1 Pierre 1 v. 18-19 :« sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tâche »
Rien ne s’obtient sans le sang de Jésus-Christ (voir Hébreux. 9 : 22 : « … sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon de péché »).
A- JE N’AVAIS AUCUNE RAISON D’ETRE AIME(E) PAR DIEU
Avant de connaitre Jésus-Christ, nous étions indignes de l'amour de Dieu. Pierre le rappelle dans Tite 3v.3 lorsqu'il écrit : "nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant les uns les autres."
Cet état d'âme se reflétait dans les crimes que nous avions commis à l'égard de Dieu et à l'égard de notre prochain (a) d'une part; d'autre part, ce que l'ennemi de notre âme nous a fait subir nous avait complètement détruit tant de l'intérieur que de l'extérieur (b).
a)- Mes crimes contre Dieu et contre les autres
Dans le livre du prophète Ezéchiel, nous pouvons lire: "Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne." (Ezechiel 16: 2-3).
Dieu parle ici à chacun d'entre nous en rappelant que de part nos origines, nous avions déjà en nous la racine de la rébellion vis-à-vis de Lui. en effet, l'image de l'origine dans ce passage représentée par la terre Cananéenne, le père Amoréen et la mère Hittite fait simplement référence aux Cananéens, Amoréens et Hittites qui étaient des peuples ennemis du Dieu créateur. Ils en adoraient d’autres (exemple les Amoréens en avaient 1000 environs). C'est l'image de l’adultère et de l’impudicité ou plus largement de la prostitution spirituelle qui bien évidemment se manifeste par la prostitution physique. Par ailleurs, ces peuples avaient volé la terre d’Israël dont ils se sont faits ennemis. C’est pourquoi Israël a dû les déposséder à la sortie d’Egypte. Ainsi, e réalité, Israël ne faisait que récupérer ce qui lui appartenait, ce que Satan par les Cananéens, Amoréens, et Hittites leur avait volé.
En effet, lorsque nous sommes du système de ce monde anti-Dieu, c'est Satan qui est notre père. C'est donc lui que nous servons. Cela dit, nous étions aussi des voleurs - peut être sans le savoir – (Exemple : par la jalousie, j’ai volé dans mon cœur la place de celui dont je convoite le bien ou la bénédiction), des menteurs, des adultères, des fornicateurs, des impudiques, des cupides. Pour nous Dieu était mort même si nous le priions (voir exemple du fils prodigue qui a réclamé sa part d’héritage avant même la mort de son père. Or on ne réclame sa part d’héritage qu’au décès du testateur. C’est donc la cupidité qui l’avait animé. Or si je suis capable d’être cupide, je serai capable de tuer pour m’enrichir, car mon âme à cause du péché en avait le potentiel. On peut encore se référer au cas de Judas qui avait trahi Jésus par cupidité - 30 pièces d'argents).
b)- Les crimes subis de la part de Satan et des autres.
Ezéchiel 16 : 4-6 « Au moment de ta naissance, personne n’a coupé ton cordon ombilical, personne ne t’a baignée dans l’eau pour te laver. Tu ne fus ni frottée avec du sel, ni emmaillotée dans des langes. Personne n’a jeté sur toi un regard de pitié pour te rendre un seul de ces services. Au jour de ta naissance, on t’a prise en dégoût et tu as été jetée au milieu des champs. J’ai passé près de toi et je t’ai aperçue te débattant dans ton sang (…) ».
Pour le diable, j’était mort (e) ou laissé (e) pour mort (e). J’étais sale, abandonné des autres. Je me sentais seul (e), même entouré(e) de personnes (famille, amis…).
De la part de ceux qui étaient sensés prendre soin de moi, j’étais négligé (e), comme un nouveau-né qu’on n’a pas nettoyé, à peine sorti du ventre de sa mère (voir v. 4-5). Parfois, j’avais même l’impression que pour les autres je n’existe pas. Peut-être même que je n’étais pas désirée, peut-être même que je suis née hors mariage ; peut-être que si mes parents se sont mariés, ce n’est pas parce qu’ils s’aimaient vraiment, mais parce que suis venu (e) au monde. J’ai un peu forcé mes parents à rester ensemble, ce qui justifie l’instabilité de leur couple, et je m’en veux pour cela; je porte le poids de leur "erreur", pourtant je n'ai pas demandé à naître (en effet, on ne se marie pas avec une personne simplement parce qu’on a un enfant avec elle; C’est Dieu qui doit faire l’alliance, non un être humain, fut-ce-t-il un enfant).
(suite dans la partie 2)
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