top of page
Photo du rédacteurJésus-Christ, Roi des Nations

QUI EST JESUS-CHRIST ?

Dernière mise à jour : 26 oct. 2021



Partie 1: Jésus-Christ, le messie de Dieu.


Le mot « messie » tel que nous le connaissons en français est issu de l’hébraïque Mashia'h qui signifie « oint ». En Grec, c’est le terme « Christos » qui est utilisé pour désigner « oint ». Ainsi dit, « Christ » et « messie » renvoient tous deux au même titre, à savoir « l’oint ». On peut l’attester par deux passages de la Bible qui illustrent clairement cette réalité :


Ø Jean 1 v 40 - 41 « André, frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie ce qui signifie Christ. »


Ø Jean 4 : 25 « La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir celui qu'on appelle Christ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. »


Dès lors, des Juifs comme des Non-Juifs (ici le cas des Samaritains) avaient pleinement conscience de l’existence et de l’arrivée d’un messie (ou Christ) en tant que libérateur d’Israël et du monde. La difficulté qui se posait était de savoir quelle est l'identité de ce Messie.


Mais comment reconnaître ce Messie ?


a) -Jésus reconnu comme le Messie parmi des Juifs.


Jean-Baptiste, prophète de Dieu, avait identifié Jésus comme étant le messie attendu, et dont il était justement entrain de préparer le chemin (Mathieu 3 : 1-3) ; André un de ses anciens disciples devenu disciple du Christ, l’avait également confirmé devant son frère Simon :


Pierre, un de ses disciples en reçoit la révélation directement du Père, ce qui atteste bien que Dieu le Père a spécifiquement oint Jésus comme le libérateur du monde.


Ø Matthieu 15 v. 15-17 : « Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux… »


b) - Jésus se présente lui-même comme étant le Messie.


Il l’annonce pour la première fois aux Juifs dans une synagogue :


Ø Luc 4 v. 16-21 : « Il (Jésus) se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit : ‘L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur’. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. »


Assis près d’un puits, et fatigué par son voyage, voilà qu’il aborde une Samaritaine qui venait puiser de l’eau. Il lui décrit une partie intime de sa vie, révélant ainsi à la femme sa soif de pardon et de la grâce de Dieu. Par leur échange, la femme comprend vite que ce qu’elle recherche auprès des hommes, seul Jésus le Messie peut le lui donner, seul lui peut combler le vide de son cœur. Mais pour cela, il s’est d’abord présenté comme étant le messie de Dieu qu’elle attendait tant, et il a fallu pour son salut, qu’elle l’accepte en tant que tel.


Ø Jean 4 v. 25-26 : « La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir celui qu'on appelle Christ ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.»


c)- Jésus reconnu comme le Messie parmi des non-Juifs (Samaritains)


Jean 4 v. 28-30 et 39-42 : « 28 Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : 29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? 30 Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. (…) Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait. 40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. 41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ; 42 et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »


Cher ami, beaucoup sont encore entrain d’attendre un autre libérateur, mais ce dernier, Dieu le Père l’a déjà envoyé. Il est le libérateur du monde et le libérateur de chacune de nos vies particulièrement. Cependant, il faudrait le reconnaitre et l’accepter comme tel afin de voir agir dans notre vie la puissance de son salut. Aucun médecin ne peut vous procurer des soins si de prime abord vous refusez de reconnaitre son statut de médecin ; il ne pourra même pas vous toucher si vous ne le désirez pas, malgré ses grandes compétences. Il en est de même avec Jésus, le messie de Dieu. Nier son statut d’unique libérateur de votre vie l’empêchera d’agir pour vous ; vous vous priverez ainsi du seul remède efficace pour la guérison de votre cœur de votre corps et de votre âme. Pourquoi s’infliger une telle souffrance alors que Jésus vous aime ? Venez à lui tel que vous êtes.



Partie 2: Jésus-Christ, le Fils de Dieu.


La double nature de Jésus - Christ, vrai homme et vrai Dieu, découle de son statut de Fils de Dieu. Autrement dit, afin de comprendre ou d’accepter son humanité et sa divinité, il faudrait au préalable réaliser qu’il est véritablement le Fils de Dieu.


Le roi David, qui était aussi prophète, avait prophétisé dans le psaume 2 v 2 en chantant :

« Les rois de la Terre se présentent et les princes se concertent ensemble contre YHWH (Yahweh) et contre son Mashiah »[1] autrement dit contre son Christ (puisque Christos et Mashiah correspondent au même terme : messie). Dans d’autres versions, c’est écrit,

« contre son Oint »[2], « contre le roi choisi par lui »[3], « contre l’homme qui a reçu son onction »[4].

Dans ce passage on comprend déjà que ceux qui s’élèvent contre l’Eternel Dieu, s’élèveront toujours contre celui qu’il a choisi comme Messie.


Mais il y a au verset 7 du même psaume une information encore très intéressante sur l’identité de ce Christ/Messie : « Je publierai le décret de l’Eternel : il m’a dit : tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré ». A la fin du psaume, David prophétise encore : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (v. 12).


La chronologie du Psaume du roi David montre donc une chose : l’Oint (Le Messie) est en réalité le Fils de Dieu. En effet, le psalmiste commence par parler au verset 2, de l’Oint de Dieu qui est contesté par les rois de la terre. Au v. 6, faisant allusion à la même personne, il parle cette fois-ci du roi que Dieu a consacré par onction : « Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. ». Jusqu’ici on comprend donc que le messie, est un roi choisi par Dieu lui-même. Par la suite, au v. 7, David parle d’un décret de l’Eternel qui dit :

« Tu es mon fils, aujourd’hui, je t’ai engendré ».


En conclusion : le messie (désigné au v. 2), qui est un Roi consacré par Dieu (v. 6), est aussi le Fils de Dieu (v. 7), selon un décret de Dieu lui-même.


I- La Seigneurie du Fils de Dieu.


Un décret est une décision qui ordonne ou règle quelque chose ; juridiquement, il relève du pouvoir réglementaire d’une autorité (en l’occurrence du pouvoir exécutif) par lequel elle rend un acte exécutoire, c’est-à-dire appelé à s’exécuter sous peine de sanction. C’est probablement la raison qui explique qu’au verset 12, le roi David prophétise ainsi : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. ». Il ajoute, « Heureux tous ceux qui se confient en lui ! ».

Rendre hommage, c’est exprimer le respect, l’admiration, la reconnaissance de quelqu’un. Mais plus précisément, et c’est ce qui se passait à l’époque des monarchies, l’hommage était l’acte par lequel le vassal se reconnaissait l’homme de son seigneur (l’hommage était suivi du serment de foi). Cette dernière définition semble plus proche du sens dans lequel s’exprime David dans le Psaume 2 v. 12. Il exhorte les rois de la terre à reconnaître la seigneurie du Fils de Dieu.


Dieu le Père lui-même a d’ailleurs ordonné que Son Fils soit honoré en tant que tel, en le plaçant au-dessus des anges et de toutes créatures. Lisons Hébreux 1 :


« 1Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, 2dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, 3et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, 4devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur.

5Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ?6Et lorsqu'il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent !

7De plus, il dit des anges : Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu.

8Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité; 9Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité; C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie au-dessus de tes égaux.

10Et encore : Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ;

11Ils périront, mais tu subsistes ; Ils vieilliront tous comme un vêtement,

12Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.

13Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ?

14Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? ».


Maintenant que nous savons que le messie est le Fils de DIEU, élevé en majesté, il faudrait savoir en la personne de qui il est désigné.


II- Qui est ce Fils de Dieu ?


1/Le témoignage de l’apôtre Paul


Arrivés à Antioche de Pisidie, Paul et Barnabas arrivent dans une synagogue, le jour du sabbat. Après la lecture de la loi et des prophètes, les principaux de la synagogue les invitèrent à faire une exhortation au peuple. C’est alors que Paul prend la parole et prêche sur le messie et dit :


a) - « C’est de sa (David) postérité que Dieu selon sa promesse, a suscité Jésus, le sauveur d’Israël » (Actes 13 v 23) : il rappelle d’abord la prophétie de Jérémie selon laquelle le messie serait issu de la postérité de David, ce qui s’est accompli en la personne de Jésus.


o Jérémie 23 v. 5 : « Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l'équité dans le pays. » ;


o Luc 3 v. 22-23 et v. 31 : « Et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : tu es mon fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. Et Jésus étant âgé d’environ trente ans quand il commença, et il était comme on le croyait, fils de Joseph, d’Heli (…) de David ».


b) - En parlant de la promesse d’un rédempteur Paul dit : « Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui » (Actes 13 : 33). Ainsi Le fils de Dieu en question dont David parlait dans le Psaume 2, c’était bien Jésus le Messie.


2/Le témoignage des anges de Dieu.


L’ange Gabriel apparait à Marie et lui dit : « Marie ne crains pas, car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus (Dieu sauve). Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père » (Luc 1 : 30-32).


Lorsqu’il rassura Joseph le fiancé de Marie, qui voulut rompre secrètement avec elle à cause de sa grossesse, l’ange Gabriel lui dit : « (…) ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (Dieu sauve) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés ».


Il y a une logique dans cette annonce : il est évident que le Fils du Dieu Très Haut qui est saint, soit conçu par l’Esprit de Dieu lui-même qui est aussi saint. En plus, souvenons-nous de cette prophétie du roi David : « Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte » (Psaume 2 : 6). Jésus a été conçu dans la sainteté. Il est donc vraiment le Fils de Dieu.


Par ailleurs, lorsque l'enfant Jésus fut né, un ange du Seigneur se présenta à des bergers et leur dit : « N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, vous est né. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2 : 10-12).


Un autre élément dans Luc 2 : 15 désigne Jésus comme étant le Fils de Dieu ; alors qu’il n’est encore qu’un enfant, le roi Hérode cherche à le tuer. Joseph et Marie s’enfuirent donc de Bethlehem en Judée, avec l'enfant Jésus, pour se réfugier en Égypte, ce qui correspond à la prophétie annoncée :

« J’ai appelé mon fils hors d’Egypte » (Osée 11: 1).


3/Le témoignage du Père lui-même.


Luc 2 v. 22 : « Et il arriva que comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi étant baptisé et étant en prière, le ciel s’ouvrit, et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme celle d’une colombe. Et une voix vint du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé ! C’est en toi que j’ai pris plaisir ».


Maintenant que nous savons que le Christ/messie se trouve en la personne de Jésus, il sera plus aisé de comprendre sa double nature humaine et divine. Ce sera l'objet d'une prochaine exhortation. 


[1]Version la BJC [2]Version Ostervald [3]Version Parole de vie [4]Version Semeur.



PRIERE.

Jésus, je te reconnais comme le messie de Dieu, son Fils, celui envoyé par Lui pour me sauver de la mort éternelle. Je t'accepte comme mon Seigneur et mon sauveur. Pardon pour mes péchés. Je veux recommencer une nouvelle vie avec Toi. Amen.


Estelle N.

33 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page