Un mort est mort. Il ne revient pas en principe. C'est l'une des raisons pour laquelle beaucoup ont peur des images de "revenants", "morts-vivants" ou "fantômes", puisque dans le cours "normal des choses", la mort physique marque une séparation définitive d'avec ce monde. La mort effraie l'Homme déchu, parce qu'il sait très bien qu'il ne reviendra jamais. Il sait très bien qu'il voit ses proches ou profite de la vie pour la dernière fois. Devant cette fatalité, conséquence du péché, Dieu n'a pas voulu laisser l'être humain à son triste sort. Au contraire, il est venu sur terre conjurer ce mauvais le sort, en la personne de son Fils Jésus-Christ. Connaissez-vous dans votre entourage quelqu'un qui ait triomphé de la mort au point d'insuffler à ses fidèles la même puissance de résurrection pour qu'à leur tour, la mort ne prévale plus jamais sur eux ? Jésus l'a fait; il est mort et est ressuscité le troisième jour. Sa victoire sur la mort emporte de belles conséquences, que nous étudierons tout au long de cette semaine de jeûne et de prière.
PROPULSION SPIRITUELLE AOÛT 2022, C'EST PARTI !
1/LE DERNIER SOUFFLE DE JÉSUS À LA CROIX.
Matthieu 27 v. 50-53 : “50Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit. 51Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52les tombeaux s'ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent. 53Etant sortis des tombes, ils entrèrent dans la ville sainte après la résurrection de Jésus et apparurent à un grand nombre de personnes.”
Les dernières circonstances qui entourent la mort de Jésus à la croix étaient largement suffisantes pour percevoir la puissance avec laquelle le messie ressusciterait des morts.
Dans son agonie, le Seigneur était en train de souffrir les douleurs de l’enfantement à cause de nous. C’étaient en effet nous qu’ils portaient dans son sein, c’étaient nous qui avions besoin de voir le jour, parce que nous étions cachés, mais cachés sous le terreau de la mort; C’était donc notre nouvelle naissance qui retentissait dans tout l’univers lorsque Jésus a poussé l’ultime cri en rendant l’esprit, telle une femme en travail qui pousse son dernier cri pour laisser enfin le bébé sortir d’elle.
Savez-vous pourquoi dès les premières secondes de sa vie, le nouveau-né pleure et crie ? Cette réaction est induite lorsque l’air entre la première fois dans ses poumons et fait vibrer ses cordes vocales. Le cri du nouveau-né enclenchent ses fonctions cardiaques et respiratoires, et sa circulation sanguine démarre de façon autonome après avoir été assurée par le placenta au cours de la grossesse. Le son initial du bébé est donc vital dans le processus de la naissance. Le son qu’avait poussé Jésus à la croix en criant était le son de notre nouvelle naissance. C’était le son qui annonçait la délivrance de l’Homme du joug de la mort; c’était le son qui annonçait que l’Homme allait pouvoir enfin recevoir un nouveau souffle, le Saint-Esprit afin d'être autonome dans sa relation avec Dieu. En effet, dans l’ancienne alliance, l’Homme passait par l’Homme pour recevoir des directives de Dieu. Il parlait surtout par ses prophètes ou les sacrificateurs qui le servaient dans le temple par exemple. D’ailleurs personne à part les sacrificateurs n’avait accès au lieu très saint. Désormais, cela devenait possible, le voile de ce temple ayant été déchiré.
La déchirure du voile s’est faite par la main de Dieu lui-même et non par la main de l’Homme, marquant ainsi le fait que la gloire de notre nouvelle naissance revient à Dieu seul.
Seul lui a été capable de nous donner accès à sa personne.
Jean 1 v. 12-13: “12Mais à tous ceux qui l'ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu, 13puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu.”
Par ailleurs, quand il a déchiré le voile, il l’a fait complètement (de haut en bas), et non à moitié. “Tout est donc vraiment accompli” comme l’a dit Jésus (Jean 19 v. 30). Il n’ y a donc rien qui ne vous manque en tant qu’enfant de Dieu, né de lui-même par l’Esprit. Dieu a déjà entièrement déchiré les ordonnances qui vous condamnaient, et parce qu'elles ont été déchirées, vous êtes libres.
Par ailleurs, la terre a tremblé et elle a vomit ses morts : “les tombeaux s'ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent” (v. 52). A ce moment-là, la mort était en train d'être ébranlée sous l’effet de la grande puissance du Christ qui l’anéantissait. Parce qu’elle était très influente, la mort était dans l’assurance que personne ne pouvait faire quoique ce soit pour la détruire. Il aurait fallu un homme saint et en mesure de secouer l’univers entier. Or la mort pensait que cela n'arriverait pas, à cause de l'ampleur de ses dégâts… jusqu’au jour où elle réalise que Jésus a été cet homme là, l'homme parfait, fils de Dieu sous la forme humaine. De même que c’est par un Homme que la mort s’est emparé de l’Homme, il fallait que ce soit par un “Homme” que la vie revienne en l’Homme; par un “Homme” oui, mais pas n’importe lequel. Personne n’ayant réussi jusque-là, la mort se sentait peinarde. En voyant Jésus maltraité et crucifié, la mort avait pensé : “un élément perturbateur de plus, mais comme d’habitude il n’en sera rien, car c’est moi qui règne sur les hommes, puisqu’ils ont tous péché”. Rappelons à ce propos 1 Corinthiens 15 v. 56 : “l’aiguillon de la mort c’est le péché (…)”. La surprise a donc été de taille lorsqu'au dernier soupir du Christ, la terre a tremblé au point que des tombeaux se sont ouverts, et des corps ressuscitèrent. La mort comprit qu’elle faisait fausse route crucifiant Jésus, et que c’était son "arrêt de mort” qu’elle avait signé en le faisant tuer. Par la mort d’Adam la mort a régné sur l’humanité, mais par la mort de Jésus, la mort a été vaincue.
Cela implique pour nous ceci: n’ayons pas peur de nous faire crucifier, car ainsi nous faisons trembler le monde des ténèbres, et nous amorçons des résurrections: la nôtre d'abord, mais aussi celle d’autres personnes.
Par notre crucifixion, les rochers se fendront; cela signifie que les cœurs les plus durs autour de vous seront convaincus de péchés et reviendront donc à Dieu. Il l’avait d’ailleurs annoncé par la prophétie d'Ezéchiel:
Ezéchiel 36 v. 25-27 : “Je vous aspergerai d’eau pure et vous serez purifiés. Je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau. Je retirerai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. C’est mon Esprit que je mettrai en vous. Ainsi, je vous ferai suivre mes prescriptions, garder et respecter mes règles.”
Prenons donc courage, et laissons nous crucifier pour enfanter ce que Dieu a fait grandir dans notre sein .
Prière : Seigneur Jésus, merci de m’avoir enfanté à la croix. Rempli moi de force et courage afin que j’accepte aussi de passer par cette crucifixion pour vivre la puissance de ta résurrection. Amen.
Estelle N.
JOUR 2/NI CALMANTS, NI DEAL !
Cela faisait sûrement un bon moment que Jésus n’avait rien mis sous la dent, ni bu de l’eau. Entre le moment où il a été arrêté et le moment où il fut crucifié, le Seigneur n’a été que trimbalé de gauche à droit entre les chefs juifs et romains pour des simulacres de procès. A la croix, il était donc plus qu’exténué, assoiffé et durement affamé. L’évangile de Jean nous dit donc qu’il eut soif.
Jean 19 v. 28 : Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà accompli, dit, afin que l'Écriture se réalise pleinement: “J’ai soif”.
Les soldats qui se moquaient de lui, lui présentèrent alors une concoction composée de vinaigre et de la myrrhe amère. Mais Marc et Matthieu nous précisent que le Seigneur Jésus refusa de la boire.
Marc 15 v. 23 : “Ils lui donnèrent du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.”
Matthieu 27 v. 34 : “Ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel; mais quand il l’eut gouté, il ne voulut pas boire.”
En effet, il était habituel à l'époque de donner aux suppliciés au moment de l’exécution une boisson destinée à les droguer. Ils devenaient ainsi étourdis, et perdaient certaines de leurs facultés cognitives, ce qui pensait-on, aurait pu l’aider à soulager sa douleur. Mais le Seigneur Jésus n’a pas voulu de calmant, parce qu’il était déterminé à boire la coupe de colère de Dieu à notre place, jusqu’à la lie. Il a voulu supporter jusqu’au bout nos douleurs, et toutes nos douleurs. Ainsi, Jésus a vraiment porté toutes les blessures du monde que l’on pourrait imaginer, même celles que nous pensons qu’il n’a jamais portées. S’il s’était soulagé un temps soit peu en portant sa croix, cela correspondrait à retirer de la croix une partie des souffrances. Or si cela avait été le cas, qui aurait payé le prix de la rédemption de la portion “soulagée”? Jésus aurait donc peut-être porté certains péchés ou certaines souffrances, mais pas toutes. D’aucun aurait donc pu lui dire: “Jésus , tu as souffert cela, mais ce que moi je souffre en ce moment tu ne l’as pas porté, puisque tu n'as pas tout pris à la croix”.
Mais à l’heure d’aujourd’hui, personne ne peut le lui dire; Jésus s’est arrangé à ce que personne ne soit lésé dans l'œuvre de justification à la croix de Golgotha. Dès lors, quelle que soit votre souffrance, sachez que Jésus l’a portée, parce qu’il a bu la coupe de la mort jusqu’au bout, sans accepter de calmant. Il a ressenti jusqu’au bout toutes les douleurs de toute l’humanité. C’est comme une femme qui accouche sans péridurale ou toute autre forme d’alternative - y compris naturelle - pour soulager sa douleur, alors même qu’elle est entrain de souffrir le martyr dans l’accouchement.
Le Seigneur Jésus a désiré être au plus près de vous et moi, en refusant le vin mêlé de myrrhe amère, pour que vous et moi n’ayons plus jamais de sujet d’amertume.
Hébreux 4 v. 15-16: “15En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous le sommes, mais sans commettre de péché. 16 Approchons-nous donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance. Là, Dieu nous accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que nous soyons secourus au bon moment.”
Par ailleurs, que serait-il arrivé si Jésus avait accepté de prendre cette drogue?
Ses détracteurs auraient eu des arguments en apparence justes, pour décrédibiliser sa résurrection. Certains à l’heure d’aujourd’hui pensent en effet que Jésus n’est pas ressuscité, tout simplement parce qu’il ne serait pas vraiment mort. Ils imaginent que Jésus avait fait semblant de mourir et qu’il aurait bu une substance étourdissante capable de vous mettre dans un état comme celui d’un coma éthylique. Au final, sa résurrection ne serait pas vraiment une résurrection, mais un subterfuge. Il y a encore la théorie selon laquelle les disciples de Jésus auraient volé son cadavre pour feindre une résurrection.
Matthieu 26 v. 11-15 : “11Pendant qu’elles étaient en chemin, quelques soldats de la garde retournèrent en ville pour faire aux chefs des *prêtres leur rapport sur tous ces événements.
12Ceux-ci convoquèrent les responsables du peuple et, après avoir délibéré avec eux, versèrent aux soldats une forte somme d’argent 13avec cette consigne :
—Vous raconterez que ses disciples sont venus pendant la nuit et qu’ils ont volé son cadavre pendant que vous dormiez. 14Si jamais l’affaire venait aux oreilles du gouverneur, nous saurons lui parler et faire le nécessaire pour que vous n’ayez pas d’ennuis.
15Les soldats prirent l’argent et se conformèrent à ces consignes. Cette version des faits s’est propagée parmi les *Juifs où elle a cours jusqu’à aujourd’hui.”
Toutes ces hypothèses sont fausses, et n’ont pour seul dessein que de nier le fait que Jésus-Christ soit ressuscité d’entre les morts. Nous pouvons donc affirmer qu’il a bien fait de ne pas accepter de boire la drogue qui lui avait été proposée par les soldats romains à la croix. On aurait sûrement vite fait d’utiliser cette circonstance contre Jésus. Lorsque le diable vous propose des calmants, comme Jésus, refusez. Car tout “soulagement” qui ne vient pas de Dieu aura pour but de discréditer la puissance de votre résurrection; lorsque vous sortirez enfin de l’épreuve qui vous était proposée, les personnes de mauvaise foi diront : ce n’est pas vrai, il (elle) n’a pas vraiment vécu cela; il (elle) n’a pas tant souffert, puisque nous l’avons nous-même soulagé”, etc. Acceptez donc de souffrir sur votre croix jusqu’au bout, afin que le fruit qui doit émaner de votre témoignage soit probant. En obéissant jusqu’au bout, c’est vous qui décrédibilisez l’incrédulité de vos détracteurs, car aucun argument mensonger ou erronée ne peut tenir devant la justice accomplie de Dieu. La résurrection est la preuve même que c’est Dieu qui vous justifie.
Nous prendrons un dernier exemple, celui d’une personne qui a eu une attitude similaire, mais dans un contexte différent: Abraham. Après qu’il ait délivré Lot et sa famille de la main de Kedor Laomer roi d’Elam, le roi de Sodome proposa à Abraham (encore Abram) un deal:
Genèse 22 v. 21-23: “21Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes, et prends pour toi les biens. 22Abram répondit au roi de Sodome : Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut maître du ciel et de la terre : 23je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil ni une bride de sandale, pour que tu ne puisses pas dire : J’ai enrichi Abram.”
Abraham venait pourtant de recevoir la visite de Melchisédek, avec qui il eut un échange, reflet de l’alliance qu’il avait avec Dieu, et de l’alliance que Dieu préparait avec l’Homme par le corps et le sang de Jésus. Melchisédek était en effet venu à Abraham avec du pain et du vin, et Abraham lui donna la dîme de tous ses biens. Or on se souvient que peu de temps avant son arrestation pendant qu'il mangeait le repas de la pâque avec ses disciples,“26(…) Jésus prit du pain et prononça la prière de bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. » 27Il prit ensuite une coupe et remercia Dieu, puis il la leur donna en disant : « Buvez-en tous, 28 car ceci est mon sang, le sang de la [nouvelle] alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés.” (Matthieu 26 v. 26-28).
C’est donc juste après cette victoire et l'expression de l’alliance avec Melchisedek, que le père des nations est confronté à la tentation du roi de Sodome; mais il refusa, et il explique pourquoi: “pour que tu ne puisses pas dire : ‘J’ai enrichi Abram’.”
Votre épreuve est comme une crucifixion de Jésus qui annonce une victoire imminente à savoir votre résurrection. Toutefois, soyez vigilant tant au moment de "votre agonie à la croix” qu’au moment de votre victoire. Si le diable n’a pas réussi à vous faire boire ses calmants pour décrédibiliser votre future résurrection, il essaiera de faire un deal avec vous après votre victoire pour s’en approprier la gloire; or la gloire de votre résurrection revient à Dieu seul, ni à l’homme, ni à Satan, de peur qu’ils ne vous disent “c’est moi qui t’ai enrichi”, au détriment de Dieu. Que le Seigneur Jésus seul puisse se glorifier dans votre vie.
Prière. Père, au nom de Jésus, remplis-moi de force et de courage pour aller jusqu’au bout de l’épreuve que je traverse; je refuse les issues de secours qui ne viennent pas de toi. Donne moi le discernement pour identifier les solutions du Saint-Esprit et les solutions qui viennent de la chair ou des ténèbres. Je te prie également de me donner la sagesse pour éviter toute forme d’échange avec les ténèbres après ma victoire, afin que la gloire de ma résurrection revienne à Toi et Toi seul. Amen.
Estelle N.
JOUR 3/RIEN À DIRE DEVANT UNE PREUVE DE RÉSURRECTION !
Actes 4 v. 14 - 22 : “14Mais comme ils voyaient debout avec eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer.
“15Ils leur ordonnèrent de sortir du sanhédrin, puis ils délibérèrent entre eux 16en disant : « Que faire à ces hommes ? En effet, ils ont accompli un signe miraculeux évident, c’est clair pour tous les habitants de Jérusalem et nous ne pouvons pas le nier. 17Mais, afin que cela ne se propage pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là. »
18Alors ils les appelèrent et leur interdirent absolument de parler ou d'enseigner au nom de Jésus.
19Pierre et Jean leur répondirent : « Est-il juste, devant Dieu, de vous écouter, vous, plutôt que Dieu ? Jugez-en vous-mêmes. 20Quant à nous, nous ne pouvons pas ne pas annoncer ce que nous avons vu et entendu. »
21Les chefs du peuple leur firent de nouvelles menaces et les relâchèrent. A cause du peuple, ils ne trouvaient pas le moyen de les punir, parce que tous attribuaient à Dieu la gloire de ce qui était arrivé. 22En effet, l'homme qui avait bénéficié de cette guérison miraculeuse était âgé de plus de 40 ans.”
Les grandes menaces de Satan impressionnent parfois, au point de faire fuir nombre d’enfants de Dieu. Il ne devrait pas en être ainsi. En réalité, le diable est un farceur. Il ne menace que parce qu' il ne peut rien faire d’autre. Devant l’évidence d’un miracle de résurrection, il se trouve démuni : plus moyen de se cacher ou de mentir. Il est mis dos au mur. Sa méchanceté et sa mauvaise foi sont exposées aux vu et au su de tous.
Ayant vu que Pierre et Jean avaient guéri nom de Jésus-Christ un homme paralysé des jambes depuis sa naissance, les chefs religieux se sont retrouvés coincés dans leurs mensonges au sujet de la résurrection de Jésus. Souvenez-vous qu’ils avaient soudoyé les soldats pour faire répandre une rumeur selon laquelle Jésus n’était pas ressuscité, car ses disciples seraient venus voler son corps (Matthieu 26 v. 11-15; cf jour précédent). Or si Jésus n’avait pas vaincu la mort, comment se fait-il que désormais en invoquant son nom, des personnes comme le paralytique à la porte du temple que la mort avait lié aux jambes depuis la naissance, soient en mesure de vivre des "résurrections" dans leurs vies?
Actes 3 v. 1-9 : “1Il était trois heures de l’après-midi, l’heure de la prière. Pierre et Jean montaient ensemble au temple. 2Or, on amenait un homme boiteux de naissance, qu'on installait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle pour qu'il demande l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. 3Voyant Pierre et Jean sur le point d’y entrer, cet homme leur demanda l'aumône. 4Pierre, accompagné de Jean, fixa les yeux sur lui et dit : « Regarde-nous ! » 5Il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose.
6Alors Pierre lui dit : « Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, [lève-toi et] marche ! » 7Puis il le prit par la main droite et le fit lever. Ses pieds et ses chevilles s'affermirent immédiatement ; 8d'un bond il fut debout et se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et adressant des louanges à Dieu.
9Tout le peuple le vit marcher et louer Dieu.”
La résurrection est donc en soi une puissance de dénuement des agents des ténèbres. Voilà pourquoi vous ne devez pas rester à terre. Laissez Dieu vous crucifier et vous faire ressusciter, vous verrez, ceux qui vous terrorisaient avant, se trouveront à leur tour terrorisés, car le fils/la fille du lion de la tribu de Juda, c’est vous.
Prière: (confessez le psaume 18)
Estelle N.
JOUR 4/LA RÉSURRECTION DE LA FAMILLE DE DIEU EN JÉSUS-CHRIST.
Nous nous sommes tous demandé un jour pourquoi Jésus s’est livré de lui-même à la croix, pour y mourir. Nous savons qu’Il l’a fait par amour afin de nous sauver. Le Seigneur a également accompli une autre œuvre à la croix qui a son importance. Jésus a permis par son sacrifice de donner vie à la grande famille que Dieu voulait bâtir depuis le commencement.
Avons-nous seulement conscience de cet ardent désir que Dieu a de nous réunir ? Avons-nous également conscience que Jésus fait renaître ce lien familial ?
Dans le livre de Jean 11 : 48, nous voyons que les principaux sacrificateurs et les pharisiens s’étaient inquiétés devant le sanhédrin en disant : «48 Si nous le laissons faire, tous croiront en lui et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.». C’est alors que le grand-prêtre Caïphe s’est mis à prophétiser inconsciemment:
Jean 11 v. 49-52 : “49 L'un d'eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit: «Vous n'y comprenez rien; 50 vous ne réfléchissez pas qu'il est dans notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière ne disparaisse pas.» 51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. 52 Et ce n'était pas pour la nation seulement, c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.”
Que comprenons-nous de ce passage ?
Jésus est mort afin que par son corps ressuscité nous ayons part avec lui à la résurrection. Comment ? … Par la nouvelle naissance en Christ. Dieu nous a tant aimé qu’il souhaite nous réunir en un seul corps soudé, aimé et proche de Lui : « (…) c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés » (Jean 11 v. 52, in fine).
Cet acte d’Amour a un impact beaucoup plus grand. Non seulement il nous donne part à la résurrection de Jésus-Christ, mais encore, tous ensemble, nous passons de la mort à la vie, de perdus à retrouvés et de dispersés à rassemblés. Dieu fait renaître ainsi son plan initial qui consistait à vivre avec tous ses enfants près de Lui. Nous qui avons accepté de vivre à nouveau en Christ, nous ne faisons qu’un avec Jésus et ainsi un avec notre Père. Les effets du péché originel qui séparaient l’homme de Dieu par la mort n’ont plus d’impact. Nous sommes enfin rassemblés par la Vie et à nouveau proches de notre Père.
Prière : Seigneur, nous te disons MERCI pour le sacrifice à la croix qui a permis de redonner vie à cette belle et grande famille que tu bâties. Tu as redonné vie à notre relation avec notre Père et nous avons l’assurance que nous serons tous réunis dans l’amour, dans ton corps et dans ton royaume. Nous, qui sommes devenus enfants de Dieu, te rendons grâce pour le privilège que tu nous offres en prenant part à la résurrection de la famille royale. Nous prions pour la résurrection de tous tes enfants perdus et nous voulons Père rassembler avec toi. Merci pour l’amour que tu nous portes et qui nous lie tous ensemble. Au nom de Jésus-Christ, Amen.
Fadoua J.
JOUR 5/LA VICTOIRE EN JÉSUS-CHRIST.
Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. »
Ici, Jésus est en train de prévenir ses disciples au sujet des persécutions qu’ils auront à subir dans le monde : « Ils vous excluront des synagogues; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. » (Jean 16:2). En effet, comme Jésus leur avait déjà dit :
« Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. » (Jean 15:20).
Cependant, Jésus veut les rassurer par sa paix disponible en demeurant en Lui, cette même paix qui lui avait permis de dormir en pleine tempête.
Matthieu 8 v. 24-26 : « 24Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. 25Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! 26Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme.»
Esaïe 30:15: « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force »
Jésus veut également les encourager en leur annonçant qu’il a déjà remporté la victoire sur le monde par sa mort et sa résurrection. Par conséquent, eux aussi pourront triompher des épreuves qui les attendent avec l’aide du Saint Esprit qu’il enverrait :
Esaïe 43 v. 2 : « Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas. »
Prière : Seigneur Jésus-Christ, merci pour ton Saint Esprit qui me donne la puissance et la force nécessaire pour affronter et surmonter les difficultés de ce monde. Je veux rester attaché(e) à toi et me rappeler que parce que tu es ressuscité j’ai déjà la victoire sur tout. Amen!
Marinella K.
JOUR 6/LA LOI DE RÉSURRECTION : L'EXPÉRIENCE DU NOYAU D'AVOCAT🥑.
Il y a quelques semaines de cela, j’ai fait une petite expérience potagère. J’ai pris deux noyaux d’avocats que j’ai laissé à moitié trempés dans l’eau, à l’aide de cure dents, selon les recommandations que j’ai reçues. L’idée est tout simplement de les faire pousser un peu, avant de les mettre en terre. Au début de l’expérience, je ne voyais rien du tout, juste des morceaux de noyaux très durs. A un moment donné, j’ai même failli me décourager parce qu’en apparence, rien se passait. Cependant, j’ai décidé de persévérer jusqu’au bout, sachant que je ne devais pas les retirer de l'eau avant environs deux mois. Conformément aux consignes que j’ai eues, je veillais à ce que les noyaux soient constamment trempés dans l’eau, et je m’assurais que l’eau soit changée tous les deux jours. J’ai répété le rituel encore et encore.
Trois semaines plus tard, au moment où je n’y pensais plus, j’ai constaté qu’un des noyaux commençait à bourgeonner.
On pouvait voir qu’il se fendillait en deux et laissait pousser depuis l’intérieur une minuscule tige. J’ai également remarqué deux petites racines presque translucides, qui commençaient à se former en dessous du noyau dans l’eau.
J’étais émerveillée devant cette beauté de la nature. En effet, le noyau d’avocat, surtout lorsqu’il s’assèche, est très dur. Vous ne pouvez pas le fendre facilement avec un couteau sans user de force. D’ailleurs, beaucoup se coupent la main par mégarde à cause des noyaux d'avocats à tel point que des médecins ont lancé une alerte sur la multiplication d’accidents de ce type. Cependant, le noyau que j’avais trempé n’a pas eu besoin de moi pour se fendre. Au contact de l’eau il s’est ouvert naturellement par le milieu, pour laisser pousser une toute petite tige plus frêle qu’un vermicelle. Je me suis demandé : “comment un noyau aussi dur peut-il se fendre en deux devant une tige aussi fragile alors qu'une main d’homme même avec un couteau ne peut pas le fendre sans user de force, et surtout avec le risque de se faire mal?”
Dieu m’enseigna plusieurs leçons toutes simples par cette expérience potagère:
1/ le noyau d’avocat est “obligé” de repousser pour donner une nouvelle plante, qui à son tour donnera un nouvel arbre fruitier, parce qu’en ce noyau est déjà inscrite une loi de régénération. Chaque fois que le noyau sera donc dans les conditions idoines, cette loi va s’activer et produire le fruit qui est caché en germe à l’intérieur du noyau.
Lorsque vous avez reçu Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, vous recevez son Saint-Esprit, qui est l’esprit de la vie divine. Or la vie divine est éternelle; elle ne peut donc jamais s’éteindre. Une fois que vous êtes mis en terre (lorsque vous acceptez de mourir à vous-même), il y a en vous ce que j'appellerai la “loi de résurrection” qui va s’enclencher. Autrement dit, vous êtes programmé pour ressusciter chaque fois qu’on vous met à terre; vous ne pouvez pas mourir; c’est impossible, parce que la loi de régénération - ou la loi de résurrection si vous préférez - est en vous. Quelque soit ce qu’on vous fait de mal, vous allez tôt ou tard remonter la pente, vous allez tôt ou tard ressusciter, car vous avez l’esprit de la résurrection en vous.
2/Le noyau d’avocat est naturellement très dur; pourtant, une fois trempé dans l’eau pendant un bon moment, il s’est fendu tout seul pour laisser pousser un bourgeon qui est le futur avocatier.
Même si votre chair est aussi dure qu’un rocher, sachez qu’une fois que vous demeurez trempé dans l’eau de la parole vivante de Dieu, cette dureté va naturellement plier pour laisser pousser la semence de la parole que Dieu a planté en vous. Vous n’aurez pas besoin de forcer. Remarquez: lorsque l’homme force pour couper le noyau d’avocat lui-même, le risque de blessure est là; en revanche, sans que l’homme ait besoin de forcer quoique ce soit, le noyau se fend tout seul au contact de l’eau. De même, lorsque vous essayez de produire les fruits du Saint-Esprit par vos propres forces, vous vous ferez du mal; vous vous blesserez, et vous n’y arriverez pas. Mais si vous demeurez simplement dans la parole de Jésus en lui étant docile comme un enfant, naturellement vous porterez du fruit pour Dieu; votre caractère changera sans forcer. Il faut donc demeurer trempé dans l’eau de Jésus pour produire du résultat.
Jean 15 v. 5 : “Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.”
Jean 15 v. 7-9 : “7Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. 8Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruits. Vous serez alors vraiment mes disciples. 9» Tout comme le Père m'a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.”
3/J’ai dû changer constamment l’eau des noyaux pour les faire pousser.
Avec Jésus, vous devez constamment renouveler la manne de la parole. Vous ne pouvez vous contenter de quelques petites révélations de la parole de Dieu reçues ça et là, de façon irrégulière, et espérer évoluer ainsi. C’est chaque jour que vous devrez nourrir votre esprit de la parole de Dieu, de la même manière que vous essayez de nourrir votre corps tous les jours. C’était tous les jours que le peuple d'Israël se levait pour aller chercher la manne dont il se nourrissait dans le désert.
Exode 16 v. 4 : L'Eternel dit à Moïse : « Je vais faire pleuvoir du pain pour vous depuis le ciel. Le peuple sortira et en ramassera chaque jour la quantité nécessaire. Ainsi, je le mettrai à l'épreuve et je verrai s'il suivra, ou non, ma loi.
Josué 1 v. 8 : Que ce livre de la loi ne s'éloigne pas de toi ! Médite-le jour et nuit pour agir avec fidélité conformément à tout ce qui y est écrit, car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras.
4/Au début de l’expérience je ne voyais rien se produire. Mais en réalité, le bourgeon d’avocat était en train de pousser à l’intérieur du noyau. Ce n’est que lorsque le noyau s’est ouvert que le bourgeon est devenu enfin visible.
Votre résurrection est un processus. Ce n’est pas parce que vous êtes resté sous terre depuis longtemps que rien ne se passe. Au contraire, vous êtes en train de grandir. Seulement, le fruit de votre croissance ne sera visible qu’en son temps. Soyez donc patient avec Dieu et avec vous-même .
Psaume 1 v. 1-3: “1Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, 2 mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et la médite jour et nuit ! 3Il ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau : il donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu’il fait lui réussit.”
Habacuc 1 v. 2-3: “2L'Éternel m'adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie : Grave-la sur des tables, Afin qu'on la lise couramment. 3Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement.”
5/Ce sont deux noyaux d’avocat que j’ai trempés. Cependant, un seul a vraiment pris. L’autre tarde encore à bourgeonner, alors qu’ils ont été mis en eau pratiquement au même moment. Le second noyau est vraiment très dur, pourtant, il reçoit le même traitement que le premier. A bientôt deux mois aujourd'hui, il n’a pas encore laissé voir le moindre bourgeon. Cependant, par rapport au tout début, il laisse déjà paraître une légère fente par le milieu, qui présage qu’il va bientôt s’ouvrir.
Nous sommes comme des noyaux d'avocats de Dieu différents les uns des autres. Certains sont plus ou moins dans le timing divin parce qu’ils font l'effort d'accueillir sa parole avec douceur, tandis que d’autres sont à la traîne; certains ont un cœur plus réceptifs au contact de l’eau du Saint-Esprit; tandis que d’autres ne laissent pas facilement la parole de Dieu entrer en eux. Si vous intercédez pour une personne dont le cœur est aussi dur, prenez courage et persévérez. Ne lâchez rien. Arrosez-là constamment de vos prières, et même si c’est difficile, un jour, son cœur se fendra pour laisser passer le bourgeon de Dieu. Cette personne finira par lâcher prise, car rien ne peut résister à la puissance de la parole de Dieu. Tâchez aussi de rendre grâce à Dieu pour les moindres fentes que vous pouvez déjà apercevoir dans la carapace de cette personne, car elles vous annoncent que bientôt, le réveil arrive dans sa vie.
Hébreux 4 v. 12-13 : "Car la Parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante que toute épée à double tranchant et, pénétrant jusqu’au plus profond de l’être, jusqu’à atteindre âme et esprit, jointures et moelle, elle juge les dispositions et les pensées du cœur. Nulle créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte."
Esaïe 55 v. 10-11 : "La pluie et la neige descendent du ciel et n'y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et avoir fait germer ses plantes, sans avoir fourni de la semence au semeur et du pain à celui qui mange. Il en va de même pour ma parole, celle qui sort de ma bouche : elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire et rempli la mission que je lui ai confiée."
En conclusion, bien-aimé.e.s sachez que la résurrection de Jésus est non seulement une puissance mais elle agit aussi comme une loi divine. Vous êtes “destinés” à vivre éternellement, à ressusciter, à remonter la pente, quelles que soient les formes de crucifixion auxquelles vous pouvez être sujets. Rien ne vous tuera car l'Esprit de vie est en vous. Voilà pourquoi la Vie que Dieu possède est qualifié d'"éternelle". Si on la mettait en terre, elle ressusciterait encore et encore, comme ces noyaux de fruits qui une fois mis dans les conditions appropriées, repousseront sans cesse.
Prière: Je déclare que je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Eternel; merci Seigneur Jésus pour l’Esprit de résurrection, le Saint-Esprit qui vit en moi. Rien ne peut m’anéantir tant que je demeure en toi. Aide-moi à rester constamment trempée dans l'eau de ta parole afin que ton Esprit ne cesse de m'abreuver, et que je porte sans cesse du fruit à ta gloire. Amen.
Estelle N.
JOUR 7/ PRIÈRES/DÉCLARATIONS.
Je sais que mon rédempteur Jésus -Christ est vivant, et qu’il se lèvera le dernier (Job 19 : 25). C'est lui qui aura le dernier mot sur ma vie car il est l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin (Apocalypse 22 :13).
Je ne mourrai pas, mais je vivrai et je raconterai les œuvres merveilleuses de l’Eternel (Psaume 118 : 17).
La mort n'a plus d'emprise sur ma vie car le Seigneur Jésus a dit : “les portes du séjour des morts ne prévaudront pas sur mon Eglise” (Matthieu 16 : 19).
Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien, que peut me faire un homme ? (Psaume 118 v. 6).
Je déclare que je marche dans les sentiments de Christ Jésus, “lequel, existant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme une proie qu’on lui arrachait le fait d'être égal avec Dieu; au contraire, il s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père."(Philippiens 2 v. 5-11)
Parce que je crois en Jésus, qui est la résurrection et la vie, je vivrai, même si je meurs (Jean 11 v 25), car l’Esprit de Vie éternelle coule en moi.
J’ai la victoire en Jésus-Christ sur le péché et la mort sous toutes ses formes; elle a été engloutie, anéantie par le triomphe de Jésus-Christ. Mort, où est ton aiguillon? Tu as été vaincue à la croix de Golgotha, livrée publiquement en spectacle, car il est écrit que c'est en lui que j’ai été circoncis (e) d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été enseveli (e) avec lui par le baptême, je suis aussi ressuscité (e) en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Moi qui étais mort (e) par mes offenses et par l'incirconcision de ma chair, il m’a rendu (e) à la vie avec lui, en me faisant grâce pour toutes mes offenses ; il a effacé l'acte dont les ordonnances me condamnaient et qui subsistaient contre moi, et il l'a détruit en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. (Colossiens 2 v. 11-15)
Je suis donc une nouvelle créature en Christ (2 Corinthiens 5 : 17), plus que vainqueur (Romains 8 : 37).
AMEN!
Estelle N.
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