Psaume 145 v 14-16 : « 14L'Éternel soutient tous ceux qui tombent, Et il redresse tous ceux qui sont courbés. 15Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la nourriture en son temps. 16Tu ouvres ta main, Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.»
Dans ma marche personnelle avec Dieu, j'ai constaté que j'avais un mauvais rapport avec la nourriture qui se manifeste tantôt par la privation, tantôt par l'excès. Pour certaines personnes c'est soit la privation (l'exemple des anorexiques), et pour d'autres c'est l'autre extrême parce qu'il mangent plus qu'il n'en faut.
Il y a des choses qui nous paraissent anodines dans nos habitudes alimentaires, mais qui en réalité cachent de réelles forteresses, ou des blessures non guéries. Dans mon cas par exemple, grâce au Saint-Esprit de Dieu, j'ai réalisé que ce mauvais rapport avec la nourriture provenait de la peur de manquer, une peur non seulement héritée de parents (au sens large) qui eux-mêmes avaient souffert de manque, mais aussi une peur personnellement vécue parce que malgré que j'ai grandi dans un contexte familial où nous pouvions manger à notre faim, j'ai quand même souffert de nombreuses privations alimentaires. Cela arrivait surtout lorsque je me faisais punir pour ceci ou cela. Par exemple, si je revenais avec une mauvaise note à l'école, je pouvais être privé d'un repas. Parfois, c'était des coutumes traditionnelles qu'on retrouve encore dans de nombreux pays ou villages : "les femmes n'ont pas le droit de manger ceci, sinon il leur arrivera cela, parce que c'est la tradition qui le dit". Tantôt, c'étaient malheureusement des préférences entre enfants : en servant à manger, on en donne plus à certains, et à d'autres insuffisamment, juste parce qu'ils ne sont pas les préférés. En grandissant, ces privations sont devenues dans mon subconscient « normales » au point où je les ai intégrées dans mes habitudes. Ainsi, lorsque je n'étais pas contente de moi-même, soit parce que j'ai fait une erreur, soit parce que je n'ai pas réussi à faire ceci ou cela, je me punissais moi-même en me privant de nourriture, estimant que je ne méritait pas de manger ou même de me faire plaisir en mangeant telle chose que j'aime bien. Le problème est que le corps réclame plus tard des nutriments, et par réflexe naturel, je tombe dans l'excès parce que j'ai subitement très faim. Mais au-delà de ces quelques maltraitances dans l'enfance, il eut aussi à de nombreuses reprises des empoisonnements - et des tentatives d'empoisonnement - de la part de personnes malveillantes; par la grâce de Dieu ma vie a toujours été préservée.
Psaume 69 v 22 : « Ils mettent du poison dans ma nourriture, et pour apaiser ma soif ils me donnent du vinaigre.»
Dieu m'a fait comprendre que toutes ces mauvaises expériences avaient créé dans mon âme des traumatismes, qui à leur tour avaient ouvert la porte à des esprits mauvais qui excitent ma chair pour que soit j'ai peur de manger (quand il faut manger), soit je sois dans l'excès alimentaire. C'est alors que pour ma guérison intérieure, après avoir réalisé d'où venait mon problème, d'une part j'ai décidé de pardonner à ceux qui avaient mal agi à mon égard par rapport à tout ce qui concerne la nourriture, et d'autre part le Saint-Esprit a commencé à rééduquer mon âme dans cette vérité : "Dieu est la mamelle nourricière de chaque créature."
Cela veut dire que Dieu est comme une maman pour toutes ses créatures; il ne les laissera jamais affamées, quelques soient les circonstances. Que vous ayez fait des erreurs ou non, que vous ayez été performant à l'école ou ailleurs, ou pas du tout, comme une bonne maman Dieu vous nourrit quand vous avez faim, et il vous nourrit à satiété. Il ne fait pas de favoritisme entre ses enfants en donnant plus à manger à tel, et moins à tel alors qu'il a faim. Dieu prend soin de vous et ne vous laissera pas dans le manque.
Psaume 23 v 1 : « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.»
Dieu n'est pas le genre à vous punir parce que vous n'avez pas accompli tel exploit, car il vous aime avec vos qualités et vos défauts. Avec Dieu, le fait de manger n'est pas non plus une question de mérite, mais une question de nécessité et d'amour pour son enfant. Si les oiseaux du ciel eux-mêmes sont nourris par Dieu gratuitement, à plus forte raison le seriez-vous, vous qui valez plus que les animaux.
Matthieu 6 v 26 : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?»
Psaume 104 v 21 : « Les lionceaux rugissent après la proie, Et demandent à Dieu leur nourriture.»
Dieu n'est pas également du genre à vous piéger avec la nourriture. Il ne vous donne pas à manger parce qu'il veut une faveur sexuelle, et il ne vous empoisonnera jamais comme certains qui voudraient vous éliminer. Si vous avez vécu ce genre de situations, que son Saint-Esprit vous console, et vous libère de tout traumatisme. Sachez par ailleurs que si Dieu est pour vous, nul ne sera contre vous, et que si vous avez donné votre vie à Jésus-Christ, aucun poison spirituel ou naturel ne vous emportera.
Marc 16 v 17-18 : « 17Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils pourront chasser des démons, parler de nouvelles langues, 18attraper des serpents, et s'ils boivent un breuvage mortel, celui-ci ne leur fera aucun mal (…) »
Romains 8 v 31-34 : « 31Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? 32Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui ? 33Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C'est Dieu qui les déclare justes ! 34Qui les condamnera ? [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !»
En un mot, Dieu veut votre bien et non votre mal, et il vous protégera de toute personne qui se servirait de la nourriture pour obtenir un intérêt personnel, ou pour agir contre vous.
Ésaïe 54 v 15 : « Si l'on forme des complots, cela ne viendra pas de moi; Quiconque se liguera contre toi tombera sous ton pouvoir.»
En effet donner à manger devrait être un acte d'amour car nous faisons ainsi du bien au corps et à l'âme d'autrui; or l'amour ne cherche pas son intérêt.
1 corinthiens 13 v 5 : « il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt (…) »
Utiliser donc de la nourriture pour faire du chantage, ou pour piéger autrui, ou alors pour l'éliminer, relève tout simplement de la pure méchanceté. Ce qui nous amène à dire que celui qui donne à manger à autrui doit absolument prier pour être davantage rempli de l'amour de Dieu. En effet, en donnant à manger, nous ne donnons pas qu'une nourriture physique, mais nous donnons aussi notre cœur. Lorsque le repas est donné dans l'amour pour l'autre, nous libérons une bénédiction dans sa vie, et dans notre propre vie puisqu'il est écrit :
« L'âme généreuse sera comblée, celui qui arrose sera lui-même arrosé.» (Proverbes 11 v 25)
Si vous êtes en processus de guérison sur ce point, soyez patient avec vous-même, car les blessures intérieures prennent un certain temps pour disparaitre. Mais Dieu qui est fidèle, achèvera l'œuvre de restauration qu'il a entrepris dans votre âme. Prenez curage.
Philippiens 1 v 6 : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.»
Jésus vous aime énormément.
Estelle Ndjengue.
Comments