Le dictionnaire Larousse définit "la bataille" comme étant un "combat livré entre deux armées ou deux flottes, dont l'issue influe sur la conduite d'une guerre".
L'on peut donc déduire que la bataille est un des nombreux épisodes de la guerre sans l'être. C'est une simple étape qui peut certes déterminer l'issue des hostilités. Cependant, surtout lorsque Jésus-Christ est à la tête de notre armée, lorsqu'il est de notre côté, mieux vaut ne pas se fier au déroulement des circonstances qui peuvent changer en une seconde. On peut perdre une bataille mais pas la guerre.
>> Exemple. Dans le livre de Juges 20, les tribus d'Israël avait livré une guerre contre l'une d'elles, la tribu de Benjamin, à cause d'un crime que Guibea (de Benjamin) avait commis. La concubine d'un Lévite avait été violée puis tuée par des brigands de la localité de Guibéa. En réaction à cette abomination, après avoir consulté l'Eternel pour avoir la stratégie de combat, tout Israël a livré bataille à la tribu de Benjamin qui avait refusé de livrer ses frères de Guibea en jugement. Ils avaient donc fait le choix de couvrir le crime. Dieu a donné la stratégie de guerre pour combattre Benjamin. Cependant les 1er et 2 ème jours, c'est Benjamin qui avait vaincu. Israël pleura devant l'Eternel pour savoir s'il devait continuer le combat. Dieu répondit: "Montez, car demain je les livrerai entre vos mains" (Juges 20 v. 28). Israël reprit courage et comme Dieu l'avait dit, il a vaincu à la guerre, au point de décimer presque la totalité de la tribu de Benjamin.
En lisant ce passage, on remarque qu'Israël avait perdu beaucoup d'hommes au combat sous la main de Benjamin (40000 au total sur les 400000 soldats; voir juges 20 v. 17, 21 et 25). C'est pourquoi d'ailleurs il a failli perdre courage. Mais finalement, c'est chez Benjamin (l'adversaire), qu'il y a eu le plus de pertes, car plus de 25000 hommes sur ses 26000 soldats tombèrent sur le champ de bataille (voir juges 20 v 15 v. 35 et 46).
Que faut-il donc en retenir?
*Devant une situation de trouble, il faut d'abord consulter Dieu pour savoir s'il faut effectivement mener une guerre spirituelle*. C'est Lui le Boss; sans Dieu le chef des armées, tout est perdu d'avance. Mais avec le chef des armées, tout est gagné d'avance.
Il y a une question à se poser impérativement : Dieu est-il de mon côté?
Si le chef des armées déclare la guerre spirituelle, il faut lui demander la stratégie de combat. C'est ce qu'a fait Israël. Le Saint-Esprit connaît parfaitement le monde spirituel, mieux que nous. Lui seul sait comment et quand faire telle chose. Autrement - sans lui - nous ferons de la pure sorcellerie. En effet, faire des prières de combat spirituel sans que ce ne soit la volonté de Dieu, et surtout lorsque c'est fait consciemment, c'est déjà une forme de sorcellerie; seul Satan s'en réjouit.
Exemple: prier pour que telle chose arrive de telle manière alors que Dieu n'est pas d'accord. On ne peut forcer la main de Dieu.
*Accepter de perdre un peu*. Dans une guerre naturelle, il y a toujours des pertes matérielles et en vies humaine, même du côté du vainqueur. Dans la guerre spirituelle, et même lorsque Dieu est pour nous, ne soyons pas surpris de perdre quelque chose voire quelqu'un (par exemple, si l'on vous abandonne). En effet, plus la guerre devient rude et longue, plus il y a des désistements. C'est pourquoi nous ne devons pas compter sur l'Homme, sinon c'est la déception assurée.
Jérémie 17 v.5-7: "Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme (…) Béni soit l'homme qui se confie en l'Eternel et dont l'Eternel est l'assurance(…)" N'oublions pas que Dieu lui-même avait fait le tri dans l'armée de Gédéon devant les Madianites. Ils étaient au départ 22000 hommes et se sont retrouvés à 300 pour la guerre. Cependant, ils avaient vaincu car c'est Dieu et non eux qui combattait (Juges 7:1-8).
* Un esprit de compassion*: Dans le cas précis de Juges 20, après avoir eu la totale victoire, Israël eu compassion de son frère Benjamin et pria même pour sa restauration. C'est cela l'Amour. Il peut arriver que Dieu restaure celui qui s'était rebellé contre Lui, surtout lorsqu'il y a eu repentance. C'est l'idéal. En tout état de cause, il est toujours plus sage de demander à Dieu sa volonté quant à la tournure des relations futures entre les deux camps qui se sont livrés bataille, car c'est par le Saint-Esprit que nous devons marcher et non par les simples sentiments. Dieu peut agir différemment selon les cas.
Exemples de relations restaurées par Dieu : Joseph et ses frères (Genèse 45), Israël et Benjamin (Juges 21), Jésus et Pierre après qu'il l'ait abandonné (Jean 21).
Exemples de relations définitivement coupées par Dieu : Jésus et Juda (Matthieu 27 : 3-6), Moïse et Pharaon (n'oublions pas que la famille de Pharaon avait été la famille adoptive de Moïse), Ruth et sa famille moabite (lorsqu'elle avait préféré suivre Naomie en Israël; voir Ruth 1:16), Assuérus et Haman après qu'Esther l'ait dénoncé (Esther 7 : 9).
Bref, c'est à Dieu qu'il faut s'en référer pour la suite des relations brisées, et quelque soit sa volonté, sachons que tout ce qu'il fait, c'est par Amour pour nous. Si nous lui obéissons, nous retrouverons tout ce que nous aurons perdu pour le suivre.
As-tu perdu une bataille ? Courage. Si Dieu est avec toi, et si tu lui obéis, tu remporteras la guerre. Ce n'est que partie remise. Fais lui confiance et sois fortifié (e).
Jésus t'aime énormément.
Comments