J'ARRĂTE DE ME FLAGELLER đ
- Estelle Ndjengue.
- 7 août 2023
- 3 min de lecture
1 corinthiens 4 v 4 : « Pour ma part, il m'importe trĂšs peu d'ĂȘtre jugĂ© par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas non plus moi-mĂȘme »
Le perfectionnisme nous colle souvent Ă la peau, mĂȘme lorsque nous avons dĂ©cidĂ© de suivre JĂ©sus. On veut tellement bien faire, et on fait son maximum pour cela...jusqu'au moment oĂč on chute, et une fois, et deux fois, et encore et encore, Ă tel point qu'on n'a plus envie de continuer. On a l'impression que plus on veut plaire Ă Dieu, plus on commet des erreurs. Alors, on laisse la place Ă la peur, et on se met mĂȘme Ă douter de son salut pour lequel nous avons louĂ© Dieu tantĂŽt! Pourtant, c'est au fur et Ă mesure que notre relation devient sĂ©rieuse et profonde avec Dieu que nous rĂ©alisons que nous avons absolument besoin de lui, parce que nous voyons enfin les lacunes de notre ĂȘtre intĂ©rieur jusqu'ici ignorĂ©es. Dans ce cas, ne vous flagellez pas. Cela ne sert Ă rien de culpabiliser car la culpabilitĂ© ne sauve pas. Elle n'a jamais sauvĂ©, et elle ne sauvera jamais personne. Au contraire, devant un erreur que vous avez commise, remercier JĂ©sus d'ĂȘtre mort pour vous Ă la croix car c'est justement de cela dont il est venu vous sauver, du pĂ©chĂ©. JĂ©sus savait dĂ©jĂ que vous Ă©tiez comme cela; c'est vous dĂ©couvrez peut-ĂȘtre ce qu'il y avait au fond de vous. Mais si JĂ©sus vous a acceptĂ© tel quel, ne vous excluez pas vous-mĂȘme de sa prĂ©sence. Plus que jamais, vous en avez besoin, car sans JĂ©sus vous ne pouvez rien faire.
Jean 15 v 5 : « Je suis le cep, vous ĂȘtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.»
ââ Se flageller, c'est prendre la place de Dieu en tant que juge de votre vie. C'est pourquoi l'apĂŽtre Paul avait dit dans 1 Corinthiens 4 v4 : « je ne me juge pas non plus moi-mĂȘme». Personne Ă part Dieu ne peut vous juger. Si vous refusez que d'autres vous jugent mais que vous-mĂȘme vous le faites sur votre propre personne, vous commettez une erreur. Ni personne, ni vous-mĂȘme n'a le droit de vous juger.
ââ Se flageller c'est renier la grĂące par laquelle nous avons Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s de la condamnation Ă©ternelle.
Romains 8 v 1 : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ.»
ââ Se flageller c'est faire de l'auto-sanctification; or seul le Saint-Esprit a le mandat de nous sanctifier. En effet, si Dieu nous corrige afin que nous participions Ă sa saintetĂ©, pratiquer l'auto-censure revient Ă jouer le rĂŽle du Saint-Esprit Ă sa place. C'est une forme d'orgueil.
ââ Se flageller c'est se prĂ©disposer Ă condamner les autres, car celui qui se condamne lui-mĂȘme condamnera son prochain, qu'il verra non sous le regard de la grĂące divine, mais sous le regard de la condamnation.
Luc 18 v 9-14 : "9Il dit encore cette parabole, Ă l'intention de certaines personnes qui Ă©taient convaincues d'ĂȘtre justes et qui mĂ©prisaient les autres : 10 « Deux hommes montĂšrent au temple pour prier ; l'un Ă©tait un pharisien, l'autre un collecteur dâimpĂŽts. 11Le pharisien, debout, faisait cette priĂšre en lui-mĂȘme : âO Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont voleurs, injustes, adultĂšres, ou mĂȘme comme ce collecteur dâimpĂŽts. 12Je jeĂ»ne deux fois par semaine et je donne la dĂźme de tous mes revenus.â 13Le collecteur dâimpĂŽts, lui, se tenait Ă distance et n'osait mĂȘme pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine en disant : âO Dieu, aie pitiĂ© de moi, qui suis un pĂ©cheur.â 14Je vous le dis, lorsque ce dernier descendit chez lui, il Ă©tait considĂ©rĂ© comme juste, mais pas le pharisien. En effet, toute personne qui s'Ă©lĂšve sera abaissĂ©e, et celle qui s'abaisse sera Ă©levĂ©e. »
Cher (e) ami (e), cesse de te flageller, car JĂ©sus lui-mĂȘme ne te condamne pas. Tu es libre en Lui.
Jean 8 v 10-11 : "10Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit : « Femme, oĂč sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a donc condamnĂ©e ? » 11Elle rĂ©pondit : « Personne, Seigneur. » JĂ©sus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; vas-y et dĂ©sormais ne pĂšche plus. »"
PRIERE: PĂšre cĂ©leste, pardon parce que je me flagelle moi-mĂȘme alors que tu m'as dĂ©jĂ libĂ©rĂ© (e) de la condamnation en JĂ©sus-Christ, qui a portĂ© le poids de mes fautes Ă ma place. Aide-moi Ă marcher dans l'esprit de ta grĂące. DĂ©sormais, je renonce Ă juger, les autres et moi-mĂȘme, car c'est Toi le juste juge. Au nom de JĂ©sus je prie. Amen.
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