INTRODUCTION
C'EST QUOI LE VRAI AMOUR ?
Dans la bible 1 corinthiens 13 nous en donne une définition assez détaillée, même si la lecture de toute la parole de Dieu serait nécessaire pour percevoir. Au moins, nous avons dans cette lettre de Paul un bel aperçu, et c'est l'objet de notre programme de jeune et de prière de ce mois.
PS SEPTEMBRE 2024, C'EST PARTI!
JOUR 1/LES (FAUX) SUBSTITUTS À L'AMOUR.
Dieu est amour (1 Jean 4 v 8). Mais qu'est ce que cela veut dire concrètement?
Dans 1 corinthiens 13, l'amour a été défini selon ce qu'il n'est pas et selon ce qu'il est vraiment. Ce matin, nous avons vu ce qu'il n'est pas. L'homme substitue à l'amour tellement de choses selon qu'il soit en Christ ou qu'il ne le soit pas encore.
En dehors de Christ, c'est généralement la recherche de la gloire de ce monde que l'on remplace par l'Amour.
Matthieu 6 v 31-32 : "Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent (..)"
"Toutes ces choses" correspond en un mot au manger, au boire et au vêtir. On peut ajouter au logement, au fait de fonder une famille, ou à toute situation sociale confortable. Lorsqu'on n'a pas Dieu pour Père, voilà ce qui constitue le centre de nos intérêts. Ces choses sont bonnes, mais elles ont remplacé dans le cœur des personnes qui les recherchent l'Amour qu'elles doivent recevoir de Dieu et qu'elles doivent manifester à leur tour aux autres.
Malheureusement, même chez ceux qui disent avoir donné leur vie à Christ, on retrouve souvent les mêmes préoccupations. Mais pas que. Dans 1 corinthiens 13 v 1-3, il est dit :
"1Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n'ai pas l'amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit. 2Si j'ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et toute la connaissance, si j'ai même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, mais que je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. 3Et si je distribue tous mes biens aux pauvres, si même je livre mon corps aux flammes, mais que je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien."
Il peut donc nous arriver en tant qu'enfant de Dieu ayant déjà reçu le Saint-Esprit, de garder encore certains substituts à l'Amour que Dieu a déjà pourtant déposé dans nos cœurs selon Romains 5 v 5. Ces substituts sont : les dons spirituels (parler en langues, dons de prophétie, les grandes révélations, connaissances de mystères, etc), la foi qui déplace les montagnes, les bonnes œuvres comme le partage de ses biens aux pauvres, ou le fait de se sacrifier même pour des gens.
C'est une très bonne chose que d'avoir des dons de puissance, de percer des mystères, de connaître, de faire certains sacrifices. Cependant, si tout cela ne produit pas les fruits du Saint-Esprit en nous, nous aurons loupé le coche. Souvenez vous de cette parole dans Matthieu 7 v 22 :
"Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?".
Toutes les grâces que Jésus nous accorde ont pour but de produire ce que Galates 5 v 22-23 énonce :
" 22Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, 23la douceur et la maîtrise de soi".
Et en ce qui concerne les sacrifices, souvenons aussi de 1 Samuel 15 v 22-23 :
"22Samuel lui dit alors : Les holocaustes et les sacrifices font-ils autant plaisir à l’Eternel que l’obéissance à ses ordres ? Non ! Car l’obéissance est préférable aux sacrifices, la soumission vaut mieux que la graisse des béliers. 23Car l’insoumission est aussi coupable que le péché de divination et la désobéissance aussi grave que le péché d’idolâtrie (…)"
Jésus ne nous attend donc pas uniquement sur ce qui est voué à disparaître un jour.
"(…) Les prophéties prendront fin, les [parler en] langues cesseront, la connaissance disparaîtra." (1 corinthiens 13 v 8).
Mais Jésus nous attend surtout sur la seule chose qui ne disparaîtra pas :
1 corinthiens 13 v 8 : "L’amour ne disparaît jamais (…)".
PRIÈRE🙏Père céleste, accorde moi la grâce de renoncer à tout ce qui dans mon cœur s'est substitué à ton Amour. Tout ce que je n'emporterai pas à ma mort, que j'ai le courage de lâcher prise dessus pour m'abandonner à Ton Amour. Fais moi voir clairement que c'est cela qui est essentiel, afin que je ne m'égare pas loin de toi. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
Estelle N.
JOUR 2/L'AMOUR EST PATIENT ET PLEIN DE BONTÉ.
1 corinthiens 13. 4 : « L'amour est patient, il est plein de bonté […] »
En guise de témoignage personnel, il y a de cela quelques années aujourd'hui, à peu près un an après ma conversion véritable, j'ai entendu parler pour la première fois de l'enlèvement de l'église. Aussitôt, j'ai cherché à savoir si je serai prête. J'ai alors simplement posé la question à Jésus, d savoir si je serai enlevé s'il venait à ce moment-là. Il m'a clairement dit non. A la fois choquée et rassurée que Dieu soi franc avec moi, je lui ai demandé pourquoi? Il m'a fait comprendre que maintenant j'ai accepté d'être son enfant, je dois marcher dans la sanctification de mon caractère. J'ai compris qu'il y avait donc des choses sans mon caractère qui déplaisait encore à Dieu. Sans perdre de temps, je me souviens avoir bondi de mon lit, et je me suis assise en lui disant : "très bien pour la sanctification. Alors par quoi on commence à travailler ?" Et il m'a dit : l'impatience.
Abasourdie, je réalisais pour la première fois à l'époque que l'impatience pouvait m'empêcher d'être enlevé si Jésus revenait, et pourtant, on peut estimer que ce n'est pas un péché "si grave" comparé à certains. Mais ce qui était en réalité grave, c'est que je ne me rendais même pas compte à quel point aux yeux de Dieu j'étais impatiente. Mais une fois que j'ai commencé à laisser le Saint-Esprit me purifier à ce niveau, je reconnu que j'avais un réel problème avec ce défaut.
L'impatience, au-delà de nous empêcher de retrouver le seigneur dans les airs, est un véritable frein à la manifestation de l'amour. En effet, elle est directement le fruit de l'orgueil puisqu'elle se base sur une fausse croyance en ce que nous sommes les maitres du temps. Or Dieu est le seul maître du temps. L'impatience se caractérise aussi par l'incapacité à "supporter des contraintes"[7]. Or dans 1 corinthiens 13.7, il est dit que l'amour supporte tout. Nous remarquons d'ailleurs qu'une fois que nous manquons d'impatience, nous nous énervons, nous râlons, et cela peut même déboucher sur des querelles ou des mots violents. Cela signifie donc que l'impatient est un colérique au fond. Impatience et colère riment toujours ensemble, or en Jésus-Christ, nous sommes appelés à être des fils de paix et non fils de colère.
1 corinthiens 13.5 : « (…) Il (l'amour) ne s'irrite point »
Celui qui est en colère, c'est le diable.
Apocalypse 12.12 : « C'est pourquoi réjouis-toi, ciel, et vous qui habitez le ciel. Mais malheur à vous, habitants de la terre et de la mer, car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il lui reste peu de temps. »
Si nous sommes donc fils de colère, nous sommes fils du diable et non fils de Dieu. Ainsi dit, si nous sommes demeurons dans l'impatience, nous demeurons dans la colère, ce qui nous place automatiquement sous le joug de Satan. C'est pourtant de ce joug de colère dont Jésus est venu nous libérer car qui vit dans la colère se met sous la colère de Dieu. C'est pourquoi il est écrit :
« Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. » (Romains 12.19)
Alors que nous étions fils de colère, Dieu nous a manifesté son amour, parce qu'on n'anéantit pas la colère par la colère, mais par l'amour.
Ephésiens 2.3-5 : « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. 4Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, 5nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) »
Dieu s'est vraiment montré patient avec nous, car il est difficile de supporter des personnes rebelles. C'est en cela aussi que nous voyons la bonté de Dieu. Celui qui est patient envers autrui lui manifeste de la bonté. A l'inverse, manifester de l'impatience envers autrui est donc une forme de méchanceté, d'autant plus que nous sommes nous-mêmes tous les jours au bénéfice de la grâce de Dieu qui ne cesse d'être bon et patient envers nous.
Lamentations 3. 22-23 : « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; 23Elles se renouvellent chaque matin. (…) »
2 Pierre 3.9 : « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.»
PRIERE/Père céleste, accorde moi de grandir dans la patience et la bonté comme toi-même tu les manifestes envers moi. Je te le demande au nom de Jésus-Christ. Amen.
Estelle N.
JOUR 3/L'AMOUR EST HONNÊTE, JUSTE ET VRAI.
1 corinthiens 13. 5-6 : « 5il ne fait rien de malhonnête, (…) 6il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité »
Vous ne pouvez aimer et mentir à celui que vous aimez. Vous ne pouvez aimer et manipuler ceux que vous dites aimer. Vous ne pouvez aimer et être injuste envers ceux que vous prétendez aimer. Et pourtant, au nom de l'amour, beaucoup d'injustices, de mensonges et de malhonnêtetés sont commis tous les jours. Des parents mentent à leurs enfants soi-disant pour les protéger, mais lorsque la vérité éclate, la découverte du mensonge fait toujours plus de dégâts que la vérité cachée en elle-même. Certains sont violents soit physiquement soit verbalement envers leurs proches tout en leur disant qu'ils agissent ainsi parce qu'ils les aiment. Et pourtant, il est dit :
« Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.»
Le vrai amour n'insulte pas, le vrai amour ne se moque pas. Il soutient, encourage, et patiente. Si Dieu avait voulu nous sauver par le mensonge, Jésus son fils n'aurait pas eu besoin d'être châtié à notre place. Mais il fallait que justice soit faite en « punissant » le pécheur. Jésus a pris notre place en tant que pécheur, tout simplement parce que nous n'étions pas capables de ressusciter des morts. La mort nous aurait englouti et elle aurait eu raison, puisque nous avions ce qui lui appartient : le péché. Mais Jésus qui était sans péché, est ressuscité car s'il est juste que le pécheur soit condamné (Jésus a pris la place des pécheurs et a accepté d'être condamné de telle sorte la soif de justice divine a été assouvie), il est aussi juste que l'innocent soit libéré des entrailles de la mort. La mort n'a pas le droit de retenir celui qui n'a rien en elle. Jésus est donc ressuscité accomplissant ainsi un autre pan de la justice de Dieu. Dieu aurait pu fermer les yeux sur notre péché, mais cela aurait violé sa sainteté. Alors comment pensons-nous dans ces circonstances qu'il puise corroborer le mensonge, les tricheries, les corruptions, les malhonnêtetés aussi petites soient-elles. Cela est impossible, et constitue même une insulte à son Amour.
Il est dit :
Proverbes 11.1 : « La balance faussée fait horreur à l'Eternel, mais un poids exact lui est agréable.»
3 jean 1. 4 : « Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.»
Tout ce qui est synonyme de combines, escroquerie, fraude, tromperie, trucage, truquage est une abomination pour Dieu. L'hébreux tow`ebah qui est en effet traduit par "horreur" dans Proverbes 11.1 suscité signifie "une chose dégoûtante, abomination, abominable
dans le sens rituel (de nourriture impure, idoles, mariages étrangers)
dans le sens moral (de méchanceté etc)" [8]
Si nous voulons donc réjouir le cœur de Dieu, aimons en pratiquant la vérité. La vérité est incluse dans l'amour. Sans vérité, l'amour est inexistant.
PRIERE/Père céleste, merci de m'aimer dans la vérité. Tu es honnête et juste avec moi. Que ton Saint-Esprit me remplisse de cet amour pur. Au nom de Jésus, Amen.
Estelle N.
JOUR 4/💧L'AMOUR NE SOUPÇONNE PAS LE MAL💧
Dans 1 corinthiens 13 v 5, il est écrit :
« L'amour ne soupçonne pas le mal.»
Et le Seigneur Jésus a dit :
"12A cause de la progression du mal, l'amour du plus grand nombre se refroidira, 13mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé." (Matthieu 24 v 12-13).
Nous devenons plus en plus méfiants les uns vis-à-vis des autres même si de prime abord nous n'avons pas la preuve qu'un tel nous veut du mal. C'est cela soupçonner. Le Larousse définit ce mot comme le fait d' « Attribuer à quelqu'un, sans preuves précises, des actes ou des intentions blâmables ou répréhensibles, le croire coupable d'après certains indices » [1].
Aujourd'hui, l'on préfère "d'abord se méfier" plutôt que de faire "d'abord confiance" , et pourtant l'amour fait d'abord confiance. C'est une vision des choses tout à fait différente de la nôtre, mais c'est celle d'un fils/d'une fille de Dieu.
Pourquoi soupçonnons-nous le mal ?
➡️À cause de blessures non guéries.
Il n'est pas évident de faire confiance à autrui lorsqu'on a été trahi à maintes reprises. Pour se protéger, l'on préfère alors mettre des barrières pour ne pas avoir à souffrir de nouveau.
Exemple : Jacob ne crut pas en ses fils lorsque ceux-ci lui dirent que Joseph (le fils qu'il croyait mort depuis des années) était encore en vie, et que c'est lui qui gouvernait l'Égypte. Ils lui annoncèrent :
"« Joseph vit encore, et c'est même lui qui gouverne toute l'Egypte. » Cependant, Jacob resta sans réaction parce qu'il ne les croyait pas." (Genèse 45 v 26)
Jacob se méfiait de ses fils avec qui il avait eu par le passé tant de mauvaises expériences. Ils avaient été impétueux, assassins (Genèse 34, Genèse 49 v 5-7), jaloux (Genèse 37 v 4 et 11), traîtres, menteurs (Genèse 37 v 20-33), rebelles, incestueux (Genèse 35 v 22, Genèse 49 v 3-4). Leur manque d'intégrité avait rendu leur père méfiant, de telle sorte qu'il ne s'ouvrait plus facilement à eux.
➡️À cause de nos insécurités intérieures qui nous rendent jaloux.
Dans Nombres 16, Moïse avait été traité d'arrogant par Koré, Dathan et Abiram qui n'en voulaient qu'à son sacerdoce parce qu'ils étaient jaloux de sa position de leader du peuple. Ils avaient soupçonné que Moïse (avec son frère Aaron) cherchât à dominer sur eux, et pourtant ce sont eux qui cherchaient à dominer sur lui et sur le peuple dont il feignait de défendre les intérêts.
Si nous avons de l'envie vis-à-vis d'une personne et que nous n'en guérissons pas, nous allons prêter à cette personne des intentions qui sont fausses, voire qui sont les nôtres. Cela brise les relations, sème le trouble, et nous éloigne même des bénédictions divines.
➡️À cause d'un mauvais système de pensées.
Beaucoup soupçonnaient Jésus d'être un imposteur, de violer la loi de Dieu. Mais en réalité, ces personnes (en dehors de la jalousie qui les animait) ignoraient les Écritures. Elles les interprétaient non pas par le Saint-Esprit de Dieu, mais selon leur propre sagesse.
Le Saint-Esprit fera toujours des choses différentes de nos voies parce que la pensée de Dieu est au-dessus de la nôtre. Mais à cause de cela, on tombe bien souvent dans le soupçon du mal lorsque nous voyons une personne agir selon le Saint-Esprit, parce que selon notre conception des choses "son attitude est bizarre".
Comment faire pour ne plus soupçonner le mal ?
Seul le Saint-Esprit sait exactement ce que c'est que la vraie prudence, fille de la sagesse, et le soupçon du mal, fils de la folie. Plus nous serons intimes avec Lui, plus il nous sera facile de discerner sa voie et d'aimer même au-delà de la méchanceté. Il nous sera aussi facile de continuer de faire du bien, malgré que l'on nous rende constamment le mal. Il nous sera plus facile de pardonner car le pardon libère l'âme de la tendance maladive à soupçonner le mal. Mais dans tout cela, il faille faire confiance à Dieu. C'est lui seul qui est capable de nous protéger des dangers. Nous ne le pouvons pas de nous même en passant le temps à soupçonner le mal. Cela n'aide pas à vivre la joie et la paix du Saint-Esprit.
Romains 14.17 : « Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.»
PRIÈRE 🙏Père Saint, donne moi un cœur qui aime vraiment au point de ne plus soupçonner le mal. Je veux laisser ton SAINT-ESPRIT lui-même me révéler des choses mauvaises dans mes relations s'il y a lieu. Je ne veux plus de moi-même prêter à autrui sans preuve de mauvaises intentions. Je crois aussi que toi seul est capable de me protéger. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.
Estelle N.
Jour 5/L'AMOUR EST MATURE.
1 corinthiens 13 v 11-12 : "11Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu un homme, j'ai mis fin à ce qui était de l'enfant. 12Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, de manière peu claire, mais alors nous verrons face à face ; aujourd'hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j'ai été connu".
Jésus a dit :
"Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir." (Matthieu 5 v 17).
Accomplir signifie "faire quelque chose jusqu'au bout" [2]. Il y a donc ici l'idée de l'entièreté, du complet. Cette idée du complet, on ne l'a retrouve pas chez un enfant, mais plutôt chez un adulte. L'adulte est un "Homme fait", mais l'enfant est une personne en construction, un Homme en devenir.
Quand Jésus a dit à la croix "tout est accompli" (Jean 19.30), cela implique que tout ce que nous faisions jusqu'ici comme une simple "règle", un simple rituel, doive désormais être fait naturellement par amour. Vous ne faites plus parce qu'il faut faire, mais vous le faites parce que vous aimez le faire. Un enfant est un peu forcé à prendre sa douche, mais un adulte sait qu'il doit prendre sa douche sans que personne ne le force à le faire.
Il y a des choses que Dieu vous a donné, pour lesquelles il vous a déjà été équipés, mais ces choses appartiennent en principe à un adulte devant Dieu. Si vous conservez malgré cet équipement spirituel les pensées et les habitudes d'un enfant spirituel, vous ne pourrez pas pratiquer l'Amour tel que décrit dans 1 corinthiens 13. En effet, un enfant est incapable de certaines choses. Par exemples :
(i) Garder l'attention pendant un certain temps (il est très vite distrait).
Vous aurez du mal à être patient, ou à garder l'attention sur Jésus. Vous serez très vite distrait par autre chose; or l'amour est patient et persévérant (1 corinthiens 13.4).
(ii) Supporter tout.
Les enfants n'ont pas la capacité de supporter certains fardeaux. Vous ne serez pas en mesure de payer le prix que Dieu vous demandera de payer pour entrer dans votre appel. Or l'amour supporte tout, pardonne tout (1 corinthiens 13 v 7).
(iii) Être humble
Les enfants sont jaloux et aiment attirer l'attention sur leurs personnes et sur leurs exploits. Vous risquez dans ce sens de demeurer orgueilleux ou de réclamer très vite à Dieu des récompenses pour vos "sacrifices", or l'amour ne cherche pas son intérêt (1 corinthiens 13. 5). D'ailleurs Jésus a dit :
" Si l'un de vous a un esclave qui laboure ou garde les troupeaux, lui dira-t-il, à son retour des champs : ‘Viens tout de suite te mettre à table’ ? 8Ne lui dira-t-il pas au contraire : ‘Prépare-moi à souper, ajuste ta tenue pour me servir jusqu'à ce que j'aie mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et tu boiras’ ?
9Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné ? 10Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire" (Luc 17 v 7-10).
La tendance à aimer que l'on reconnaisse nos efforts à tout prix😭😭, relève de l'enfantillage spirituel. Un adulte sait qu'en faisant ce que Dieu lui ordonne, il ne fait pas une faveur à son maître, mais il n'accomplit que son devoir de serviteur.
(iv) Être docile.
L'enfant est bien souvent têtu. Il fait comme bon lui semble; or un adulte en Christ est plus docile au Saint-Esprit.
Luc 6.46 (l'enfant spirituel) : "Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?"
➡️Matthieu 25.23 (l'adulte en Christ) : "Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de choses, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître."
(v) Être attentionné.
L'enfant se préoccupe moins de la souffrance de son parent. Il ne sait pas si son père ou sa mère est fatigué(e), mais il voudra absolument qu'il/elle joue avec lui. Il ne sait pas si son père ou sa mère aura les moyens de lui procurer le jouet qu'il désire, ou s'il a d'autres priorités financières pour le moment. Cela n'est pas son problème; il réclamera absolument ce jouet.
En agissant de la sorte, vous risquez ne jamais comprendre les peines de Dieu, à votre égard ou à l'égard des autres. Vous risquez donc ne pas comprendre ses centres d'intérêts et œuvrer sérieusement pour cela.
Un adulte par contre partage le cœur de son parent de telle sorte que ce dernier peut se confier à lui. Dieu se confie plus facilement à ceux qui ont cessé d'être "enfants spirituels" parce qu'ils sont en mesure de marcher dans son amour et de porter ses fardeaux.
(vi) L'intelligence.
- On ne peut pas expliquer certaines choses à l'enfant parce que son âge ne le permet pas. C'est pourquoi en restant un enfant spirituel vous vous exposez beaucoup à la confusion parce que vous empêchez à la lumière de Dieu de régner dans votre système de pensée. En revanche, un homme spirituel comprend plus facilement les choses.
Hébreux 5 v 11-14 : "11Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 12Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. 13Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice; car il est un enfant. 14Mais la nourriture solide est pour les hommes faits (…)"
(vii) La jouissance de l'héritage en Christ.
- Un enfant n'hérite pas de l'héritage de son père, parce qu'il n'a pas encore atteint l'âge mûr pour gérer ses biens.
Vous risquez en demeurant enfant, de ne pas vivre des choses qui sont pourtant de votre héritage. Cela va entraîner des frustrations dans votre cœur, ce qui n'est pas la volonté de Dieu.
Galates 4 v 1 : "Voici ce que je veux dire : aussi longtemps que l'héritier est un enfant, il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout : 2il est soumis à des tuteurs et à des administrateurs jusqu'au moment fixé par son père."
Par ailleurs, la folie s'attache plus à ceux qui sont immatures qu'à ceux qui sont matures en Christ.
Proverbes 22.15 : « La folie est attachée au cœur de l'enfant ; La verge de la correction l'éloignera de lui.»
QUE FAIRE ? 🤷♂️
👉Se débarrasser de tout ce qui relève de l'enfant dans notre vie.
L'apôtre Paul dit :
"lorsque je suis devenu un homme, j'ai mis fin à ce qui était de l'enfant." (1 corinthiens 13.11).
Cela relève donc de notre propre responsabilité que de renoncer à l'enfantillage spirituel. Ce n'est pas quelqu'un d'autre ou Dieu qui le fera à notre place, mais cela engage notre responsabilité. La part de Dieu c'est de nous révéler ce qui appartient encore à l'enfantillage spirituel dans notre vie, et notre part à nous c'est d'y renoncer une fois que nous l'avons reconnu. Beaucoup demeurent bloqués dans des prisons de l'enfantillage spirituel parce qu'ils attendent que Dieu lui-même vienne les sortir de leur lit de paralytique. Et pourtant c'est à eux de se lever et de dire " À PARTIR DE MAINTENANT, JE DIS STOP⛔ À CECI, JE DIS STOP À CELA. MAINTENANT QUE LE SAINT-ESPRIT M'A RÉVÉLÉ CE PROBLÈME EN MOI, JE DÉCIDE DE METTRE FIN À CE SYSTÈME DE PENSÉE/À CETTE MAUVAISE HABITUDE, etc…"
La décision vous appartient à vous et non à un frère, une sœur, un ami, un pasteur, ou même à Dieu qui nous a tous donné le libre arbitre, et qui ne peut pas nous forcer à marcher dans son amour.
👉 Donner l'enfant intérieur du passé à Jésus-Christ.
Certaines peurs 😰sont à la base de l'enfantillage spirituel. Il y a peut être des traumatismes dont vous n'êtes pas encore guéris😷🤒, en particulier les traumatismes vécus dans l'enfance. À cause de cela, votre âme est resté enfermée dans une prison du passé, de telle sorte qu'il y a en vous comme un enfant qui réclame justice ou affection😫. IL FAUT DONNER CET ENFANT DU PASSÉ À JÉSUS ET DÉCIDER DE VOUS EN DÉTACHER, car Christ est venu pour vous libérer de toute prison intérieure.
Galates 5 v 1 : "C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude".
👉Reconnaitre que seul Jésus libère réellement de l'enfantillage.
Jésus a dit :
"Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres" (Jean 8 v 36).
Or malheureusement beaucoup pensent être des adultes en Christ : une fois qu'ils sont mariés, ou qu'ils ont une certaine situation professionnelle, ou qu'ils ont des cheveux blancs, ou même qu'ils prêchent ! Seul Jésus lui-même libère des prisons de l'enfantillage spirituel (avec notre coopération bien sûr). Ce ne sont pas ces choses citées ci-dessus qui peuvent nous en libérer (ni un travail, ni le fait d'avoir des enfants, etc).
La maturité en Christ ne s'apprécie pas forcément sous ces angles-là. C'est plutôt l'intimité que l'on a avec le Saint-Esprit de Dieu, qui nous conduit DANS TOUTE LA VÉRITÉ (Jean 16.13), qui rend mature. Cette maturité se prouve par les fruits du Saint-Esprit en nous🍍🥭🥥, et la capacité à discerner le bien du mal selon Dieu, et non selon la sagesse humaine.
Matthieu 7 v 15-20 : "15Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.16Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez."
Hébreux 5 v 14 (parole vivante): "Les adultes, par contre, ceux qui ont atteint une certaine maturité spirituelle, prennent de la nourriture solide. Ils ont exercé leurs facultés et ont ainsi acquis, par l’expérience, un sens moral affiné qui leur permet de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal."
1 corinthiens 2 v 15 : "Mais celui qui est spirituel discerne toutes choses ; mais lui n'est discerné par personne"
PRIÈRE 🔥Père, au nom puissant de Jésus-Christ, révèle moi par ton Saint-Esprit tout ce qui relève encore des enfantillages spirituels dans ma vie, et donne moi la volonté et la capacité d'y mettre fin une bonne fois toute. Amen
Estelle N.
JOUR 6/L’AMOUR NE SE VANTE PAS, IL NE S’ENFLE PAS D’ORGUEIL
1 Corinthiens 13.4 : « […] « l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil »
Il m’est déjà arrivé par le passé d’étudier ce passage. Mais j’ai souhaité le méditer d’une autre manière. Pourquoi dit-on que l’amour ne se vante pas et qu’il ne s’enfle pas d’orgueil ?
C’est une expression qui m’intrigue. Il y a ici une action qui n’est pas choisie au hasard. Nous parlons de « se vanter » et « d’enfler ».
Commençons par « se vanter », il est dit dans le site du CNRTL [3] qu’il s’agit de « Se glorifier de quelque chose, en tirer vanité ». Le contraire de cette action serait l’abaissement de soi. Même si le terme ne s’orthographie pas de la même manière, nous pourrions imaginer un jeu de mot laissant penser qu’il s’agit là de faire « du vent ! » C’est une action qui paraît vaine et qui, a priori, ne bénéficie qu’à la personne qui l’applique.
En ce qui concerne le terme « s’enfler », cela nous ramène inexorablement aux différentes expressions qui existent dans notre société. Ils rappellent qu’enfler n’est pas toujours synonyme d’une bonne chose. Lorsque quelqu’un dit « tu as les chevilles qui enflent », cela signifie que cette personne a « Tiré une fierté exagérée d’une réussite passagère ». Nous pouvons également nous rappeler l’expression : « tu es gonflé ». Cette dernière expression n’est guère méliorative.
Nous retrouvons dans le site du CNRTL deux définitions intéressantes qui permettent de comprendre davantage le verbe « s’enfler ».
La première indique ceci : « Mettre exagérément en valeur, infatuer (Gonfler d'orgueil et de sottes prétentions). Synon. fam. faire mousser. Gonfler d'orgueil. Caressant le glorieux personnage sur ses autres qualités et prétentions extérieures de manière à le gonfler devant tous (Sainte-Beuve, Caus. Lundi, t. 11, 1856, p. 341) ».
La seconde, précise qu’il s’agit : « Amplifier l'importance quantitative ou qualitative. Notre univers de perception est gonflé de valeurs affectives et sillonné de tracés d'action (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 110 ».
Les deux définitions indiquent qu’être enflé signifie ajouter de la valeur de manière excessive à un objet ou une personne dans l’objectif de les glorifier aux yeux de tous. Par ailleurs si nous prenons l’image d’un pneu, nous savons que son gonflement n’est en réalité que de l’air. Cette comparaison nous ramène à l’image que nous évoquions précédemment concernant le vent que la vantardise produit.
Ces deux actions sont donc similaires et produisent le même effet c’est-à-dire : « le vide ». Elles n’apportent concrètement rien sinon peut-être à celui qui les met en pratique.
Mais que nous dit la bible à ce sujet ?
Se vanter
Le terme grec employé ici est περπερεύομαι (perpereuomai) [4] signifiant : « i) vanter, s'enorgueillir, ii) affichage de soi, en utilisant des embellissements rhétoriques [5] pour se vanter avec excès ».
Le sens donné à l’action de se vanter implique l’expression excessive de la fierté de soi et emprunt d’artifices supplémentaires permettant l’embellissement de sa propre image.
S’enfler d’orgueil
L’orgueil a été traduit du terme φυσιόω (phusioo) [6], sa signification réunit à la fois l’action de s’enfler et l’illustration du mot orgueil. Voici le sens rapporté par le site Lueur.org : « a) gonfler, souffler, faire enfler, faire se gonfler, b) enfler, rendre fier, c) éclater, se conduire d'une façon hautaine, être fier ».
S’enfler d’orgueil correspond à l’auto-élévation de soi, au-dessus des autres, par le moyen de glorioles.
La lecture de cette définition inspire la crainte et le danger que représente une telle pratique, car il est fait mention des termes gonfler et éclater. Lorsqu’un membre est enflé, c’est l’expression physiologique employée par notre corps pour nous alerter d’une anomalie. Il peut s’agir d’une pathologie banale, par exemple une bosse, ou d’un événement plus grave comme un œdème cérébral (accroissement du volume du cerveau) qui est un signal sérieux engageant le pronostic vital.
Par ailleurs, l’attitude associée à l’orgueil a une connotation péjorative induisant une forme de mépris de l’autre.
Cela étant dit, pensez-vous avoir des souvenirs de votre attitude indiquant qu’elle était empruntée de vantardise ou d’orgueil ?
Soyons honnête avec nous-même et rappelons-nous ces moments.
Pour ma part, en plongeant dans mes propres souvenirs, j’ai réalisé que j’ai partagé des événements avec mes collègues qui n’apportaient rien ni à ces derniers, ni au royaume de Dieu. Alors pendant que je méditais sur le sujet, je me suis également rendu compte que tout ce que nous partageons n’est pas nécessairement utile mais relève plutôt de la vanité.
Que nous dit le texte de référence ?
« […] « l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, » 1 Corinthiens 13 :4
Dans le livre de Colossiens 2.18, il est dit :
« Que personne, par son goût d’une fausse humilité et du culte des anges (religion), ne vous prive de la victoire. Plongé dans ses visions, un tel homme est sans raison enflé d’orgueil sous l’effet de ses pensées tout humaines ».
Les pensées humaines n’émanant pas de celui qui est l’amour incarné (Jésus-Christ), alimentent le gonflement de l’orgueil. Les pensées humaines sont des activités psychiques conscientes par lesquelles l’homme va réfléchir, subir ou imaginer toutes sortes de choses, d’objets ou de concepts selon sa propre interprétation.
Le Seigneur nous appelle à sortir de la réflexion émanant de l’arbre du bien et mal pour être conduit par l’arbre de la vie. Cela implique que nous ne sommes plus amenés à réfléchir et à décider au travers de nos pensées, mais à intégrer complètement les pensées de Jésus Christ. Comme le dit Paul : « et il ne s'attache pas à celui qui est la tête. C’est pourtant d’elle que tout le corps, bien nourri et solidement assemblé par ses articulations et ses liens, tire la croissance que Dieu donne. » Jésus n’a-t-il pas dit « demeurez dans mon amour » ? (Jean 15.9), son instruction prend tout son sens. Il est important de demeurer dans l’amour de Jésus, en gardant ses commandements et non pas les nôtres ou celle des hommes.
C’est aussi la raison pour laquelle, le Seigneur a dit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. ». Il est évident que nos pensées nous poussent à l’orgueil et la vantardise, si elles ne sont pas toutes focalisées sur le Seigneur. Les fruits d’un tel agissement révéleront, dans ce contexte précis, que nous agissons non pas pour la manifestation de l’amour mais pour assouvir une soif de gloire qui nous est propre.
Observons un exemple de la bible : le cas du roi Saül.
Il est rapporté dans le livre de 1 Samuel 15, que le roi Saül n’a pas obéi aux instructions du Seigneur :
« Va maintenant frapper les Amalécites. Vouez à la destruction tout ce qui leur appartient. Tu ne les épargneras pas et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et bébés, bœufs et brebis, chameaux et ânes. » (1 Samuel 15.3).
Malgré ces instructions, nous apprenons au verset 9 ceci :
« Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag ainsi que les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras et tout ce qu'il y avait de bon; ils ne voulurent pas le vouer à la destruction. En revanche, ils exterminèrent tout ce qui était sans valeur et chétif. ».
Le Seigneur nous a commandé ceci :
« 9. Tout comme le Père m'a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.10. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. » (Jean 15.9-10).
Pourquoi donc Saül a-t-il agi de la sorte ?
Le roi indiqua les raisons suivantes au prophète Samuel :
« 24. Alors Saül dit à Samuel : J'ai péché, car j'ai enfreint l'ordre de l'Eternel et tes paroles. J’ai eu peur du peuple et je l'ai écouté. 25. Maintenant, je t'en prie, pardonne mon péché, reviens avec moi et j'adorerai l'Eternel.» (1 Samuel 15.24-25).
Saül a quitté l’amour pour enfler un orgueil qui s’est nourri de deux choses :
Le raisonnement humain a pris le dessus sur le raisonnement de Dieu;
L’envie de plaire au peuple était plus forte que la volonté de satisfaire le Seigneur (vantardise).
Or, le Seigneur ne l’a pas invité à réfléchir ni à se glorifier mais à garder ses commandements et demeurer dans son amour. Saül a oublié que la royauté à laquelle il avait accédé, n’était que grâce divine. Il devait simplement suivre les instructions de Dieu qui le testait à ce moment précis.
Cela implique que dans les épreuves de feu par lesquelles Dieu nous fera passer, il s’attend à ce que nous manifestions l’amour. Comme pour Saül, nous aurons des instructions claires données par le Seigneur. Allons-nous les suivre ou allons-nous nous enfler d’orgueil en suivant nos propres pensées, en se vantant d’une grâce que nous ne méritons absolument pas ? Allons-nous rentrer en guerre d’égos ou allons-nous dépasser ce que pensent les autres à notre sujet ? Allons-nous nous focaliser sur Dieu et son plan ?
L’amour dans lequel le Seigneur nous fait grandir est un amour qui nous permet de dépasser nos propres limites, peu importe ce qu’elles sont, pour mettre l’autre avant soi.
L’amour n’est pas impulsé par nos propres pensées ni par notre vision des choses. L’amour prend de la hauteur et s’aligne à la vision du Seigneur. L’amour c’est demeurer dans la volonté du Seigneur quoi qu’il se passe. Lorsque le Seigneur a donné des instructions claires pour les épreuves, obéissons. Ne nous enflons pas d’orgueil en voulant mener la situation avec notre intellect mais avec notre cœur qui aime et respecte le Seigneur. La seule antithèse à l’orgueil et la vantardise c’est l’attachement fort et l’amour que nous portons pour Jésus et la réalisation que tout n’est que grâce. Contemplons le seul exemple parfait d’humilité et d’honneur : Jésus Christ.
Prière : Père pardonne-nous car souvent nous nous sommes laissés porter par nos pensées, notre vision des choses ou encore notre volonté, ne manifestant pas l’amour tel que tu nous l’enseignes. Père aide-nous à nous focaliser sur toi en toutes circonstances, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Dans les temps d’épreuve et face à l’adversité Saint-Esprit nous prions que tu nous aides à nous souvenir de qui nous sommes aux yeux de notre Père céleste. Brise les forteresses de l’orgueil et la vantardise en nous, accorde-nous un cœur humble et un esprit bien disposé. Remémore-nous que ceux qui nous offensent ne savent pas ce qu’ils font. Donne-nous une paix qui surpasse toute intelligence et bâtis en nous une compassion authentique pour tes enfants dispersés. Au nom de Jésus-Christ, AMEN.
Fadoua J.
JOUR 7/LOUANGE
Prenons un moment de louange et de contemplation de Jésus. Laissons son Saint-Esprit parler à notre cœur pendant ce temps de calme.
Chant : "ton amour, ta puissance
POUR ALLER PLUS LOIN, VOUS POUVEZ ÉCOUTER LE MESSAGE DU CULTE DONNÉ AU COURS DE LA SEMAINE DE CE PROGRAMME (02/09/24), EN CLIQUANT SUR LE BOUTON CI-DESSOUS.
[3] CNRTL : définition « se vanter »
[4] Se vanter : περπερεύομαι (perpereuomai) - Strong 4068
[5] Réthorique : (Technique du discours; ensemble de règles, de procédés constituant l'art de bien parler, de l'éloquence)
[6] Orgueil :φυσιόω (phusioo) – Strong 5448
[7] Le Robert définit en effet la patience comme l' « incapacité de se contraindre pour supporter, attendre qqch. ou qqn.» en donnant comme synonyme « énervement.»
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