qui, mis en déroute ou terrorisés ou conduits par leurs impulsions, fuient dans toutes les directions

  3. disperser (ce que les autres ont pu accumuler), ou quelqu'un qui gaspille littéralement ses bénédictions (2)

"skorpizo" est proche de "skorpios" qui donne en Français « scorpion ». On comprend donc mieux Luc 10 v 19 :

« Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire.»

La puissance du scorpion est une puissance de dispersion, de gaspillage. Ce que Dieu construit, l'esprit de scorpion vient détruire en créant la dispersion, en chassant, en dilapidant. Cet esprit pousse à ne pas conserver en bon état, pire à ne pas valoriser ce qui a été confié par le Maitre Jésus. L'esprit de scorpion est un esprit qui ne sait pas prendre soin correctement de ce que Dieu a donné d'où les pertes qu'il engendre.


REMARQUE.

L'animal vit généralement dans les déserts, les régions rocailleuses, dans les fentes, les terriers, les ruines. Dans la bible, il est souvent associé au serpent dans le sens où dès qu'on parle de scorpions, on parle aussi de serpents à côté, comme si ce sont deux mauvais esprits qui s'entendent ou se ressemblent. Or le serpent est solitaire; il n'est donc pas étonnant que le scorpion le soit également et vive dans des zones désertiques où il n y a rien; c'est l'amour du vide, du rien, des espaces inoccupés, de la solitude, de la marche solitaire; c'est la tendance à se débrouiller seul, le refus du recours à l'aide.


Comment le scorpion provoque t-il la dispersion ?

Le scorpion provoque la division par le venin de son dard. Ce venin, c'est le fruit de la bouche, sachant que c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.

Matthieu 12 v 34 : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.»

Quand on est sous l'influence de l'esprit de scorpion, on a une langue de vipère, autrement dit une mauvaise langue. C'était le cas des pharisiens, qui avaient eu le culot de dire que Jésus chassait les démons par Belzébul le prince des démons. A cela, le Seigneur leur répondit :

« Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.» (Matthieu 12 v 32)

Un fils d'homme peut être sujet à des faiblesses. Mais pas un fils de Dieu. Le Seigneur Jésus était à la fois Fils de l'homme car né d'une femme et fils de Dieu car conçu directement par le Saint-Esprit dans le ventre de cette femme. En tant que fils de l'homme, il a été confronté à certaines faiblesses humaines. On a par exemple vu l'angoisse qui l'avait saisi à Gethsémané lorsqu'il demanda à son Père s'il pouvait éviter de boire la coupe de colère (Luc 22 v 42). Comme tout homme, il eut faim et soif comme on l'a vu dans le désert après son jeûne (Matthieu 4 v 2), ou à la croix quand il eut besoin de boire (Jean 19 v 28). Mais en tant que Fils de Dieu, Jésus était parfaitement sain.

Comment peut-on parler contre ce qui est parfaitement sain?

En réalité, les pharisiens avaient été dérangés lorsqu'ils entendirent la foule appeler Jésus « fils de David » (image de sa royauté et de son identité de Messie).

Matthieu 12 v 23 : « Toute la foule étonnée disait : n'est-ce point là le Fils de David ?»

Ils ont donc dit « cet homme », focalisant sur l'humanité de Jésus. Or le fils de l'Homme agit par la puissance du Saint-Esprit, démontrant ainsi qu'il est Fils de Dieu. En parlant contre ses œuvres de Fils de Dieu, on parle contre Dieu lui-même, contre son Saint-Esprit.


Qu'est ce qui les amena à parler contre le Saint-Esprit par lequel agissait Jésus?

C'était la jalousie, parce que la foule avait vu sa royauté (Matthieu 12 v 23 : fils de David). La jalousie a cette particularité qu'elle est un sentiment (précisément un sentiment d'envie devant l'avantage, le succès, le bien de quelqu'un d'autre). Or un sentiment, puisqu'il est dans le cœur caché, il peut ne pas être visible; mais tôt ou tard, il va s'extérioriser en particulier par la bouche; une personne qui parle mal est donc une personne qui cache de la jalousie dans le cœur.


REMARQUE : Les détracteurs de Jésus n'avaient rien verbalisé, mais ils avaient parlé dans leurs cœurs et le Seigneur les avaient exposés.

Matthieu 12 v 24-25 : « 24Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. 25Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister.»

En somme, c'est la jalousie qui se cache au fond du cœur de celui qui est sous l'influence de l'esprit de scorpion, qui lui fait parler contre Dieu et contre les gens en général; et au travers de ce venin de la langue, il provoque la dispersion du troupeau de Jésus ou du moins empêche le rassemblement des membres du corps de Christ.


Le cas de Roboam et la division d'Israël.

Une fois arrivé au trône, Roboam fils de Salomon commis une erreur de gouvernance. Le peuple vint le voir pour lui demander d'alléger son joug.

1 Rois 12 v 3-4 : « Alors Jéroboam et toute l'assemblée d'Israël vinrent à Roboam et lui parlèrent ainsi : 4Ton père a rendu notre joug dur ; toi maintenant, allège cette rude servitude et le joug pesant que nous a imposé ton père. Et nous te servirons.»

Cependant, Roboam, écoutant les conseils de ses amis plutôt que des anciens qui avaient l'expérience de la gouvernance, répondit durement au peuple qu'il menaça de frapper avec des scorpions.

1 rois 12 v 8-11 : « 8Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l'entouraient. 9Il leur dit : Que conseillez-vous de répondre à ce peuple qui me tient ce langage : Allège le joug que nous a imposé ton père ? 10Et voici ce que lui dirent les jeunes gens qui avaient grandi avec lui : Tu parleras ainsi à ce peuple qui t'a tenu ce langage : Ton père a rendu notre joug pesant, et toi, allège-le-nous ! tu leur parleras ainsi : Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. 11Maintenant, mon père vous a chargés d'un joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant ; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions.»

A partir de là, le royaume de Roboam fut divisé. Il ne régna finalement que sur deux des douze tribus (à savoir Juda et Benjamin). Les dix autres tribus furent données à Jéroboam par Dieu (lire 1 rois 12 v 16-24).

Roboam parlait de châtier avec des scorpions - esprit de dispersion - et effectivement, son propre royaume a été divisé. Il pensait faire du mal au peuple en les menaçant ainsi mais en fin de compte, c'est son héritage qui lui fut retranché. La mauvaise parole qu'il avait proclamé contre le peuple s'est retourné contre lui, et il perdit la majeure partie de son héritage. Certes, Dieu avait annoncé la division d'Israël à cause du péché de son père Salomon (1 Rois 11 v 26-36), mais c'est Roboam lui-même qui a libéré de sa bouche une parole qui impliquait la dispersion dans le royaume d'Israël.

Proverbes 18 v 21 : « 21La mort et la vie sont au pouvoir de la langue : vous aurez à vous rassasier des fruits que votre langue aura produit. »

Quelle solution ?

Ézéchiel 2 et Ézéchiel 3 v 1-2

Dans Ézéchiel 2 v 6, il est écrit :

« Et toi, fils de l'homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours, quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu habites avec des scorpions ; ne crains pas leurs discours et ne t'effraie pas de leurs visages, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.»

a)- Ne pas être soi-même rebelle

Ézéchiel 2 v 8 : « Et toi, fils de l'homme, écoute ce que je vais te dire ! Ne sois pas rebelle, comme cette famille de rebelles ! (…)»

Lorsque comme le prophète Ezéchiel, nous sommes envoyés dans une communauté où les cœurs sont rebelles à l'autorité de Dieu, il faudra faire attention à la contagion. Si Dieu donne cet avertissement à son serviteur de ne pas être rebelle comme cette famille de rebelles, c'est parce que le fait de vivre au milieu de personnes animées par l'esprit de scorpion peut nous pousser à devenir comme un scorpion; même dans un environnement hostile à la parole de Dieu, il faut continuer d'écouter Dieu.


Le petit Samuel en avait donné l'exemple. Il écoutait Dieu au milieu de la famille d'Eli le sacrificateur, qui elle était rebelle à Dieu. On peut lire dans 1 Samuel chap. 2 v 22 et s. et chap. 3 que ses fils méprisaient le temple en y volant les offrandes et en y couchant avec les femmes. L'atmosphère n'était pas bonne, mais Samuel s'est accroché et était resté fidèle à Dieu malgré tout. En revanche, on voit que Moise avait manqué d'entrer à Canaan à cause de sa désobéissance à Dieu; il était rentré dans une vive colère à cause de la pression colérique du peuple dont il avait la charge. On dirait que la colère du peuple avait réussi à l'atteindre, à le contaminer, et il en payé les frais.

Deutéronome 4 v 21-22 : « 21L'Eternel s’est irrité contre moi à cause de vous. Il a juré que je ne passerais pas le Jourdain et que je n'entrerais pas dans le bon pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne en héritage. 22Je mourrai donc dans ce pays-ci, je ne passerai pas le Jourdain, tandis que vous, vous le passerez et vous posséderez ce bon pays.»

b/Manger ce que Dieu donne comme parole

Ézéchiel 2 v 8-10 : « (…) Ouvre ta bouche, et mange ce que je te donnerai ! 9Je regardai, et voici, une main était étendue vers moi, et elle tenait un livre en rouleau. 10Il le déploya devant moi, et il était écrit en dedans et en dehors ; des lamentations, des plaintes et des gémissements y étaient écrits.»

Manger ce que Dieu donne implique de manger au-delà de ses instructions et conseils, ses lamentations, ses plaintes et ses gémissements. Au lieu de focaliser sur ce qui nous attriste nous, de ne prier que par rapport à ce qui nous dérange, il faudrait focaliser plutôt sur ce qui dérange Dieu.

Par ailleurs, pour manger correctement, il faut prendre du temps. De même, pour manger les paroles de Dieu, il nous faut prendre des temps conséquents. Etudier la parole de Dieu ne se fait pas en quelques minutes.


c/Parler aux hommes de ce que j'ai mangé dans la présence de Dieu

Ezéchiel 3 v 1-4 : « 1Il me dit : Fils de l'homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d'Israël ! 2J'ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau. 3Il me dit : Fils de l'homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne ! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel. 4Il me dit : Fils de l'homme, va vers la maison d'Israël, et dis-leur mes paroles !»

Dieu nous donne sa parole pour que nous parlions aux autres; c'est-à-dire qu'il nous donne à manger pour que nous donnions à manger aux autres à notre tour. Plus nous mangerons ce que Dieu nous donne, plus nos ventres et nos entrailles seront pleins de sa parole; cette parole-là va purifier notre être intérieur, et nous pourrions de plus en plus sortir des paroles douces, au lieu de paroles amères.

Jacques 3 v 8-12 : « 8La langue en revanche, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal qu'on ne peut pas maîtriser, elle est pleine d'un venin mortel. 9Par elle nous bénissons Dieu notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. 10De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Mes frères et sœurs, il ne faut pas que tel soit le cas. 11Une source fait-elle jaillir par la même ouverture de l'eau douce et de l'eau amère ? 12Un figuier, mes frères et sœurs, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? [De même, ] aucune source ne peut produire de l’eau salée et de l'eau douce.»

en effet, on ne se rassasie pas seulement avec ce qu'on mange, mais on se rassasie aussi avec ce qu'on dit , avec ce qui sort de notre bouche.

Proverbes 18 v 20 : « C'est grâce au fruit de sa bouche que l'homme rassasie son ventre, c'est du produit de ses lèvres qu'il se rassasie.»

C'est un cercle vertueux : je mange la parole de Dieu qui me rassasie, je proclame cette parole et elle me rassasie également.

D'ailleurs, Dieu récompensera ses serviteurs qui ont donné à manger aux gens de sa maison. C'est donc notre mandat en tant que disciples de Christ.

Matthieu 24 v 45-46 : « 45Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable? 46Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi!»

d)-Ne pas avoir peur des rebelles.

Il faut parler franchement aux personnes qui se rebellent contre Dieu sans avoir peur, lorsqu'il nous envoie. En effet la peur est un moyen de créer la contagion de la rébellion. Si vous avez peur de dire ce que vous avez à dire de la part de Dieu à une personne rebelle, vous ouvrez une porte à l'esprit de rébellion dans votre vie.

NB. L'onction de Dieu brise le joug, conformément à Ésaïe 10 v 27 :

« Et il arrivera en ce jour-là, que son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, et son joug de dessus ton cou ; et le joug sera détruit à cause de l'onction...»

Ainsi dit, à force de prophétiser (parler de la part de Dieu à ceux vers qui il nous envoie) que la puissance du Saint-Esprit purifiera le messager car l'arroseur sera toujours arrosé.

Proverbes 11 v 25 : « L'âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé.»

REMARQUE.

Le prophète Ezéchiel dit que le rouleau que Dieu donna à manger fut dans sa bouche doux comme le miel.

Ézéchiel 3 v 3 : « (… ) Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel.»

Pourtant, il s'agissait de lamentations, de plaintes et de gémissements, qui sont généralement associées à l'amertume de l'âme. Cela signifie que lorsqu'une lamentation, une plainte ou un gémissement vient de la parole de Dieu, ils seront dans notre bouche comme le miel. En revanche, quand cela vient de la chair de l'Homme, ce sera toujours amer. On comprend mieux pourquoi le Seigneur Jésus a dit que son fardeau est léger (Matthieu 11 v 30), en nous invitant à déposer devant lui notre fardeau à nous, qui est trop lourd (image de nos propres lamentations, plaintes et gémissements).


 

(1) Art. 223-6 du code pénal français :

« Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.

Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende lorsque le crime ou le délit contre l'intégrité corporelle de la personne mentionnée au premier alinéa est commis sur un mineur de quinze ans ou lorsque la personne en péril mentionnée au deuxième alinéa est un mineur de quinze ans.»



Estelle Ndjengue,

Pasteure.

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page