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L’AMERTUME

Dernière mise à jour : 23 nov. 2022

INTRODUCTION Très peu de personnes apprécient la saveur amère en bouche. Certes quelques exceptions existent, mais en principe, ça reste dans le domaine culinaire où les préférences de goûts diffèrent selon chacun. Cependant, quand l’amertume s’empare des cœurs, les goûts et les couleurs ne se discutent plus : personne ne peut vivre heureux en étant emprisonnée par ce sentiment de tristesse mêlée de rancœur.

L’amertume est liée à une humiliation, une déception ou le sentiment (vrai ou faux) d’avoir subi une injustice. Elle rime toujours avec colère, irritation, rancœur, vengeance, abattement, tristesse. Or il est écrit « Garde ton cœur plus que tout autre chose car c’est de lui que viennent les sources de la vie » (Proverbes 4 : 23). Etant donné que « (…) c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, l'immoralité sexuelle, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » (Matthieu 15 : 19), on ne peut permettre qu'il reste dans l'amertume. Il faut en sortir le plus rapidement possible ; c’est une porte pour la mort, une porte pour l’enfer, au vu de ce qu'elle produit. La bonne nouvelle est qu’iI y a une issue de secours.

PROPULSION SPIRITUELLE JUIN 2022, C’EST PARTI !



JOUR 1/ IL A BU LA COUPE D’AMERTUME À MA PLACE


Luc 22 v. 41-42: "41Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, se mit à genoux et pria 42en disant : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. »"

Lorsque le Seigneur Jésus priait le Père d'éloigner de lui “cette coupe”, il faisait allusion à la coupe de colère de Dieu, dont nous avons certains détails dans la vision de l'apôtre Jean à la fin des temps:


Apocalypse 16 v. 1 et s.: 
“1J’entendis une voix forte qui venait du sanctuaire et qui disait aux anges : Allez, versez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu !
2Le premier partit et versa sa coupe sur la terre. Un ulcère malin et douloureux atteignit les hommes qui avaient la marque de la bête et qui se prosternaient devant son image.
3Le second versa sa coupe dans la mer qui devint du sang comme celui d’un mort, et tous les êtres vivants moururent, ceux qui étaient dans la mer.
4Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et les sources d'eau. Ils devinrent du sang. (…)
8Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Il lui fut donné de brûler les hommes par le feu, 9et les hommes furent brûlés par une chaleur torride. Ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui rendre gloire.
10Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête. Son royaume fut obscurci ; les hommes se mordaient la langue de douleur, 11et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, mais ils ne se repentirent pas de leurs œuvres.
12Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et l’eau en tarit pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient. (…)
17Le septième versa sa coupe dans l’air. Il sortit du sanctuaire une voix forte qui venait du trône et disait : C’en est fait ! 18Il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres et un grand tremblement de terre tel qu’il n’y en a pas eu de si grand, depuis que les hommes sont sur la terre.”  

Les coupes de la colère de Dieu ne sont que la réponse à la coupe d’amertume que les hommes se sont donné eux-mêmes à boire. Cette amertume, nous l’avons déversée sur Jésus à la croix, par nos insultes, nos ressentiments, nos rancunes, bref notre rejet de Dieu sous toutes ses formes; et chaque fois que nous avons fait du mal, chacun d’entre nous avons contribué par notre attitude à crucifier le Fils de Dieu[1]. Or parce que le salaire du péché c’est la mort (Romains 6: 23), il a fallu que nous récoltions les conséquences de nos agissements : boire la coupe de colère de Dieu. Seulement, Dieu nous aime et il ne prend pas plaisir en la mort même du méchant[2]; son Fils a alors bu à notre place cette coupe nous évitant ainsi la damnation éternelle. C’est donc une substitution et un transfert qui se sont opérés à la croix:

- L'Homme en crucifiant Jésus, déverse sur Lui son amertume.


Matthieu 27 v. 39 et s.:  "39Les passants blasphémaient contre lui et secouaient la tête, 40en disant : Toi qui détruis le temple et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !
41Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient : 42Il a sauvé les autres et il ne peut se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix ; et nous croirons en lui. 43Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.
44Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière."  

- Jésus boit à notre place la coupe de colère de Dieu; en la buvant, il refuse d’esquiver la douleur décidant ainsi d'affronter la mort jusqu'au bout :


Marc 15 v. 22-23: “22Ils conduisirent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ». 23Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.”

Remarque. La myrrhe est une résine qui vient de l'écorce d’un arbre d’Arabie, utilisé pour l’huile sacrée et en parfumerie. Etymologiquement, elle vient d’une racine hébraïque “marar”, qui signifie "être amer”, en raison justement de son goût. Il était de coutume d’après le talmud de Babylone, que l’on donne aux condamnés à mort du vin mêlé à la myrrhe pour qu’il perdent conscience avant leur exécution. Cela leur permettait de soulager la douleur avant l’agonie[3]. Il est d’ailleurs écrit dans Proverbes 31 v. 6:


“Donnez des boissons fortes à celui qui périt et du vin à celui qui a l’amertume dans l’âme”. -        


- À la fin, Jésus laisse couler son sang et l’eau qui purifient, pour qu’ils deviennent une coupe non plus de mort, mais de vie. Il nous revient donc de rappeler ce sacrifice en buvant son sang et en mangeant son corps.


Jean 19 v. 33-34: “33S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; 34mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.”  

PRIERE. Seigneur Jésus-Christ, merci d’avoir bu à ma place la coupe de colère de Dieu et de m’avoir donné la coupe de ton sang, coupe de vie éternelle, par laquelle je passe de la mort à la vie. Amen.



Estelle N.

Pasteure.


JOUR 2/ LE BREUVAGE MORTEL EST DÉSACTIVÉ.


Marc 16 v. 17-18: “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils pourront chasser des démons, parler de nouvelles langues 18attraper des serpents, et s'ils boivent un breuvage mortel, celui-ci ne leur fera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris.”  

Lorsqu’une personne vous empoisonne, soit physiquement soit spirituellement (exemple: manger ou boire constamment des mets ou boissons étranges dans les rêves avec surtout un sentiment de malaise au réveil) elle le fait parce qu’elle est animée de colère, de haine, de jalousie, bref de sentiments amers contre vous. C’est donc une coupe d’amertume qu’elle vous fait ingurgiter, espérant que cette coupe vous tue. Cependant, Jésus-Christ a dit que si vous croyez en lui, aucun breuvage mortel ne vous fera de mal. Autrement dit, si vous placez votre confiance en Jésus-Christ, et qu'il vous arrive de boire du poison, ce dernier sera nul et sans effet sur vous. Plus largement, toute substance nocive qui vous serait inoculée dans le corps verra son pouvoir anéanti par le sang de Jésus-Christ qui vit désormais en vous. C’est l’un des signes qui identifient ses disciples. En effet, le sang de Jésus-Christ est véritablement un breuvage qui, en nous justifiant, neutralise les effets nocifs de la coupe d’amertume des hommes. Si son sacrifice a pu nous justifier devant la coupe de colère du Père céleste Lui-même, à plus forte raison nous justifiera-t-il devant les coupes de colère de simples êtres humains.

Jean 6 v. 53-58: “53En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. 54Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. 55Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. 57Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. 58C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.”  

Buvons donc le sang de Jésus, et mangeons avec plaisir sa chair, afin qu’ils deviennent nôtres. C’est un des bénéfices de son alliance.


NB: Nous verrons le jour suivant comment s’y prendre en pratique.

PRIERE: Jésus merci pour ton sang qui me protège devant toute coupe d’amertume de l'Homme. Je crois que tu m’as justifié devant le Père, et par cette substitution que tu as opérée à la croix, tu m’as donné ta vie, ton sang, qui est devenu pour moi un breuvage pour la vie. Tout breuvage mortel est donc nul et sans effet dans ma vie au Nom de Jésus-Christ. Amen.

Estelle N.

Pasteure.


JOUR 3/ PÂQUES : COMMÉMORATION DE LA VICTOIRE SUR L'AMERTUME (1).


On se souvient de la douloureuse expérience des Israélites en Egypte, où pendant quatre générations, ils ont été en esclavage. Au moment de leur délivrance, Dieu instaure ce qu’il a appelé “la Pâque de l’Eternel”. Il s’agissait tout simplement de manger un agneau ou un chevreau rôti au feu, sans avoir brisé ses os, accompagné de pain sans levain et d’herbes amères. La Pâque symbolisait le jugement de Dieu sur l’Egypte esclavagiste et la libération du peuple captif.

Exode 12 v. 6-8, 11-12 :  “6Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, où toute l'assemblée d'Israël le sacrifiera au coucher du soleil. 7On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. 8Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
(…)
11Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C'est la Pâque de l'Eternel.
12 Cette nuit-là, je parcourrai l'Egypte et je tuerai tous les premiers-nés du pays, hommes ou animaux. Je mettrai ainsi à exécution mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l'Eternel.”  

Plus tard, dans Nombres 9, on voit que la tradition est effectivement respectée :


Nombres 9 v. 1-5, 9-11 : “1L'Eternel parla à Moïse dans le désert du Sinaï, le premier mois de la deuxième année après leur sortie d'Egypte. 2Il dit : « Que les Israélites célèbrent la Pâque au moment fixé. 3Vous la célébrerez au moment fixé, le quatorzième jour de ce mois, au coucher du soleil. Vous la célébrerez conformément à toutes les prescriptions et les règles qui s'y rapportent. » 4Moïse ordonna aux Israélites de célébrer la Pâque, 5et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, dans le désert du Sinaï. (…) 9L'Eternel dit à Moïse :« 10 Transmets ces instructions aux Israélites : Si l’un de vous ou de vos descendants est impur à cause d'un mort ou bien est en train d’effectuer un long voyage, il célébrera néanmoins la Pâque en l'honneur de l'Eternel. 11C'est le quatorzième jour du deuxième mois qu'ils la célébreront, au coucher du soleil ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères »”.  


Jetons un coup d'œil sur les différents éléments qui constituent le repas de Pâque selon les recommandations de Dieu à Israël. Nous remarquons que chacun d’eux a sa place en raison de sa symbolique et vient détruire la puissance de l’amertume.


a) - L'agneau sans défaut


L’agneau sans défaut dont les os ne devaient être brisés, préfiguraient le Seigneur Jésus en tant qu’agneau de Dieu livré pour nos transgressions :

Jean 19 v. 32-33 et 36 : "32Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. 33S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; (…) 36Ces choses sont arrivées, afin que l'Ecriture fût accomplie : Aucun de ses os ne sera brisé.” 

Justement, une vie brisée appelle fatalement un cœur amer. Si vous avez l’impression que vos os ont été brisés (votre force, votre élan, votre énergie, votre amour, votre zèle, votre puissance), il vous faut absolument manger l'agneau de Dieu dont les os n’ont pas été brisés, afin que ses os deviennent les vôtres. Jésus vous donne gratuitement ses os, et vous en avez besoin pour votre charpente musculaire. Vous pourrez désormais marcher debout, et non plus courbée à cause des drames de la vie. A cause du péché, les os humains ont été fragilisés. Ils sont devenus quasiment inutiles dans leurs fonctions de soutien et de protection des organes. Mais les os de Jésus, nul ne peut les briser au risque de se faire briser soi-même.



Luc 20 v. 17-18 :“17Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ? 18Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.”  
1 Corinthiens 3 v. 17 :“Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.”

Prenez donc les os de Jésus, c’est-à-dire acceptez de marcher désormais selon sa force, et vous serez restauré. En effet, la simple force humaine n’aidera jamais à accomplir les grandes choses que vous êtes destiné à accomplir ; elle vous fera tourner en rond et vous aurez à la fin un sentiment d’insatisfaction, d’où l’amertume. b) - Le pain sans levain Le pain sans levain que les Israélites devaient manger à la Pâque préfigurait également le Seigneur Jésus, dont la vie sur terre a été sans péché (sans levain). Il avait d’ailleurs recommandé de s’abstenir du “levain des Pharisiens et des Sadducéens”, c'est-à-dire de leur doctrine.

Matthieu 16 v. 6 et 12 : « Jésus leur dit : ‘ Attention, méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. ’ (…) Alors ils comprirent que ce n'était pas du levain du pain qu'il leur avait dit de se méfier, mais de l'enseignement des pharisiens et des sadducéens. »

Dans ce sens, toutes les petites entraves apportées à la parole de Dieu (rajouts, extractions, déformations, mauvaises interprétations, etc) sont largement suffisantes pour créer des erreurs doctrinales et systèmes de pensées contraires à la pensée de Dieu. Or une vision - même un tout petit peu - décalée de celle de Dieu, est en mesure de vous faire perdre la voie qu’il a tracée pour nous. Mais le levain a encore un autre sens. Parce que l'être humain a tendance à minimiser le péché, les ténèbres le maintiennent dans des prisons dont il n’est pas toujours conscient. Il trouve pour cela des excuses qui se traduisent souvent par des : - “ j’ai fait ceci mais ce n’est pas bien grave”; - “ ça c’est mon péché mignon”; - “Tout le monde le fait ! C’est la mode"; - “Je n’ai pas d’autre choix que de…Dieu lui-même comprend!”, etc. - " Même si j’agis ainsi, Dieu voit mon cœur c’est l’essentiel." Dans Luc 12 v. 1, le Seigneur Jésus donne un autre nom à ce type de levain : l’hypocrisie.

Luc 12 v. 1-2 : « 1 Pendant ce temps, les gens s'étaient rassemblés par milliers, au point de s'écraser les uns les autres. Jésus se mit à dire à ses disciples : ‘ Avant tout, méfiez-vous du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie’. 2 Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. »

Effectivement l’hypocrisie consiste à dissimuler sous une image attrayante son caractère ou ses intentions véritables. L’hypocrite simule des sentiments ou des opinions qu’il n’a pas, pour se présenter sous un jour favorable et inspirer confiance. C’est du levain qui affecte la pâte. L’hypocrite ne peut donc jamais être heureux : c’est contraignant de devoir porter constamment des masques. Dieu nous a créés pour être et non pour paraître. Paraître, c’est une prison mais être (en Christ) c’est la liberté. Devant Dieu, bien souvent nous adoptons malheureusement une attitude hypocrite en feignant d’être de son côté. Mais nos fruits finissent toujours par témoigner de la réalité du cœur. L'apôtre Paul dénonçait l’hypocrisie de certains membres de l’église de Corinthe, qui se faisaient appeler “frères” mais dont le cœur était délibérément porté à l’immoralité sexuelle. Il avait par ailleurs reproché à cette église d’avoir entretenu des rapports avec ces hypocrites, en relevant le danger de se laisser infecter par ce levain.


1 Corinthiens 5 v. 1-2, 5-11 :
« 1On entend parler constamment d’inconduite parmi vous, et d’une inconduite telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens ; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père. 2Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas plutôt pris le deuil, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous ! 
(…)5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus ! 6Il n’est pas beau, votre sujet de gloire ! Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? »
7Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
8Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de perfidie et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité.
9Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relations avec les débauchés.
10Ce n’est pas d’une manière absolue avec les débauchés de ce monde, ou avec les cupides et les accapareurs, ou avec les idolâtres ; autrement, vous devriez sortir du monde.
11Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir de relations avec quelqu’un qui, tout en se nommant frère, serait débauché, ou cupide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou accapareur, et même de ne pas manger avec un tel homme.”

Plus tard, il dit ceci :


1 Corinthiens 15 v. 33 : “Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.”

En un mot, on ne peut pas être “frère en Christ”, ou “sœur en Christ”, c’est-à-dire être “Chrétien (ne)” et marcher dans l’impudicité sexuelle, ou les idolâtries de toutes sortes. C’est de l'hypocrisie, car “le petit Christ” (chrétien) a en lui la semence de Christ. Or Christ est un pain sans levain. Un tel chrétien baigne dans des eaux amères ; il n’aura donc pas de joie, pas de paix, pas de vie abondante ; l’amertume les lui volera, et sa relation avec Dieu ne saura être stable. Rejetons donc l’hypocrisie, ne la côtoyons plus, et l’amertume ne trouvera plus de place dans nos vies.

PRIERE : Seigneur Jésus, je choisis de marcher par ta force toute puissante. Je renonce à la mienne. Arrache également de mon cœur toute once d’hypocrisie afin que je sois libre d’être devant Toi tel que je suis réellement. Amen.

Estelle N.

Pasteure.



JOUR 4/ PÂQUES : COMMÉMORATION DE LA VICTOIRE SUR L'AMERTUME (2).


c)- Les herbes amères

Les herbes amères rappelaient à Israël l’amertume de l’esclavage. Pourquoi se souvenir de la douleur lorsque nous devons nous réjouir à la fête ? Parce que l'être humain a tendance à oublier ce que Dieu a fait pour lui. Il a la mémoire courte et le souvenir de la douleur passée dont Dieu l’a guérie peut s’évanouir avec le temps. Or quand vous oubliez d’où Dieu vous a sorti, vous deviendrez ingrat, exigeant avec Lui, impatient et méchant. Manger des herbes amères à Pâque était donc une manière de dire à son peuple : “n’oublie pas de quoi je t’ai délivré, n’oublie pas ce que j’ai fait pour toi”.

Psaume 106 v. 21 : “Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, qui avait fait de grandes choses en Egypte”.

Entretenir le souvenir de cette délivrance nous maintient dans une attitude d’actions de grâces permanentes, plutôt que dans les plaintes et les murmures, ce qui nous évite en passant, le jugement de Dieu.

Osée 8 v. 14 : “Israël a oublié celui qui l'a fait ; et il bâtit des palais, et Juda multiplie les villes fortes ; mais j'enverrai un feu dans leurs villes, et il dévorera leurs palais.” d)-La coupe Plus tard, le Seigneur Jésus lève lui-même le voile sur la portée spirituelle de certains des éléments du repas de Pâque, accomplissant ainsi ce qui avait été préfiguré dans l’ancienne alliance. Luc 22 v. 14-20 : “14L’heure venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. 15Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir,16car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. 17Il prit une coupe, rendit grâces et dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; 18car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. 19Ensuite, il prit du pain ; et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 20De même il prit la coupe, après le repas, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Lorsque vous êtes offensé, la fracture qui s'ensuit provoque une déchirure de l'âme dont l’hémorragie ne peut être stoppée que par le sang de Jésus. C’est comme si à cause de la blessure intérieure, vous avez été vidé de votre sang. Il vous faut donc une transfiguration sanguine pour récupérer. Sauf que le sang dont vous devez être transfusé doit être sain. Le sang de Jésus remplit ce critère. Vous devez donc avoir la foi en la puissance de son sang, qui parle plus que le sang d'un homme juste :

Hébreux 12 v. 24 : “Vous vous êtes approchés de Jésus, qui a répandu son sang pour nous rendre purs. Il est l’intermédiaire d’une alliance nouvelle que Dieu a établie avec nous, et son sang répandu parle plus fort que celui d’Abel.” En pratique comment faire ? Pour ce qui est du contenu de la coupe, la boisson qui représente son sang, le Seigneur Jésus a simplement parlé du fruit de la vigne dans Luc 14 au verset 18 ci-dessus. On peut se permettre de parler de “boisson” parce que le mot “buvez” dans ce passage fait tout simplement penser qu’il s’agit d’un liquide qu’on boit, et non de quelque chose qu’on mange.

Mais de quel type de liquide s’agit-il puisque le fruit de la vigne en boisson peut être du vin ou tout simplement du jus de raisin ?

A défaut de précision dans le texte de Luc 22 v. 18, nous avons au moins dans l'ancienne alliance, ombre des choses à venir, des pistes de réponses qui peuvent aisément nous éclairer. - Exode 29 v. 40 : “Tu offriras, avec le premier agneau, un dixième d'épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d'huile d'olives concassées, et une libation d'un quart de hin de vin.”

- Nombres 15 v. 5 : “et tu feras une libation d'un quart de hin de vin, avec l'holocauste ou le sacrifice, pour chaque agneau.”

- Nombres 28 v. 7-8 : “La libation sera d'un quart de hin pour chaque agneau : c'est dans le lieu saint que tu feras la libation de vin à l'Éternel. Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une offrande et une libation semblable à celles du matin ; c'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.”

- Nombres 28 v. 14 : Les libations seront d'un demi-hin de vin pour un taureau, d'un tiers de hin pour un bélier, et d'un quart de hin pour un agneau. C'est l'holocauste du commencement du mois, pour chaque mois, pour tous les mois de l'année. - Lévitique 23 v. 13 : “vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l’Éternel ; et vous ferez une libation d'un quart de hin de vin.” Si l’ancienne alliance n’est que l’ombre des choses à venir, alors, la coupe fruit de la vigne dont parle Jésus au repas de Pâque, et qui symbolisait son sang était vraisemblablement du vin. A ce niveau, d’un point de vue strictement matériel, si nous désirons être le plus proche possible des éléments physiques de Luc 12 pour faire notre repas commémoratif de l’alliance de Jésus, nous aurons besoin de vin et de pain non levé (ce qui est disponible d’ailleurs aujourd’hui en supermarché).

Mais si vous n’avez pas de vin ou de pain non levé comment faire ? Ceci un conseil d’homme que je donnerai, alors avec le Saint-Esprit comment il vous conduira : - pour ce qui est de la coupe représentative du sang de Jésus, le jus de raisin peut être utilisé parce qu’il est aussi fruit de la vigne. Au pire des cas, si vous n’en n’avez pas du tout, vous pourriez éventuellement prendre de l’eau ; - pour ce qui est du corps de Christ, vous pouvez utiliser du pain levé disponible en boulangerie ou en supermarché par exemple.

En réalité, ce qui fait la véritable puissance de cet acte, c’est la foi en le sacrifice de Jésus pour nous, bien plus que les éléments matériels. Il ne sert donc à rien d’avoir du vin et du pain même non levé si dans notre cœur nous n’avons pas la foi en le sacrifice de Jésus-Christ. Soyons conscients que la boisson que nous buvons c’est son sang même qui ôte notre péché, et que le pain que nous mangeons c’est son corps. C’est le cœur que nous y mettons qui fera toute la différence, et non les éléments physiques en eux-mêmes. Christ a bu la coupe amère pour que nous soyons dans sa paix et dans sa joie, et ce n’est pas une simple théorie. Croyez fermement en la puissance de son sang et de son corps, prenez les par la foi en Lui et vous verrez votre délivrance.


Estelle N.

JOUR 5/ L’amertume chez le personnage de Naomi, la belle-mère de Ruth.


Textes de référence: livre de Ruth chapitres 1 à 4.

L’amertume de Naomi est née de la perte de son mari, Elimélec (Ruth 1 : 3) et de ses deux fils, Machlon et Kiljon (Ruth 1:5) au pays de Moab où ils s’étaient réfugiés à cause d’une famine en Israël. Aucun de ses deux fils, n’avaient eu d’enfants ; elle s’est donc retrouvée seule avec ses deux belles-filles moabites, Orpa et Ruth.

« Puis elle se leva elle et ses belles filles afin de quitter le pays de Moab, car elle apprit au pays de Moab que l’Eternel avait visité son peuple il lui avait donné du pain » (Ruth 1 :6) Naomi tient Dieu pour responsable de sa situation puisqu’elle dit : « Je suis dans une grande affliction de ce que la main de l’éternel s’est étendue contre moi » (Ruth 1 :13). Et aux versets 20-21 : « Ne m’appelez pas Naomi appelez-moi Mara (qui signifie « amer, amertume ») car le Tout-Puissant m’a rempli d’amertume j’étais dans l’abondance à mon départ et l’Eternel me ramène les mains vides pourquoi m’appelleriez-vous Naomi après que l’Eternel s’est prononcé contre moi et que le Tout-Puissant m’a affligé ». Mais malgré cela, Dieu va guérir le cœur de Naomie et la bénir, au travers de sa belle-fille, Ruth, qui s’est montrée fidèle envers elle en restant attachée à elle : « 16. Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; 17. où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! » (Ruth 1 :16-17) En effet, en allant glaner dans un champ, Ruth va rencontrer le propriétaire, Boaz, un parent qui a droit de rachat sur elles (Ruth 2 :3 et 19-20). Ruth finira par épouser Boaz et enfanter un fils, Obed, le grand-père du roi David, assurant ainsi une descendance à Naomi : « Les femmes dirent à Naomi : Béni soit l’Eternel, qui ne t’a point laissé manquer aujourd’hui d’un homme ayant droit de rachat, et dont le nom sera célébré en Israël ! Cet enfant restaurera ton âme et sera le soutien de ta vieillesse car ta belle-fille qui t’aime l’a enfanté elle qui vaut mieux pour toi que sept fils » (Ruth 4 :14) Ainsi la loyauté et l’amour désintéressé de sa belle-fille, Ruth, a restauré Naomi et l’a délivrée de son amertume. PRIERE : Seigneur, aide-nous à manifester aux autres le même amour sans calcul que Ruth a eu pour sa belle-mère afin d’être pour eux des instruments de délivrance et de bénédictions. Amen !

Marinella .K


JOUR 6/

LES LARMES PLEINES D'AMERTUME


Pour cette méditation, nous nous référons aux textes suivants :

- Jérémie 6 : 26 - « Fille de mon peuple, habille-toi d'un sac et roule-toi dans la cendre, prends le deuil comme pour un fils unique, verse des larmes, des larmes pleines d’amertume, car c’est de façon soudaine que le dévastateur viendra sur nous. »

- Zacharie 12 : 10 – « Alors je déverserai sur la famille de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont transpercé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »

- Amos 8 : 10 – « Je changerai vos fêtes en deuil et tous vos chants en lamentations, je couvrirai de sacs toutes les tailles et je raserai toutes les têtes. Je mettrai le pays dans le deuil comme pour un fils unique, et sa fin sera comme un jour d'amertume. »


1. Comment s’est manifesté l’amour dans ces textes de références ?

L’amertume se manifeste souvent sous la forme de déversement de larmes et par le deuil. Les deux étant liés, nous pouvons dire que le deuil est une grande affliction ou profonde tristesse, comparable à une très grande douleur comme celle que ressent un parent à la perte de son fils unique. L’amertume est par conséquent une émotion très négative et qui peut perdurer dans le temps si elle est persistante.

Les effets de l’amertume privent celui qui la ressent d’espoir, de bonté et de la miséricorde de Dieu comme cela est soulignée dans Amos 8 :10.


Mais qu’est ce qui provoque l’amertume ?


2. Les raisons de l’amertume.

Lorsque nous méditions les textes de références, nous remarquons que les peuples ont été touchés par certains événements. Dans le texte de Jérémie 6, Dieu a fait venir sur son peuple une « dévastation soudaine »; beaucoup ont trébuché et ont couru à leur perte. Dieu a fait venir un peuple puissant contre Israël, car ils l’ont abandonné; ils ont été hypocrites, rebelles, infidèles, adultères, prostitués, désobéissants, l’ont renié ou encore ont surpassé le mal. Baignant ainsi dans le mal, le peuple a été confronté à la colère de Dieu.

Ils ont été privés de leur pays et ont été contraints de servir des étrangers dans un pays qui n’était pas le leur. Mais dans tout cela, le plus grand dommage a été la perte de l'Eternel leur Roi.


Jérémie 8 v. 19 : « Voici que les cris de la fille de mon peuple retentissent sur une terre lointaine : ‘L'Eternel n'est-il plus à Sion ? N'a-t-elle plus son roi au milieu d'elle ? ».


Dans le texte de Zacharie, Dieu affirme que le peuple se lamentera sur « […] celui qu'ils ont transpercé », en parlant de Lui-même. C’est en tournant les regards vers son crime qu’il en ressentira l’amertume.

Dans les deux passages nous pouvons noter que la raison de l’amertume est principalement due à la séparation du peuple d’avec l’Eternel, elle-même étant une conséquence de leur infidélité vis-à-vis de sa Parole (c'est-à-dire ses commandements, sa loi). Ils perdent ainsi leur Dieu, qui est aussi leur Roi.


3. Quelle est l’issue ?

D’une part, dans le texte de Jérémie nous apprenons au chapitre 16 v. 7 : « On ne rompra pas le pain, quand on mènera le deuil, pour consoler quelqu'un au sujet d'un mort. On ne lui offrira pas la coupe de consolation au décès de son père ou de sa mère». En guise de correction, Dieu prive totalement son peuple de sa grande compassion et de sa présence.

En revanche, dans Zacharie 13 v. 1-2, il offre un esprit de grâce et de supplication et fait jaillir sa purification: « Ce jour-là, une source jaillira pour la famille de David et les habitants de Jérusalem, pour laver le péché et la souillure. Ce jour-là, déclare l'Eternel, le maître de l’univers, j’éliminerai du pays les noms des idoles, afin qu'on ne s'en souvienne plus. Je ferai aussi disparaître du pays les prophètes et l'esprit d'impureté. »

Il accorde sa grâce, assainie son peuple pour le rapprocher de lui comme indiqué au verset 9 : "Je mettrai ce tiers dans le feu et je le purifierai comme on purifie l'argent, je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il fera appel à mon nom et moi, je lui répondrai ; je dirai : « C'est mon peuple », et lui, il dira : « L'Eternel est mon Dieu. »"

L’épreuve que Dieu envoie débouche sur une relation plus proche avec l’Eternel.


4. Quelles (s) lecon (s) en tirer ?

Ces deux paroles rappellent deux contextes différents: pour l’un la colère se déverse sur le peuple (la mort) et pour l’autre une compassion (la vie). Nous réalisons alors que Dieu préfigurait au travers du chapitre 12 de Zacharie, l’exécution de Jésus-Christ et de la belle promesse qui est Y rattachée : « Un esprit de grâce et de supplication ».

Le Saint-Esprit est venu provoquer les larmes d’amertume afin que les hommes reviennent vers Dieu.

La bonne nouvelle est que dans ce contexte, les larmes d’amertume n'annoncent plus la destruction (tel que décrit dans Jérémie 6) ou la mort, mais plutôt l’espoir, la purification, le rapprochement d'avec Dieu en Jésus-Christ et donc la vie. C'est une une relation qui ne peut être rompue, car Jésus-Christ a porté tous les péchés.

Une fois les larmes sont déversées, le peuple doit revenir à Dieu. Nous apprenons de l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 7, que les larmes provoquent la tristesse qui produit la repentance.


2 Corinthiens 7: "En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort."


Les larmes provoquées par l’Esprit-Saint conduisent donc à la repentance, puis au Salut. L’orientation de nos larmes est par conséquent très importante; elle peut être la vie soit la mort: « […] tandis que la tristesse du monde produit la mort ».

Lorsque nous sommes amenés à verser des larmes d'amertume, tournons nous vers le Seigneur dans un sincère repentir, afin de lui remettre notre situation et choisir la vie.


PRIERE:

Seigneur nous prions que nos larmes nous ramènent à toi. Que les larmes amères nous amènent à marcher selon la vérité. Nous montrons en tant qu’enfant de Dieu que nous t’appartenons, en revenant à toi. Merci Seigneur pour le Saint-Esprit qui nous console. Merci Seigneur pour les larmes que tu provoques et qui nous apportent la vie. Au nom de Jésus-Christ. AMEN.


Fadoua J.


JOUR 7/PRIERE/DECLARATION.


Seigneur Jésus, je viens à toi comme un enfant, avec mes forces et mes faiblesses. Je m’attends à ta délivrance. Tu vois mon cœur plein de blessures, de déceptions de la vie et de frustrations. Merci d’avoir bu la coupe de colère de Dieu à ma place. Merci d’avoir offert ton corps et ton sang en sacrifice pour que je vienne librement dans ta présence aujourd’hui. Aide-moi à croire en cette vérité. Amen. Louange : Ton sang parle beaucoup mieux (LTC)



[1] Romains 3 v. 23-24: “Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.…”. [2] Ezéchiel 33 v. 11: “Dis-leur, je suis vivant! Dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. (…)”. [3] tbSanhedrin, 43a: cette tradition aurait été perpétrée par une confrérie de dame charitable.

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