II-LA MÉCHANCETÉ DE CEUX SUR QUI L'ON CRACHE.
B-LE CAS DE MYRIAM.
Parler contre les serviteurs de Dieu, c'est très grave; c'est attirer sur soi une malédiction telle la lèpre dont avait été frappée Myriam sœur de Moïse et d'Aaron. Or le lépreux dans l'ancienne alliance était sujet à la honte publique. Qui méprise son pasteur récoltera un pire mépris; qui méprise un serviteur ou une servante de Dieu en général récoltera contre soi-même le rejet, des blocages, de la confusion, et tout ce qui accompagne le mépris. Lorsque Moïse intercéda pour sa sœur afin que Dieu retire son jugement sur elle, il lui répondit :
Nombres 12 v 14 : « Si son père lui avait craché au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours un objet de honte ? Qu'elle soit enfermée sept jours en dehors du camp ; après quoi, elle y sera reçue.»
Dieu a comparé la sanction qu'il donna à Myriam à un crachat qu'elle subirait de la part de son propre père. On peut donc imaginer ce qui arrive lorsque nous nous laissons emporter par la rébellion vis-à-vis du pasteur que Dieu a établi sur sa bergerie. D'abord ce n'est pas contre un homme que nous nous rebellons, mais contre Dieu lui-même, le Père céleste.
Par ailleurs, la conséquence qui s'en suit équivaut à se faire cracher dessus. Quand nous méprisons le serviteur de Dieu, par rébellion, c'est comme si nous crachions sur lui, et donc sur Dieu. Malheureusement, c'est plutôt sur nous-mêmes que ces crachats retomberons. Prenons donc garde de ne pas agir comme Myriam en crachant sur le berger que Dieu a choisi.
PRIERE : Père céleste, pardon de t'avoir méprisé en méprisant ton serviteur (ta servante). Je me repends de mon attitude et je décide de t'honorer en l'honorant, en écoutant la voix du Saint-Esprit lorsqu'il passe par lui (elle) pour me parler ou pour conduire ton église. C'est au nom de Jésus-Christ que je prie. Amen.
Estelle Ndjengue
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