ENTRONS DANS LE REPOS DE CHRIST.
- Jésus-Christ, Roi des Nations
- 23 déc. 2024
- 19 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours
INTRODUCTION.
Cette semaine, nous envisageons le repos de Christ. L'enjeu particulier ici, est en réalité l'enlèvement de l'Eglise qui fera l'objet du prochain programme de propulsion spirituelle, en décembre 2024. Jésus revient bientôt, et en enlevant les siens, il confirme le repos dans lequel ils étaient déjà entrés sur terre en gardant la foi en Lui, en son retour, en ses promesses. Personne ne fait un enfant qu'il aime pour le voir dans le trouble toute sa vie. De même Dieu en tant que père céleste nous chérit tellement qu'il n'a qu'un seule envie, c'est de nous voir dans son repos. Ce dernier fait écho directement à la paix intérieure, mais pas que, car le repos divin a aussi une dimension physique indissociable de ce bel héritage que notre père en prévision.
PROPULSION SPIRITUELLE NOVEMBRE 2024 C'EST PARTI!
JOUR 1/CRÉÉS DANS L'ESPRIT DE REPOS
Dans la ligné de Seth, troisième fils d'Adam après Cain (chassé de sa terre pour avoir tué son frère) et Abel (assassiné par Cain), Lémec engendra Noé.
Genèse 5. 28-29 : "28A l'âge de 182 ans, Lémec eut un fils. 29Il l’appela Noé en disant : « Celui-ci nous consolera de notre travail et de la peine que ce sol procure à nos mains parce que l'Eternel l'a maudit. »"
Noé en Français est en hébreux le mot נֹחַ (Noach) qui signifie en effet "repos, tranquillité" [1] ou "consolation" [2]. Genèse 9.18-19 précise que c'est par sa postérité que toute la terre a été peuplée.
Genèse 9.18-19 : « 18Les fils de Noé, qui sortirent de l'arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan. 19Ce sont là les trois fils de Noé, et c'est leur postérité qui peupla toute la terre.»
Après le déluge, à partir de Noé qui porte un esprit de consolation, Dieu suscite alors une nouvelle lignée d'hommes et de femmes d'où nous sommes tous issus. Nous avons donc en tant qu'êtres humains, été engendrés dans l'esprit du repos, de la tranquillité, de la paix, de la consolation. C'était la vision de Dieu en suscitant Noé. Et pourtant, Jésus n'était même pas encore venu sur terre pour sauver l'humanité de ses péchés et la faire entrer dans le repos définitif de l'âme. C'est pourquoi, même en dehors de l'alliance avec Christ, lorsque nous ne vivons pas dans le repos, nous marchons déjà à contre-courant de ce que notre nature humaine normalement doit vivre. Dieu s'est arrangé à ce que l'Homme même dans son état naturel non encore regénéré, puisse vivre dans un « certain repos » quoiqu'imparfait. C'est comme si en nous engendrant dans la lignée de Noé, Dieu prédisposait la race humaine à la paix. En principe, nous sommes donc nés pour être dans le repos de Dieu, et non dans la peine, l'affliction, l'épuisement à outrance, le trouble, etc. Aujourd'hui, cela est d'autant plus vrai que Jésus le Fils de Dieu a porté cette malédiction du manque de paix afin de parfaire le repos que Dieu initiait déjà depuis longtemps avant l'établissement d'une nouvelle alliance par le sang de son Fils, il y a plus de deux mille ans aujourd'hui. Dans la foi en Dieu, il y avait une ombre de repos avant Christ dans la descendance de Noé que nous sommes tous. Mais depuis Christ, il y a la réalité du repos dans la foi en Dieu. Jésus a amené le repos à la perfection en se laissant condamner à notre place.
Ésaïe 53.5 : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris »
En conclusion, Le dessein de Dieu vis-à-vis de l'Homme n'a jamais été autre chose que la paix. Tout ce qui nous empêche de l'avoir qu'il s'agisse d'une paix intérieure comme extérieure, ne vient pas de Dieu. Soit c'est notre propre volonté qui s'oppose aux principes de paix de Dieu, soit c'est l'ennemi de nos âmes qui attaque notre paix. Mais en Jésus-Christ, rien ne pourra nous enlever cette paix-là si nous restons fermes dans son alliance. L'amour de Dieu pour nous est si fort qu'il n'avait même pas attendu la venue sur terre du sauveur de nos âmes, qu'il semait déjà les bourgeons de la paix dans notre relation avec Lui, depuis Noé au moins. C'était l'image de Jésus-Christ le prince de la paix que le patriarche préfigurait.
PRIERE/Père céleste, merci de m'avoir crée (e) dans un esprit de paix et de repos. Aide-moi par ton Saint-Esprit à m'y attacher fermement. Je crois que par le sang de Jésus qui a coulé à la croix pour moi, le repos est mon héritage désormais, et que rien ni personne ne pourra me l'enlever, tant que je reste attaché (e) à ton amour. Au nom de Jésus je prie. Amen.
Estelle Ndjengue.
JOUR 2/N'ENDURCISSEZ PAS VOS COEURS
Hébreux 3 v 7-11 : « 7C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, 8N'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert, 9Où vos pères me tentèrent, Pour m'éprouver, et ils virent mes œuvres. Pendant quarante ans. 10Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un cœur qui s'égare. Ils n'ont pas connu mes voies. 11Je jurai donc dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos !»
Lorsqu'Israël était dans le désert, la génération de ceux qui sortirent d'Egypte n'entra pas dans la terre promise. Seules leurs enfants eurent cette grâce. En effet, le peuple de Dieu avait péché par incrédulité. Leurs cœurs étaient resté aussi durs qu'au sortir de l'esclavage. Malgré tous les miracles qu'ils virent Dieu faire, ils ne s'étaient pas laissés adoucir. Ils avaient voulu rester fermé à son amour. L'impatience eut raison d'eux, et tout le mauvais tempérament dont Dieu voulait les délivrer était demeurer en eux. Au final, leurs caractère n'avaient pas réellement changé, à cause de leur désobéissance. Dans ces conditions, ils n'étaient pas en mesure de gérer la terre promise qui leur était pourtant destinée.
Lorsque Dieu nous a fait une ou des promesses, nous pouvons choisir : soit de lui faire confiance jusqu'au bout peu importe le temps que la promesse fait pour se réaliser, soit de ne pas lui faire confiance jusqu'au bout. Dans le premier cas, nous n'aurons jamais la paix intérieure. En effet, c'est la confiance ferme dans ce que Dieu a dit qui repose notre âme. En revanche, lorsqu'elle ne s'appuie pas sur ce que Dieu a dit, l'âme devient claudiquante. Elle est comme une personne aux jambes coupées. Elle va chanceler, elle sera troublée. Cela se manifeste généralement par des angoisses permanentes, des crises de colères, des dépression parfois et bien d'autres émotions négatives qui persistent. Il peut certes nous arriver, à cause de notre faiblesse humaines d'avoir des moments ponctuels de découragement dans la foi; cependant, si les humeurs négatives sont répétitives comme ce fut le cas des Israélites qui étaient constamment nerveux, plaintifs, amers, cela peut refléter un manque plus ou moins total de confiance en ce que Dieu a dit. C'est uniquement sur la parole de Dieu que nous devons avancer ou reculer; c'est uniquement sur la parole de Dieu que nous devons prendre des initiatives. Son Saint-Esprit est celui là seul qui doit commander nos impulsions, et non la chair, et nous devons autant que possible être surs que nous agissons bien sous la conduite du Saint-Esprit. L'incertitude d'être conduit par Dieu en prenant telle décision peut devenir à un moment donné source de stress, puisque cette décision que nous aurons prise n'a aucun appui véritable. Or seule ce que Dieu constitue l'appuie véritable de toute chose.
Psaumes 127.1 : « Si l'Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l'Éternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain.»
Luc 5.5-6 : « Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.»
Tant que nous essaierons de pêcher des poissons nous-mêmes, nous travaillerons en vain, et nous nous épuiserons. nous serons frustrés et mécontents. Mais une fois que Jésus lui-même nous ordonne de pêcher à tel endroit, notre travail portera du fruit. C'est ainsi que notre âme trouvera le repos. Choisissons de lancer les filets non pas sur la base nos propres initiatives personnelles, mais sur la base de la parole de Dieu. C'est lui le bâtisseur de notre vie. Que nos cœurs soient malléables entre ses mains.
PRIERE/Père céleste, je choisis de me reposer sur Toi. Je ne veux plus lutter avec moi-même ni avec personne d'autre. Alors, je crois en tes promesses. Aide-moi sil te plait à m'accrocher à toi coute que vaille. Au nom de Jésus je prie. AMEN.
Estelle Ndjengue.
JOUR 3/NE RÉPONDONS PAS À LA PROVOCATION
Nous avons vu que le repos est associé à une cessation d’activité. Le verbe « reposer » peut d’une manière figurée, illustrer le fait de poser quelque chose sur une autre. Cette image est importante, car c’est exactement ce que le Seigneur souhaite que nous fassions, c’est-à-dire : que nous nous reposions sur lui. Il est dit dans la parole :
« 3. A celui qui est ferme dans ses intentions tu assures une paix profonde parce qu'il se confie en toi. » (Ésaïe 26.3).
Avant de poursuivre, nous souhaitons vous poser cette question : qu’est-ce qui pourrait vous permettre de vous reposer et de garder la paix en même temps ?
Si vous faites partie des personnes qui sont hyperactives, alors vous ne connaissez pas la paix. Pour chaque situation bouleversante, vous réagirez à force égale voir supérieure à l’intensité de la situation.
Citons quelques exemples de comportement des personnes hyperactives : « difficulté d’organisation et de planification, procrastination (remettre à plus tard ce que l’on doit faire), hyperactivité motrice (besoin de bouger) ou mentale (pensées qui se bousculent dans la tête et partent dans tous les sens) tendance à parler beaucoup ou à interrompre autrui, recherche de sensations fortes ou prises de risques, impatience, irritabilité, agitation interne intolérance au sentiment d’ennui, comportements impulsifs, intolérance à la frustration difficulté à réguler la colère » [3]. Les conséquences de cette hyperactivité seront de perdre le contrôle de la situation et de perdre pied.
Revenons à ce que dit la parole que nous avons citée précédemment et au sens figuré que nous avons relevé concernant le verbe se « reposer ». Le verbe « se reposer » est transitif et construit avec le préfixe « re » et le verbe « poser », ce qui nous permet d’imaginer qu’il s’agit de l’action de se placer là où il convient et y trouver un appui. Nous utilisons cet exemple expressément, car il est dit dans la parole : se confie en toi Le repos consiste à s’appuyer sur Jésus et plus précisément d’avoir confiance en lui.
Pour entrer dans le repos de Dieu, il est important de conserver notre confiance et ce en toutes circonstances.
Nous rencontrons tous des situations qui nous font sortir de nos gonds. Il y a une situation en particulier à laquelle nous devons tous faire face : la provocation.
Qui n’est pas tenté de répondre, de jouer des coudes ou de sortir l’artillerie lourde pour riposter ? Nous avons tous eu à faire à ce genre de circonstances, mais que nous dit la parole de Dieu ? Nous vous invitons à lire Ésaïe 37.
Notons 5 éléments importants de ce texte :
L’Éternel prévient qu’il ne faut pas se laisser effrayer par les paroles du roi d’Assyrie, car lui-même contrôle l’issue de la situation. (V.6-9)
Malgré les menaces persistantes du roi, voulant porter atteinte à la confiance d’Ézéchias en Dieu, ce dernier va prendre le temps de consulter et remettre la situation entre les mains de Dieu. (V14-22)
Dieu proclame son jugement et menace le roi d’Assyrie. (V22-39)
Dieu rassure son peuple en proclamant une promesse de prospérité future (V30-32)
Dieu protège son peuple des troupes assyriennes. (Lire à partir du verset 33)
Que nous apprend cette histoire ?
Dieu nous appelle à ne pas se laisser effrayer par toutes les nuisances de l’ennemi ayant pour but de briser notre confiance en Dieu (v10). Parfois, l’ennemi va aller plus loin en nous provoquant pour que nous sortions de l’abri de Dieu et que nous nous jetions dans la gueule du loup. C’était l’attention du roi d’Assyrie qui a promis monts et merveilles dans le chapitre 36 aux versets 16-17.
Dans ces circonstances Dieu demande de ne pas se laisser effrayer, (v 6-9), ce qui implique de ne pas regarder aux circonstances mais de garder la foi en ce que Dieu va accomplir ce qu’il a promis. En effet, il n’est pas surpris, car il est bel et bien au contrôle.
La part des Israélites était de garder la foi et de s’y maintenir fermement en refusant la proposition alternative de l’ennemi. Cette position a bien été prise par le roi Ezéchias, car il n’a pas réagi par de l’hyperactivité ou en ripostant par la violence verbale ou physique, mais il est allé consulter l’Éternel pour lui faire part de la situation et lui présenter des supplications. Il s’est réfugié en Dieu et il a trouvé sa protection puisque le Seigneur lui-même a combattu son ennemi comme il l’a précisé dans les versets 26-29.
Le roi Ezéchias a obéi à Dieu en suivant ces instructions pour garder la paix, il n’a dépensé ni force, ni énergie superflu. Cette attitude rappelle que la relation avec Dieu est capitale pour recevoir les instructions nécessaires à mettre simplement en pratique. Le roi Ezéchias a obéi et a, par conséquent, dormi. Il était donc dans le repos puisqu’il est dit :
« L'ange de l'Eternel sortit et frappa 185'000 hommes dans le camp des Assyriens. Quand on se leva le matin, ce n’étaient plus que des cadavres. » (Ésaïe 37.36).
Aucune action n’a été nécessaire, c’est dans le repos que Dieu a permis à Ezéchias d’obtenir la victoire.
« Maintenant l’Éternel, mon Dieu, m’a donné du repos de toutes parts ; plus d’adversaires, plus de calamités ! » (1 Rois 5.4)
Le repos nécessite donc l’écoute des instructions de Dieu, la foi, car ce que le Seigneur dit est vrai et s’accomplira, et enfin l’obéissance.
Prière/Père, permet que nous vivions des circonstances qui nous obligent à tenir fermes et à rester confiants, fais-nous grandir dans une nouvelle dimension de la foi, toi qui es auteur et consommateur de la foi. Tu as dit que l'obéissance vaut plus que les sacrifices. Nous avons la conviction que c’est dans l’obéissance et la foi que nous verrons tout s’accomplir, et ce, dans le repos. Apprends-nous à nous taire lorsque nous devons nous taire et parler par ton Saint-Esprit quand il nous sera donné de répondre conformément à ta volonté. Merci Père de ce que même en état de guerre, tu nous permets de garder la paix et le repos tout en nous octroyant la victoire. Merci pour la protection et le repos en toi.
Fadoua Jabrak
JOUR 4/AUCUNE RACINE D'AMERTUME!
Hébreux 12.14-15 : « 14Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. 15Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés »
Dans l'une des béatitudes qu'il cite dans Matthieu 5, le Seigneur Jésus parle de ceux qui procurent la paix. Il dit :
« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! » (Matthieu 5.9)
L'amertume est un poison dans l'âme de l'Homme qui a tendance à se diffuser autour de soi. Elle est généralement le fait de frustrations intérieures avouées ou inavouées. Selon les personnalités, elle se manifestera plus ou moins de façon explicite. Chez certains, l'on verra de la colère sournoise, de l'hypocrisie, un calme apparent mais en réalité la personne amère a simplement décidé de taire ses blessures; son cœur bouillonne à l'intérieur de revendications, de désirs de vengeance, d'insultes etc. Par exemple, on peut penser à Absalom le fils de David, qui avait conseillé à sa sœur Tamar, abusée sexuellement par son demi-frère Amnon "de se taire".
2 Samuel 13.20-22 : « 20Absalom, son frère, lui dit : Amnon, ton frère, a-t-il été avec toi ? Maintenant, ma sœur, tais-toi, c'est ton frère ; ne prends pas cette affaire trop à cœur. Et Tamar, désolée, demeura dans la maison d'Absalom, son frère.
21Le roi David apprit toutes ces choses, et il fut très irrité.
22Absalom ne parla ni en bien ni en mal avec Amnon ; mais il le prit en haine, parce qu'il avait déshonoré Tamar, sa soeur.»
On voit donc un homme qui conseille à une femme violentée et meurtrie de garder le silence, au nom du lien de sang qu'elle a avec son bourreau. Mais encore, lui-même décide de garder le silence à l'égard de ce dernier. Et pourtant, plus tard, il le haïssait au point de vouloir sa mort. Deux ans plus, il le fit tuer finalement.
2 Samuel 13. 23, 28-29 : « 23Deux ans après, comme Absalom avait les tondeurs à Baal Hatsor, près d'Éphraïm, il invita tous les fils du roi. (…) 28Absalom donna cet ordre à ses serviteurs : Faites attention quand le cœur d'Amnon sera égayé par le vin et que je vous dirai : Frappez Amnon ! Alors tuez-le ; ne craignez point, n'est-ce pas moi qui vous l'ordonne ? Soyez fermes, et montrez du courage ! 29Les serviteurs d'Absalom traitèrent Amnon comme Absalom l'avait ordonné. Et tous les fils du roi se levèrent, montèrent chacun sur son mulet, et s'enfuirent.»
Le silence d'une personne amère est dangereux. Certaines personnes pensent pouvoir cacher leurs mauvais sentiments en se taisant de peur que leur amertume ne soit démasquée ou espérant que le temps effacera la peine. Mais tôt ou tard, le serpent de mer finira par sortir de l'eau. Le danger du silence dans un cœur amer est qu'il nourrit davantage l'amertume. D'un petite racine au départ, le silence agira sur l'amertume en germe comme une couveuse qui développera la petite plante en un grand arbre difficile de déraciner. parfois, il faudra carrément abattre l'arbre pour régler définitivement le problème. C'est exactement ce qui est arrivé à Absalom. La haine qu'il développa contre Amnon son frère, certes coupable, se transposa sur David son père, un innocent dans l'affaire. En effet, Absalom s'attendait à ce que David se venge sur Amnon. Le roi avait été irrité contre son fils Amnon (1 Samuel 13.21 : « Le roi David apprit toutes ces choses, et il fut très irrité. »), mais contrairement à Absalom, il trouva le courage de lui pardonner, comme il avait l'habitude de le faire envers tous ceux qui se sont comportés en ennemis contre lui. David avait compris que c'est à Dieu qu'appartient la vengeance (Deutéronome 32.35). Absalom laissa l'amertume tellement grandir en lui qu'il s'en prit aussi à son père, en lui faisant un coup d'Etat, et en essayant de le tuer après avoir usurpé le trône. C'est lui qui fut en fin de compte abattu, suspendu à un arbre (2 Samuel 15 à 18).
2 Samuel 18. 9-10, 14 : « Absalom se trouva en présence des gens de David. Il était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d'un grand térébinthe, et la tête d'Absalom fut prise au térébinthe ; il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui passa outre.
10Un homme ayant vu cela vint dire à Joab : Voici, j'ai vu Absalom suspendu à un térébinthe.
11Et Joab dit à l'homme qui lui apporta cette nouvelle : Tu l'as vu ! pourquoi donc ne l'as-tu pas abattu sur place ? Je t'aurais donné dix sicles d'argent et une ceinture. (…) 14Joab dit : Je ne m'arrêterai pas auprès de toi ! Et il prit en main trois javelots, et les enfonça dans le cœur d'Absalom encore plein de vie au milieu du térébinthe.»
Chez d'autres personnes, 'amertume n'est pas silencieuse, mais bavarde. Ces personnes ont constamment à la bouche de mauvaises paroles qu'elles se plaisent à faire entendre. C'est plus fort qu'elles. Elles se lamentent, se plaignent, critiquent. Elles ne sont jamais satisfaites, ont toujours à redire, sont toujours dans la contestation, la querelle, la rébellion. Le cas des Israélites dans le désert le démontre bien. Pendant 40 ans, ils ont tenté Dieu à plusieurs reprises à cause de leurs plaintes incessantes. Malgré tout le bien que Dieu leur faisait, leur cœurs n'a pas été changé. L'ingratitude, la rebellions, et les lamentations étaient monnaie courante parmi eux. Au final, ils n'entrèrent pas dans le repos de Dieu (Hébreux 3).
C'est la destination finale de l'amertume. En nous privant de paix, elle finit par nous priver d'entrer dans les promesses de Dieu. Il faut donc l'éviter à tout prix, pour pouvoir se reposer.
Proverbes 4.23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie.»
PRIERE/Père céleste, merci de me donner un cœur paisible alors que je choisis de marcher par la foi et non dans l'incrédulité.
Estelle Ndjengue.
JOUR 5/LE SOMMEIL, NOTRE HÉRITAGE EN CHRIST JESUS (1).
Selon l'Inserm, le sommeil correspond à une baisse de l’état de conscience qui sépare deux périodes d’éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensorielle [5]. À ce titre, il fait partie intégrante du repos que Dieu a prévu pour nous, et particulièrement ici, le repos physique dont nous en avons besoin pour le bon fonctionnement de notre organisme et pour le bien-être en général.
Habituellement, nous voyons l'importance de mettre nos machines au repos : une voiture ne peut rouler 24h/24, 7jours/7 sans pause. Elle finira par s'abimer. Idem pour une machine à laver par exemple, un micro-onde, etc. Le corps physique fonctionne à peu près comme une machine avec la particularité qu'il est vivant. Pour ce faire, Dieu dans son infinie sagesse a prévu pour l'Homme des temps journaliers de repos, au travers du sommeil. Même la nature nous l'enseigne dans ses différentes saisons. L'hiver par exemple correspond à une période où elle se repose. C'est un message pour nous. Accueillons avec joie le temps de repos, et précisément le temps de sommeil. À l'heure où le manque de sommeil est devenu un problème de santé publique, il intéresse Dieu, et devrait donc intéresser les enfants de Dieu. Dieu veut que nous ayons des sommeils réparateurs. Il veut que nous puissions dormir, et bien dormir, suffisamment pour recharger nos batteries.
Le manque de sommeil, un fardeau porté par Jésus-Christ.
Pendant son procès avant sa crucifixion, Jésus Christ portait toutes les douleurs liées au manque de sommeil. Cela fait partie du package des meurtrissures qu'il a supportés en notre faveur.
Ésaïe 53 v 5 : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
Le Seigneur a été arrêté et jugé par les chefs religieux en pleine nuit. Il n'a pas pu dormir, et pourtant il était si épuisé. Ses disciples d'ailleurs n'avaient pas pu tenir même une heure dans la prière cette nuit-là, tellement ils étaient accablés de sommeil.
Matthieu 26 v 38-45 : « 38Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. (…) 40Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi ! 41Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
(…) 43Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis.
(…) 45Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. »
C'est après une ou plusieurs nuits d'insomnies que Jésus a été fouetté, trainé de gauche à droite entre les juifs, Hérode et Pilate. À pied, il fit l'ascension du mont Golgotha pour se faire crucifier, tout ceci sans avoir pu dormir ni même manger ou boire (souvenons qu'à la croix, il réclamait à boire; Jean 19.28). Jésus a accepté de le faire parce qu'il pensait aussi à toutes les personnes qui souffraient ou qui après lui souffriraient d'un manque de sommeil. Dieu savait à quel point ne pas dormir ou mal dormir est douloureux pour l'Homme. C'est pourquoi, il a tenu à ce que Jésus soit sacrifié pour nous accorder cet héritage du repos physique.
En un mot, si par les meurtrissures de Jésus nous avons été guéris, par son manque de sommeil, nous avons désormais droit au sommeil. Jésus a tout payé par son sacrifice, même pour notre sommeil.
Estelle Ndjengue.
JOUR 6/LE SOMMEIL, NOTRE HÉRITAGE EN CHRIST JÉSUS (2)
Pendant le sommeil Dieu déverse sur nous des bénédictions
Psaume 127 v 1-2 : « 1Chant des montées, de Salomon. Si une maison n’est pas construite par l’Eternel, ceux qui la construisent travaillent inutilement ; si une ville n’est pas gardée par l’Eternel, celui qui la garde veille inutilement. 2C’est inutilement que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous mangez un pain gagné avec peine : il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.»
Dieu veut tellement qu'on se repose qu'il a rendu notre sommeil productif tant sur le plan physique que sur le plan spirituel. Sur le plan physique, nous savons tous l'importance d'une bonne nuit de sommeil réparateur pour entretenir son capital santé (stimulation de la mémoire, renforcement de l'immunité, régénération cellulaire, etc). Mais sur le plan spirituel, pendant que nous dormons, Dieu déverse également ses bénédictions sur ses bien-aimés. Ce que d'autres chercheront à acquérir par leurs propres forces, en se privant parfois de sommeil ou de repos en général, Dieu le donne gratuitement à ses enfants. Le sommeil est donc un moment favorable pour la réception de bénédictions spirituelles. Or nous savons que toute chose naturelle trouve sa source dans le spirituel. Le diable le sachant, il s'acharne sur le sommeil de l'Homme, soit en le tourmentant par des cauchemars, soit en le poussant à négliger son sommeil en passant par l'activisme, ou de mauvais états d'âme (stress, anxiété, colère [4]. À ce niveau nous pouvons nous appuyer sur cette parole de David :
« Je me couche, et je m’endors ; je me réveille, car l’Eternel est mon soutien.» (Psaume 3.6)
« Je me couche et aussitôt je m’endors en paix, car c’est toi seul, Eternel, qui me donnes la sécurité dans ma demeure.» (Psaume 4.9)
Mais parfois, c'est l'Homme lui-même qui gère mal ce cadeau que Dieu lui a donné en adoptant de mauvaises habitudes qui ne favorisent pas un sommeil réparateur (manger habituellement très tard, ou à l'inverse dormir en ayant faim, boire de l'alcool en soirée, rester sur les écrans tard, etc). On voit par exemple que c'est pendant le sommeil que l'ennemi de nos âmes sème l'ivraie dans le champs de blé de Dieu.
Matthieu 13.25 (parabole de l'ivraie et du blé) : « Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla.»
L'ennemi a donc notre sommeil pour cible, aussi travaille t-il pour le perturber autant qu'il le peut, afin de nous empêcher s'il lui en était possible, de recevoir les grâces que Dieu a prévu de nous accorder à ce moment-là.
C'est dans un profond sommeil que Dieu tira le côté d'Adam pour façonner Eve sa femme.
Genèse 2.21-22 : « 21Alors l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. 22L'Eternel Dieu forma une femme à partir de la côte qu'il avait prise à l'homme et il l'amena vers l'homme »
C'est dans son sommeil que le roi Salomon reçût la sagesse, la richesse et la gloire (1 Rois 3. 5-13). C'est dans son sommeil que Joseph est visité par un ange pour le rassurer par rapport à son mariage avec Marie, et qu'il reçoit le mandat d'être le père adoptif de l'enfant Jésus (Matthieu 1.20-25). C'est encore dans le sommeil que Dieu donne de nombreuses révélations pour nous protéger du danger, pour nous éclairer sur des situations obscures, ou pour avertir de l'avenir. Dans le premier cas, on peut penser encore à Joseph l'époux de Marie qui fut averti par un ange de fuir Israël pour se réfugier en Egypte, parce qu'Hérode en voulait à la vie du petit Jésus à l'époque.
Matthieu 2 v 13 : « Lorsqu'ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr.»
Dans le dernier cas, on peut penser aux songes que Joseph fils de Jacob eut à propos de son avenir (Genèse 37. 5-11 : Dieu lui révèle qu'il sera prince de ses frères), de même que Nebucanetsar (Daniel 4.1-18 : Dieu lui révèle son avenir politique, selon lequel son royaume lui serait arraché et qu'il serait chassé du trône jusqu'à ce qu'il reconnaisse que seul l'Eternel est le vrai Dieu), et Pharaon roi d'Egypte, à l'époque où Joseph séjournait en Egypte (Genèse 41. 1-32 : Dieu lui révèle la situation économique à venir de l'Egypte en annonçant une famine sévère de sept ans succédant à une période d'abondance de sept ans également).
Le sommeil est donc un terrain de bénédictions parce qu'il constitue une voie de communication entre Dieu et nous. C'est une voie de communication qui sera d'ailleurs accentuée en ces temps de la fin. Dieu a dit que dans les derniers jours il répandra son esprit sur toute chair « Et vos vieillards auront des songes.» (Actes 2.17, reprenant la prophétie de Joel 2.28). Le Saint-Esprit de Dieu veut nous parler dans notre sommeil. Pour ce faire, il est important que nous en prenions soin.
PRIERE/Père céleste, merci d'avoir donné Jésus Christ pour que j'ai droit à un sommeil réparateur. Je crois que je suis béni (e) pendant ce temps de repos, où tu veux communiquer avec moi par le Saint-Esprit. AMEN.
Estelle Ndjengue.
JOUR 7/POUR ALLER PLUS LOIN.
Vous pouvez prendre le temps d'écouter le message du culte donné lors de cette semaine (le 3 novembre 2024), intitulé "la progressivité du repos en Christ - Partie 1."
Les parties 2, 3 et 4 sont également disponibles en podcast en cliquant sur les boutons ci-dessous :
[3] tdah.pdf
[4] Ephésiens 4.26 : « (…) que le soleil ne se couche pas sur votre colère »
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