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Photo du rédacteurJésus-Christ, Roi des Nations

Dieu peut changer le cƓur de votre conjointđŸ’”âžĄïžđŸ’“ (Partie 1).

DerniĂšre mise Ă  jour : 28 oct. 2021


Voici l’histoire de Myriame qui Ă©tait dĂ©couragĂ©e dans l’intercession pour son mari. Les faits et les noms des personnages sont fictifs, mais ils retracent des situations rĂ©ellement vĂ©cues dans le corps du Christ.

 

Le téléphone sonne
Myriame appelle son amie Florence dans un accÚs de colÚre.


Florence : allo !

Myriame : allo ! Oui bonjour Florence ! Comment vas-tu ?

Florence : oui, je vais trĂšs bien ma sƓur ! Et toi-mĂȘme ?

Myriame : ça va un peu, on va dire.

Florence : un peu ? Et l’autre peu, il est oĂč ?


(Elles Ă©clatent de rire toutes les deux)


Myriame : bon, Ă  vrai dire, ça ne va pas vraiment. Je suis trop dĂ©moralisĂ©e, dĂ©couragĂ©e, dĂ©concertĂ©e ! tous les « Dé  » que tu veux.

Florence (étonnée) : o
oh
 !

Myriame (encore plus en colĂšre) : je n’en peux plus avec mon mari Marc. Ça suffit. Je suis fatiguĂ©e de prier pour lui, d’attendre que Dieu intervienne. Ça fait des annĂ©es aujourd’hui je me tue en jeĂ»ne et priĂšre pour lui. Et qu’est-ce que je rĂ©colte en retour ? Que dalle ! Peut-ĂȘtre qu’il n’y a plus rien Ă  faire. Son cƓur est trop dur. Je suis Ă  bout de souffle. Il ne change pas : toujours aussi impitoyable ; il ne comprend rien et ne fait mĂȘme pas l’effort de m’accompagner Ă  l’église.

Florence : pourtant il y a trois semaines vous ĂȘtes venus ensemble au culte ! Je vous ai vus.

Myriame : oui, mais c’était Ă  sa condition que s’il ne se sent pas touchĂ© par le culte, que plus jamais je ne lui demande de revenir. Or justement, ce jour-lĂ  le pasteur avait parlĂ© pendant pratiquement tout son message, de la tricherie et du mensonge. Et tu sais quoi ?! C’était le sujet de notre conversation la veille au soir! Il pensait mĂȘme que j’étais allĂ©e le dĂ©noncer chez le pasteur en lui parlant des magouilles qu’il fait pour ne pas payer les impĂŽts, ou encore le fait qu’il n’ait aucun scrupule avec le mensonge tant qu’il estime que ça l’aide Ă  s’en sortir. Sauf que je n’avais rien dit au Pasteur moi ! Marc refuse d’admettre que c’est le Saint-Esprit qui avait parlĂ© par la bouche de son serviteur ; surtout qu’il m’avait sorti que ce sont les hommes qui ont Ă©crit la bible ; il refuse de croire que c’est poussĂ© par le Saint-Esprit que les hommes ont parlĂ© de la part de Dieu[1]. Du coup il s’est senti tellement pointĂ© du doigt dans le message, s’est mis en colĂšre, et a dĂ©cidĂ© de ne plus jamais mettre le pied Ă  l’église. Il m’a intimĂ© de ne plus engager ce genre de conversation avec lui. Entre temps, niveau caractĂšre bien sĂ»r, ça ne change pas : puisqu’il ne se laisse pas toucher par Dieu. Comment voir mon mari tout le temps mentir aux gens, mentir aux impĂŽts, faire de magouilles par ci par lĂ  ? Je ne suis plus Ă  l’aise. Je ne lui fais plus confiance, car s’il peut facilement mentir aux autres, il peut facilement me mentir Ă  moi aussi, mĂȘme s’il prĂ©tend le contraire. Il s’entĂȘte Ă  persĂ©vĂ©rer dans cette voie de tĂ©nĂšbres, semble s’y plaire, et moi je me sens impuissante devant tout ça. Ça fait des annĂ©es que ça dure. Je ne vois aucune issue. Je pense mĂȘme dĂ©jĂ  au divorce. C’est peut-ĂȘtre mieux pour nous deux d'ailleurs. Marc ne changera jamais ! Je dis jamais !!!

Florence : waouh ! Ça se voit que tu es trĂšs remontĂ©e, et que tu avais besoin de dĂ©verser ta frustration. Sans vouloir te rĂ©citer une liste de versets bibliques que tu connais dĂ©jĂ  sĂ»rement, j’aimerai juste te dire ceci : dans la mesure oĂč tu es convaincue que « Marc ne changera jamais » comme tu l’as si bien dit, tu as au moins deux contre-exemples devant toi.

Myriame (perplexe) : Ah oui! Lesquels ?

Florence : Moi, ma chĂšre amie!

Tu ne le savais peut-ĂȘtre pas, parce que je n’en parle pas toujours, mais mon mari et moi sortons d’une profonde restauration par JĂ©sus-Christ. J’étais une femme lĂ©gĂšre. J’avais tendance, mĂȘme Ă©tant mariĂ©e, Ă  tromper mon mari avec le premier homme qui semblait s’intĂ©resser Ă  moi. L’amour de mon mari ne me suffisait pas ; j’en voulais plus, mais je n'en trouvais pas. Elliot mon mari en a beaucoup souffert, et ma belle-famille l’a Ă  maintes reprises sanglĂ© parce qu’il ne voulait pas divorcer. Il disait toujours : "ma femme est malade dans son Ăąme ; elle a juste besoin du vrai mĂ©decin, JĂ©sus-Christ". On l’a traitĂ© de fou, de lĂąche, de faible ; on a mĂȘme dit que je l’avais envoĂ»tĂ©, car comment rester avec une femme infidĂšle et continuer de lui manifester de l’amour? Je ne voulais pas tromper mon mari car je l’aimais au fond ; et en rĂ©alitĂ© j’avais peur qu’il m’abandonne. Mais je cherchais l’amour que seul un ĂȘtre humain, fut-ce-t-il ton mari ne peut donner: l’amour de Dieu. Je le cherchais juste dans la mauvaise direction. Et le diable avait pris possession de moi. Du coup, c’était devenu plus fort que moi ; mĂȘme lorsque je ne voulais pas tromper mon mari, je chutais. Elliot le savait, et il pleurait constamment. Mais en mĂȘme temps, il est le seul qui a cru en Dieu; il a cru que Dieu pouvait changer mon cƓur. Un jour il m’a dit : « je sais que tu me trompes, et rĂ©guliĂšrement ; mais je reste avec toi par fidĂ©litĂ© Ă  mon Dieu, et parce que je sais que ma chĂ©rie, Dieu peut changer ton cƓur ». Il m’a dit que le Saint-Esprit lui avait fait mĂ©diter sur le livre du prophĂšte OsĂ©e, qui avait Ă©pousĂ© sous ordre de Dieu une prostituĂ©e[5]; un peu bizarre je trouve d'ailleurs; mais par lĂ  son serviteur avait mieux compris la mĂȘme douleur que Dieu ressentait vis-vis des infidĂ©litĂ©s d'IsraĂ«l qu'il aimait tant, tel un homme aime sa femme. Elliot m'a dit qu'il se sentait un peu comme OsĂ©e du coup : il avait Ă©pousĂ© une sorte de prostituĂ©e, moi. Je t’avoue que ce mot m’avait fait mal, car pour moi je n’étais pas une prostituĂ©e ; puisque j’avais un mari et des enfants. Mais si, je l’étais en pratique, une femme volage, adultĂšre, infidĂšle, menteuse. Et Dieu plus tard m’a convaincu de pĂ©chĂ©. Je voyais mon mari prier tous les jours pour moi. Je le surprenais souvent entrain de gĂ©mir Ă  genou devant Dieu pour moi, en larmes

Myriame: Wouaouh !

Florence : A la place d’Elliot, j’aurais sĂ»rement dĂ©campĂ© ; j’aurais demandĂ© le divorce. Mais lui, est restĂ© juste parce que Dieu lui a donnĂ© cette promesse : "je vais changer le cƓur de ta femme ; sois patient et prie."

Un jour, un collĂšgue de travail m’avait donnĂ© rdv entre midi et deux, pour flirter une fois de plus. Pendant qu’on parlait, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je lui posĂ© cette question : "c’est quoi pour toi l’amour ?"

Il me rĂ©pondit : "je pense que c’est lorsque la personne te casse les pieds, mais tu continues de l’aimer quand mĂȘme", et il s’est mis Ă  rire Ă  haute voix. Puis il ajouta : "mais ça, ma belle, sur terre ça n’existe pas ; ce n’est que dans les contes de fĂ©es."

Cette rĂ©ponse m’a foudroyĂ©e au plus profond de mon Ăąme Myriame. Je lui ai rĂ©pondu malgrĂ© mon cƓur lourd : "si, je crois que ça existe, chez les vrais disciples de JĂ©sus-Christ."

Myriame : tu pensais à ton mari je suppose quand tu disais ça.

Florence : oui. Je pensais Ă  Elliot ; et subitement, je me suis senti trĂšs mal Ă  l'aise en prĂ©sence de ce collĂšgue. Je me suis mise Ă  pleurer devant lui, car Ă  ce moment-lĂ , une puissante conviction de pĂ©chĂ© est descendue sur moi. J’ai appelĂ© aussitĂŽt Elliot pour lui demander pardon pour tout le mal que je lui ai fait, et pour rĂ©parer mes tords. Il m’a dit qu’au moment mĂȘme oĂč je l’appelais, il Ă©tait en train de prier pour moi. Eh oui! Un fois de plus. Il ne s’arrĂȘtait jamais ce sacrĂ© Elliot. C'Ă©tait sĂ»rement l'effet de sa priĂšre qui agissait sur moi.

Myriame, Dieu est venu me toucher au moment mĂȘme oĂč je m’apprĂȘtais encore Ă  tromper mon mari. Je ne sais pas comment ça s’est fait, mais ça s’est fait. Je me sentais sale, et j’étais dĂ©goĂ»tĂ©e par tout ce que j’avais fait. Je voulais absolument changer de vie. Cela a durĂ© trois ans pour que je lĂąche prise enfin, mais grĂące Ă  l’amour de JĂ©sus et Ă  la foi de mon mari qui ne m’a pas abandonnĂ© dans la priĂšre, je suis devenue une vraie enfant de Dieu. Aujourd’hui beaucoup apprĂ©cient notre couple, mais ils ne savent pas que ce n’est que le rĂ©sultat d’un enfantement dans la douleur. Rien de ce qu’on apprĂ©cie aujourd’hui n’a eu un background sans douleur. Car la transformation d’un cƓur suppose un brisement total de la chair, et ça fait mal. Mais une fois que c’est fait, tout le monde est content, et Dieu est glorifiĂ©.

Myriame : je suis vraiment touchĂ©e par ce pan de ton histoire que j’ignorais.

Florence (sourire) : c’est normal, on vient de se connaütre Myriame.

Myriame : et le deuxiùme contre-exemple c’est quoi ?

Florence (rires) : mais Myriame, c’est toi-mĂȘme !!!!

Myriame : einh !!!

Florence : mais oui, ma chĂšre sƓur. N’oublie pas d’oĂč Christ t'a sortie ! Avant, les magouilles de ton mari ne te dĂ©rangeaient pas autant, parce que vous Ă©tiez de la mĂȘme nature charnelle. Mais aujourd’hui ta nature a changĂ© ; tu es devenue enfant de Dieu, mais ce n’est pas encore son cas. Il ne peut donc te comprendre pour l’instant. Mais une fois que le Saint-Esprit l’aura touchĂ© comme il t’a touchĂ©e, tu verras sa transformation.

Eh ! n’oublie pas : tu aimes bien l’apĂŽtre Paul tu me dit toujours. Mais souviens-toi qu’avant, il Ă©tait Saul, un persĂ©cuteur de l’église ! Tu ne l’aurais sĂ»rement pas apprĂ©ciĂ© si tu l’avais connu Ă  ce moment-lĂ . Pierre aussi avait Ă©tĂ© un lĂąche avant d’ĂȘtre rempli du Saint-Esprit. Dans le livre de Jean 7 v. 5, il est Ă©crit que les frĂšres de JĂ©sus ne croyaient pas non plus en lui[2], mais tu vois bien que finalement, Dieu s’est servi d’un de ses frĂšres, Jacques, pour Ă©crire une partie du nouveau testament ; d'ailleurs dans sa lettre, Jacques appelle JĂ©sus-Christ « Seigneur » ; il avait donc finalement reconnu la seigneurie de JĂ©sus-Christ, et est devenu serviteur de Dieu[3]. Ce que tu apprĂ©cies tant chez moi ou chez ces serviteurs et servantes de Dieu dans la bible, c’est la nouvelle version d’eux-mĂȘmes ; mais tu les aurais peut-ĂȘtre fui si tu avais connu l'ancienne version de leur personnalitĂ©. Aujourd’hui ce que tu dĂ©testes chez ton mari, c’est la vieille version de lui-mĂȘme, qui est sur le point de disparaitre ; persĂ©vĂšre seulement dans la priĂšre. Dieu te fera voir la nouvelle version de ton mari, quand il deviendra vraiment une nouvelle crĂ©ature. Prends courage ma chĂšre amie.

Myriame : stp veux tu prier avec moi pour lui ? Ton histoire m’a beaucoup touchĂ©e et je me sens Ă©mue. J’ai mal, mais ça me donne envie de croire encore que Dieu peut changer les cƓurs les plus durs.

Florence : bien sĂ»r. Une minute, je m’installe sur mon fauteuil pour ĂȘtre Ă  l’aise.


(Florence et Myriame se mettent Ă  prier ensemble).


- Florence : pĂšre cĂ©leste, nous te remercions pour la vie d’Elliot que tu as prĂ©servĂ©e jusqu’ici, et pour la grĂące que tu continues de lui manifester malgrĂ© ses dĂ©fauts. Nous sommes tous au bĂ©nĂ©fice de ta grĂące. Nous te prions pour que tu changes le cƓur de cet homme, qu’il devienne la version de lui que tu as toujours voulu. GuĂ©ris ses blessures, car au fond il a mal dans son Ăąme. Il a besoin de ton amour. Nous le bĂ©nissons au nom de JĂ©sus-Christ, et nous dĂ©clarons la lumiĂšre et la vĂ©ritĂ© du Fils qui dĂ©livre. Nous prions que ton Saint-Esprit le convainc de pĂ©chĂ© par rapport Ă  la tricherie, au mensonge, et toutes sortes de tĂ©nĂšbres dans lesquelles il se trouve. Montre-lui combien tu l’aimes, et donne la force Ă  sa femme Myriame, de continuer de croire, que tu peux le transformer, tout comme tu nous a transformĂ©es.

- Myriame : Oui PĂšre, pardon pour les paroles nĂ©gatives que j’ai dites sur mon mari. Je crois que ce que tu as fait dans la vie de Florence, des apĂŽtres Pierre et Paul, et ma propre vie, tu peux aussi le faire dans la vie de mon mari. Merci pour le salut d’Elliot, toi Ă  qui rien n’est impossible[4]. Amen.


Le téléphone de Myriame vibre.


Myriame : oh ! Florence, je viens de recevoir un message-là ; c’est mon mari.

Florence (sourire) : quand on parle du loup

 !

Myriame : il dit que c’est urgent ! que je dois le rappeler. Il dit que......

Florence: quoi????Il dit quoi?

(Silence)

Florence (intriguée): Vas-y, parle Myriame!

Myriame (étonnée): euh...il dit que c'est par rapport à Dieu!

Florence : Super ! Lui qui disait qu'il ne voulait plus en entendre parler! SĂ»rement que le Saint-Esprit te fait un grand clin d’Ɠil lĂ  pour t’encourager. Vas-y mon amie. Va rejoindre ton mari, et persĂ©vĂšre pour son Ăąme. Dieu va changer son cƓur.

 

Luc 18 v. 27: "Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu."

Habacuc 2 v. 2-3: "
2L'Eternel m'adressa la parole, et il dit: Ecris la prophétie: Grave-la sur des tables, Afin qu'on la lise couramment. 3Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement."

GenĂšse 18 v. 24: "Y a-t-il rien qui soit Ă©tonnant de la part de l'Eternel? "

 

[1] 2 Pierre 1 v. 21 : « car ce n'est pas par une volontĂ© d'homme qu'une prophĂ©tie a jamais Ă©tĂ© apportĂ©e, mais c'est poussĂ©s par le Saint-Esprit que des hommes ont parlĂ© de la part de Dieu » [2] Jean 7 : 1-7 : « 1AprĂšs cela, JĂ©sus parcourait la GalilĂ©e, car il ne voulait pas sĂ©journer en JudĂ©e, parce que les Juifs cherchaient Ă  le faire mourir. 2Or, la fĂȘte des Juifs, la fĂȘte des Tabernacles, Ă©tait proche. 3Et ses frĂšres lui dirent : Pars d'ici, et va en JudĂ©e, afin que tes disciples voient aussi les Ɠuvres que tu fais. 4Personne n'agit en secret, lorsqu'il dĂ©sire paraĂźtre : si tu fais ces choses, montre-toi toi-mĂȘme au monde. 5Car ses frĂšres non plus ne croyaient pas en lui. 6JĂ©sus leur dit : Mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours prĂȘt. 7Le monde ne peut vous haĂŻr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le tĂ©moignage que ses Ɠuvres sont mauvaises. » [3] Jacques 1 v. 1 : « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur JĂ©sus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut ! » [4] Luc 1 v. 37 : « Car rien n'est impossible Ă  Dieu. »

[5] OsĂ©e 1 v. 2-3: « (
) L'Eternel dit Ă  OsĂ©e: "Va prendre une femme prostituĂ©e et des enfants de prostitution! En effet, le pays se prostitue, il abandonne l'Eternel." Il alla prendre Gomer, fille de DiblaĂŻm. Elle devint enceinte et lui donna un fils.»




Estelle N.

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